- il y a 10 heures
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00:00Générique
00:00Bonjour à tous, bienvenue dans cette nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
00:18Voici tout de suite les titres de ce journal.
00:20Pour le plus grand bonheur de ceux qui peuvent aller skier, les premières descentes, c'est pour bientôt.
00:25Dans ce journal, vous verrez comment les stations mettent les bouchées doubles avant l'arrivée des premiers vacanciers.
00:31Rendez-vous dans la station de Tignes, en Savoie, dans un instant.
00:35LVMH met à l'honneur ses artisans.
00:37A l'occasion d'une soirée exceptionnelle, le groupe a salué ses métiers d'excellence
00:41qui font la renommée de ses marques de luxe avec des savoir-faire, vous le verrez, uniques.
00:47Nos équipes étaient sur place pour la remise de ses récompenses tant recherchées.
00:51Dans ce journal également, la course à pied est pratiquée par près de 8 millions de Français chaque semaine, et oui.
00:57Mais est-ce un sport vraiment accessible à tous ?
00:59Nous irons à Bordeaux, sur les quais de la Garonne, lieu très fréquenté par les joggeurs.
01:05Enfin, des images incroyables dans ce journal.
01:08Un cachalot échoué sur les berges d'une commune de l'Aveyron.
01:12C'est à peine croyable.
01:13Vous le verrez en fin de journal avec des images exceptionnelles.
01:16Je vous le disais dans les titres, la saison hivernale débute bientôt, c'est une bonne nouvelle.
01:22Les stations de ski se préparent à grande vitesse.
01:25C'est notamment le cas à Tignes-en-Savoie, où les commerçants et les équipes techniques s'affairent
01:30pour être prêts avant l'arrivée des premiers skieurs.
01:33Un travail essentiel que nous raconte 8 Montblanc, Emmanuel Jaude.
01:37Comme chaque année, l'ouverture d'un domaine skiable, c'est toujours un moment particulier.
01:43Un lancement de saison dont dépendra les mois à venir.
01:46Et pour lancer l'hiver de la meilleure des manières, quelques jours de préparation sont nécessaires.
01:50On va faire des inventaires, préparer des skis et autres.
01:53Et là, en début de saison, ça va être reprendre toutes les paires de skis qu'on n'a pas pu faire l'année dernière.
01:57Le but, c'est de mettre le magasin en place, de tout sortir des cartons, de tout remettre comme il faut.
02:01Des aménagements pour faciliter l'arrivée des clients, il en est également question un peu plus haut sur le domaine skiable.
02:06Car si la neige et le froid aident à produire de bonnes conditions de glisse, le travail ne manque pas avant l'afflux des skieurs.
02:12Si cela a débuté il y a plusieurs semaines sur le glacier, ce n'est que récemment que les équipes ont pu s'atteler à la préparation des pistes plus basses en altitude.
02:20La grosse phase, ça a été la production depuis 4 jours sur certaines pistes pour nos priorités d'ouverture.
02:27Et la deuxième phase, qui n'est pas des moindres, c'est notre service d'amage,
02:31qui est en fonction, je ne dirais pas 24 sur 24, mais sur des postes du matin, postes du soir, pour former et préformer nos pistes.
02:39Et donc au dernier moment, vont intervenir les pisteurs.
02:42Et nous, on met toute la partie sécurité en place aujourd'hui, les matelas, les filets, le balisage, le matériel de secours.
02:49Une ouverture du domaine skiable qui marque donc le début du grand bal touristique saisonnier.
02:53D'ailleurs, après avoir enregistré l'hiver dernier un nouveau record en termes de skieurs sur ces pistes,
02:58avec 1,9 million de journées de skis vendues,
03:01Ting compte bien poursuivre cette année encore sur sa lancée
03:03et conforter sa place dans le top 5 des stations françaises les plus fréquentées.
03:08Et puis les premières chutes de neige ont permis à plusieurs stations du pays d'accueillir leurs premiers clients.
03:14C'est le cas dans le massif Vosgien, où quelques courageux ont pu faire leur première glisse de la saison.
03:20Écoutons leur réaction au micro de Vosges TV, Mathilde Albert.
03:25Je me suis dit que ce serait fun de venir les faire découvrir le ski, la neige, la luge,
03:32profiter de ces plaisirs qui ne sont pas très loin de chez nous au final.
03:35Franchement, c'est agréable. Avec ce petit soleil aujourd'hui, c'est plutôt sympa.
03:41Tout à fait autre chose maintenant.
03:42Chaque jour, les secours reçoivent des milliers d'appels dans tout le pays.
03:46Un travail titanesque, notamment pour géolocaliser les personnes en difficulté.
03:52Depuis près d'un an, plusieurs départements ont adopté un nouveau logiciel.
03:56Nexis, c'est son nom pour faciliter le travail des secouristes, est un outil plus que performant.
04:03Justement, regardez ce reportage de Télénante en Loire-Atlantique.
04:06Nexis, c'est le nom du nouveau système de gestion des appels d'urgence du SDIS-44.
04:14Déjà présent dans 11 départements français, ce logiciel permet d'améliorer la gestion des alertes
04:18et notamment grâce à la géolocalisation des appels.
04:21L'appel est géolocalisé au point près, c'est-à-dire au XY,
04:25avec une discrimination à 5-10 mètres près.
04:28Donc d'une manière très précise, on sait où est le localisant et le requérant,
04:32ce qui permet de conforter et d'aller beaucoup plus vite, en tout cas dans la qualification
04:35et la localisation de la personne du requérant qui a besoin de secours.
04:39Une géolocalisation qui permet également de prioriser les interventions,
04:43notamment quand il y a de nombreux appels.
04:44Un accident de circulation, un incendie, on peut avoir plusieurs dizaines d'appels simultanés
04:49pour le même motif.
04:50Si dans ce moment-là, on identifie qu'un appel isolé vient d'un autre endroit du département,
04:56il s'agit manifestement d'un autre motif et ça nous permettra d'aller sélectionner,
05:02d'écrocher cet appel en priorité, considérant que le premier a déjà été répondu et engagé.
05:08Il a fallu 7 années de recherche pour développer ce logiciel.
05:11C'est l'État qui a décidé sa mise en place après les attentats de 2015
05:14pour rationaliser et mieux gérer l'afflux d'appels.
05:17Nexus est donc un logiciel national.
05:19Dorénavant, tous les départements sont en contact permanent.
05:22Un département qui pourrait être saturé de demandes de secours en lien à un événement météo en cours
05:28ou qu'aurait une avarie bâtimentaire extrêmement grave
05:32pourrait temporairement reporter le traitement de ces alertes
05:36dans un autre département en production sur Nexus.
05:40Le SDIS 44 a réalisé près de 80 000 interventions en 2024,
05:44dont les trois quarts pour des secours et soins d'urgence aux personnes.
05:47Derrière le succès des maisons du groupe LVMH,
05:51il y a des métiers d'excellence au savoir-faire unique.
05:55Chaque année, le groupe tient à récompenser ses meilleurs talents.
05:59Une grande soirée était d'ailleurs organisée à Paris
06:01pour mettre à l'honneur ces artisans de l'ombre,
06:03mais aussi pour susciter des vocations chez la jeune génération.
06:07Les équipes du Grand JT des Territoires étaient sur place.
06:09Regardez.
06:10Ils sont créatifs ou artisans et font tous des métiers d'excellence.
06:16Beautiers, horlogers, tonneliers ou conseillers en vente
06:19dans l'une des prestigieuses maisons du groupe LVMH.
06:23Ce soir, 73 d'entre eux vont être récompensés pour leur parcours d'excellence.
06:28Félicitez nos virtuoses et rappelez à quel point nous savons
06:32ce que le groupe doit à l'excellence de vos talents.
06:35Parmi eux, Carlos, responsable des cuirs chez Louis Vuitton.
06:38Ça fait 40 ans que je suis chez Louis Vuitton,
06:40mais c'est tout un parcours que j'ai pu faire depuis mon CAP de coupe.
06:50Ensuite, j'ai évolué au niveau de la pousserie
06:52et j'ai transmis mon savoir-faire maintenant plus de 15 ans.
06:58Cette soirée accueillait également le rugbyman Antoine Dupont.
07:02J'ai vite compris aussi qu'il fallait faire les choses dans l'ordre.
07:05D'abord, acquérir un savoir-faire, mes classiques, faire mes bases,
07:08tous les jours répéter un peu les mêmes gestes pour pouvoir les maîtriser à la perfection.
07:12Une occasion de mettre à l'honneur une notion indispensable à tous ces métiers d'exception, la transmission.
07:18On a à cœur chez LVMH de faire vire un héritage.
07:21On a la responsabilité de passer ces savoir-faire aux générations suivantes.
07:27Maintenant, on est dans un écosystème de partage qui existe.
07:30Les meilleurs ouvriers de France, les compagnons.
07:32Il y a vraiment, en France, je dirais, cette condition de transmission qui fait partie de notre patrimoine.
07:40Et on est là, bien sûr, pour le faire rayonner, le faire grandir et l'enrichir.
07:44Et en tout cas, oui, c'est définitivement un de nos objectifs.
07:46Ces virtuoses récompensées dans leur métier, au sein d'une quarantaine de maisons du groupe LVMH,
07:51permettent à des gestes ancestraux de perdurer et d'être enseignées aux jeunes générations.
07:56C'est ce qui dynamise nos métiers de manière générale,
08:01d'avoir des profils jeunes qui arrivent et qui, par leur parcours, nous apportent énormément de choses.
08:10Et leur offrir un savoir, c'est leur offrir aussi un métier et un avenir pour eux
08:16et pour qu'ils puissent se construire dans notre société.
08:19Chaque année, l'Institut des métiers d'excellence du groupe LVMH
08:22forment plus de 500 nouveaux apprentis, jeunes en formation ou personnes en reconversion.
08:28Je veux maintenant vous parler d'un autre métier d'exception, celui de cordonnier.
08:33Dans les années 50, on comptait plus de 40 000 professionnels.
08:36Aujourd'hui, ils ne sont malheureusement plus que 3 500 en France.
08:40Ce métier manuel, longtemps considéré comme indispensable, c'est un peu à peu.
08:45Alors que toute une génération s'apprête à prendre sa retraite,
08:48la relève, se fait attendre.
08:49Un reportage en Moselle de Mathéo Philippe pour Moselle TV.
08:54Un métier qu'il maîtrise depuis 36 ans.
08:58Jacques est cordonnier.
09:00Dans sa famille, on répare les chaussures depuis 5 générations
09:04dans cette boutique ouverte depuis 1907.
09:08J'ai des mamies qui m'envoient leurs petits-enfants pour venir ici.
09:12Ils disent « c'est là qu'il faut aller, c'est la cordonnerie là qu'il faut aller ».
09:15Mais le sexagénaire se rapproche de la retraite.
09:18Depuis 3 ans, il cherche un repreneur pour lui transmettre le flambeau.
09:23Problème, il n'y a personne.
09:26Les jeunes ne pensent pas à ce métier.
09:28Parce que c'est un métier qui n'est pas connu, reconnu.
09:32Bon là, moi, je veux bien aller jusqu'à 66, 67 ans, c'est pas un problème.
09:37Mais il faut au moins 2 ans pour apprendre le métier.
09:41Qu'ils soient jeunes ou en reconversion, les candidats se font rarissimes.
09:46Chez Jacques, on les compte sur les doigts d'une main.
09:50À Metz, Olivier vit lui ces derniers jours dans sa boutique du centre-ville.
09:56Propriétaire de 2 cordonneries, il s'apprête à fermer celle-ci.
10:00La raison ? Impossible pour lui de trouver quelqu'un pour épauler son associé.
10:06En 2 ans, il n'a reçu aucune candidature.
10:10C'est pas du tout un problème financier, c'était un problème de recrutement.
10:14Les 2 activités, les 2 boutiques fonctionnent parfaitement bien.
10:18Dans cet atelier, c'est Loïc qui se retrouve le plus souvent seul.
10:22C'est triste de voir ça.
10:23On n'a plus d'école, ce côté où il n'y a plus d'apprentis, il y a moins de demandes.
10:27C'est un métier qui doit moins fasciner, alors que c'est des métiers d'artisanat qui sont très beaux.
10:31Il y a plus de 60 ans, la France comptait plus de 40 000 cordonniers.
10:37Aujourd'hui, ils ne sont plus que 3 500.
10:42Chaque année, des millions de Français sont touchés par une maladie, des moments difficiles,
10:47avec pour certains des complications médicales comme la dénutrition.
10:51Pourtant, l'alimentation est un élément crucial dans le parcours de soins.
10:55C'est pour cette raison qu'une diététicienne martiniquaise a récemment sorti un recueil de recettes
11:00à destination des patients pour réapprendre à manger.
11:04Reportage de ATV à Fort-de-France, Jean-Marc Quarteron.
11:09Ce sont des recettes de cuisine adaptées aux personnes qui sont au parcours de soins.
11:13Un atelier entre démonstrations culinaires et temps d'échanges pour comprendre
11:17comment les recettes locales peuvent aider les femmes touchées par un cancer du sein.
11:21Autour des fourneaux, chacun cuisine, teste et interroge.
11:26J'ai appris plein de choses avec des produits que je n'aime pas du tout.
11:30Le fait de les utiliser avec d'autres produits que moi j'aime bien, ça me fait les manger.
11:36Diététicienne, nutritionniste, Livia Rosil suit au quotidien des patients en traitement.
11:42Elle a voulu transformer les recommandations nutritionnelles en recettes réalistes
11:46ancrées dans la culture martiniquaise.
11:48En cuisinant, je me suis dit, bon, on a tendance à laisser de côté les légumes pays,
11:54à ne les laisser pourrir.
11:55Je me suis dit, mais non, il faut les remettre au bout du jour.
11:58Il y a trop de choses à faire avec nos légumes pays pour les laisser de côté.
12:01L'association Amazon Martinique accompagne depuis des années les femmes touchées par un cancer du sein.
12:07Elle défend une approche globale du bien-être,
12:10où l'alimentation fait partie intégrante du parcours de reconstruction.
12:13Alors dans le parcours de soins, ce livre peut être considéré en fait comme un outil d'information
12:18et puis une aide aussi à domicile pour pouvoir un peu reprendre ce qu'elles ont pratiqué au Ni Gabriel comme recette
12:28et pouvoir avoir à disposition le livre pour refaire les recettes à la maison.
12:31Ce livre veut montrer qu'une assiette peut devenir un soutien, un repère et parfois même une force.
12:40Voilà, si l'alimentation est un élément crucial dans le parcours de soins des patients,
12:44une pratique sportive l'est tout autant.
12:47Reprendre l'activité physique adaptée après un diagnostic médical
12:51entraîne une réduction de récidive de près de 24% pour le cancer du sein,
12:56selon l'Institut national du cancer.
12:59Un chiffre significatif.
13:01Écoutons cette marcheuse sur les bords de la Vienne, au micro de Sète et Limoges, Lucie Montibus.
13:07C'est l'endroit rêvé quand même.
13:08On a l'eau, c'est apaisant.
13:10Les arbres, la nature, on a tout et on est juste à côté de la ville.
13:14Que demander de mieux ?
13:15J'essaie de trouver des petits endroits sympas et qui n'aient pas de dénivelé.
13:19Ce que je conseille, c'est d'adhérer à un club affilié à la Fédération de randonnée pédestre
13:25parce que justement, les animateurs sont formés pour ça.
13:29Ils font de la rando, rando santé, rando douce, ils savent faire.
13:33Nous venons de le voir, le sport est également une excellente pratique
13:36pour retrouver une stabilité dans son quotidien.
13:39La course à pied est d'ailleurs l'un des sports préférés des Français
13:42avec près de 8 millions de coureurs chaque semaine.
13:45Mais est-ce un sport vraiment accessible à tous ?
13:48Réponse avec ce reportage de TV7, la chaîne du groupe Sud-Ouest à Bordeaux.
13:52Océane Archambault.
13:54Coureuse aguerrie depuis maintenant deux ans,
13:57Pauline s'est progressivement équipée tout en faisant attention à son porte-monnaie.
14:01Le gilet, il me semble que je l'ai eu pour 30 euros,
14:05alors que 9, il me semble que c'est facilement 85 euros.
14:08Les chaussures, je les ai eu en réduction à 120.
14:13Ajouter à cela une montre connectée, une application pour suivre ses performances,
14:18des tenues pour chaque saison et l'inscription à des courses,
14:21le prix peut vite grimper environ 1120 euros par an.
14:24Maintenant, oui, je trouve que c'est devenu plus cher.
14:27Avant, les dossiers étaient plus accessibles, les équipements étaient peut-être moins chers.
14:31Comptez entre 50 et 100 euros en moyenne selon la course.
14:34Et pour y participer, il faudra dès janvier 2026,
14:39débourser 5 euros supplémentaires pour se procurer le pass prévention santé valable un an.
14:44Une annonce qui provoque l'incompréhension de certains coureurs.
14:48De son côté, ce fondateur d'un club de running milite pour une pratique mieux encadrée.
14:53Tout le monde court maintenant, tout le monde veut faire du running.
14:57Et je trouve qu'il y a un peu une banalisation des efforts et de la pratique,
15:02notamment sur les marathons, sur les trails, sur les ultra-trails.
15:05Alors bien sûr, on sait tous que chaque sport a son lot de risques,
15:09mais tout le monde en fait et c'est tellement facile d'en faire du running
15:12qu'on ne se doute pas forcément de ce qu'il faut faire pour bien être préparé.
15:16Bien se préparer aux quelques 11 000 courses organisées chaque année.
15:20Il y a quelques jours, le semi-marathon et les 10 kilomètres de Bordeaux
15:24ont rassemblé près de 24 000 coureurs.
15:29Et puis toujours sur les pratiques sportives, connaissez-vous le walking foot ?
15:34Cette discipline est une version du football où l'on marche au lieu de courir
15:38sans tacle et sans contact physique surtout.
15:41Un sport qui favorise donc l'activité, l'équilibre et surtout la convivialité.
15:46Écoutons des pratiquants au micro de Télépaésé en Corse,
15:50Ange Orsini et Théo Metteillet.
15:52Le walking foot, c'est du football bien évidemment,
15:55mais quand même, il y a des règles à suivre.
15:58Donc surtout ne pas courir, voilà, surtout marcher, marcher très vite.
16:03Et donc la fonction, c'est surtout le ballon à terre, qui n'a pas de contact.
16:07Ensuite, le gardien de but, il a une zone comme au hand et le ballon ne doit pas franchir à peu près 1m80.
16:15Et bien sûr, aucune tête.
16:17Les gens pas autour de moi, chaque fois qu'on me charrie, on me dit, oh, le foot pour marcher.
16:20Mais en fait, quand on regarde bien, si on est toujours en mouvement, au bout d'une heure et demie, on est bien rincé quand même.
16:25Et puis cette semaine, retrouvée en kiosque, une nouvelle édition spéciale du magazine Le Point.
16:29À l'approche des municipales de 2026, ce nouveau numéro fait le bilan de la maire écologiste de Strasbourg, Jeanne Barséguian.
16:39Écologie, sécurité, mobilité, finances, tout est passé en revue.
16:43Le magazine donne également la parole aux autres candidats, bien sûr, pour prendre la place du maire en mars prochain.
16:50Cette édition spéciale du Point est bien évidemment à retrouver dans vos kiosques dès ce week-end.
16:54Tout autre chose maintenant, chaque année, la France produit plus de 300 millions de tonnes de déchets.
17:01Je vous propose de découvrir le fonctionnement d'un centre de tri, c'est très particulier.
17:06Vous allez le voir, ces lieux sont un mélange de technologie, de pointe et aussi de savoir-faire humain,
17:12avec une touche pédagogique pour sensibiliser la population.
17:16Immersion dans le centre de tri de Firmini, dans la Loire, avec notre partenaire TL7.
17:20Au centre de tri de Firmini, ce sont les déchets de plus de 670 000 habitants qui sont traités.
17:27Un savoir-faire humain et technologique qui transforme chaque objet du bac jaune en matière première valorisable.
17:33On trie 35 000 tonnes de collecte sélective, donc déchets issus des ménages, les bacs jaunes.
17:39Et nous, on est chargé de les séparer, donc de donner de la valeur en séparant les bouteilles d'eau claire, par exemple, d'un côté,
17:45les papiers, cartons, et ainsi de suite, métaux.
17:47Le traitement des déchets, souvent, ça se résume à la taxe d'ordures ménagères.
17:53On paye. Et on parle beaucoup de recyclage, il y a plein d'émissions dessus.
17:58C'est le moyen, nous, de faire connaître notre métier, c'est un moyen de communication.
18:02Ils visualisent qu'est-ce qui se passe après le bac jaune.
18:04Afin d'être sûr que chacun ressorte avec les bons gestes,
18:07l'association Appieux-Millefeuille rappelle les bonnes manières de trier les déchets ménagers.
18:11Dans la poubelle jaune, vous mettez les emballages plastiques, le métal, donc fer et aluminium.
18:18Vous mettez le carton, le papier, les briques.
18:21Et puis, il faut trier également par matière, c'est-à-dire qu'essayer au maximum de séparer les différentes matières.
18:26Et si vous les laissez coller les uns aux autres, eh bien, ça va partir en erreur de tri.
18:30Et du coup, c'est dommage parce que ça ne sera pas recyclant.
18:32Du bac jaune à la valorisation, chaque objet peut avoir une seconde vie.
18:36« Comprendre le tri, c'est agir pour l'environnement au quotidien. »
18:40Et puis, je vais vous en parler dans les titres.
18:42Un cachalot échoué dans l'Aveyron, aussi insolite que cela puisse paraître.
18:47Les habitants de Villefranche-de-Rouergue se sont réveillés il y a quelques jours
18:51en découvrant ce cétacé de 15 mètres de long sur les berges de la commune.
18:56Rassurez-vous, il s'agit d'un faux mammifère marin
18:59utilisé pour sensibiliser par rapport à la pollution des océans et le dérèglement climatique.
19:04Les explications au micro de la dépêche du Midi, nos partenaires.
19:08On a aujourd'hui les mammifères marins qui se perdent très régulièrement
19:11sur les bords de la Méditerranée et ailleurs dans le monde
19:14parce qu'ils sont sujets aux dérèglements climatiques,
19:18aux enjeux des sonars qui les perturbent dans leur direction, etc.
19:23Et aujourd'hui, c'est aussi de travailler sur cette affaire-là.
19:26Et donc, il y a une équipe de scientifiques qui accompagne tout le week-end
19:29les spectateurs et les habitants pour découvrir ce à quoi les cachalots
19:34aujourd'hui font face dans le monde.
19:36Je vous emmène maintenant en Haute-Marne, à Montier-Anders.
19:40La commune accueille le festival européen de La Photo
19:43et il est considéré par beaucoup comme le meilleur du monde.
19:46Ici, près d'une centaine d'artistes exposent leurs clichés
19:49devant les yeux ébahis de milliers de visiteurs.
19:52Reportage de Puissance Télévisions sur place, Léo Martin.
19:55C'est un événement attendu par des milliers de passionnés chaque année,
20:00considéré comme le meilleur du monde par de nombreuses personnes.
20:04Cette 28e édition rassemble plus de 100 exposants.
20:07Cette année, deux thèmes ont été choisis et mis en avant par l'organisation.
20:12Le premier, c'est celui de l'exploration.
20:14Parce que, je dirais, pour nous, l'exploration, ça va du fond de l'océan
20:19avec, entre autres, Laurent Balesta, je dirais, tout au fond de la galaxie.
20:24Mais c'est aussi au fond du jardin, la petite fleur, la petite plante.
20:29La photo qui a été primée cette année, c'est une photo que tout le monde peut faire.
20:33Parce qu'elle est simple, c'est un environnement qui est à proximité de chez soi.
20:38On n'est pas obligé d'aller en Afrique, en Asie ou au fin fond de l'Antarctique.
20:42Pour une bonne partie des artistes, c'est aussi l'occasion de faire découvrir leurs clichés.
20:47Je trouve qu'il y a une vraie richesse dans toutes les expositions qui sont présentées.
20:51Il y a des choses très, très variées.
20:53De pouvoir partager nos histoires, plein d'émotions.
20:59Et ça permet aussi, nous, en tant que photographe, de voir d'autres photographes qu'on ne connaissait pas forcément.
21:06Ce festival, ce n'est pas seulement quelques salles, mais 16 lieux.
21:09A travers toute la ville de Montier-Ander et la zone du lac du Der, de la Bastiale au Jardin, en passant par la mairie.
21:18Cette année, un parrain d'exception a été choisi.
21:22Vincent Munier, photographe et réalisateur du film Le champ des forêts.
21:26Un partage, la photographie, c'est ça.
21:28C'est quand même une activité d'égoïste sur le terrain.
21:31Égoïste, c'est-à-dire personnel.
21:33Et puis le fait de figer des choses et de les partager par les photos, par des livres, par des films.
21:40Moi, en l'occurrence, maintenant, c'est une invitation au partage.
21:44Les organisateurs, bénévoles et amateurs de photos, eux, sont déjà tournés vers l'année prochaine.
21:51Je vous propose maintenant de découvrir un chêne âgé de 800 ans.
21:57Il est en lice pour devenir le plus bel arbre de France 2025.
22:01Labellisé arbre remarquable, ce majestueux chêne, pédonculé de 26 mètres de hauteur,
22:08abrite de nombreux souvenirs pour les habitants de la région.
22:11Reportage sur place de Canal 32 dans l'Aube.
22:15Installé là depuis probablement 800 ans, le chêne de Chanceron est en lice
22:19pour devenir le plus bel arbre de France 2025.
22:22Labellisé arbre remarquable, ce majestueux chêne pédonculé abrite de nombreux souvenirs.
22:29Cet arbre, je l'ai toujours vu.
22:30Quand mes parents ont acheté cette ferme, cet arbre était déjà là, il était majestueux.
22:35On pouvait rentrer dedans, c'était la petite promenade régulière.
22:41Ma fille s'est fait prendre en photo de mariage au pied de cet arbre.
22:45Mes petits-enfants qui sont rentrés dedans, qui ont joué un peu dedans.
22:48Et voilà, des souvenirs familiaux.
22:50Mes parents se sont pris là en photo.
22:53Mon oncle s'est pris là aussi en photo pendant son mariage.
22:55Il est là depuis plus longtemps que moi.
22:57Et il sera encore là après moi.
22:58Cet arbre d'une hauteur de près de 26 mètres a grandi en toute discrétion
23:02et n'a pas eu besoin de l'homme pour vivre sa vie.
23:04On n'a jamais rien fait sur l'arbre.
23:06L'arbre, il pousse et il ne nous a jamais posé de problème.
23:09C'est juste incroyable qu'il ait pu survivre jusqu'à aujourd'hui.
23:12Et d'une manière quasiment inconnue.
23:14Il est très peu connu.
23:16J'ai vu quelques articles dans le journal qui datent des années 80, chose comme ça.
23:20C'est son âge qui fait qu'il est exceptionnel.
23:22C'est-à-dire son âge.
23:23La circonférence en chêne de 8,50 m, c'est un des dix plus beaux chênes de France.
23:27C'est juste ça.
23:28C'est un repère de loin.
23:29Et puis donc les agriculteurs du coin, les paysans du coin ont voulu le garder.
23:33C'est les hommes qui l'ont gardé précédemment.
23:35Et c'est à nous de le garder encore maintenant.
23:36Le public est appelé à voter jusqu'au 22 décembre sur le site arbredelannée.com.
23:42Si le chêne de chanceron remporte le prix du public, il pourra concourir pour le titre de l'arbre européen de l'année.
23:50Partons désormais à la découverte d'une artiste unique en son genre.
23:54Vous allez le voir, Raymond a 90 ans et elle fait du slam.
23:57Cette femme est adepte de poésie.
24:00Elle écrit ses textes de manière très incisive.
24:03Portrait de cet artiste avec LMTV Sartes, Colin Ancel.
24:07De nos jours, la médaille a perdu sa valeur.
24:10Elle est distribuée avec légion d'honneur.
24:13Que vous soyez chanteurs, sportifs reconnus, on offre la médaille et l'on vous porte au nu.
24:21Ils partirent des milliers sur les champs de bataille.
24:24Le si peu qui revint n'a pas eu de médaille.
24:27Des paroles incisives, une mémoire infaillible et des textes travaillés.
24:31A 90 ans, Raymond de Blaise est une artiste de la rime.
24:34J'écris depuis très longtemps.
24:36Seulement, il y a une chose qui se passe, c'est qu'on m'a dit « mais tu fais du slam ».
24:39Alors que je pensais que c'était de la poésie.
24:41Je me suis renseignée à la mairie du Mans et je leur ai demandé de me faire rencontrer des slameurs
24:46pour comparer mes écrits avec le leur.
24:49Et moi, j'ai remporté le premier prix.
24:51Et c'est là que j'ai compris que sans le savoir, j'écrivais des coups de gueule.
24:55Des coups de gueule qui portent sur différents sujets.
24:58L'injustice, le gaspillage m'interpelle sur les maisons de retraite, les personnes âgées.
25:04Authentique, Raymond décrit depuis ses 20 ans.
25:06Elle s'adonne régulièrement à plusieurs passions artistiques.
25:09Pour l'écriture de ses textes, voilà comment elle fonctionne.
25:12J'y pense d'abord quelques jours dans ma tête.
25:15Parce que ce que j'ai à dire, ça serait trop violent à l'écriture.
25:18Elle a même montré ses textes à des écrivains et a été poussée à passer des concours.
25:22Moi, n'ayant pas fait d'études, je me suis dit, oula, tu ne vas quand même pas faire un concours.
25:28J'ai appris depuis que la meilleure des écoles, c'est l'école de la vie.
25:33Pendant plusieurs années, 10 ans, j'ai gagné le premier prix.
25:37J'ai gagné l'international.
25:39Aujourd'hui, elle aimerait proposer gracieusement ses services pour perpétuer son art et surtout le partager.
25:46Quand le soleil se couche, moi, je ne m'endors pas.
25:52Au revoir, c'est la fin de ce journal.
25:53Merci à vous de l'avoir suivi.
25:55On se retrouve très vite pour une nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
25:59Au revoir à tous.
26:00Sous-titrage Société Radio-Canada
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