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  • il y a 11 minutes
Charlotte d'Ornellas, journaliste : "Emmanuel Macron entre en permanence dans des sujets où on se demande ce qu'il vient faire là».

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Transcription
00:00L'interrogation peut être faite évidemment pour son pays.
00:04Il peut y avoir des inquiétudes légitimes, même à l'approche, on va dire, ou à l'annonce de la guerre prochaine.
00:11Par ailleurs, Emmanuel Macron, il y a un endroit où il est très incohérent, c'est qu'il nous dit en effet dans cette phrase
00:16« La Russie est très loin de nos débats », oui, d'ailleurs de manière assez générale.
00:20Il y a beaucoup de pays dans le monde qui sont loin de nos débats puisqu'ils ont les leurs, c'est un peu la base.
00:24Et lui, en revanche, qu'il dise ça avec l'air de dire « Du coup, moi aussi, vous êtes gentil avec vos débats nationaux,
00:31mais moi je suis déjà partie ailleurs dans ma tête », sachant que c'est le président, je pense,
00:35qui a été le plus dans le détail de la norme, du texte, de l'alinéa, sur à peu près tous les sujets.
00:42On se souvient du Grand Débat, c'était la caricature ultime, mais il rentre en permanence dans des sujets
00:47où on se demande ce qu'il vient faire là et si c'est vraiment de son niveau de président de la République.
00:51Et subitement, il nous explique que tous les débats que nous avons ces derniers jours,
00:55à savoir quand même en l'occurrence la sécurité, le narcotrafic, qui sont des guerres avec des armes de guerre,
00:59enfin il y a tout ce qu'il faut, et sur le territoire français, avec des morts également sur le territoire français,
01:05c'est bien réel. Il a l'air de nous expliquer que comme ça n'intéresse pas la Russie,
01:08on est prié de fermer la parenthèse. C'est un peu original pour un président de la République.
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