Jean-Louis Borloo : «On a une richesse : notre jeunesse, mais elle part en vrille»

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Jean-Louis Borloo, ancien député et fondateur de l'UDI : «On a une richesse : notre jeunesse, mais elle part en vrille [...] Il faut revenir aux éducateurs»

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00:00On a une richesse, madame, une, notre jeunesse.

00:03Elle, elle part en vrille.

00:05Et d'ailleurs, là, je vais avec le BDF faire une réunion de travail sur la jeunesse de France.

00:10Et je reviendrai dans 15 jours, 3 semaines, pour vous parler du sujet le plus important.

00:15Maintenant, je reviens à ça.

00:17Quand vous vous occupez de ça, il faut vous occuper de tout.

00:20Quand on avait lancé le plan à l'époque, parce que de 2005 à 2010-2015, ça allait pas mal.

00:26Mais il y avait, attendez.

00:27Mais vous entendez ? Combien de milliards déversés ?

00:30Mais c'est une connerie !

00:31Le fait islamique qui n'a pas été révélé, le communautarisme qui n'a pas été pris à temps.

00:35Mais il y a bien plus que ça.

00:37Et la dépression des gamins, et l'obésité.

00:40Mais attendez, ça va pas, ça va pas.

00:43Après, c'est ceux qui rentrent dans les failles du système.

00:46Mais si vous parlez de ça, une seconde, il fallait faire et les zones franches urbaines,

00:52et les adultes relais qui étaient une maman par bâtiment,

00:55les équipes de réussite éducative,

00:58on a supprimé 300 000 emplois d'éducateurs dans les quartiers, madame.

01:04300 000, ça s'appelle les emplois jeunes.

01:06On les aimait pas.

01:07Mais enfin, ils sont moins aidés que les inspecteurs des finances.

01:09Eux, ils sont très aidés par le régime.

01:11Donc, notre sujet, la France, c'est un pays d'éducateurs.

01:15D'éducateurs.

01:16On entend, mais est-ce qu'il n'y a pas eu le parti du déni ?

01:19Il n'y a pas eu un parti du déni.

01:21On n'a pas vu les mots à Maïwix.

01:22On a parlé d'urbanisme, pas d'islamisme.

01:25On a laissé les banlieues déviés.

01:25Ah oui, parce que vous pensez qu'on aurait laissé les tours complètement s'effondrer,

01:29enfermer.

01:29Il fallait tout faire.

01:31Il faut tout faire.

01:31Juste, on a fait un effort, et après, on a arrêté.

01:35Qui est le on ?

01:36Le système.

01:37Et c'est ce système que je veux casser.

01:39Moi, je suis pour une société de confiance,

01:41transférer aux Bretons leurs responsabilités, aux Provençois aussi.

01:45Et c'est ce système que je veux casser.

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