- il y a 2 jours
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00:00Générique
00:00Bonjour à tous, bienvenue dans cette nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
00:18Voici tout de suite les titres de l'actualité.
00:21Les universités françaises tirent la sonnette d'alarme.
00:25Une grande partie d'entre elles font face à d'importants problèmes financiers.
00:28Nous irons à Bordeaux pour prendre le pouls et comprendre la situation.
00:32Dans un contexte international plus que tendu, l'armée française doit se tenir prête à intervenir à n'importe quel moment.
00:38A Calvi, en Corse, des militaires ont participé à un exercice grandeur nature au cœur des ruelles de la ville,
00:45avec des images impressionnantes à surtout ne pas manquer dans ce journal.
00:49Et puis également, nous rencontrerons Zozo, ce Vosgien aux origines réunionnaise,
00:53qui fabrique lui-même son rhum arrangé.
00:56Il nous livrera ses secrets de fabrication dans un portrait savoureux.
01:01Enfin, nous découvrirons en fin de journal une réplique tout à fait insolite du van de Scooby-Doo,
01:06la Mystery Machine.
01:08En Ariège, un passionné a rénové entièrement son véhicule pour rendre hommage au célèbre dessin animé.
01:17Je vous le disais dans les titres, les universités françaises tirent la sonnette d'alarme.
01:22La raison, une grande partie d'entre elles sont déficitaires à la fin de l'année,
01:26à cause notamment de l'augmentation des charges du personnel et des coûts énergétiques également.
01:32Explication à Bordeaux avec ce reportage de TV7, la chaîne du groupe Sud-Ouest.
01:36Regardez.
01:3654 000 étudiants, 22 campus et 90 structures de recherche.
01:43L'université de Bordeaux, symbole de la formation et de la recherche en Nouvelle-Aquitaine,
01:48doit faire face à une montagne de difficultés.
01:51À l'approche de la fin d'année, elle est déficitaire de 8 millions d'euros.
01:55Ça veut dire que, très clairement, la première chose que seront amenées à faire les universités,
01:59dont l'université de Bordeaux, quand elles sont en situation de déficit,
02:02c'est de réduire les investissements, notamment les investissements qui sont nécessaires
02:04à la rénovation de nos campus, la rénovation énergétique.
02:07Et si la situation ne se redresse pas, si la contrainte budgétaire perdure,
02:10ce sera de supprimer des postes de fonctionnaires, des postes d'enseignants-chercheurs.
02:14Même constat à l'université Bordeaux-Montagne.
02:17Conséquence de la hausse de la masse salariale et de l'explosion du coût de l'énergie.
02:21Ici, son président fait face à une augmentation des charges,
02:24plus 4 millions d'euros en deux ans, pour un budget d'un peu plus de 100 millions d'euros.
02:29Aujourd'hui, on met en danger l'avenir de la jeunesse, dont on connaît la précarité,
02:35et on met en danger, effectivement, l'avenir de la nation,
02:38puisque les investissements qu'on fait dans la recherche et l'enseignement aujourd'hui,
02:41c'est le fonctionnement, la santé, la capacité à innover du pays demain.
02:46Malgré la crainte des universités pour leur offre de formation,
02:49Philippe Baptiste, le ministre de l'Enseignement supérieur,
02:53préfère rester optimiste, et se félicite même d'un budget en augmentation.
02:57Moi, je suis d'un naturel serein, donc oui, je suis serein,
03:00au sens, je pense qu'on a les moyens de faire fonctionner des établissements.
03:03Est-ce qu'on pourrait imaginer faire mieux avec plus d'argent ?
03:06La réponse est oui, évidemment.
03:08On est dans un budget qui est contraint, je pense qu'on doit être responsable,
03:11mais à côté de ça, il y a des budgets qui progressent,
03:13et il n'y a quand même pas beaucoup de ministères qui voient leur budget progresser aujourd'hui.
03:16Un budget qui progresse alors que les charges augmentent selon les universités.
03:21Des coûts supplémentaires imposés par l'État, mais qui ne sont pas compensés.
03:25En France, cet été, les autorités ont recensé une augmentation de 14% des noyades,
03:31un chiffre inquiétant dont une majorité concerne les enfants,
03:34selon un rapport de Santé publique France.
03:36Les plus jeunes doivent être mieux accompagnés grâce notamment au plan
03:40« Comme un poisson dans l'eau », c'est son nom,
03:42qui leur apprend à nager en toute sécurité.
03:44Un reportage à Chaumont de Puissance Télévisions, Célia Richard.
03:50Cette semaine à Chaumont, l'eau n'est plus un obstacle,
03:53mais un terrain de jeu pour dix jeunes.
03:55Le centre aquatique Palestra a accueilli l'opération nationale
03:58« Comme un poisson dans l'eau ».
04:00Chaque jour, pendant 45 minutes, les enfants âgés entre 6 et 12 ans
04:04ont découvert les joies de l'eau tout en apprenant à nager en sécurité.
04:08Depuis cinq ans, Chaumont participe au mouvement en partenariat
04:11avec le Secours Populaire pour offrir aux enfants
04:14un accès à l'apprentissage de la natation.
04:17C'est surtout pour permettre aux enfants de mieux appréhender l'eau, d'accord ?
04:23Parce que là, nous avons deux ou trois cas où tout le monde
04:26les enfants qui savent à peu près nager, mais qui ont peur de se noyer.
04:30Et donc, cette formation va leur permettre de pouvoir s'acclimater
04:35avec l'eau un peu plus facilement.
04:37Encadrées par une maître nageuse diplômée,
04:39les enfants ont suivi différents ateliers toute la semaine.
04:42Plonger, flotter ou encore nager, tout a été étudié.
04:45Le premier jour, on a travaillé sur mettre la tête sous l'eau,
04:49aller explorer le fond du bassin, donc descendre à une perche,
04:52se laisser remonter sans faire de mouvements pour qu'ils comprennent qu'ils flottent.
04:55Et après, on a travaillé sur l'alignement, je m'allonge sur le ventre, sur le dos.
04:59Il y a des enfants lundi qui rentraient à peine dans l'eau,
05:02qui ne mettaient pas la tête sous l'eau.
05:04Et là, ils ont tous réussi le premier test.
05:07À la fin de la semaine, chaque participant a reçu son pass nautique
05:10et pour certains, leur diplôme de maîtrise de la nage,
05:13récompensant les efforts et progrès réalisés.
05:16Pour le secours populaire et les équipes du centre aquatique,
05:19cette action est aussi un outil de prévention.
05:22Et puis toujours sur ce sujet de la sécurité des baignades,
05:25le pays manque cruellement de maîtres nageurs-sauveteurs.
05:29Des formations sont donc organisées pour pallier cette pénurie.
05:33Exemple, à Saint-Etienne, où des jeunes apprennent les gestes de secours
05:37en bassin aquatique.
05:39Écoutons la formatrice et des jeunes sauveteurs au micro de TL7,
05:44la chaîne de la Loire.
05:44On leur apprend tout ce qu'ils auront à faire à l'examen,
05:48c'est-à-dire les apnées, les prises de dégagement,
05:51il y aura aussi du travail avec palme, masque et tuba,
05:54et la tenue essentielle aussi du maître nageur quand on est en tenue de travail,
05:57donc habillé, d'être capable d'aller chercher une victime et de la sortir.
06:00C'est toujours bien de l'avoir, d'avoir un diplôme ou quoi,
06:03ou même plus tard, dès que j'aurai 18 ans,
06:06de partir en saison, aller m'amuser en saison
06:09et faire mes nageuses en saison et tout ça.
06:11La formation pour aller en mer, elle est encore différente,
06:14et du coup j'aimerais bien par la suite passer aussi celle-ci.
06:17C'est un peu différent, c'est un peu plus intéressant je trouve,
06:19mais après dans tous les cas on est obligé de passer par une formation
06:21un peu de base comme celle-ci pour connaître les gestes de premier secours.
06:25Tout autre chose maintenant, le climat international est plus que tendu
06:30ces derniers mois, la menace militaire plane
06:32et oblige notre armée à s'entraîner davantage.
06:36C'est là tout le but de l'exercice vent d'automne
06:38auquel ont participé 750 légionnaires de la base de Calvi en Corse.
06:44Écoutons son commandant qui nous explique cet exercice militaire d'envergure
06:48au micro de Télépaésé sur place.
06:51Cet exercice qu'on a conduit depuis maintenant quasiment deux semaines,
06:54c'est l'exercice vent d'automne, c'est un exercice interarmé
06:59qui regroupait sur le terrain quasiment 750 légionnaires et parachutistes
07:03et puis plus de 120 véhicules.
07:06Il a également regroupé un avion et puis des hélicoptères de la Marine nationale
07:10qui nous ont permis cette nuit de pouvoir mettre en place nos troupes
07:13autour de Calvi, là où se termine cet exercice aujourd'hui.
07:16C'était un rendez-vous majeur pour le régiment,
07:18c'est un exercice qui a permis d'entraîner le poste de commandement,
07:21de huiler les procédures et puis d'entraîner nos hommes
07:25dans un entraînement qui s'est voulu dur, parce que très réaliste
07:31et puis dans la durée, parce que 12 jours, ça nécessite forcément
07:34une bonne forme physique et une bonne force morale pour tenir
07:37avec des conditions météo qui ont été compliquées.
07:39Et puis cette semaine, dans notre série « Les bienfaits du territoire »,
07:44l'élaboration du champagne est un assemblage de détails
07:47pour créer un produit d'exception.
07:50Avec le chef de cave de la maison Moëté-Chandon, Benoît Gouez,
07:53nous avons appris les différentes étapes de fabrication
07:55dans les précédentes éditions et direction maintenant
07:58dans les sous-sols pour y découvrir les 28 kilomètres
08:01de cave de la maison et y apprendre le remuage manuel.
08:06Des images exclusives de Christophe Rigaud à Épernay.
08:08Regardez.
08:12Le parcours du champagne se poursuit désormais dans les caves
08:15qui servent à la seconde fermentation et au vieillissement du champagne.
08:21Chez Moëté-Chandon, c'est un labyrinthe de plus de 28 kilomètres
08:25que l'on trouve sous terre.
08:26On considère que les caves ont pu être creusées environ 1720.
08:30On sait parfaitement qu'on a fini les 28 kilomètres
08:33pendant les années autour de 1905.
08:36Au détour d'une galerie, voici la réserve des grands millésimes.
08:40C'est une réserve qu'on a préservée depuis l'année 1869.
08:46On a aujourd'hui 77 millésimes qui ont été gardées ici.
08:50Aujourd'hui, la bouteille la plus ancienne qu'on puisse observer ici
08:53dans la réserve des grands millésimes,
08:56c'est des bouteilles de 1892.
08:59Aujourd'hui, Guillaume va procéder au remuage des bouteilles.
09:03Une nouvelle étape dans l'élaboration du champagne.
09:05Le remuage a pour but de rassembler le dépôt dans le goulot de la bouteille,
09:12un procédé qui consiste à tourner progressivement chaque bouteille
09:16de 1 huitième ou d'un quart de tour.
09:19C'est très précis.
09:20C'est vraiment en regardant nos vins qu'on va savoir si on doit remuer
09:24tout de suite en quart,
09:26ou si on doit repasser des fois sur des huitièmes.
09:28C'est vraiment notre dépôt à l'intérieur qui va nous guider.
09:30Après le remuage, intervient une nouvelle étape importante pour le champagne,
09:37le dégorgement.
09:38Un procédé qui permet d'éliminer le dépôt concentré dans le col de la bouteille.
09:43Pour certaines cuvées d'exception,
09:45on pratique le dégorgement manuel à la volée.
09:48On va amener notre bulle,
09:50qu'on peut apercevoir ici,
09:52on va l'amener délicatement au niveau de notre dépôt,
09:55et c'est là qu'on va dégorger avec notre geste ancestral.
09:57Je retire de la grasse délicatement pour ne pas casser le col.
10:01Ensuite, je vais décoller un petit peu mon bouchon.
10:06Un geste très technique
10:08qui se transmet de génération en génération.
10:11Ça a été inventé en champagne.
10:13Et en fait, on se relaie.
10:15Moi, c'est un ancien qui m'a montré à dégorger,
10:17donc il avait 40 ans de maison.
10:18Et grâce à lui, j'ai appris vraiment le geste très précis
10:22sur tout type de flacon.
10:23Épernay est définitivement ancré dans l'ADN du champagne.
10:29Mais alors, comment concilier la tradition ancestrale
10:32tout en continuant de s'adapter au goût des consommateurs
10:35présents aux quatre coins du monde ?
10:37Écoutons sur ce sujet Sybille Scherer,
10:40la PDG de Moëté-Chandon,
10:42au micro du Grand JT des Territoires.
10:43Quelqu'un en Amérique latine peut avoir une préférence gustative
10:49différente de quelqu'un en Asie.
10:51Nous sommes très ancrés dans la région de la Champagne.
10:55Notre maison, c'est Tépernay.
10:57Notre maison, c'est le champagne.
11:00Et c'est vraiment important pour nous.
11:02Nous en tirons beaucoup de force.
11:04Mais ensuite, bien sûr, nous devons le faire connaître
11:06dans le monde entier.
11:08Et je pense qu'il s'agit toujours de trouver ce bon équilibre
11:11entre honorer d'où nous venons,
11:14honorer la nature,
11:15honorer ce que la nature nous donne,
11:17en prendre soin,
11:18et en même temps être ouvert au monde,
11:20être ouvert à de nouveaux consommateurs
11:22et à ce qu'ils recherchent.
11:24C'est précisément trouver cet équilibre
11:26et ce pont pour rester pertinent à l'avenir.
11:30Tout à fait autre chose dans ce journal.
11:32Dans une société qui se numérise dans tous les domaines,
11:35les communautés religieuses doivent également suivre le pas.
11:39À Thionville, en Moselle,
11:41le curé a donné une nouvelle impulsion à sa paroisse
11:44et à ses fidèles,
11:45qui sont désormais connectés grâce à une application.
11:49Un reportage de Moselle TV, Florent Arnold.
11:52Depuis fin août 2025,
11:54la paroisse de Thionville se numérise.
11:56La B2.0 Stéphane Kham a décidé de promouvoir
11:59l'application au clocher.
12:01Elle permet d'informer sur les offices
12:02et les événements communautaires,
12:04mais plus qu'un simple bulletin paroissial dématérialisé,
12:07on se croirait presque sur un réseau social.
12:10Là, Marie-Josée,
12:11elle a publié une demande d'aide.
12:14J'ai acheté l'ordinateur proposé à la paroisse.
12:17J'ai des problèmes pour m'en servir.
12:18Une personne peut-elle m'aider ?
12:20Et puis on a une personne
12:21qui apparemment se propose d'aller l'aider.
12:25En fait, ça augmente aussi la vie paroissiale
12:27et la fraternité entre les gens.
12:30Ce qui est bien,
12:30c'est que ce n'est pas seulement le curé
12:32qui envoie l'information,
12:33c'est aussi les paroissiens
12:34qui partagent de l'info.
12:36Un intérêt partagé par les paroissiens tionvillois,
12:40car elles sont déjà 440
12:41à s'être inscrits sur l'application.
12:43On a un monde connecté,
12:44qu'on le veuille ou non.
12:45Avec l'évolution des outils numériques,
12:47je pense que la paroisse,
12:48elle n'a pas le choix
12:48d'innover un petit peu
12:50et de faire appel à des moyens comme ceux-là.
12:52Dans le même sens,
12:53la paroisse s'intéresse
12:55à la quête numérique.
12:56Remplacer la monnaie
12:57par la carte bancaire,
12:59mais qu'en est-il de la fracture numérique ?
13:01Des fidèles les plus anciens
13:03ou des plus précaires
13:04qui n'ont pas accès à Internet ?
13:06Le bulletin paroissial va rester,
13:08le support papier va rester.
13:10Il sera peut-être réduit
13:11en nombre et en quantité.
13:13Il y a encore une fracture générationnelle
13:15et nous, on n'est pas là
13:17pour rajouter de la fracture à la fracture.
13:19La Bécam prévoit la mise en place
13:20de la quête numérique
13:21au 1er janvier 2026,
13:24s'adapter à l'évolution de la société
13:26dans un milieu où les innovations
13:27ne sont pas toujours bien vues,
13:29l'enjeu est de taille.
13:33Dans une société toujours
13:34de plus en plus numérisée,
13:36on en oublie presque l'essentiel.
13:38Les enfants adoptent les écrans
13:40de plus en plus jeunes,
13:41ce qui est un facteur important
13:43d'inattention pour eux.
13:45Exemple, en Guyane,
13:46où 96% du territoire
13:48est recouvert par la forêt,
13:50les éducateurs proposent des immersions
13:52pour mieux capter leur attention
13:53sur la nature.
13:54Reportage de chronique du Maroni
13:56sur place en Guyane.
13:59Raoul et Naïssa,
14:01vous allez aller faire la vaisselle.
14:02Les autres, vous allez vous habiller.
14:05Il ne faudra que quelques minutes
14:06pour que ce groupe d'une dizaine d'enfants
14:08soit prêt à écouter les consignes du jour.
14:10Récoltez les éléments suivants
14:12dans un temps chronométré.
14:13Une fleur, une feuille rouge.
14:16Depuis une semaine,
14:17ils vivent ici en immersion,
14:19en forêt.
14:20Un séjour imaginé
14:21par une association
14:22de l'ouest de la Guyane,
14:24l'ADNG spécialisée
14:25dans l'éducation à l'environnement.
14:27J'aime bien la forêt
14:28parce qu'il y a des animaux,
14:30il y a des graines
14:31et c'est joli.
14:32J'aime bien me promener
14:34dans la forêt déjà
14:35pour être calme.
14:36J'aime pas qu'il y a
14:36gras sur la forêt
14:37parce que la forêt,
14:38c'est important pour les animaux.
14:40Loin de leur quotidien,
14:41déconnectés de leur téléphone portable,
14:43les enfants vont découvrir
14:44la forêt
14:45pour mieux la comprendre
14:47et la préserver.
14:48C'est, je pense,
14:49important de se reconnecter
14:50avec son milieu naturel
14:52et d'autant plus
14:54qu'aujourd'hui,
14:55c'est vraiment une problématique.
14:58On connaît plus
14:59de joueurs de foot
14:59que d'oiseaux,
15:02on connaît plus
15:02de marques de voitures
15:03que de plantes
15:04dans son jardin.
15:06En Guyane,
15:0696% de la surface
15:08du territoire
15:09est recouvert de forêt.
15:10Un patrimoine culturel
15:12remarquable
15:13mais extrêmement sensible
15:14aux variations climatiques.
15:15un univers
15:16que les jeunes Guyanais
15:18ne connaissent pas
15:19forcément très bien.
15:19On a beau être entouré
15:20de la forêt,
15:21on peut la détruire quand même
15:22et si on n'est pas conscient
15:23de la richesse de cette forêt,
15:25on peut y causer
15:26de grands dégâts.
15:27Donc,
15:27c'est très important
15:28pour moi
15:29et pour la DNG
15:31et à l'échelle de la Guyane
15:33de sensibiliser les enfants
15:34dès le plus jeune âge.
15:36Après une semaine en forêt,
15:37les enfants auront
15:38non seulement rechargé
15:39les batteries
15:39avant de retrouver
15:40les bancs de l'école,
15:41ils deviendront aussi
15:42les futurs ambassadeurs
15:43pour une planète plus propre.
15:46Et puis,
15:46restons sur la découverte
15:47des espèces animales.
15:49Connaissez-vous
15:50les championnats de France
15:51ornithologiques ?
15:53Figurez-vous
15:54qu'il s'agit
15:54d'un rassemblement
15:55autour des plus beaux oiseaux
15:57de tous les continents.
15:59De quoi s'émerveiller
16:00devant la diversité
16:01et la beauté
16:02de nos amis à plumes.
16:03Un reportage
16:04de Télénante.
16:04Certains volatiles
16:07portent la huppe,
16:08d'autres,
16:08la couronne.
16:09Ce mâle violet
16:10perruche à collier
16:11a remporté le prix
16:12du plus bel oiseau
16:13de son espèce,
16:14mais aussi de sa catégorie,
16:16grande perruche perroquet.
16:17Le collier est suffisamment épais,
16:19il vient se joindre
16:20assez loin derrière.
16:22Il y a plein de choses
16:22qui sont prises en compte.
16:23Les couleurs,
16:25la présence de l'oiseau,
16:28tout reflète
16:29ce que la terre
16:31a de plus beau.
16:32Le champion de France
16:33fait la fierté de son éleveur.
16:35Grande surprise,
16:35première participation,
16:36je ne m'y attendais pas.
16:37On se rend compte
16:37que tout ce qu'on a fait,
16:38c'est des bons choix,
16:39qu'on a bien fait
16:39de choisir ces oiseaux-là.
16:40Travailler cette génétique-là,
16:41cette couleur-là,
16:42c'est vraiment
16:43la récompense de notre travail.
16:45Amazona fron jaune,
16:46cacato s,
16:47rosalbin,
16:47inséparables de ficheurs,
16:49diamants à gouttelettes,
16:50touilles célestes.
16:51Les noms sont aussi
16:52chamarrés que les plumages.
16:54On peut voir un bel oiseau
16:55qui est relativement rare,
16:57qui s'appelle Eclectus.
17:00Et bizarrement,
17:01le mâle est moins coloré
17:02que la femelle.
17:03Parce que chez la plupart
17:04des oiseaux,
17:05la femelle est beaucoup
17:06moins colorée que le mâle
17:07parce qu'elle a besoin
17:08de se cacher dans la végétation,
17:11notamment pour ne pas subir
17:13les assauts des prédateurs,
17:15alors qu'elle est en train
17:16de couver ses oeufs.
17:17Et le mâle a besoin
17:18d'être très beau
17:18pour séduire les femelles,
17:20tout simplement.
17:20L'objectif du championnat
17:21de France ornithologique
17:22est bien sûr de faire découvrir
17:24les espèces au public,
17:25mais surtout,
17:26permettre la conservation des oiseaux.
17:28Ce sont des diamants de goule.
17:29Ces petits oiseaux vivent en Australie.
17:31Malheureusement,
17:32ils sont en voie de disparition
17:33dans leur environnement naturel.
17:36Mais nous, éleveurs,
17:37nous arrivons très très bien
17:38à les faire reproduire,
17:39tant et si bien
17:40que dans quelques années,
17:41on va essayer
17:42de les réintroduire
17:43dans la nature.
17:44De quoi redonner l'espoir
17:45et repartir
17:46guets comme en pensons.
17:49Amateurs de Rome,
17:50restez dans ce journal.
17:52Ce reportage
17:52devrait vous faire saliver.
17:55Je vous présente
17:55Zozo,
17:56un Vosgien d'origine réunionnaise
17:58qui fabrique artisanalement
18:00son rhum arrangé.
18:01Il met un point d'honneur
18:02sur l'utilisation
18:03des techniques ancestrales
18:05pour élaborer
18:06ces précieuses bouteilles.
18:08Un portrait savoureux
18:09de Vosges TV
18:09à consommer,
18:10bien sûr,
18:11avec modération.
18:13Regardez.
18:13Là, la bouteille,
18:16elle est salée.
18:18La touche finale,
18:19ça, c'est ça ?
18:19Ça, c'est la touche finale.
18:21Yo, ho, ho !
18:22Et une bouteille de rhum.
18:23Voilà une expression
18:24qui lui-ci est à merveille.
18:26À Donvalier,
18:27près de Mircourt,
18:28dans cet atelier
18:28qui pourrait servir
18:29de décor
18:30à un film de pirate,
18:31Christ élabore
18:32ses rums arrangés.
18:33Et pas de n'importe quelle façon.
18:35À l'ancienne,
18:36comme le faisaient
18:37ses ancêtres
18:37de l'île de la Réunion.
18:39Finalement,
18:40le rhum arrangé,
18:41c'est un peu
18:42comme le bœuf bourguignon.
18:42Si vous regardez
18:44les anciens,
18:45comment ils faisaient
18:45le bourguignon,
18:46vous allez voir
18:46tout de suite la différence.
18:48Vous allez avoir
18:48un bourguignon
18:49qui va vous péter
18:50en saveur,
18:50ça va être délicieux.
18:51Et les recettes
18:52de rhum,
18:53c'est exactement pareil.
18:54Il faut regarder
18:55comment c'était fait avant.
18:57Après,
18:57on peut donner
18:58une petite amélioration,
18:59il n'y a pas de souci.
19:00Mais il faut garder
19:01quand même
19:02la petite tradition d'avant
19:04si on veut vraiment
19:04un produit de qualité.
19:05Et c'est pour cette raison
19:07que Christ alias Zozo,
19:09un surnom
19:09que lui ont affectueusement
19:10donné les habitants
19:11du village,
19:12utilise
19:12un rhum neutre,
19:14c'est-à-dire distillé
19:15à un haut degré
19:15pour lui ôter
19:16ses caractères
19:17de goût
19:17et de couleur.
19:19Puis il y ajoute
19:20des morceaux de fruits,
19:21achetés directement
19:22au producteur local
19:23ou importés
19:23pour les exotiques,
19:25des fruits
19:25qu'il sèche lui-même.
19:27Si vous faites sécher
19:27votre fruit,
19:28vous n'avez pas de flotte.
19:29Mais par contre,
19:29le fruit va rajouter
19:30plus de saveur.
19:31Vous n'avez que
19:32la saveur du fruit,
19:33vous n'avez pas de flotte
19:34et vous n'avez rien
19:35d'autre.
19:35Le gingembre,
19:36citron,
19:36piment.
19:38Ah, celui-là,
19:39il envoie du feu,
19:40celui-là.
19:41Dosage,
19:41macération,
19:42vieillissement
19:42sont aussi les étapes
19:43indispensables
19:44pour le réussir
19:45ou la réussir.
19:47Et on parle ici
19:47de crème de rhum arrangé.
19:50C'est beaucoup plus compliqué,
19:51c'est quelque chose
19:51qui demande à être élaboré.
19:53On part, pareil,
19:54sur le fruit séché.
19:55On va le laisser
19:56à peu près
19:5724-48 heures
19:59le temps que le rhum
19:59s'habitue au fruit.
20:00et après,
20:01il va falloir
20:02qu'on mixe le tout
20:03avec du miel
20:05et après,
20:06on enterre les bouteilles.
20:07Comme un pirate
20:08enterrerait son trésor.
20:10On les enterre
20:10parce que les saisons
20:11font les choses.
20:12Et là,
20:12le miel,
20:13il va supporter les saisons
20:14et le miel va commencer
20:15à envelopper le fruit.
20:17Et le rhum
20:17va envelopper tout ça.
20:19Comptez moins
20:20d'une quarantaine d'euros
20:21la bouteille
20:21à consommer,
20:23évidemment,
20:24avec modération.
20:26Plongeons-nous maintenant
20:27au cœur
20:28d'une formation
20:28de ventriloquie.
20:30Un art très peu répandu
20:32en France
20:32qui fascine
20:33pour son dialogue
20:34entre l'humain
20:35et sa marionnette.
20:37Pour la première fois,
20:37une formation a vu le jour
20:38en Martinique.
20:40Technique vocale,
20:41jeu scénique,
20:42création d'un personnage,
20:44voici une immersion unique
20:45dans un univers
20:46où la parole
20:47se dédouble.
20:49Reportage d'ATV
20:49sur place.
20:50Apprendre à donner de la voix
20:59à son personnage,
21:00l'une des étapes
21:01de cette formation
21:02en ventriloquie.
21:03Venant du monde
21:03du spectacle,
21:04sept participants
21:05ont suivi une semaine
21:06de stages d'initiation
21:07dans cette discipline artistique.
21:09Très heureuse
21:10que ça se passe
21:10en Martinique
21:11parce qu'il y a très peu
21:12de ventriloques
21:13en Martinique.
21:13pour ne pas dire
21:16qu'il n'y en a pas.
21:17La seule ventriloque
21:18c'était Jala
21:18et Jala,
21:20c'est elle qui m'a motivée
21:21à me former.
21:24Quoi ?
21:25Comment ?
21:26Il corpue.
21:28Citales vient spécialement
21:29de Rouen
21:30pour participer
21:30à cette formation.
21:32Le ventriloque
21:32Philippe Bossard,
21:33reconnu sur la scène
21:34nationale et européenne,
21:36a également fait
21:37le déplacement
21:37en Martinique
21:38afin de former
21:39ses participants.
21:40La ventriloquie,
21:41ce n'est pas juste
21:41parler sans bouger les lèvres,
21:42c'est une voix
21:44qui est très organique,
21:46qui vient de loin.
21:47Ce n'est pas une voix off
21:48parce qu'à ce moment-là
21:50autant prendre
21:50une bande magnétique
21:51et puis enregistrer.
21:53C'est une voix in
21:54mais elle peut être
21:54projetée aussi
21:55dans l'espace
21:56si on a envie
21:57de faire entendre
21:58la voix d'un ancêtre.
22:01Rendre plus accessible
22:02des disciplines rares
22:03sur notre territoire,
22:04c'est l'objectif
22:05de cet organisme
22:06de formation
22:07certifié Calliope.
22:09Proposer aux artistes
22:10martiniquais
22:11et aux martiniquais
22:12plus généralement
22:13des formations inédites
22:15et des formations
22:16originales
22:17et de qualité surtout.
22:18Une nouvelle session
22:19d'initiation
22:20à la ventriloquie
22:21aura lieu
22:21en mai 2026.
22:23Quant aux apprentis
22:24du jour,
22:24ils pourront poursuivre
22:25leur formation
22:26avec une session
22:27de perfectionnement
22:28accompagnée par un
22:29metteur en scène.
22:30Je vous en parlais
22:36la semaine dernière,
22:36les vannes aménagées
22:38sont de plus en plus
22:39plébiscitées par les Français.
22:41Ces véhicules permettent
22:42une très grande liberté
22:43pour voyager.
22:44Je vous propose ainsi
22:45de rencontrer
22:46Anaïs et Arthur,
22:48un couple qui s'est lancé
22:49dans l'aventure
22:49de l'aménagement
22:50des vannes.
22:51Reportage au Mans
22:52de LMTV Sarthe,
22:54Alexandre Ferrer.
22:57Prendre la route
22:58en vannes aménagées,
22:59cette entreprise
23:00basée à Montbiseau
23:00concrétise le rêve
23:01de baroudeur.
23:03L'origine du projet,
23:04un voyage au Canada
23:05d'Arthur et Anaïs.
23:06Au Canada,
23:07on a décidé,
23:08donc en fait Arthur
23:09était en études
23:09d'ostéopathie,
23:10moi je suis biologiste
23:11de formation
23:11et Arthur m'a dit
23:14j'arrête les études,
23:15je veux me lancer
23:16dans les vannes aménagées.
23:17Je lui ai dit ok.
23:19Du coup,
23:19je l'ai suivi.
23:20On s'est dit
23:20quitte à prendre un risque,
23:22autant le faire loin de tout.
23:23On se dit
23:23que si ça marche là-bas,
23:25ça va peut-être
23:25marcher ici plus tard.
23:26Retour à la maison
23:27en 2023
23:28où naît le projet
23:29en Sarthe.
23:30Avec une entrée
23:31de véhicules
23:31en moyenne par semaine,
23:33c'est une affaire
23:33qui roule
23:34pour ce couple sartois.
23:35On a mis un petit peu
23:37de temps à se faire connaître
23:37mais en même temps
23:38au début avec Arthur
23:39on n'était que tous les deux.
23:40Voilà, maintenant
23:41on est cinq.
23:42On a réussi à organiser
23:44aussi toute la structure
23:45de manière à ce qu'on ait
23:46un peu chacun
23:46des postes distincts.
23:47Derrière le magasin,
23:49l'atelier,
23:49cinq véhicules
23:50en cours d'aménagement.
23:52Arthur drive l'équipe.
23:53Eh Rom,
23:54tu voulais la faire
23:54sur toute l'entièreté ?
23:55Non, juste là ?
23:56Juste le carré.
23:58Sans formation
23:58mais avec passion,
23:59ces sartois
24:00transforment
24:00de simples fourgons
24:01en véritable maison sur roue.
24:03On est,
24:04Anaïs comme moi,
24:05très débrouillard
24:05et j'avoue
24:07que j'ai beaucoup,
24:08beaucoup,
24:09beaucoup appris
24:09avec Internet,
24:11YouTube, etc.
24:12L'entreprise propose aussi
24:13des aménagements
24:14d'utilitaires
24:15pour des artisans
24:15mais 80% de l'activité
24:17concerne des véhicules
24:18de tourisme.
24:19Côté clientèle,
24:20la vie en van
24:21séduit notamment
24:22des jeunes retraités.
24:23Ils vont opter
24:24pour ce type de gabarit
24:25de véhicules
24:25plutôt que de partir
24:26sur des camping-cars.
24:28Souvent,
24:28on a aussi des gens
24:29qui ont déjà l'habitude
24:29de voyager avec des camping-cars,
24:30qui connaissent les contraintes,
24:32qui ne veulent plus
24:32y être exposés
24:33et du coup,
24:34vont trouver des alternatives
24:35par le fourgon aménagé
24:37ou même le petit van aménagé.
24:39Certains véhicules
24:39sont importés du Japon,
24:41partis d'un simple
24:42projet d'aventure,
24:43ces jeunes ont su
24:44tracer leur route.
24:46Et puis maintenant,
24:47je vous présente
24:48Olivier qui a fait
24:49l'acquisition d'un van
24:50mais cette fois-ci
24:51pour le transformer
24:52en Mystery Machine
24:54de Scooby-Doo.
24:55Cet arriégeois
24:56a entièrement
24:57retapé son véhicule
24:58aux couleurs
24:58du célèbre dessin animé
25:00pour son plaisir personnel
25:01bien sûr
25:02et il nous fait
25:03le tour du propriétaire
25:04grâce à nos partenaires
25:05de la dépêche du midi
25:06sur place.
25:07Regardez.
25:082020,
25:09sortie de la pandémie,
25:10sortie de l'amorosité,
25:11j'ai voulu me faire un trip
25:14et j'ai fait
25:15la Mystery Machine,
25:16la voiture de Scooby-Doo.
25:18Bonjour le petit chien.
25:19Et c'est toi Scooby ?
25:20Oh Scooby !
25:21C'est une fierté
25:22parce que je ne pensais
25:23pas y arriver.
25:24Qu'est-ce que je pourrais faire ?
25:25J'ai envie de foutre un truc
25:27et du peps
25:27et la banane
25:28à moi,
25:29aux gens et autres.
25:30Et j'ai vu ce camion
25:31et j'ai dit
25:31Oh non,
25:32ça je ne peux pas
25:33laisser passer ça.
25:34Je vais faire un truc là,
25:35il faut que ça pète.
25:35J'aurais pu faire
25:36Ghostbusters ou autre.
25:38Mais non,
25:39lui en fait,
25:39il a la forme
25:41vraiment initiale
25:42de la Mystery Machine.
25:45Et j'ai dit feu,
25:46allez,
25:46je me fais mon trip
25:47et voilà.
25:48Voilà comment ça s'est passé.
25:50Voilà,
25:51c'est la fin de ce journal.
25:52Merci à vous
25:52de l'avoir suivi.
25:53On se retrouve très vite
25:55pour une nouvelle édition
25:56du Grand JT des Territoires.
25:57Au revoir à tous.
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