00:00Ok. Bon, effectivement, vous l'avez compris, les sujets qui sont ceux d'audience aujourd'hui sont un peu ceux du pays.
00:11La retraite, la protection sociale, le système de protection sociale, le système santé français sont vraiment au pied du mur.
00:20On va voir ce qui va en ressortir et les conséquences que ça pourrait avoir pour nous, pour vous.
00:24Et je ne peux pas m'empêcher de citer cette phrase de la Cour des comptes qui dit que le déficit de la sécurité sociale est hors de contrôle.
00:32Vous verrez, ça a un petit impact, mais pas complètement négligeable sur nos sujets.
00:38En fait, ça fait des années qu'on n'arrive pas à trouver des solutions, notamment pour le système de protection sociale français, dont le déficit ne fait que grandir.
00:47Et en fait, et c'est ça que je voulais d'abord vous rappeler, on ne trouve pas de solution de fonds et on taxe les complémentaires santé.
00:55Donc, vous avez une taxe qui s'appelle la TSA qui, au départ, avait été inventée pour aider les foyers les plus modestes à se payer une complémentaire santé.
01:02Taxe de solidarité additionnelle. Donc, vous voyez de quoi elle est passée, de moins de 3 % à dernièrement 13, 27 %.
01:10Et là, ce qui est en jeu au débat à l'Assemblée, c'est 2,25 de plus. Et ça veut dire quoi ?
01:16Ça veut dire, et vous prenez le cas d'une famille qui paye 2 000 euros par an avec des enfants en cotisation.
01:22Vous avez 50 % de la cotisation qui est financée par l'employeur, 50 % par la famille.
01:28En fait, dessus, et je voulais vous le rappeler, employeur et salarié payent 234 euros de taxe.
01:35Et si elle augmente encore de 2,25 ou de 2,05, ça fera 34 euros de plus de taxes.
01:43En fait, les complémentaires santé sont des collecteurs d'impôts.
01:46Et on commence à le dire un peu plus qu'avant parce que c'est important que ça se sache et que les Français sachent que c'est de la fiscalité détournée.
01:56Si, pardon, je vais revenir un peu en arrière, si jamais ça tombe, il y a des chances que ça tombe,
02:02ça fait pour les comptes d'audience santé prévoyant 7 millions d'euros de plus en début d'année sans rien avoir demandé.
02:10Qu'est-ce qui se passe pendant ce temps-là ?
02:12Parce que vous avez bien compris que les complémentaires santé ont travaillé sur le retour ou les équilibres de leur compte.
02:20Eh bien, en 2024, voici les résultats nets des organismes d'assurance.
02:24J'aurais dû ajouter à but non lucratif.
02:26Tous, cités là, sont à but non lucratif.
02:29Plus 211 millions d'euros de résultats nets pour Malakoff, 149 millions d'euros pour AG2R, etc., etc., etc.
02:37En plus de ça, entre nous, au moment où il est question de les taxer, de nous taxer,
02:42ils ont tous claironné ces résultats records à travers moultes communiquées de presse, ce qui était assez malin.
02:48L'audience, pendant ce temps-là, a clôturé son année 2024 avec un excédent de 300 000 euros, mais 300 000 euros en venant d'où ?
02:58Et c'est ça que je vous montrerai juste après, mais avant de vous le montrer, d'ailleurs, je vais peut-être inverser l'ordre de mes slides.
03:06Voilà, 300 000 euros de résultats nets en 2024 en venant d'où ?
03:11En venant en 2020 d'une perte de 20 millions d'euros pour 250 millions d'euros de chiffre d'affaires à peu près.
03:19Et en 4 ans, qu'est-ce qu'on a fait ?
03:22On a fait croître de façon très importante ce chiffre d'affaires, puisqu'aujourd'hui, en 2024, 365 millions d'euros,
03:30et on fera plus de 400 millions d'euros de chiffre d'affaires en assurance de personnes en 2025,
03:35et en redressant très lentement les comptes de l'activité.
03:40Donc, je pense que vous l'aurez compris, en évitant de matraquer nos augmentations de cotisations, en évitant de matraquer nos clients.
03:50Et l'indicateur qu'on regarde le plus, nous, c'est le taux de résiliation.
03:54Parce que contrairement à ces grands concurrents que j'ai indiqués à l'instant, en fait, eux gèrent comme une chaîne payante du churn.
04:01Je vais perdre chaque année entre 6 et 10 % de clients.
04:05Je vais en conquérir entre 6 et 10 %.
04:07Nous, pas du tout.
04:09On gère la lifetime consumer value, comme on dit dans le marketing.
04:13Chez nous, elle est vraiment lifetime.
04:14Une très grande fidélité de nos clients.
04:18Et d'ailleurs, je donne des exemples en dessous de quelques très grands groupes dans tous les secteurs de la culture,
04:24des médias, du loisir qui nous ont rejoints ces dernières années.
04:27J'aurais pu, et je ne l'ai pas mis, rappeler la fidélité historique de grands acteurs de l'univers de la télédiffusion.
04:36Canal+, MediaOne, M6 ou encore TF1 Productions sont fidèles à l'audience depuis de nombreuses années.
04:43Là, je vous ai mis les entreprises qui nous ont récemment rejoints.
04:47Et au moment où cette slide était finalisée, je n'avais pas encore confirmation définitive de certaines autres bonnes nouvelles.
04:55Mais Be In Sports sera chez Audience à partir du 1er janvier 2026.
05:00On en est très fiers.
05:01Disney Plus sera chez Audience à partir de 2026.
05:05On en est très fiers.
05:06Et puis, nous avons même noué un accord avec l'UMIC, l'Union des métiers de l'influence et des créateurs de contenu.
05:13Audience devient le partenaire de protection sociale des influenceurs en France.
05:19Ce qui m'amène à revenir vers ce qu'est Audience.
05:21Et ces dernières années, le résultat de nos concurrents le montre.
05:25On n'est plus que jamais une alternative dans notre façon d'avancer et de mener la stratégie de cette entreprise.
05:31Avec une gouvernance, il faut le rappeler, qui est professionnelle.
05:34C'est-à-dire que dans nos conseils d'administration, ce sont vos représentants qui sont là, de tous les secteurs que j'ai évoqués.
05:43Audience opère une mutualisation sectorielle extrêmement puissante, qui est évidemment une garantie dans le monde de l'assurance d'avoir des équilibres techniques les moins défavorables possibles, les plus favorables possibles.
05:56À but non lucratif, nos résultats 2024 le montrent.
05:59Et on continuera à être très prudents dans les années qui viennent.
06:04Une connaissance des besoins de nos clients que nous renforçons à longueur de temps.
06:08Know your customers, c'est essentiel pour nous.
06:11Ça fait partie du service de proximité que nous apportons.
06:14Et une transformation digitale sur laquelle on a investi tout en redressant nos comptes ces dernières années pour offrir des interfaces qui rattrapent progressivement le retard que nous avions il y a quelques années et qui n'auront bientôt rien à envier aux néo assureurs dont on parle parfois beaucoup.
06:29Et j'insiste aussi, je ne me prive jamais de le rappeler.
06:33La Cour des comptes a fait un rapport il y a trois ans sur une de nos activités, la caisse des congés.
06:38Et c'est toujours assez rare d'avoir un rapport de la Cour des comptes qui salue une gestion efficiente, ce qui a été le cas pour nous.
06:45Nous avons une gestion de nos frais au cordeau et nous passons notre temps à compter le moindre euro pour éviter que l'audience ne pèse sur les cotisations au niveau de ces frais.
06:58Je crois que j'ai presque terminé, mais bon, voilà, le message était celui là et quand même une petite note d'inquiétude, car on l'a vu ce matin, même si j'ai adoré les différentes tables rondes qui, comme d'habitude, cette matinée de l'accès sont passionnantes et sur les contenus, ce qu'on vient de voir était chouette comme tout.
07:19Voilà, des entreprises vont être tentées de mettre la pression sur les fournisseurs et pourquoi pas sur la protection sociale.
07:26Et donc, il n'est pas impossible que nous soyons nous aussi mis sous pression en dépit de cette démarche que je venais rappeler auprès de vous.
07:33Et notre partenariat avec la filière de la télédiffusion dans le cadre du pilotage paritaire se poursuit et je l'espère le mieux possible.
07:40Enfin, l'année prochaine, si je suis réinvité, je vous dirai si on a continué ce cheminement au service de cette filière que vous représentez et qu'on est très fiers de servir.
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