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  • il y a 2 jours
Les Vraies Voix qui font bosser la France avec Jean-Marc Barki, président cofondateur de Stikoïa (PME industrielle) ; Isabelle Saladin, présidente des Rebondisseurs français.
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##LES_VRAIES_VOIX_DE_L_EMPLOI-2025-12-02##

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Transcription
00:00Les vraies voix qui font bosser la France
00:02Les vraies voix qui font bosser la France, on est très heureux de vous accueillir dans cette émission
00:09puisque vous savez que rebondir, c'est entreprendre.
00:13Avec ce thème aujourd'hui des rebondisseurs, doit-on créer une culture du rebond à l'école et dans les formations ?
00:19Alors pour en parler, Isabelle Saladin est avec nous, présidente des rebondisseurs français.
00:23Bonsoir.
00:23Bonsoir.
00:24Merci d'avoir accepté notre invitation.
00:26À côté de vous, Jean-Marc Barquis, président cofondateur de STIKOICA, PME industriel.
00:33Bienvenue.
00:34Merci d'être avec nous.
00:35Bonsoir.
00:36Et on s'est demandé effectivement sur cette question, doit-on créer une culture du rebond à l'école dans les formations ?
00:43On va en parler bien entendu avec vous.
00:46Et d'abord on va parler un peu de votre parcours, Jean-Marc, parce qu'il est assez étonnant et très inspirant.
00:52Vous êtes, vous vous dites, autodidacte et vous avez évolué dans la société, dans votre carrière jusqu'à devenir aujourd'hui chef d'entreprise.
01:03Est-ce que vous pouvez nous raconter quand même un peu cette ligne de l'autodidacte finalement qui a réussi et qui peut inspirer les autres ?
01:11Alors d'abord, autodidacte, j'utilise ce terme souvent parce qu'en France, si on n'a pas fait d'études un peu longues, en gros on n'est marre avec pas grand-chose.
01:19Moi, le seul vrai diplôme que j'avais jusqu'à plus de 40 ans, c'était un BEPC.
01:27Vous aviez aussi le permis de conduire ?
01:29Après.
01:31Sinon, ça voudrait dire que je vous laisse sans permis.
01:33C'était un grand patron français qui disait ça, l'ancien patron Gérard Bourgogne, il disait, mon seul diplôme, le permis de conduire.
01:39Il avait plusieurs milliers de salariés.
01:41Parce que moi, le BEPC, je pensais que c'était un vaccin.
01:46Alors du coup, effectivement, j'avais un BEPC, j'ai raté plusieurs fois, j'ai pas réussi à avoir de baccalauréat, mais peu importe.
01:53Ce qui est intéressant, c'est pas ça.
01:55Et c'est pour ça que le rebond, quand j'interviens sur ce sujet, je dis, mon rebond, il a commencé presque à l'école maternelle.
02:01C'est-à-dire que quand vous n'avez pas le même cerveau que tout le monde, vous êtes différent, moi j'étais gaucher, donc déjà gaucher dans les années 70, c'était grave, il fallait rééduquer, donc c'est déjà un souci.
02:14Et comme je devais déjà être rebelle avant ou à peine ou en conception, je me suis retrouvé finalement à refuser d'être rééduqué.
02:23Et donc au lieu de vouloir écrire de la main droite, je suis resté à écrire de la main gauche et voilà.
02:27Donc déjà, on n'est pas dans la norme, c'est ça que vous voulez dire ?
02:31Dans votre carrière ?
02:34Je pense qu'on est nombreux en fait à ne pas être dans la norme, sauf qu'aujourd'hui, on commence à en parler un peu plus, on commence à s'intéresser, notamment dans le système scolaire, à des enfants qui ne sont pas tout à fait comme tout le monde.
02:45Et malgré tout, quand on voit le développement notamment, y compris dans notre entreprise, des familles qui envoient leurs enfants dans le privé, ils l'envoient dans le privé parce qu'ils pensent qu'il y a un peu plus de règles, un peu plus d'encadrement et puis un peu plus d'écoute pour que ces enfants-là, qui sont un peu pas comme tout le monde, ils puissent être accompagnés et suivis.
03:05Et je pense que c'est ça. Et le premier échec, je pense qu'il est scolaire pour beaucoup d'entre nous et c'est là où on a du mal à rebondir.
03:14Isabelle Saladin, c'est pour ça que je voulais poser cette question de cultiver l'art de l'échec peut-être un peu plus tôt et ça nous permettrait dans sa vie de le vivre autrement.
03:26Alors qu'il est parfois salvateur, souvent salvateur.
03:29Oui, mais même si le mot échec, ce qui me gêne dans ce mot-là, c'est qu'il est statique.
03:33Et ça, c'est le vrai problème en fait, justement. C'est pour ça que j'évite, ce n'est pas juste une vue de l'esprit.
03:39C'est qu'en fait, le mot rebond, c'est justement, ok, et donc, comment on avance ?
03:42Et effectivement, à l'école, Jean-Marc l'expliquait dans son cas de figure, évidemment, on ne commence pas à créer des programmes comme ça où les rebondisseurs ne sont pas son histoire personnelle.
03:51Mais moi, je suis 10 tout, alors je suis étroit 10, comme ça au moins c'est réglé.
03:54Donc, on est un peu bizarre. De toute façon, quand on est entrepreneur, il y en a beaucoup qui ne sont pas dans les cases, qui ne sont pas dans les normes.
04:01Mais l'esprit rebond, en fait, il est au démarrage de la vie, mais il est surtout utile dans tout.
04:05On le connaît très bien chez les sportifs. J'ai rien à leur apprendre, mais c'est la base. C'est même la base, j'ai envie de dire.
04:10Être mené de deux buts et en marqué trois.
04:12Dans tous les sports, on prend tous les sports, c'est exactement la même chose.
04:16Et en fait, à l'école, le sujet n'est pas, ok, je vais réussir, je ne vais pas bouger.
04:20Et comment je fais pour rejoindre le point ? Comment je fais pour rejoindre le cap ?
04:25Et surtout, dans un monde où on parle depuis 5-6 ans beaucoup d'entrepreneuriat,
04:29la vérité, c'est que ce n'est pas le monde des bisounours.
04:33C'est que de toute façon, il va y avoir un besoin de rebondir.
04:35Et plus on l'apprend tôt, moins il y a de la casse personnelle.
04:39Jean-Marc Barquis, est-ce que vous ne pensez pas que vous avez un peu un parcours, on va dire, à l'américaine ?
04:44Parce qu'aux Etats-Unis, on se fiche complètement du diplôme sur un CV, on vous reçoit pour un entretien d'embauche,
04:50et on vous dit, qu'est-ce que tu as dans les tripes ?
04:52Vous arrivez à vous vendre, on vous dit, tu commences demain matin, 8h, et en avant, Guingamp.
04:58Alors, je me considère effectivement comme beaucoup plus anglo-saxon dans ma culture.
05:02D'abord parce que j'avais un papa, enfin, nous avions un père qui a bossé qu'avec des sociétés étrangères,
05:11et le premier stage qui m'a fait, la première expérience professionnelle qui m'a fait tomber amoureux de l'industrie,
05:18c'est un stage au nord de l'Écosse, au fin fond d'Inverurie, au-dessus d'Aberdine.
05:23Ah oui, c'est vraiment le grand jour là !
05:25N'en est pas plus !
05:28Et il faisait froid, et quand j'ai demandé à rencontrer le patron de la boîte,
05:33je me suis dit, j'avais donc été envoyé avec une recommandation,
05:36et moi je m'attendais à voir quelqu'un avec un costume, une cravate, enfin voilà, à la française quoi.
05:41Et on m'a dit, il faut aller dans l'usine là, par là-bas,
05:43et je suis tombé pour faire court sur un type qui était à quatre pattes,
05:48dans une combinaison, non pas de plongée, mais une combinaison pour bosser,
05:52et il avait des mains en train de remettre sa machine à papier en route quoi.
05:55Et là il m'a dit, voilà, c'est moi Thomas Tate,
05:57alors j'ai dit, nice to meet you, avec un accent pourri,
06:01parce qu'à l'époque je parlais mal,
06:03et puis je me suis rendu compte que cet homme, il était juste standard.
06:08Ça c'est la version Côte d'Azur !
06:10Et le soir, en gros, il emmenait,
06:12enfin il pouvait aller boire un pot avec un opérateur machine, etc.
06:15Donc là je me suis dit, finalement, le monde anglo-saxon,
06:18on peut le critiquer, et en tout cas en Angleterre,
06:20et en Écosse, ou en Irlande,
06:22parce que j'aime bien aussi l'Irlande, j'ai eu des amis là-bas,
06:24et c'est vrai qu'il y a ce côté où on ne s'occupe pas du vernis, en fait.
06:30Moi j'appelle ça le vernis,
06:31et effectivement, quand je suis arrivé, il m'a dit,
06:33tell me your story, what do you want to do ?
06:36Et là je me suis dit, ah, il ne m'a pas parlé d'école.
06:40Donc comme j'avais été un peu traumatisé par le sujet...
06:42Mais est-ce que les premières personnes avec qui on se heurte,
06:48finalement, c'est ses parents ?
06:49C'est-à-dire que, quand on n'est pas dans la lignée des études,
06:54certains cassent un peu leurs enfants.
06:57Ce n'était pas vrai chez nous,
06:58parce que notre grand-père, que je n'ai pas connu,
07:01avait dit à mon père qu'il ferait HEC au bureau.
07:03C'est-à-dire que mon grand-père avait créé une boîte
07:05qui était agent commercial dans le papier et les cartons,
07:07ça s'appelait agent de fabrique à l'époque.
07:08Notre père, lui, ne voulait pas faire ce métier-là spécialement.
07:11Métier où il faut être motivé,
07:13parce que 100% du salaire est la commission.
07:15Exactement.
07:15Donc nous, on a appris à travailler comme ça.
07:17On a appris ce métier-là.
07:18Mon frère, d'ailleurs, a repris une boîte qui est centenaire aujourd'hui.
07:20Parce que notre société familiale, Barkey Agency,
07:22elle a 100 ans.
07:24106 ans, 1919, donc 107 ans.
07:26Vous ne les faites pas.
07:27Et notre père, merci, je lui dirai,
07:30je l'ai vu tout à l'heure,
07:31et pour sourire,
07:34il a fait donc HEC au bureau.
07:36Et mon père a été frustré,
07:38parce qu'il avait fait Mat-LM,
07:39il était bon en maths,
07:40il n'avait pas, probablement, avec le recul,
07:42pas le même cerveau que tout le monde non plus.
07:44Les chiens ne font pas des chats.
07:46Il était probablement 10 d'un certain nombre de trucs.
07:49Et voilà, donc ces enfants ont hérité un peu du même genre.
07:53Et je dis toujours, d'ailleurs,
07:54que j'avais dit à un ancien ministre,
07:58une ancienne ministre,
07:59qu'il y a un certain nombre de choses
08:00sur lesquelles on ne devrait pas parler de handicap,
08:02mais on devrait parler d'atouts.
08:03Et on risque de choquer les auditeurs.
08:07Je pense que quand on est 10,
08:09on peut être aussi un peu autiste,
08:10on peut être un peu de plein de choses.
08:12Et sur ce sujet-là,
08:14je pense que plutôt que de mettre les gens
08:16dans la case handicap,
08:17on devrait être dans la case,
08:18ils sont différents,
08:19mais on va se servir de leurs atouts.
08:21Mais vous savez, en français,
08:22on dit « prend le risque »,
08:23en anglais, on dit « take a chance ».
08:24Pour répondre à votre question,
08:27oui, il y a un cadre familial.
08:29Je ne prends pas mon cas particulier,
08:30parce que ce n'est pas le tout cas.
08:31Je viens d'une famille sans diplôme et qu'entrepreneur.
08:34Donc forcément, le goût du risque,
08:35c'est l'inverse, en fait,
08:36qui est très inquiétant chez moi.
08:38Mais par contre, aujourd'hui,
08:39quand on regarde l'association
08:40des rebonds de l'histoire français,
08:42avec cette communauté de 6 000 entrepreneurs
08:44en Hexagone et sur Outre-mer,
08:46l'île de la Réunion,
08:47on en voit, on en voit passer.
08:49Effectivement, il y a une sorte de pression sociale
08:51qui, à la base, est due à une seule chose,
08:54c'est le besoin de sécurité.
08:55Ce qui peut se comprendre pour ces enfants.
08:57Alors oui, il y a une catégorie,
08:58c'est un besoin social de posture,
09:00mais en grande majorité,
09:01c'est aussi un besoin de sécurité.
09:03Le truc, c'est qu'on arrive dans un monde
09:04où il n'y a pas de sécurité.
09:05De toute façon, moi, je trouve ça chouette,
09:08parce que ça veut dire que tout est ouvert
09:09et on peut y aller.
09:10Donc je pense qu'il faut juste être habitué
09:12à enlever cette partie sécuritaire.
09:13Et c'est celui qui aura l'esprit rebond
09:15qui, de toute façon, aura la sécurité,
09:17parce qu'il va pouvoir s'adapter.
09:18Est-ce que ça veut dire
09:18que tout le monde est capable, aujourd'hui,
09:20de vivre ça ?
09:21Parce que vous, vous avez baigné, effectivement,
09:23dans l'entrepreneuriat.
09:24Votre père était aussi entrepreneur.
09:26J'ai baigné dans le...
09:27Oui, mais c'est un grand débat.
09:29Alors ça, je pense que tout le monde
09:30ne sera absolument pas d'accord.
09:32Et c'est assez subjectif.
09:33Je n'ai jamais rencontré une personne
09:34qui n'était pas capable.
09:36Je connais juste des gens
09:37qui n'en ont pas l'envie.
09:37Ce qui est très différent.
09:38Et l'envie, ça ne veut pas dire vouloir.
09:40Il y a une petite différence
09:41entre j'aimerais bien et je veux.
09:44Par contre, les personnes qui veulent,
09:46et d'ailleurs, je remarque
09:46que plus les personnes...
09:47Moins les personnes ont diplôme
09:48et moins les personnes ont forcément
09:49des exemples ou une pression sociale,
09:52plus c'est facile.
09:53Est-ce que les rebondisseurs, finalement,
09:56la phrase qui pourrait le mieux les représenter,
09:59c'est une citation de Nelson Bandela,
10:01« Je ne perds jamais, soit je gagne, soit j'apprends ».
10:03C'est une des premières qu'on a utilisées
10:05à la création de la SOUR en 2018.
10:07Ça fait à chaque fois que vous la sortez, c'est là.
10:09Mais je trouve qu'elle est très belle.
10:10C'est la seule qui connaît.
10:11Absolument.
10:14Merci.
10:17Ça va être dur pour rebondir.
10:18Non, mais je plaisante.
10:20Oui, c'est exactement ça.
10:22Mais en dehors de la phrase,
10:23parce que lui, il a vécu forcément
10:24quand ça vient de Nelson Bandela,
10:25il y a une histoire.
10:27Mais réellement, je pense que...
10:28Après, c'est très philosophique.
10:29Mais l'être humain, il est sur Terre.
10:31Le passage, on peut faire plein de choses.
10:32Par contre, il y a une vraie différence
10:33entre j'aimerais bien et j'ai envie.
10:36On va revenir sur cette phrase
10:38dans quelques instants.
10:39On fait une petite pause
10:40et on est ensemble jusqu'à 20h.
10:41À tout de suite.
10:44Les vraies voix qui font bosser la France.
10:47Les vraies voix qui font bosser la France.
10:50Oui, les vraies voix qui font bosser la France.
10:52Avec, vous connaissez, les rebondisseurs.
10:54Les rebondisseurs français
10:55qui déploient un kit pédagogique
10:57du rebond dans l'enseignement supérieur.
10:59Et ça, c'est très important.
11:00Et pour en parler,
11:01Jean-Marc Barquis qui est avec nous
11:02de la société Sticoia.
11:06Et on est ravis d'accueillir.
11:07Isabelle Saladin est avec nous aussi,
11:09présidente des rebondisseurs français.
11:11Ces rebondisseurs, aujourd'hui,
11:13dans l'enseignement supérieur,
11:16c'était quoi ?
11:17Alors, j'imagine qu'à un moment donné,
11:18il faut s'accrocher à quelque chose
11:20et se dire, aller chercher les gens
11:21là où ils sont
11:22et créer des ponts ?
11:25En fait, c'est partie
11:25d'une conviction très forte
11:27de la communauté
11:28des rebondisseurs français
11:29de se dire,
11:30tout ce qu'on connaît aujourd'hui,
11:31le monde qui arrive aujourd'hui,
11:32les complexités économiques
11:34qu'on vit tous
11:34parce que tout le monde
11:35a une entreprise à côté.
11:36Il n'y a que des bénévoles
11:37chez les rebondisseurs français.
11:39Si on commence à l'apprendre à l'école...
11:41Ce n'est pas du tout
11:41ce qu'on nous a appris, en fait.
11:43Donc, si on commence
11:44à l'apprendre à l'école,
11:45déjà, on va limiter la casse pour après.
11:47C'est la vraie vie.
11:48Et on va pouvoir créer
11:49une culture mentale du rebond
11:51comme on peut connaître
11:52dans les pays anglo-saxons.
11:54Et donc, en partant là,
11:55on a commencé à sonder un peu
11:56la communauté d'entrepreneurs
11:58qui seraient prêts, déjà,
11:59à y aller parce qu'il faut avoir du temps,
12:00il faut plein de choses.
12:01Parce qu'on parle de crise,
12:02on a plein de choses à gérer
12:03dans nos entreprises.
12:04Qui a envie de transmettre ?
12:05Et on a créé un kit dédié
12:07avec un peu de côté interactif,
12:08quand même.
12:09Quel rebondisseur êtes-vous ?
12:10Est-ce que vous êtes plutôt Rocky
12:11ou Jean-Claude Duss ?
12:12Voilà.
12:13Même si c'est des références de vieux...
12:15C'est Philippe David.
12:17Ah, vous parlez de Rocky ?
12:18Merci.
12:18Même si c'est des références,
12:20ça fait rire.
12:21Mais pour savoir,
12:22avec évidemment des témoignages
12:23et retours d'expériences réels,
12:25rien de pathos,
12:25la vérité, voilà,
12:26j'ai remonté,
12:26j'ai fait un pivot,
12:27parce qu'il y a plein de façons
12:28de rebondir.
12:30Et à la fin, un suivi
12:31avec une sorte de questionnaire,
12:33un échange.
12:34Et aujourd'hui,
12:34il y a quand même plus de 400 élèves
12:36qui ont suivi ce kit.
12:39Et ça continue sur 2026.
12:40D'ailleurs, j'en profite
12:42pour faire une part de remerciements
12:43à la Banque de France
12:43et au groupe In Extenso,
12:45sans qui,
12:46sans soutien financier,
12:47on ne pourrait pas déployer ce kit.
12:48Et en fait,
12:48à la grande surprise,
12:50un nombre d'entrepreneurs
12:51dans les régions,
12:51parce que c'est partout,
12:52sur tout le territoire,
12:53se sont portés volontaires
12:54pour transmettre.
12:56Et c'était assez marrant,
12:57parce qu'en discutant,
12:58ce n'est pas forcément
12:59ce qu'ils transmettent à la maison.
13:00Oui.
13:00Mais ils veulent aller transmettre
13:01à l'école.
13:01C'est assez drôle, en fait.
13:03C'est assez chouette.
13:04On veut aller à l'école,
13:05on veut aller transmettre
13:06à l'école la vérité.
13:07Et en fait,
13:08les retours des étudiants,
13:09les premiers,
13:09en tout cas les premiers 400,
13:10on n'a pas eu 400 retours,
13:12évidemment.
13:13Il y a eu 50%
13:13qui ont répondu,
13:14qui ont échangé,
13:15qui ont partagé.
13:16C'est passé deux choses.
13:17La première,
13:18c'est qu'ils ont gardé le lien
13:19avec les entrepreneurs
13:20qui sont venus.
13:21C'est presque du mentorat,
13:22en fait.
13:23Non, c'est pas le but.
13:25C'était vraiment pas le but.
13:25C'est la vérité.
13:26Et le second point,
13:28c'est qu'en fait,
13:28il y a une partie qui a dit
13:29du coup, non,
13:29ce n'est pas ce que je veux.
13:30Je me suis trompée.
13:31Je m'aiguille et je voyais
13:32ça trop beau.
13:32En fait, je ne suis pas fait pour ça.
13:34Et ça, pour nous,
13:34c'est une victoire.
13:35On a évité une casse.
13:36Et à l'inverse,
13:37d'autres, génial.
13:39Jean-Marc Barquis,
13:40c'est vrai,
13:40c'est quand même très important.
13:42Il faudrait apprendre
13:43à rebondir dès l'école.
13:45Quelque part,
13:45ce n'est pas parce qu'on n'a pas,
13:47je ne sais pas moi,
13:48tel diplôme
13:49ou qu'on ne peut pas faire
13:50quelque chose d'encore mieux.
13:53Cécile m'a comparé
13:54à Jean-Claude Duss
13:55parce que finalement,
13:56sur un malentendu,
13:57ça peut marcher.
13:58Il y a l'air de ressemblance.
13:59Sur un malentendu,
14:00ça peut marcher.
14:01Ce n'est pas ça quand même
14:02qu'il faudrait inculquer
14:02dans la tête
14:03dès le plus jeune âge ?
14:04Alors, je ne sais pas
14:06si vous vous souvenez,
14:08mais quand on était...
14:11J'ai 61 ans
14:12dans quelques jours.
14:14Bon anniversaire.
14:14Non, jamais à l'avance,
14:16Philippe.
14:16Oui, mais il ne sera pas
14:17avec nous dans quelques jours.
14:17Vous l'appellerez.
14:20Nous nous téléphonerons.
14:21On va être plus libre.
14:23Ça peut être mal.
14:24Il y a quelques temps,
14:26dans les années 70,
14:2875,
14:28jusqu'en 80 même,
14:30on avait des...
14:32Ça ne s'appelait pas
14:33des tuteurs,
14:34ça s'appelait des accompagnants,
14:35des tuteurs dans les écoles.
14:36Des tuteurs, oui.
14:37Et on pouvait,
14:38moi je l'ai fait,
14:39j'ai des souvenirs d'enfants,
14:40d'avoir aidé mon voisin
14:43parce que j'avais fini plus vite,
14:44par exemple.
14:45Ou, à l'inverse,
14:46sur un sujet que je maîtrisais moins bien,
14:48quelqu'un d'autre venait m'aider.
14:50Et donc, il y avait cette notion
14:52d'entraide
14:52et d'accompagnement
14:54qui est une forme de tutorat,
14:56de mentorat,
14:56on peut l'appeler comme on veut,
14:57de coaching,
14:58et qu'on a perdu.
15:00On a perdu parce qu'on a
15:01individualisé les choses
15:02et on est rentré dans un système
15:04de compétition.
15:05Mais une compétition
15:06assez malsaine finalement.
15:08Parce que la compétition,
15:09moi j'en ai fait
15:09quand j'étais cavalier,
15:11il y avait un podium,
15:13mais on ne se tirait pas
15:13dans les pattes.
15:15On s'entraidait même.
15:17Quand vous étiez cavalier de complet,
15:18vous n'aviez pas
15:18la bonne mortaise
15:21pour mettre sur les fers
15:22de vos chevaux
15:22et que le terrain était grave,
15:23vous aviez un copain
15:24qui vous en prêtait une.
15:25Et donc,
15:27ce côté bon joueur,
15:28ce côté fair play
15:29un peu à l'anglo-saxonne,
15:31on prend la ligne de départ ensemble,
15:33il y aura forcément des gagnants.
15:34Ça c'est le joli paquet,
15:36malheureusement,
15:36ce n'est pas toujours comme ça.
15:38Alors, dans certaines activités sportives,
15:39ça se fait très bien,
15:40je suis désolé.
15:41En compétition.
15:41Ça se fait même en compétition.
15:43Et ça se fait parce qu'il y a un respect.
15:45Parce qu'on gagne
15:46avec le panache.
15:48Mais est-ce que
15:49certaines entreprises,
15:50c'est plutôt malin,
15:52proposent un service
15:53dans lequel on vous dit,
15:56voilà,
15:56nous,
15:57vous travaillez dans un grand groupe,
15:58si vous avez envie
15:58de voler de vos propres ailes,
16:00on est prêt à vous aider
16:01à quitter la boîte
16:02pour monter
16:03votre propre structure.
16:06Est-ce que ça,
16:06c'est quelque chose,
16:08Jean-Marc Barquis,
16:09que vous pourriez mettre en place ?
16:11Alors,
16:11dans une société comme la nôtre,
16:13pourquoi pas,
16:13si quelqu'un demain décide
16:14de se lancer ?
16:15On l'aidera avec nos moyens,
16:17parce que nous,
16:17on n'est pas un grand groupe,
16:18on est typiquement
16:19une PME industrielle,
16:20régionale,
16:21mais on le fait déjà,
16:24à la limite,
16:24quand quelqu'un
16:24veut changer de vie,
16:27dit,
16:27bon ben voilà,
16:27j'étais au labo,
16:28je suis patron du labo,
16:29j'en ai marre,
16:30je veux tout,
16:30je veux balancer ma maison,
16:32mon truc,
16:32mon machin,
16:32et je me pars au Canada.
16:34Ça nous est arrivé
16:34il y a quelques années,
16:35ben,
16:36on a accompagné ça,
16:37c'est-à-dire que
16:38le réseau qu'on a,
16:39et si t'as besoin d'un truc
16:41pour le problème du visa,
16:42si t'as ceci,
16:43si t'as cela,
16:44je veux dire,
16:44c'est ni plus ni moins
16:45que la vie,
16:46tout simplement.
16:47Et c'est ça qu'on pourrait,
16:48c'est pas le monde des bisounours,
16:50c'est le monde,
16:50c'est la vie en général.
16:53On a la chance,
16:53nous dans une région
16:54où les salariés sont très attachés
16:56à leur entreprise,
16:56donc ils restent,
16:57ils restent très longtemps,
16:58mais on en a qui s'en vont.
17:00On en a une,
17:01j'ai une autre de nos collaboratrices,
17:02Alison,
17:03elle a dit,
17:04au moment où ça bougeait un peu
17:05au niveau géopolitique,
17:06elle a dit,
17:07moi je pars dans le sud de la France
17:08parce que je veux plus rester dans le nord.
17:09Bon, ok, pourquoi pas ?
17:11Et c'est ce qu'elle a fait.
17:12Donc on accompagne les gens,
17:14je pense que c'est l'accompagnement
17:15qu'il faut mettre en place.
17:18des témoignages avec les rebondisseurs
17:20ou quand Isabelle m'appelle,
17:21je le fais pour partager.
17:23Isabelle, justement.
17:24Isabelle, ils sont solidaires
17:25entre les rebondisseurs
17:26si un d'eux connaît un autre échec
17:28et il dit,
17:28bon, je vais me lancer dans tel secteur,
17:30il se file des coups de main entre eux,
17:32écoute, là j'ai des contacts
17:32pour avoir tel client, etc.
17:34Alors déjà,
17:34c'est pas que les échecs,
17:35parce qu'encore une fois...
17:36Bien sûr, ça peut être des succès.
17:37Non, mais il y a les pivots aussi.
17:38Est-ce qu'on considère ça
17:39comme un échec ou pas
17:40ou un business plan de base
17:41qui, comme 99%
17:43des business plans de base
17:44ne fonctionnent pas
17:45comme prévu ?
17:47En fait,
17:47on fait tout pour,
17:49pour être très honnête.
17:50Entre les moyens LinkedIn,
17:51les groupes régionaux,
17:52il y a quand même 12 régions présentes.
17:55Tout est fait pour échanger,
17:57mais par contre,
17:58on ne va pas...
17:59Et pour trouver des solutions,
17:59on a des histoires incroyables.
18:01Une jeune femme qui fermait un commerce,
18:03elle avait plusieurs boutiques,
18:04il y avait un problème de stock,
18:04ça coûtait très cher quand même,
18:06qu'il lui reste sous les bras.
18:07Et j'en ai encore la chair de poule
18:09à chaque fois que je le raconte,
18:09parce que je trouve ça chouette.
18:10Je ne la connaissais ni Dave ni Adam,
18:11je regardais les WhatsApp.
18:13Elle a mis ça,
18:13sans pleurs,
18:14sans...
18:15J'ai un problème,
18:16j'ai des stocks,
18:16ça coûte très cher.
18:17Et il y a un autre entrepreneur
18:18à l'opposé de la France
18:19qui lui a dit
18:20attends, ça m'intéresse.
18:22Et au final de l'histoire,
18:23on a appris qu'ils se sont vus
18:24sans les rebondisseurs
18:25et qu'il lui a raché son stock.
18:26C'est bête,
18:27mais du coup,
18:27ça l'a évité d'être surendettée
18:28et elle est repartie sur autre chose.
18:30C'est génial.
18:31Mais c'est la chair de poule,
18:32c'est le but.
18:33Maintenant,
18:33on ne va pas non plus se mentir
18:34parce qu'on est dans la vraie vie
18:36et nous,
18:36chez les rebondisseurs,
18:37on ne se raconte pas d'histoire.
18:38C'est assez complexe,
18:39si je regarde la masse
18:41de l'écosystème,
18:43d'avoir la réalité
18:44et de sortir les dirigeants
18:46de leur solitude,
18:47alors qu'en fait,
18:48il n'y a que des pères.
18:49Il n'y a rien de...
18:51Et d'assumer,
18:52de prendre le temps
18:53de dire
18:53ouais, là,
18:54c'est un peu chaud,
18:55surtout qu'en ce moment,
18:56j'ai envie de dire,
18:56je ne sais pas qui est
18:57ce qui ne traverse pas
18:58de périodes un peu complexes,
18:59d'ailleurs,
19:00mais de le dire
19:00et dire
19:01ok, bon,
19:02est-ce qu'on peut prendre un café,
19:03quelqu'un a une idée,
19:03culturellement,
19:05il y a encore un travail
19:05à faire dessus.
19:07Ça serait mentir
19:07que dire que tout se passe bien
19:08et que sur tout l'écosystème,
19:1090% sont là.
19:11Non.
19:11Est-ce que les femmes
19:12sont plus ouvertes
19:13sur la façon de dire,
19:16ben voilà,
19:17comme vous l'avez dit,
19:17cette jeune femme
19:18qui dit,
19:18ben voilà,
19:19j'ai des stocks,
19:19je ne suis pas très à l'aise
19:20si ça intéresse quelqu'un,
19:21voilà,
19:22est-ce que c'est plus féminin ?
19:24Alors c'est...
19:25Je ne suis pas là
19:26pour tout genrer.
19:27Non, non,
19:27mais j'entends,
19:28mais j'ai même dire
19:28qu'il y a plusieurs,
19:29si on va mettre tout
19:29un peu dans le...
19:30Essayez de structurer
19:31en bloc.
19:32C'est effectivement
19:33plus féminin
19:34et plus jeune
19:34dans la génération.
19:36C'est-à-dire qu'on remarque aussi
19:37que les plus jeunes
19:38qui ont créé
19:38plusieurs start-up
19:39qui rencontrent des vagues
19:40et autres
19:41ont moins de problèmes
19:42de dire,
19:42là c'est chaud,
19:43je n'arrive pas
19:43à faire ma levée de fond,
19:44si je ne la fais pas,
19:45c'est galère,
19:45quelqu'un peut m'aider.
19:46Il y a une question d'âge
19:47et de génération également
19:48et les femmes,
19:49proportionnellement,
19:50il y en a moins.
19:51Donc déjà,
19:51ce serait plus facile
19:52de dire qu'elles ont un avantage.
19:53Forcément,
19:54elles sont moins nombreuses
19:55et c'est la réalité,
19:57celles qui sont
19:57chez les rebondisseurs français,
19:58des business
19:59de plus petite taille
20:01en termes de chiffres
20:02et en termes de personnes.
20:03Donc proportionnellement,
20:04je dirais plutôt
20:05qu'il y a une facilité
20:06sur la nouvelle génération.
20:09Jean-Marc Marquis ?
20:11Vous, justement,
20:12les femmes entrepreneurs,
20:14est-ce que finalement
20:14elles se jettent
20:16dans l'eau du bain ?
20:18Et les rebondisseurs,
20:19ça vous a permis
20:19un peu de réseauter
20:20quand même ou pas ?
20:22Alors, il y a deux questions.
20:24Pour le prix d'une.
20:25La mienne est plus intéressante.
20:28Elle ne peut pas s'empêcher
20:29de me mettre des tacles
20:30à la gorge.
20:31Je vais garder le meilleur
20:32pour la fin.
20:33Du moment qu'il dit
20:33des trucs sympas.
20:35Je vais garder le meilleur
20:36pour la fin.
20:37Je vais commencer
20:37par le réseautage.
20:40Jean qui vous donne raison.
20:41Je ne suis pas rentré
20:42chez les rebondisseurs
20:43pour réseauter.
20:44J'ai trouvé
20:45que l'initiative d'Isabelle
20:46était intelligente
20:47parce qu'elle permettait
20:48à des entrepreneurs
20:50qui n'avaient pas trop mal réussi
20:52de pouvoir apporter
20:53leurs pierres
20:54à l'édifice
20:55et donc
20:55et d'essayer
20:55de partager
20:56les bonnes pratiques
20:57et d'essayer
20:57de partager
20:58les bons moyens
21:00d'éviter de tomber
21:02si on tombe
21:03comme on fait
21:03pour anticiper la chute.
21:05Et ensuite,
21:06pour rebondir
21:07sur la première question,
21:08c'est le cas de le dire,
21:10c'est...
21:10les femmes effectivement
21:12ont un énorme atout
21:13et nous,
21:14par hasard,
21:15mais on a un...
21:17Je dirais que les postes stratégiques
21:19de la société
21:19sont tenus par les femmes.
21:22Parce qu'il n'y a pas
21:23cette compétition d'égo,
21:25il y a moins ce genre de sujet
21:26quand elles restent femmes.
21:28Parce que si c'est des femmes
21:29qui jouent les hommes,
21:30ça ne marche pas.
21:31Et ça, c'est un sujet aussi,
21:32ça peut arriver.
21:34Mais nous,
21:35ce qui nous a sauvés,
21:36c'est probablement
21:36parce qu'on a failli
21:37planter la boîte en 2005,
21:40il y a eu un souci majeur,
21:43eh bien,
21:43on a changé
21:44notre modèle de management.
21:45C'est-à-dire qu'au lieu
21:45de faire un système pyramidal,
21:46on a fait un système
21:47transversal,
21:49global,
21:49avec un mode projet
21:50où les gens doivent se parler.
21:52Et à chaque fois
21:53qu'on ne se parle pas,
21:54eh bien,
21:54on se casse la figure.
21:55Et ça, c'est un vrai...
21:56Je pense qu'il faut savoir
21:57prendre de la hauteur.
21:58Et le dernier conseil
22:00que je donne,
22:00et Isabelle connaît
22:02mon histoire là-dessus,
22:03c'est qu'il faut savoir
22:04non seulement lever la tête,
22:05mais prendre du champ.
22:05C'est-à-dire qu'il faut savoir
22:06être en dehors
22:07de son entreprise,
22:09laisser les équipes bosser
22:10et aller voir ailleurs
22:11ce qui se passe.
22:12Merci beaucoup,
22:13Jean-Marc Barquis,
22:13d'avoir accepté
22:14cette invitation,
22:15président confondateur
22:16de Stoïc Oia.
22:17Merci beaucoup,
22:18Isabelle Saladin,
22:19présidente des rebondisseurs français.
22:21Je rappelle que demain matin,
22:23l'invité de politique
22:23de Jean-François Aquilly
22:24sera Bruno Retailleau
22:26entre 8h15
22:29à 8h15,
22:30et je vous rappelle quand même
22:31que c'est le grand matin
22:32sur le radio,
22:33bien entendu,
22:33de Patrick Roger.
22:35Et dans un instant,
22:36Magali Berda,
22:37on ne vit pas dans la même France.
22:40Et puis nous,
22:40on se retrouve demain
22:41à partir de 18h.
22:43Avec un immense plaisir,
22:44Cécile.
22:44Vous passez une très belle soirée.
22:45Merci beaucoup, Maxime.
22:46Merci beaucoup, Zach.
22:48Merci, Aurore,
22:50Justine,
22:51bien entendu,
22:51François-Louis
22:52et Antoine.
22:53Voilà.
22:53Et on se retrouve demain
22:55à 18h, salut.
22:56Merci à tous.
22:57Sud Radio.
22:58Sud Radio.
22:58Parlons vrai.
22:59Parlons vrai.
23:00Sud Radio.
23:00Parlons vrai.
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