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00:00Europe 1 Soir, 19h-21h, Pierre de Villeneuve.
00:03Jusqu'à 20h pour ma compagnie Louis Ouzalter, bonsoir.
00:06Bonsoir Pierre.
00:06Journaliste politique au Figaro, bonsoir Adrien Matou.
00:08Bonsoir.
00:09Directeur adjoint de la rédaction de Marianne et nous accueillons Diana Badiop.
00:12Bonsoir.
00:12Bonsoir.
00:12Merci d'être avec nos députés et des Yvelines porte-parole du Parti Socialiste.
00:16D'abord Christophe Gleize, condamné en appel, on l'a appris tout à l'heure,
00:19par la justice algérienne à 7 ans de prison.
00:21Comment est-ce que vous réagissez ?
00:23Je suis atterrée et j'envoie tout mon soutien évidemment à votre confrère
00:28et à notre concitoyen Christophe Gleize.
00:31Je pense que ça doit être extrêmement difficile pour lui,
00:35lorsqu'on est journaliste, d'être condamné parce qu'on fait son travail.
00:40J'espère vraiment qu'on arrivera, malgré cette condamnation,
00:45à ce que notre compatriote puisse revenir chez lui
00:49et que cette peine qui est arbitraire, disons-le,
00:56ne soit pas au final effectué et qu'il puisse retrouver très vite ses proches.
01:02Est-ce que vous croyez en la diplomatie française
01:05après l'échec cuisant sur le cas de Boilem Sansal ?
01:08En toute honnêteté, j'ai beaucoup de réserve.
01:11Je reste quand même convaincue que par la voix de notre ministre des Affaires étrangères,
01:19Jean-Noël Barrault et par nos autorités,
01:21ils vont continuer à essayer de faire aboutir les choses.
01:26Maintenant, tout est à la main du régime algérien
01:30et espérons que, comme pour Boilem Sansal,
01:33on finisse par une issue qui lui permettra de retrouver les siens.
01:36– Diana Badiop, porte-parole du PS député des Yvelines cet après-midi.
01:40Encore, Sébastien Lecornu parlait budget,
01:43parlait budget général, parlait budget de la sécurité sociale
01:47et appelait les députés à la responsabilité
01:49pour maintenir, contenir le déficit à 20 milliards d'euros.
01:53Il a répété qu'il n'utilisera pas le 49.3, on écoute le Premier ministre.
01:57– Je le redis, il n'y aura pas d'utilisation du 49.3 de la Constitution
02:01et d'engagement de la responsabilité du gouvernement.
02:03Ça veut donc dire que vous avez la responsabilité finale de cette copie.
02:09Mais je tiens quand même à lancer cette première alerte au moment du débat.
02:13Ce n'est plus une première lecture.
02:14On n'est pas là pour compter ou se compter en termes idéologiques.
02:18Ça sera à la fin le projet de loi de finances pour la sécurité sociale
02:21d'aucun groupe politique.
02:23Ça sera un PLFSS de compromis et de transition vers 2027.
02:28On le sait tous.
02:29Et donc cet esprit et de compromis et de synthèse
02:32qui permet d'avoir un déficit de la Sécu qui soit tenu et acceptable pour l'année prochaine,
02:37il démarre dès cet après-midi.
02:38Je vous remercie.
02:39– Sébastien Lecornu qui répète une nouvelle fois
02:41qu'il n'utilisera pas le 49.3.
02:44Question simple, Diana Badiop, est-ce que vous le croyez ?
02:47– Écoutez, jusqu'ici, il a plutôt fait preuve de bonne foi.
02:50Moi, je crois que son problème numéro un,
02:53c'est le fait qu'il n'a plus de majorité à l'Assemblée nationale.
02:57En fait, si vous regardez la façon dont se déroulent les débats aujourd'hui…
03:00– Il avoue les alliés socialistes.
03:02– Nous, vous savez, au Parti Socialiste, on a fait le choix
03:05de faire le chemin du compromis.
03:07Parce qu'on sait très bien que lorsque vous n'avez aucune majorité à l'Assemblée,
03:11eh bien, si vous jouez le rôle de tout ou rien,
03:14ou mon programme, rien que mon programme,
03:16à la fin, vous n'avez rien.
03:18C'est simple.
03:18Nous, ce que nous avons fait, c'est justement améliorer cette copie
03:22qui n'est pas la nôtre, sur l'indexation, par exemple, des retraites,
03:28sur la suspension de la réforme des retraites,
03:30le fait de protéger aussi celles et ceux qui en ont le plus besoin,
03:33sur le doublement des franchises médicales,
03:35tous ces irritants, toutes ces choses sur lesquelles on n'était pas d'accord,
03:39eh bien, petit à petit, nous avons arraché quand même qu'elles soient éliminées.
03:43Évidemment qu'à la fin, la copie ne sera pas satisfaisante,
03:46parce qu'elle n'est pas une copie de gauche,
03:48mais là, ce que je partage avec M. Lecornu, avec le Premier ministre,
03:53c'est que ça ne sera le budget de personne.
03:56C'est un budget de compromis si tout le monde joue le jeu du compromis.
03:59Et excusez-moi, mais je vais quand même citer quelqu'un
04:01qui est l'artisan du chaos, c'est Édouard Philippe et ses troupes,
04:05qui, de toute façon, ont décidé qu'ils ne participeraient pas au compromis,
04:09qu'ils allaient torpiller ce budget.
04:12Donc moi, je crois que s'il y a des mises en garde
04:15et des messages à adresser, c'est d'abord à son propre camp,
04:19parce qu'il y a un aveu d'échec, le constat est clair,
04:22il n'y a plus de socle commun, il n'y a plus de majorité
04:25pour soutenir ce gouvernement.
04:26Quand vous voyez que la plupart des amendements,
04:28parfois, passent grâce au vote des gens de gauche
04:31et pas ceux du socle commun.
04:33Et pas du socle commun, Louis Voltaire.
04:34Donc le 49-3 pourrait être utile dans ce contexte.
04:37On a parfois l'impression que c'est Bastien Lecornu,
04:38à tant que vous le suppliez, vous,
04:40de recourir au 49-3 pour ne pas en être le responsable.
04:43Après tout, pourquoi est-ce si impensable ?
04:45Pourquoi est-ce que vous ne voulez pas
04:47que le recours à cet outil qui est constitutionnel,
04:50c'est-à-dire qu'on parle d'un article
04:51qui est inscrit en bonne et due forme
04:53dans la constitution d'opinion 158,
04:55pourquoi est-ce impensable pour vous
04:56que le 49-3 soit utilisé
04:57pour précisément vous permettre
04:59d'avoir vos victoires politiques,
05:00à commencer par la suspension de la réforme des retraites ?
05:02Je vais vous expliquer une chose qui est très simple.
05:03On ne peut pas, d'un côté,
05:05avoir réclamé le non-recours au 49-3
05:08pour permettre un vrai débat budgétaire
05:10qui ne nous était pas arrivé depuis fort longtemps.
05:13Moi, c'est mon premier mandat.
05:15Mais autour de moi, tout le monde me dit,
05:17c'est la première fois depuis au moins 3 ou 4 ans
05:19où on peut vraiment discuter.
05:20Moi, je suis désolée,
05:21mais on a un mandat parlementaire.
05:23Il faut que chacun et chacune
05:24prennent ses responsabilités.
05:25On a été élus pour ça.
05:26Il faut aller au bout de ce débat budgétaire.
05:28Et chacun assumera son vote à la fin.
05:31Et nous, c'est au regard de la copie finale
05:36que nous aviserons notre vote.
05:39Mais je le dis très solennellement.
05:41Donc, rien n'est joué ?
05:42Vous dites, ça sera à la copie finale.
05:44La copie finale, on la connaît un peu,
05:46parce que ça sera le texte initial
05:47sans tous les amendements.
05:48C'est tel qu'il est passé par le Sénat.
05:51Mais non, parce que je rappelle
05:52qu'on nous avons réintroduit
05:54en commission des affaires sociales.
05:55Oui, vous avez réussi,
05:56mais on était loin des 1800 amendements
05:58qu'il y avait au départ.
05:59Évidemment.
06:00Aujourd'hui, il y a moins d'amendements.
06:02Mais nous avons remis sur la table
06:04un certain nombre de sujets.
06:06Qui vous satisfont ?
06:07Oui, on a supprimé l'année blanche.
06:09C'est un petit oui.
06:10Non, mais c'est vrai.
06:10On a supprimé l'année blanche.
06:12Non, moi, je ne dis pas un petit oui
06:13parce qu'on s'est battus vraiment
06:15pour ces choses-là.
06:16Sur les minimas sociaux,
06:18sur l'indexation des retraites,
06:20sur les allocataires,
06:22justement en situation de handicap,
06:26etc.
06:26Et ça, la gauche, dans son ensemble,
06:29reconnaît qu'elle a réussi
06:30à faire éliminer un certain nombre de choses.
06:32Maintenant, je vous le redis.
06:33Vous ne voulez pas utiliser le 49.3
06:34pour justement faire passer tout ça ?
06:35Non, parce que, pour moi,
06:37ça veut dire que le travail qu'on a fait,
06:39il n'aura servi à rien
06:40et ce n'est pas respectueux.
06:42J'appelle chaque parlementaire,
06:43chaque député
06:44à prendre ses responsabilités.
06:46Nous avons travaillé à un compromis.
06:49Si ce compromis doit être adopté,
06:51il doit être adopté
06:52par les voix de celles et ceux qui,
06:54aujourd'hui,
06:55moi j'appelle le socle commun...
06:57Non, on n'appelle pas à voter.
06:58À voter ce budget ?
06:59Non.
07:00Alors, on va remettre les choses à leur place.
07:02Non, non, on va remettre les choses à leur place.
07:03Il y a un principe très simple.
07:06Lorsque vous appartenez à une opposition,
07:08au moment du budget,
07:10si vous le votez,
07:11ça veut dire que vous appartenez à la majorité.
07:13C'est un principe très simple.
07:14C'est pour ça que je vous pose la question.
07:15Nous, on ne fait pas partie de la majorité.
07:16On l'a toujours dit,
07:17on est dans l'opposition.
07:17Pas grand-mêmes qui en font partie, visiblement.
07:19Le problème, c'est que,
07:20je vous rappelle que la dernière fois...
07:22Vous appelez les autres à voter.
07:23On a été...
07:24Je rappelle,
07:25ça a été rejeté à une voix près.
07:29Tout le monde a voté contre.
07:30C'est pour ça que je le redis.
07:31Le message, il doit être aux troupes
07:34de ce qui, soi-disant, est le socle commun.
07:36Adrien Matou.
07:38Alors, j'ai deux questions.
07:39Comment vous expliquez l'intransigeance
07:41des partis qui, c'est vrai,
07:42composent ou composaient le socle commun ?
07:45Pour vous, comment elles s'expliquent ?
07:47Et est-ce que vous exhortez vos partenaires de gauche,
07:49peut-être plus les écologistes et les communistes
07:51que les insoumis,
07:53à aller davantage dans la voie du compromis
07:55comme vous, les socialistes ?
07:56Moi, ce que je comprends sur la posture
08:00de celles et ceux qui composaient
08:03le socle commun,
08:05parce qu'il a explosé en vol.
08:07D'ailleurs, il a explosé le soir
08:09où Bruno Retailleau l'a fait,
08:12a conduit à acquitter le gouvernement,
08:15ce qui a conduit à la démission
08:17de Sébastien Lecornu.
08:18Je pense qu'il faut aussi remettre les choses
08:19dans leur contexte.
08:21Et je rappelle aussi que,
08:22même au moment du vote de confiance,
08:23François Beyrou a récolté moins de voix
08:26qu'escomptées,
08:27puisque je rappelle que les Républicains,
08:29une partie d'Horizon,
08:30ont voté contre la confiance.
08:31Donc, il faut déjà remettre les choses
08:33à leur place.
08:34Ensuite, moi je crois que c'est de la posture.
08:36Ils savent qu'ils sont dans une fin de règne
08:38et dans une fin de règne,
08:39vous ne tenez plus vos troupes.
08:41Donc, c'est ça leur sujet.
08:43C'est qu'on est sur une fin de règne,
08:45on a des gens qui ont été les premiers soutiens
08:46de la Macronie,
08:47qui aujourd'hui sont les premiers
08:49à mener l'attaque.
08:51On est même, limite, plus bienveillants.
08:52Plusieurs à gauche avec les écologistes et le PC
08:56que les propres troupes de la Macronie.
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