Le porte-parole du syndicat de police Unité Reda Belhaj était l’invité de Morandini Live sur CNEWS ce vendredi 5 décembre. Il a évoqué les policiers pris pour cible à Castres : «Si on avait plus de policiers dans ce quartier-là», a-t-il plaidé.
00:00Oui, là-dessus, je suis d'accord et je ne vais pas vous cacher que la force médiatique est très, très importante, en tout cas en termes de police.
00:08C'est vrai que beaucoup de politiques prennent attache des fois avec nous pour nous dire « ouais, c'est bien ce que vous avez dit »,
00:15des gens dans la rue se disent « oui, c'est normal, je suis avec vous ».
00:18Mais bon, c'est vrai que tout le monde a une responsabilité là-dedans.
00:23Non, mais des fois, on dit que certains médias, notamment le vôtre, ont tendance à exagérer les choses,
00:30mais en fait, les gens ne voient pas un dixième de ce qu'on voit nous, les policiers. C'est ça le pire.
00:34Et surtout, nous, on vous écoute, parce que le fait que c'est grave, ce n'est pas nous qui l'inventons, c'est vous qui le dites, c'est votre collègue.
00:41Et encore une fois, j'insiste sur le fait que c'est un autre syndicat, parce que ce n'est pas simplement une position, une façon de voir,
00:46puisque vous faites tous le même constat, tous. Donc quand on dit la situation grave, c'est parce qu'elle est grave.
00:51Mais je pense que plus on va en parler, et plus on va dire que les gens vont se rendre compte de la difficulté dans laquelle on travaille.
00:58Et puis c'est pour eux, vous savez, il y a des gens dans ces quartiers, en fait, eux, ils veulent de la sécurité.
01:02Mais si on ne nous renforce pas, on ne peut pas être présent.
01:05Parce que si on avait plus de policiers dans ce quartier-là, malheureusement, là, on est arrivé à un point, en France,
01:11où ce qui se passe à Castres, on avait avec Eric Masson à Avignon, on l'a vu à Tépaule.
01:17En fait, il n'y a plus de règles, en fait, c'est parti.
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