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00:00Générique
00:01...
00:02Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
00:18Voici tout de suite les titres de ce journal.
00:21L'intelligence artificielle est partout.
00:24Ces nouvelles technologies s'adaptent à toutes nos tâches du quotidien
00:27pour nous faciliter la vie et sachez qu'elle est maintenant présente dans nos supermarchés.
00:33Vous le verrez dans un instant dans cette édition.
00:35Dans ce journal également, nous vous présenterons un reportage exclusif.
00:39La maison Mouette et Chandon nous ouvrent ses portes.
00:42Nous plongerons au cœur de la fabrication du champagne pour y découvrir.
00:46Toutes ces étapes et surtout ces secrets avec l'utilisation, vous allez le voir,
00:51de l'intelligence artificielle là aussi.
00:53A chaque problème, sa solution, culminant à plus de 80 mètres,
00:57le clocher de la commune du Pertre est le plus haut de Bretagne.
01:01Après plus de 50 ans sans être nettoyé, il fallait mettre les moyens pour lui faire faire peau neuve.
01:07Et cela grâce à la plus haute nacelle de France.
01:10Image exceptionnelle dans cette édition.
01:12Un potiron de 472 kilos, non, vous ne rêvez pas ?
01:17Un agriculteur béarnais a cultivé cette courge géante.
01:21Entre minutie et absurdité, nous découvrirons ce légume hors normes
01:25qui devrait d'ailleurs se transformer en citrouille géante à l'approche des fêtes d'Halloween.
01:33L'intelligence artificielle fait désormais pleinement partie de nos vies.
01:37Elle nous aide notamment dans les tâches du quotidien à la maison.
01:40Eh bien, figurez-vous qu'elle arrive même dans nos supermarchés.
01:44Une grande surface mozélane vient d'inaugurer trois bornes
01:47qui ont pour objectif de personnaliser l'expérience d'achat.
01:52Elle répond même à vos questions.
01:53Vous allez voir un reportage de Moselle TV à Thionville.
01:56Regardez.
02:01Elia est disponible 7 jours sur 7 et ne prend jamais de vacances.
02:06Cette nouvelle borne permet aux consommateurs de comparer les prix avec une autre enseigne,
02:11d'obtenir des suggestions de repas ou encore de connaître les promotions en cours.
02:17On a toujours voulu savoir ce que nos clients pensaient,
02:20ce qu'ils plébiscitaient, ce qu'ils voulaient avoir,
02:23mais sans jamais oser leur demander à part un email et un numéro de téléphone.
02:27Donc nous, ce qu'on a utilisé, c'est simplement les modèles LLM chat GPT
02:32qu'on a habillés et qui nous permettent de poser des questions et d'avoir des réponses.
02:38Quelques mètres plus loin, une autre borne a fait son apparition.
02:42Une caméra couplée à l'intelligence artificielle
02:45analyse la morphologie et l'âge des clients
02:48afin de leur proposer une publicité personnalisée.
02:52Je viens de faire changer le contenu pour un visuel qui lui est ciblé,
02:55qui n'est pas interruptible et qui va durer à peu près 8 secondes jusqu'à la prochaine analyse.
02:59En fait, on se base juste sur l'apparence de la personne.
03:00De l'autre côté de l'écran, ce sont ces développeurs
03:03qui travaillent, ajustent et collectent les informations.
03:07Pour éviter d'avoir à regarder au cas par cas chaque conversation,
03:10on a à disposition des graphiques, de statistiques plus globaux
03:14de toutes les conversations qui ont été enregistrées dans le magasin.
03:19Une technologie encore en phase de test.
03:22Ces outils intégrants de l'intelligence artificielle
03:25sont une révolution dans nos modes de consommation quotidiens
03:28et il semble que ce ne soit que le début.
03:32L'intelligence artificielle est toujours plus puissante
03:35et désormais même les plus grands groupes l'utilisent.
03:39C'est notamment le cas, vous allez le voir, du groupe LVMH.
03:42Nous allons nous plonger au cœur de la fabrication du champagne
03:45où la maison Mouette et Chandon adoptent notamment l'intelligence artificielle
03:49pour le tri optique des raisins.
03:51Regardez cette immersion tout à fait exclusive
03:54avec le chef de cave à Éperanay en Champagne.
04:01Alors que dans les parcelles, les vendanges continuent,
04:05les raisins sont ensuite amenés dans l'un des cinq pressoirs de la maison.
04:08Principal défi, réduire au minimum le délai qui va s'écouler
04:12entre la cueillette et le pressurage sous l'œil du chef de cave.
04:16Mais avant de passer dans les pressoirs, un tri optique est réalisé.
04:21Chaque palette de raisins est photographiée, analysée.
04:24Et là, ce sont les algorithmes de l'intelligence artificielle qui entrent en jeu.
04:28Ça permet de connaître au plus tôt l'état des raisins
04:31et donc de pouvoir les traiter en fonction de cette qualité
04:34et de pouvoir derrière avoir éventuellement des corrections oenologiques ou non.
04:40Dans ce bâtiment, on trouve 13 pressoirs en ligne
04:43où les grappes entières vont être délicatement pressées
04:46pour ne pas risquer de colorer les jus.
04:49Le jus de raisin est ensuite inséré dans une cuve de débourbage
04:53à 15 degrés pendant 15 heures.
04:55C'est une sédimentation qui permet à ce que tous les débris solides
05:00ou les particules solides se déposent au fond de la cuve
05:04et on vient récupérer le jus clair qui sera envoyé ensuite en cuverie.
05:07La cuverie, c'est ici que va se dérouler le processus de fermentation
05:11et de transformation du jus de raisin en vin clair.
05:17L'enjeu ici, c'est vraiment de gérer les fermentations
05:19et de s'assurer que les fermentations se déroulent harmonieusement
05:21de manière à ce que le fruit initial qui vient du raisin et du jus
05:25et qui nous a été transmis par le vignoble
05:26s'exprime de la manière la plus pure possible.
05:29La fermentation est rendue possible grâce à des levures.
05:33Un processus qui est désormais scruté et analysé en temps réel.
05:38Ça va nous donner une indication d'où on est de la fermentation,
05:43si tout se passe bien ou s'il y a des petits problèmes.
05:47Des fois, il faut un petit peu accélérer, des fois, il faut un petit peu ralentir.
05:52On va venir aussi se mettre sur le dessus de chacune des cuves pour sentir,
05:56pour pouvoir agir.
05:59C'est assez fruité.
06:00Progressivement, l'activité, finalement, va se transférer du vignoble vers les cuveries
06:05et effectivement, je vais être de plus en plus présent dans les cuveries
06:08jusqu'à la fin des fermentations.
06:10Et là, on commencera une autre étape qui est l'étape de dégustation.
06:13Là, on va prendre connaissance des résultats de la vendange
06:15et commencer le processus créatif.
06:17Tout autre chose dans l'actualité maintenant,
06:19les vélos épaves qui sont un véritable fléau dans les centres-villes.
06:23Je vous parle d'ailleurs de ces vélos laissés à l'abandon sur les arceaux de stationnement
06:27avec bien souvent les roues ou la selle en moins.
06:31Ils polluent l'espace public et empêchent les cyclistes de garer leurs bicyclettes.
06:36À Bordeaux, c'est le cas.
06:37La mairie a donc décidé d'agir.
06:39Regardez comment avec ce reportage de TV7, la chaîne du groupe Sud-Ouest.
06:44Véritable parcours du combattant,
06:47garer son vélo à Bordeaux est souvent synonyme de galère.
06:50C'est parfois difficile de retrouver un poteau ou comme ça pour s'accrocher.
06:54Et pour cause, les 17 350 arceaux de stationnement de la ville
06:59sont parfois occupés par des vélos abandonnés ou en très mauvais état.
07:03Neu à plat, avant-arrière, donc ça ne roule pas, plus de frein.
07:11On peut tomber sur des vélos aussi où il n'y a plus de selle,
07:13où il n'y a plus de roues avant, plus de roues arrière.
07:15Depuis l'arrêté du 19 septembre 2025 pris par la mairie de Bordeaux,
07:19cet agent de surveillance de la voie publique est habilité à faire retirer
07:23les vélos qui ne roulent plus et qui encombrent l'espace public.
07:27Donc ce vélo est toujours à la même place puisque nous avons un logiciel
07:29où nous avons entré des données bien spécifiques avec photos à l'appui
07:34et on voit bien que le vélo est toujours là, au même endroit.
07:38Après un premier avertissement au propriétaire via cet autocollant
07:42et quelques jours de sursis, le deux-roues est enlevé par un agent de la métropole.
07:48Aujourd'hui, on s'est prévu, à mon avis, 70 de soixantaine de vélos.
07:51Au total, près de 100 vélos épaves seront retirés d'ici les prochaines semaines.
07:56Mais dans le centre-ville de Bordeaux, il reste encore beaucoup à faire.
08:00Alors effectivement, c'est un phénomène qui est en augmentation à Bordeaux.
08:03Alors pour des bonnes raisons, c'est qu'il y a de plus en plus de vélos,
08:05mais parallèlement, de plus en plus de vélos épaves
08:07qui viennent gâcher l'espace public,
08:09qui viennent aussi prendre des places à des gens qui veulent se garer.
08:12Il y a de plus en plus de personnes qui sont en vélo à Bordeaux
08:13et donc ça pose un vrai problème de tenue de l'espace public.
08:16Les vélos enlevés pourront être récupérés par leurs propriétaires
08:19dans un délai d'un mois.
08:21Passée cette période, les deux roues seront transformées ou recyclées.
08:26C'est un marché de plus en plus lucratif en France.
08:28Les salons de tatouage sont très plébiscités par les Français.
08:3225% d'entre nous auraient d'ailleurs au moins un tatouage sur le corps.
08:38Le tabou autour de ce sujet est donc levé,
08:41mais ce marché connaît également une baisse d'activité liée au pouvoir d'achat.
08:44Explication avec ce reportage au salon du tatouage à Gérard-Mais dans Les Vosges.
08:49Regardez.
08:50De quoi vous aviez envie aujourd'hui en fait ?
08:52Aujourd'hui, j'avais envie de faire plusieurs petits flashs pour compléter mon bras.
08:56Donc les flashs et les petits tatouages qui posent et qui font de suite.
08:59J'ai commencé à 17 ans par un petit et puis après on n'a jamais arrêté.
09:04On ne s'arrête jamais.
09:05Comme Virginie, on compterait aujourd'hui en France entre 20 et 25% de la population ont tatoué.
09:11Des boutiques spécialisées ont ouvert partout.
09:13Elles seraient plus de 5000 au total à ce jour sur l'ensemble du territoire.
09:16Les conventions fleurissent également et plus seulement dans les grandes villes.
09:20Témoins ce premier salon du tatouage et du piercing à Gérard-Mais le week-end dernier
09:24où l'on a pu mesurer l'évolution du marché.
09:26Aujourd'hui, tout le monde se fait tatouer.
09:29C'est vraiment de 18, parce que théoriquement, sous 18, on ne tatoue pas.
09:34Mais de 18 à 77 ans, les gens se font tatouer.
09:37Quel que soit le milieu social, professionnel, il n'y a plus de tabou par rapport au tatouage.
09:42Avec 270 millions de chiffres d'affaires annuels en France,
09:45le tatouage est aussi un business lucratif qui mise sur d'authentiques addicts.
09:50De 50 euros, le petit flash a plusieurs milliers d'euros l'oeuvre d'un artiste reconnu.
09:55Moi, c'est plutôt esthétique, sur le côté moins symbolique.
09:58Après, tout dépend des goûts de chacun.
10:01Fais le tour un peu de ce que ça vous a coûté pour l'instant ou pas.
10:04Sur moi, j'en suis déjà un beau petit billet, c'est sûr.
10:068 000 euros, il me semble, quelque chose comme ça.
10:08Égare au coup de tête malheureux, une personne tatouée sur cinq songerait à l'effacement.
10:13Le détatouage en France, comme partout ailleurs, prend de l'ampleur.
10:17Alors effectivement, en ce moment, on voit beaucoup l'effet de mode du détatouage.
10:20Moi, je trouve que c'est une bonne chose pour les gens qui ont fait souvent des tatouages sur des coups de tête
10:24ou sur des endroits visibles quand ils étaient jeunes, notamment la partie du crâne, les mains, la gorge.
10:31Il faut bien réfléchir, effectivement.
10:32Une envie soudaine, maintenant, peut changer dans dix ans.
10:34Vous avez des pensées combien sur l'intégralité de votre corps ?
10:37Vous avez une idée précise ?
10:38Je n'ai pas vraiment d'idée précise.
10:39Je dirais que je serais entre 20 et 25 000 euros.
10:42Le coût de ce type de body art intégral ou presque n'a évidemment rien à voir avec celui d'un petit motif discret.
10:47Dernière donnée sociologique sur ce phénomène toujours en croissance.
10:52Le tatouage attire aujourd'hui davantage les femmes, les jeunes et les ouvriers.
10:57Tout autre chose dans l'actualité maintenant, c'est souvent double peine pour les familles de détenus
11:01qui rendent visite à leurs proches en détention.
11:04Elles vivent au rythme des autorisations de parloir et subissent le regard appuyé des passants.
11:10À la maison d'arrêt de Limoges, une association les accompagne et explique les démarches essentielles à cette nouvelle vie.
11:16Un soutien précieux et bien accueilli.
11:19Reportage de 7 à Limoges, Lucie Montibus.
11:23Cet après-midi-là, Aurélie vient de parcourir 200 kilomètres pour venir à la maison d'arrêt de Limoges
11:28et rendre visite à son mari en détention.
11:31Essayer une à deux fois par mois.
11:33Déjà une fois par mois, ça sera bien.
11:35Parce que c'est une organisation et je ne viens pas d'à côté.
11:38C'est un chamboulement, rien n'est pareil.
11:41Pas simple de s'y retrouver dans cet univers inconnu.
11:44Pour s'informer et garder le bon moral, il y a la halte Vincent.
11:48Personne ne s'occupe aujourd'hui de ce que c'est que la vie quotidienne de la femme d'un prisonnier
11:53ou de la mère d'un prisonnier.
11:55Moi j'ai découvert ça en arrivant ici.
11:57À Limoges, à la maison d'arrêt, les parloirs ne sont pas le week-end.
12:00Donc c'est compliqué quand on travaille de venir soit le lundi après-midi, soit le mardi après-midi,
12:07le mercredi après-midi, le vendredi après-midi.
12:09On ne pose pas de questions indiscrètes, on attend que la personne parle d'elle-même.
12:13On la met à l'aise en fait.
12:15Et après on lui explique tout ce qu'on peut lui apporter.
12:18À faire les papiers, les permis de visite, remplir la feuille pour les vêtements,
12:23lui expliquer ce qu'on peut mettre dans un colis de vêtements.
12:26La halte Vincent me permet de me reposer un petit peu avant de partir soit en direction de chez moi,
12:31soit avant de faire le parloir.
12:33Ils sont très proches de nous, donc je trouve ça très chouette.
12:35Depuis la crise du Covid, il y a 5 ans, la santé mentale des étudiants est devenue un véritable enjeu pour les universités.
12:44Le nombre de consultations liées à des motifs psychiques est en forte hausse
12:48et les actions de prévention et d'accompagnement se multiplient,
12:52comme nous le montre ce reportage de LMTV Sartes au Mans.
12:55Anthony Piton.
12:56Petit déjeuner pour les étudiants du Mans.
13:01De quoi bien démarrer la journée, mais aussi parler santé mentale.
13:05Une initiative de l'université pour rappeler qu'un service dédié existe et qu'il est là pour eux.
13:11Ça a explosé post-Covid le nombre d'étudiants qui ressentaient une souffrance psychique.
13:16Il y a beaucoup de jeunes qui ont des troubles anxieux, troubles dépressifs et parfois on a aussi les deux.
13:21Une détresse qui se traduit souvent par une baisse de motivation, des difficultés à suivre les cours ou à s'adapter à la vie étudiante.
13:29On est confronté à beaucoup de stress en tant qu'étudiant, surtout avec les évaluations, les partiels, etc.
13:35Il y a beaucoup d'étudiants qui travaillent à côté de leurs études et c'est vrai que c'est assez lourd.
13:40Pour faire face aux fragilités rencontrées par les étudiants, le Mans université a renforcé son service de santé.
13:45Deux psychologues à temps plein, une infirmière en santé mentale trois jours par semaine et une présence régulière d'un psychiatre et d'un neuropsychologue.
13:54Avant, il y avait cinq semaines de délai entre les rendez-vous ou même pour prendre un nouveau rendez-vous.
13:59Aujourd'hui, on arrive quand même à recevoir les étudiants sous deux, trois semaines au moins une première fois et à faire des suivis qui sont aussi plus réguliers.
14:05Les étudiants peuvent bénéficier de 12 séances de soutien psychologique gratuites par an, sans ordonnance.
14:11Une écoute précieuse dans un contexte où parler est déjà une première étape pour aller mieux.
14:19Toujours sur le volet de la santé, partons maintenant au CHU de Saint-Etienne.
14:23L'établissement a recruté un collègue pas comme les autres, un chien, Luna de son prénom,
14:29qui se rend chaque vendredi après-midi dans les chambres des patients pour apporter un peu de réconfort et de tendresse.
14:35Une démarche humaniste et innovante qui porte ses fruits, vous allez le voir.
14:38Propos recueillis par notre partenaire TL7 dans la Loire.
14:43L'idée, c'est d'apporter un peu d'apaisement, de ramener la réalité au sein de l'hôpital,
14:48de se décentrer un petit peu de la personnellement de la maladie, de la fin de vie et de juste être dans un rapport de bien-être.
14:56Les chiens ont une formation pour pouvoir rester posés auprès des patients sans forcément bouger.
15:01Laissez-moi maintenant vous présenter Salomé.
15:05À seulement 9 ans, elle est la plus jeune porte-drapeau de France.
15:09À chaque cérémonie, elle revêt sa tenue et manie le drapeau avec rigueur.
15:14Et vous allez le voir, discipline.
15:15Derrière ce rôle symbolique se cache une passion pour la mémoire.
15:19Puissance TV nous fait le portrait d'une enfant au courage exceptionnel
15:22qui incarne le devoir et l'engagement dès le plus jeune âge.
15:26Célia Richard.
15:27Elle est la Benjamine du Cortège, du haut de ses 9 ans, Salomé et porte-drapeau, la plus jeune de France.
15:36C'est au sein de la 1727e section de la médaille militaire joint-ville-vassi qu'elle officie avec sérieux et fierté.
15:43Une mission symbolique qui lui tient particulièrement à cœur.
15:46Rendre hommage à la France, notre pays, ceux qui sont morts, qui ont combattu pour notre liberté,
15:54qui ont combattu pour la France, ça m'a beaucoup inspiré.
15:57Depuis l'âge de 6 ans, Salomé accompagne son père, lui aussi porte-drapeau, lors de chaque cérémonie.
16:03Une passion née de l'admiration, nourrie par le devoir de mémoire et qui ne cesse de grandir au fil des rencontres.
16:09C'est rare de voir déjà un enfant de 6 ans qui assiste à toutes les cérémonies et surtout en ayant une attitude remarquable.
16:19C'est une fierté parce qu'avoir son enfant qui vous suit et qui rend hommage à son grand-père et à tous les morts pour la France, c'est un bel hommage quand même.
16:28On ne peut pas faire mieux.
16:29Un engagement qui trace le chemin de son avenir car Salomé sait déjà ce qu'elle veut faire plus tard, policière.
16:34Parce que j'aime bien aider les gens et ils font de l'action et j'aime bien bouger, faire de l'action et tout.
16:46Mais aussi on peut être au contact des gens, on a le choix d'être gentil.
16:52Être porte-drapeau, c'est aussi respecter un code vestimentaire bien précis.
16:56Pour chaque cérémonie, elle enfile la tenue réglementaire.
16:59Mais le vrai symbole de sa mission reste le drapeau.
17:03Elle le manie avec rigueur et respect et pour le porter, là encore, tout est codifié.
17:08On a aussi le haut pour marcher et pour aller au garde-à-vous.
17:15On a aussi le bas pour quand on est au repos, quand ils font les discours et tout ça.
17:22On a l'inclination, donc ça c'est pour rendre hommage à des stèles, à des tombes.
17:28Des gestes précis qu'elle exécute avec fierté et discipline, comme une véritable gardienne de la mémoire.
17:36Direction l'Ouest maintenant.
17:38Prenons de la hauteur désormais et montons à bord de la plus haute nacelle de France.
17:43Elle fait escale en Bretagne pour permettre de nettoyer le plus haut clocher de la région,
17:48culminant à plus de 80 mètres de haut.
17:51L'édifice se situe sur la commune du Pertre, en Ile-et-Vilaine, et n'a pas été nettoyé depuis plus de 50 ans.
17:59Un chantier hors normes sur lequel a pu se rendre notre partenaire sur place, TVR.
18:04Arène, regardez.
18:04La flèche de l'église du Pertre s'élève à 81 mètres.
18:10L'édifice, un peu démesuré de cette commune du pays de Vitré, n'a pas été nettoyé depuis une cinquantaine d'années,
18:16et elle est recouverte de mousse et de lichens.
18:19Alors en début d'année, les élus se sont approchés d'une entreprise de Verne-sur-Sèche, spécialisée dans le nettoyage par drone.
18:26Là, on a une problématique, c'est que nos drones, on peut voler jusqu'à 50 mètres de haut.
18:30Le clocher ici fait plus de 80 mètres.
18:34La solution qu'on a trouvée, c'est d'aller louer la plus grande nacelle de France.
18:37En fait, je l'ai vue travailler sur Notre-Dame de Paris.
18:39Et c'est suite à ça que je me suis dit, ça c'est eux qu'il faut que j'appelle.
18:42Après Notre-Dame, on est venu au Pertre absolument toujours plus haut.
18:47Du haut de l'impressionnante nacelle, et à l'aide d'une perche,
18:51deux techniciens pulvérisent une solution sans javel ni clore sur les toits et les façades de l'église.
18:58Donc le résultat, ça ne sera pas maintenant, ça sera d'ici huit mois, voire même ça peut aller jusqu'à un an,
19:03puisqu'on met un produit anti-mousse biodégradable mais qui est à action lente,
19:07donc qui va brûler les mousses et après c'est les pluies et les intempéries qui vont rincer petit à petit la toiture et la façade.
19:13Une opération de nettoyage entièrement à la charge de cette commune de 1400 habitants.
19:18Entretenir l'église la plus haute de la région, ça a un coût.
19:2234 000 euros, puisqu'on a quand même 8 000 mètres carrés de surface.
19:26L'église, elle est au cœur du village et puis elle est quand même assez imposante, donc il faut l'entretenir.
19:32La plus haute nacelle de France va retourner chez elle en Côte d'Or.
19:36Et puis dans le chapitre des goûts qui changent, tout à fait autre chose, la consommation des sauces piquantes explose ces dernières années.
19:46Nous vous emmenons d'ailleurs au cœur de la maison Martin dans les Yvelines qui s'est spécialisé dans la fabrication de sauces piquantes aux différentes saveurs.
19:54Vous allez le voir, accrochez-vous, ça risque de piquer un peu.
19:57Reportage de TV 78, Grégory Canal.
19:59Je me suis rendu compte en fait que ce fruit merveilleux, mais vraiment merveilleux en fait, révélait vraiment énormément de parfums en fait au-delà du brûlant.
20:08C'est dans ce local à Viroflay que tout a commencé.
20:11En 2019, Anna, Benjamin et Jean-Baptiste, trois cousins chefs cuisiniers, fondent Maison Martin, une fabrique indépendante de sauces et condiments piquants.
20:18En remplissant les bouteilles à la main en fait avec un entonnoir à piston, donc dans une marmite qui faisait 25 litres, on a fait comme ça à peu près 300 000 bouteilles sur deux ans, deux ans et demi.
20:29Aujourd'hui, la production a été délocalisée dans une fabrique dans le Loir-et-Cher.
20:33Là-bas, les piments essentiellement cultivés en France l'été sont broyés et fermentés pour être conservés dans des fûts pendant un ou deux ans.
20:40Environ 60 tonnes de piment vieillissent ainsi en cave avant d'être utilisées dans la fabrication des sauces.
20:44Leurs recettes sont en revanche toujours imaginées dans les Yvelines à Viroflay.
20:48Ici, c'est les laboratoires, c'est la cuisine de recherche et développement.
20:52Donc c'est là où vont être créées en fait toutes les recettes de chez Maison Martin.
20:57Vous voyez, c'est pas très compliqué.
20:59On a des petites casseroles, une balance, des épices, des purées de piment.
21:05Et là, on fait des essais et des essais et on recommence.
21:08Il faut savoir qu'à peu près, sur à peu près 100 essais que je fais, il y a peut-être à peu près 2% même pas des sauces en fait qui voient le jour après en termes de commercialisation.
21:17Une vingtaine de sauces sont au catalogue en ce moment.
21:20Maison Martin prévoit de produire 1 million de bouteilles cette année.
21:23Depuis sa création il y a 6 ans, l'entreprise ne cesse de se développer.
21:26On est sur un marché en fait émergent, un petit peu de la sauce piquante en France.
21:29On est plutôt un pays qui a une culture du poivre plutôt qu'une culture du piment.
21:34Mais néanmoins, c'est un marché en très forte croissance.
21:37Il y a des émissions dans tous les sens.
21:40Il y a des choses pimentées qui sortent tous les jours.
21:42Donc on est vraiment sur une traîne là assez forte.
21:45En France, les ventes de sauce piquante auraient grimpé de 30% en 5 ans.
21:49Le marché mondial représenterait aujourd'hui plus de 3 milliards et demi d'euros.
21:52Et puis connaissez-vous le lien entre la Corse et le Japon ?
21:56Et bien figurez-vous que c'est la châtaigne.
21:58Durant plus d'une semaine, une délégation japonaise a sillonné l'île de beauté
22:03à la découverte d'un produit emblématique de la gastronomie insulaire.
22:08Des montagnes corseaux, campagnes japonaises.
22:10Ce fruit symbolise à la fois tradition et identité.
22:14Écoutons Vanina Bernard-Léoni, organisatrice de cette rencontre au micro de Télé-Paysé.
22:20Nos confrères en Corse, bien sûr.
22:23On ne le sait pas toujours, mais la châtaigne est une grande passion des Japonais.
22:27C'est un fruit qu'ils produisent depuis très longtemps, qu'ils consomment aussi énormément,
22:31ils importent. Et en fait, ça faisait des années que moi j'avais ce petit rêve
22:35de rapprocher la Corse et le Japon autour de la châtaigne.
22:39J'ai renoué avec une amie qui est spécialiste des échanges interculturels
22:44entre la France et le Japon.
22:46Ensemble, nous avons investigué pour trouver une entreprise
22:49qui était intéressée par la châtaigne au Japon.
22:52On leur a parlé de la Corse et ils ont été de plus en plus séduits
22:56par ce qu'on leur racontait.
22:57Ce que nous avons en partage en Corse et au Japon, c'est que la châtaigne est bien
23:01plus qu'un fruit, c'est tout un symbole d'identité.
23:05Et puis partons dans l'aube maintenant pour découvrir le cake design.
23:10Mélanie s'apprête à relever un défi de taille, représenter la France au plus grand
23:14concours international de cake design organisé en Angleterre à la fin du mois.
23:19Une aventure guidée par sa passion pour la pâtisserie et son envie de se surpasser.
23:25Rencontre avec cette pâtissière hors normes, avec Canal 32 sur place.
23:29À 28 ans, Mélanie Lemoux s'est lancé un défi.
23:33Participer fin octobre au plus grand concours international de cake design en Angleterre.
23:38Un choix guidé par sa passion pour la pâtisserie et l'envie de repousser ses limites.
23:42Pour les épreuves, les gâteaux sont montés sur une base factice.
23:47Créativité et qualité de réalisation des décors sont finement évalués.
23:51Alors le cake design, en fait, c'est une pâtisserie qui est plutôt artistique.
23:55En fait, c'est par rapport souvent à un thème, souvent les clients viennent avec un thème
23:58en disant, je ne sais pas, je vais faire quelque chose sur le thème stitch, sur le thème cheval.
24:02J'arrive avec une pièce qui est à peu près comme ceci.
24:04Donc il y aura certains éléments de décoration qui fera que j'ajuste le jour J.
24:07Donc en fait, après, c'est avec de la pâte à sucre.
24:08Là, on retrouve par exemple de la feuille d'enzyme.
24:10Ces créations, encore confidentielles, seront dévoilées en boutique à l'issue du concours,
24:14le dimanche 3 novembre.
24:16Depuis six mois, elles façonnent chaque élément à la main.
24:19À la main, je dirais, je mets au moins une petite heure, je pense.
24:22Par exemple, on travaille énormément avec de la fleur fraîche,
24:23on travaille aussi de la vraie fleur en pâte à sucre.
24:25Des fois, on ne voit aucune différence.
24:27Ce concours représente une étape dans son parcours professionnel.
24:30Diplômée dans l'accompagnement à la personne,
24:32elle a quitté son CDI pour décrocher un CAP de pâtisserie à Poincet-de-Marie.
24:36Une expérience en restauration lui a ensuite permis de valider ses compétences.
24:41Pour relever ce défi, elle bénéficie du soutien de son compagnon
24:45et de plusieurs sponsors, dont la responsable de la franchise où elle exerce.
24:49Après, un peu pour une fois, au début, il m'a dit, mais tu ne te rends pas compte,
24:52le niveau est super haut.
24:53Puis je me suis dit, de toute façon, quitte à rien, à rien dans la vie.
24:55Je vais en tirer quand même des choses assez positives.
24:57Il va y avoir des séminaires, des choses comme ça.
25:00Donc ça va me permettre aussi de me former, de découvrir aussi d'autres produits, d'autres marques.
25:05Des fois, pour nous faciliter aussi le travail, parce que des fois, on travaille avec des techniques,
25:08mais des fois, pour se faciliter la tâche, il existe aussi d'autres techniques.
25:11Donc ça va être aussi d'approfondir tout ça.
25:13Au quotidien, à Poincet-de-Marie, elle transmet sa passion.
25:16L'or d'ateliers dédiés au cake design et à la pâtisserie.
25:19Et puis maintenant, une courge de 472 kilos.
25:25Aussi impressionnant que cela puisse paraître, Armand, un béarnais, a fait pousser un potiron géant.
25:32Il l'a d'ailleurs présenté au concours national des légumes.
25:35Et cette courge sera d'ailleurs transformée en citrouille à l'approche des fêtes d'Halloween.
25:41Écoutons Armand au micro de La Dépêche du Midi, nos partenaires.
25:44C'est une énorme blague, en fait.
25:46Quand les gens voient ça, ils sont complètement ébahis.
25:49Et je trouve ça un peu ridicule d'avoir des fruits aussi disproportionnés, gigantesques.
25:54Et puis d'un autre côté, il y a quand même une certaine poésie qui découle de tout ça.
25:57On y passe des heures, des mois à rêver tout ça, à l'organiser, des heures à vérifier que tout se passe bien,
26:04à gérer la pollinisation à la main à la place des abeilles, à gérer l'irrigation à la goutte d'eau près.
26:11Et tout ça pour quelque chose d'un peu futile qui ne va pas durer très longtemps.
26:15Le Poutiron géant, on en a toujours tous entendu parler, enfin, dans les contes, dans les histoires, dans les dessins animés.
26:20Donc je pense que ça a un peu réveillé l'enfant qui est resté en moi.
26:24Voilà, c'est la fin de ce journal.
26:25Merci à vous de l'avoir suivi.
26:27On se retrouve très vite pour une nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
26:31Au revoir à tous, à bientôt.
26:32Sous-titrage Société Radio-Canada
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