La préfecture de police de Paris a ouvert une enquête administrative après la diffusion par Blast d'une photo où l'on voit une quinzaine de policiers poser en uniforme et cagoulés derrière une banderole féministe et antifasciste.
00:00Moi ce que je vois c'est un raccourci qui est saisi par tous les antipolices pour essayer encore une fois d'amalgamer la police d'extrême droite.
00:06Laurent Neniez est antipolice ?
00:07Et un jour il faudra admettre que la police...
00:08Laurent Neniez est antipolice et il dit que c'est inacceptable.
00:12Mais il y a une enquête, elle sera conduite. Moi ce que je vous explique c'est que la police nationale n'est pas politisée.
00:17N'en déplaise à ceux qui veulent nous amalgamer à l'extrême droite, il y a un droit de réserve.
00:21Alors à aucun moment on a dit que la police nationale a été politisée.
00:24A aucun moment on a dit ça.
00:25Si, quand on explique qu'on fait un amalgame avec l'extrême droite, c'est à ce moment-là que je vous dis qu'il y a un risque d'essentialisation.
00:33Aussi ce que je tiens à dire c'est au niveau du féminisme.
00:36Premièrement, il y a énormément de femmes qui travaillent dans la police donc ça n'a pas le moindre sens que d'accuser la police d'être anti-féministe.
00:41Il vient d'y avoir une enquête sur le sexisme au sein de la police.
00:44La mission pendant laquelle ils interviennent mes collègues c'est une mission de protection d'un cortège féministe.
00:49Le seul sujet c'est justement que les antifas veulent s'accaparer le monopole du féminisme.
00:55Parce que c'est leur plaît pas qu'il y ait d'autres mouvements qui n'ont pas leurs idées politiques qui portent des idées féministes.
00:59Et c'est la seule raison pour laquelle ils les menacent.
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