Depuis plus d'un an, le maire de Carrières-sous-Poissy, commune de 19.000 habitants, a lancé l'opération "Stop aux rodéos". Satisfait des premiers résultats, il appelle cependant à une réponse pénale plus durable et ferme, et a plus de moyens pour sa police municipale. Rencontre avec un élu qui par delà les étiquettes politiques, a pris à bras le corps le «droit à la tranquillité publique».
00:00On rappelle le mail qui permet de faire des signalements avec un anonymat garanti pour identifier, comme c'est précisé, tous les lieux de stockage d'engins.
00:08Une chaîne de vigilance, c'est ce que le maire de Carrière sous Poissy a voulu mettre en place, notamment à travers cette plateforme de signalement.
00:16L'objectif, au nom du droit à la tranquillité publique, identifier les lieux de stockage des motos et des quads, parvenir à leur saisine, leur destruction et leur retrait de la voie publique.
00:27C'est un moyen, mais nous en réclamons de nouveau. C'est-à-dire, nous souhaitons que le législateur nous permette d'accéder plus rapidement aux images de vidéosurveillance
00:35et nous permette aussi d'utiliser les drones, voire les suivre pour identifier les lieux de stockage.
00:40Mais aujourd'hui, un décret interdit l'usage des drones par la police municipale, qui souhaite donc plus de moyens d'action.
00:47Ça permet de lutter contre un sentiment d'insécurité que peut ressentir la population,
00:52mais également un sentiment d'impunité que les auteurs d'infractions, eux, pourraient avoir.
00:57Des motos sont saisies, mais souvent, elles n'appartiennent pas à l'auteur des faits.
01:00Donc, le propriétaire se manifeste et souvent, l'officier de police judiciaire est tenu, en fait, de restituer l'engin.
01:08Plus d'un an après son lancement, place au bilan, 30 signalements, 4 interpellations, 2 incarcérations et 4 véhicules détruits.
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