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  • il y a 7 heures
Emission TV : 📺 Coucou c'est Nous (1992-1994) sur TF1 Invité; Sandrine Thomas (Emission complète, Fr, 24 Juin 1993)

Historique
Historique et Descriptif de l'émission
Coucou c'est nous ! est une émission diffusée du 22 septembre 1992 au 1er juillet 1994 sur TF1, puis du 30 janvier au 30 juin 1995 toujours sur TF1, sous le nom de Coucou !
Elle est présentée par Christophe Dechavanne accompagné de Patrice Carmouze et de chroniqueurs tel que Sophie Favier, Pierre Bellemare, Charly et Lulu, Philippe Collignon, Muriel Cousin, Olivier Chiabodo, Bernard Bilis, Daniela Lumbroso, Annie Pujol, Ivar Couderc ou Renaud Rahard.
L'émission, produite par Pro CD aujourd'hui Coyote, la société de Christophe Dechavanne, est retransmise en direct depuis le studio 102 de la Maison de la Radio.

Chaine Youtube : https://www.youtube.com/@CoucouCestNousTV

Catégorie

📺
TV
Transcription
00:00madame mademoiselle monsieur bonsoir une émission complète avec vous allez voir le
00:06sommaire une énigme et puis également un micro trottoir coupé et puis coupé coupé coupé de
00:13chavannes vous êtes nul nul nul l'est pas en première instance virez le je peux plus le voir
00:21c'est vrai que c'est pas terrible c'est mauvais mais je fais ça depuis des années je sais bien
00:26c'est une catastrophe quand je dis et des clips et des objets mais je sais quand vous dites ça par
00:30exemple quand vous dites ça vous êtes mauvais mauvais mauvais mauvais mauvais mauvais mauvais
00:40christophe christophe c'est à vous là on est à l'antenne on y va on y va là monsieur j'espère
00:45que vous avez passé une bonne journée attention pendant une petite heure avec une émission relativement
00:48complète dont je vous livre la teneur un micro trottoir une énigme une émission spéciale sur
00:53les préservatifs le sida beaucoup de questions que vous vous posez beaucoup de réponses qu'on va
00:56vous apporter je l'espère enfin en tout cas on est ensemble d'ici quelques minutes charlie lui
01:01n'est pas s'il vous plaît là le gazon il est pourri et mal tendu total qui s'en est occupé
01:09j'en marque nul nul il y a rien à moi ça il y a partout la voiture elle est où la voiture elle est
01:15super mal garée les bandes dans la régie je n'ai pas vu ranger les caméras je les ai vues plein
01:19de tâches je suis mauvais moi non mauvais non si je suis mauvais mauvais mauvais ça vous dit rien
01:25mauvais mauvais générique générique les gars mauvais générique mauvais
01:421, 2, 1, 2, 3, 4
01:531, 2, 1, 2, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1
02:53Qu'est-ce que je dis avant dernière émission puisque demain ce sera la dernière bien évidemment, on vous quittera demain mais pour l'instant on est encore ensemble pour une petite heure, voici l'énigme.
03:01Georges fait de la moto en compétition et il est sans arrêt systématiquement accompagné de son singe.
03:07Pourquoi ? 36-68-50-50, 36-68-50-50, il y a une énigme, cette énigme vous pouvez également, avec cette énigme vous pouvez, en répondant à cette énigme vous pouvez également remporter le filet garni sur le Minitel en faisant 36-15 TF1, rubrique coucou car il y a un double filet garni.
03:23Ce soir, nous allons maintenant recevoir celle qui va rester avec nous pendant une heure, qui est une ravissante et jeune comédienne, voici mesdames, messieurs, attention on va parler de son actualité, elle sera sur l'antenne tout l'été, Sandrine Thomas, la voilà.
03:32Attention mesdames, messieurs, un accueil chaleureux, Sandrine Thomas, la voici d'abord !
03:47Ravie de vous recevoir, comment allez-vous ?
03:51Très bien, on va parler de votre actualité tout à l'heure, c'est à partir du 9 juillet, je regarde ma fiche, ça s'appelle les grandes marées, c'est la nouvelle saga, le nouveau feuilleton de l'été sur TF1, on va en parler tout à l'heure, Sandrine Thomas, vous êtes décontracté ?
04:02Très bien !
04:03Mais n'oubliez pas de parler dans le micro, vous allez voir après, vous allez pouvoir vous en séparer.
04:07Une émission un peu particulière aujourd'hui, et je vous le dis à vous aussi qui nous regardez, une émission un peu particulière parce que nous allons parler, vous nous avez posé depuis plusieurs mois, on vous a demandé d'ailleurs de nous dire ce que vous vouliez savoir sur les préservatifs, son utilisation, le but, etc.
04:19On va faire une émission un peu particulière, on est content que vous ayez accepté de faire cette émission avec nous.
04:24J'en suis contente aussi parce que c'est quelque chose de très important.
04:26C'est quelque chose de très très important, et on va en parler tout à l'heure, beaucoup de personnes vont venir s'installer à cette table pour parler avec nous du préservatif et donc de la prévention du sida, ainsi que le ministre de la santé qui verra tout à l'heure, pour l'instant et pour l'heure.
04:37Nous allons rejoindre, si vous le voulez bien, Sandrine, ce jeune homme qui est là-bas, Patrice Carmouze, même messieurs, le voilà.
04:50Salut Patrice, vous avez une petite fourrette ici pour mettre votre micro, Sandrine.
04:56Non, c'est trop court là.
04:56Ah bah ben, c'est une bonne voie là.
04:58Vous l'avez pas en main, hein ?
04:58La médecine, c'est trop long.
04:59Sandrine, Patrice, Patrice, Sandrine, vous êtes aperçus peut-être ?
05:02Absolument.
05:03Donc on va parler des grandes marées tout à l'heure, pour l'instant Patrice, où en sommes-nous ?
05:06Non, on va parler des grandes marées.
05:07Ah, tout de suite, immédiatement.
05:08Oui, tout de suite.
05:09Comme on a changé un petit peu l'ordre de l'émission et la mécanique de l'émission.
05:12C'est le feuilleton de l'été.
05:13Pour cette émission un peu spéciale.
05:14Donc quel est le rôle, donc, de Caroline Leclerc, ce rôle que vous interprétez dans les grandes marées, qui est un feuilleton de Jean Sagols, qui va donc démarrer, je l'ai dit, le 9 juillet.
05:23On peut citer les camarades qui vous accompagnent, qui sont un tout petit peu plus âgés que vous.
05:26Il y en a beaucoup.
05:27Entre autres, il y a Nicole Calford, Jean-Marc Thibault, Bernard Lecoq, Isabelle Otero, il y a Pierre Banek, il y en a énormément.
05:38Il y a vraiment une sacrée prochaine, de beaux acteurs.
05:41Donc ils comprendront évidemment parfaitement que vous ayez pu en oublier quelques-uns.
05:46Je suis vraiment désolée.
05:47Qui est Caroline Leclerc, ce rôle ? Et puis qui êtes-vous d'abord ?
05:51En fait, dans le film, je suis...
05:55C'est en fait l'histoire d'une...
05:56Détendez-vous, vous êtes comme à la maison.
05:58Comme dans le feuilleton.
05:58Détendez-vous d'une jeune fille, en fait, qui est amoureuse d'un jeune garçon de son âge.
06:02Elle passe le bac et en fait, il se passe une chose très importante dans l'histoire entre eux, c'est que le père de ce jeune homme est otage au Nicaragua, et c'est d'ailleurs Bernard Lecoq.
06:13Et donc, elle va décider d'entraîner par Léna, qui est Nicole Calfandre, donc la femme de Bernard Lecoq.
06:21Elle va être entraînée avec eux dans une lutte pour faire bouger le gouvernement.
06:24Ils vont faire des grèves et des trucs comme ça.
06:25Combien d'épisodes ?
06:26Il y a 8 épisodes.
06:28Ce sont vos débuts ?
06:29C'est mes débuts, oui.
06:30On peut savoir comment ça s'est passé ?
06:32Il y a eu un grand, grand casting, très long et très...
06:35Avec beaucoup de jeunes filles ?
06:36Avec beaucoup de jeunes filles.
06:38Dans la dernière sélection, on était 10 filles, 10 garçons.
06:41Et après, c'était très dur.
06:43L'année dernière, qu'est-ce que vous faisiez, par exemple ?
06:44L'année dernière, je faisais aussi une autre série.
06:46C'était avec Bernard Lecoq aussi.
06:49Et Annie Dupéret, c'était une famille formidable.
06:52Ça va être sympathique de se retrouver avec des gens avec qui on a déjà travaillé.
06:54Ça doit mettre à l'aise.
06:54Oui, en plus, je ne m'y attendais pas du tout.
06:56Je ne savais pas du tout qu'il était...
06:57Ça s'est bien passé, vos rapports avec Hans Agos, évidemment.
07:00Ça s'est très bien passé.
07:00Et puis, j'étais contente de retrouver Bernard.
07:01Surtout qu'en plus, on a des rapports assez proches.
07:08Parce qu'en fait, dans le...
07:09Ah bon ?
07:10Oui.
07:11Je ne veux pas trop dévoiler les trucs.
07:12Mais en fait, quand il revient, je vais être complètement fascinée par lui.
07:17Parce que pour moi, ça sera un héros.
07:19Et voilà, quoi, en fait...
07:24Vous voulez boire un petit peu d'eau ?
07:25Il y a de l'eau, hein ?
07:25Peut-être, oui.
07:26Ça n'est que de l'eau.
07:27Patrice, une petite question sur les grandes marées ?
07:29Est-ce qu'on espère au moins que ça aura autant de succès que les Coeurs brûlés, oui ?
07:33Qui était le grand feuilleton de l'année dernière.
07:35C'est complètement différent, en fait.
07:36Et c'est très différent.
07:37C'est les mêmes auteurs.
07:38C'est les mêmes auteurs, oui.
07:39Mais c'est très différent parce qu'il y a énormément d'histoires.
07:42C'est à l'étranger, en plus, là.
07:44Où avez-vous tourné tout ça ?
07:45À La Rochelle.
07:46À La Rochelle, vous avez raison, ça va être...
07:48J'ai entendu parler d'Icaragua, c'est pour ça, non ?
07:50Oui, non, mais il est en otage, en Icaragua.
07:52Oui, mais c'est dans le début de la série, quoi, après...
07:56Vous apparaissez immédiatement dès le premier épisode ?
07:58Oui.
07:59Oui ?
07:59Sans jamais le quitter jusqu'au bout ?
08:01Non, pas jusqu'au bout, je n'irai pas jusque-là, parce qu'il va se passer plein de choses...
08:04Faut pas dire, faut pas dire, faut pas dire.
08:06Bon, ça s'appelle les grandes marées, mes messieurs.
08:07Si vous voulez passer des moments comme vous avez passé les moments de l'année passée avec les Coeurs brûlés,
08:12ça va être...
08:13On vous le souhaite, en tout cas, un aussi beau succès, car ça a été un succès phénoménal, je crois.
08:16Je pense et j'espère, quoi.
08:18On vous le souhaite, bien sûr.
08:19Patrice, où en sommes-nous ?
08:20Alors, vous avez dit tout à l'heure qu'on avait beaucoup parlé de préservatifs,
08:22et bien justement, Cyril Daspé était allé dans la rue,
08:24et puis il a demandé comme ça à des gens s'ils en mettaient, s'ils en mettaient pas, pourquoi ?
08:28Et bien voilà la réponse.
08:29Cyril Daspé, un reportage dans la rue, regardez.
08:31Excusez-moi, est-ce que vous mettez des préservatifs à chaque fois ?
08:34Oui.
08:35À chaque fois ?
08:36À chaque fois.
08:36J'ai 22 ans, j'ai commencé ma vie sexuelle à 18 ans, j'en ai toujours mis pendant 4 ans.
08:40Ça casse au charme.
08:42On sent moins bien, il y a moins de choses possibles avec le préservatif, sans entrer dans les détails.
08:48Qu'est-ce qui vous déplaît ?
08:49C'est du plastique, c'est dégueulasse.
08:50C'est un peu cher, mais de toute manière, il faut, donc au lieu d'acheter des clopes, on achète des préservatifs.
08:56C'est vrai, des filles ne voulaient pas, parce que bon, soi-disant, ça ne leur plaisait pas,
08:58mais dans ce cas-là, moi, je n'irai pas plus loin.
09:00C'est pas pratique, quoi.
09:01Là, je ne sais pas comment l'expliquer, mais c'est pas pratique.
09:03C'est pas toujours évident de sortir en préservatif quand on est dans le feu de l'action.
09:07Le préservatif casse un peu les plaisirs, tu perds 40%.
09:10C'est pas la peine de mettre le préservatif si tu connais bien les gens,
09:12puis il y a une relation de confiance qui joue, quoi.
09:14J'espère que si je fais l'amour avec une minette qui est contaminée, elle me le dira, quoi.
09:17C'est arrivé que parfois, des partenaires ne veuillent pas ?
09:20Ouais.
09:20Et alors, qu'est-ce qui s'est passé ?
09:21Je me suis rhabillée.
09:22Ouais, la réponse de cette jeune fille a au moins le mérite d'être claire.
09:27Et c'est ce qu'on peut appeler un réflexe.
09:28Un bon réflexe.
09:28Un bon réflexe.
09:30Alors, assis à côté de vous, Sandrine, le ministre de la Santé,
09:34Philippe Douste-Blasi, ministre déléguée à la Santé.
09:36Vous êtes en plus médecin.
09:38Oui.
09:38En plus d'être ministre, vous êtes aussi maire.
09:40Mais là, ce soir, c'est plus aux ministres de la Santé et aux médecins qu'on va s'adresser.
09:44D'abord, merci d'être là.
09:45C'est un problème assez important pour que vous jugiez vous-même de vous être déplacé,
09:49de venir nous voir.
09:49Donc, ce qui nous fait plaisir.
09:52Pas seulement que vous soyez là, mais que vous pensiez que c'est un problème suffisamment important pour vous déplacer.
09:56C'est ça que je voulais dire.
09:57Merci surtout de m'inviter, Christophe De Chavanne.
09:59Parce que je sais que ce n'est pas l'habitude pour un ministre d'être dans une émission comme celle-là.
10:03Mais ce soir, je sais que votre émission touche les jeunes.
10:05Et ce soir, je crois qu'il faut leur parler, leur donner un message, un message de prévention.
10:09Et ça, je voudrais vraiment vous remercier de m'avoir invité.
10:11Vous êtes vous-même relativement jeune pour un ministre.
10:14Merci.
10:14Si je peux me permettre.
10:14Quelle est votre réaction d'homme et ministre au sein du gouvernement aujourd'hui face au SIDA qui est de la catastrophe que l'on sait, en tout cas si on connaît tout,
10:24et votre réaction par rapport à la prévention et évidemment donc au port du préservatif et à son utilisation ?
10:29Si vous voulez, je crois que c'est une priorité gouvernementale.
10:33D'ailleurs, dans les premiers jours, après ma nomination, nous avons tout fait au niveau du collectif budgétaire pour donner de l'argent, pour humaniser la vie quotidienne des malades.
10:43Surtout, je crois que si on veut gagner la bataille du SIDA, il faut deux victoires.
10:48Une victoire courte et immédiate, celle de la contamination.
10:51Ça passe par la prévention.
10:54Il faut se protéger.
10:55A la limite, c'est une maladie que l'on peut éviter.
10:59La grippe, la tuberculose, bon, il suffit de respirer l'air ambiant.
11:02Et que l'on doit éviter.
11:03Et que l'on doit éviter.
11:05Donc, il y a deux solutions, ou les modifications des comportements sexuels, ou les préservatifs.
11:10Moi, je dis qu'il faut arrêter avec les donneurs de leçons de morale.
11:14Il faut tout faire pour mettre, évidemment, pour arrêter avec le tabou du préservatif.
11:18Il faut donc tout faire pour diminuer le prix, on en parlera tout à l'heure, et pour aider les jeunes à considérer que la prévention est possible.
11:26Et puis, il y a la deuxième victoire, celle de l'intelligence, de l'imaginaire, celle de la recherche.
11:30Je suis sûr que dans les mois qui arrivent, dans les années qui arrivent, il y aura de grands pas de géants.
11:35Et on arrivera un jour à vaincre cette maladie.
11:37Pour l'instant, on ne l'a pas encore vaincue.
11:39Sauf qu'il ne faut peut-être pas rester là-dessus, parce que c'est vrai que ça fait des années qu'on dit qu'on va y arriver, et que pour l'instant, on n'arrive pas.
11:43Et qu'il y a un moyen de s'en...
11:45Il y a un moyen, voilà.
11:46Pour l'instant, le seul moyen, c'est le préservatif.
11:47C'est le préservatif, on est d'accord.
11:48C'est le préservatif.
11:49Sandrine, vous avez des camarades, j'imagine, de votre âge.
11:52Alors là, on a un petit peu tout vu sur le micro-trottoir, juste après, on va envoyer la pub.
11:55Quelle est la réaction et l'attitude de vos copains ou copines par rapport, justement, au préservatif ?
12:01Justement, je crois que, par rapport à ça, je crois que, moi, dans mes connaissances, la plupart des personnes que je connais se préservent vraiment...
12:13Et se couvrent.
12:14Et se couvrent.
12:15Et font attention.
12:16Très bien.
12:16Monsieur le ministre, merci d'être là.
12:17On va se retrouver tout de suite après cette page de publicité pour répondre à des questions de téléspectateurs qui sont évidemment extrêmement nombreuses.
12:22A tout de suite.
12:22Merci beaucoup.
12:23A tout de suite.
12:24Merci beaucoup.
12:24A tout de suite.
12:25Merci beaucoup.
12:26Beaucoup.
12:27Merci beaucoup.
12:27Merci beaucoup.
12:31Nous voici de retour, mes messieurs, au centre de la Maison de la Radio, avec Sandrine Tama qui est avec nous, le ministre de la Santé, Philippe Gouste-Blazy, qui est encore là.
12:40On va écouter, monsieur le ministre, si vous voulez bien, Sandrine, si vous voulez bien, on va écouter des courroux coucous.
12:43C'est la tradition de cette émission, c'est une habitude qu'on a, sauf que ces courroux-là, probablement, Patrice...
12:48Mais ils sont un peu situés, oui, parce que ça porte sur le préservatif, le sida.
12:51Ils sont légèrement situés.
12:52Premier courroux, bonsoir, votre prénom ?
12:55Ah.
12:55Allô.
12:56Allô.
12:57Bonsoir, jeune homme.
12:58Bonsoir.
12:58Quel est votre prénom ?
12:59Frédéric, Michel, bonsoir tout le monde.
13:02Bonsoir, jeune homme.
13:03Vous avez un courroux et on va l'écouter.
13:05Quel est-il ?
13:06Ben voilà, je trouve scandaleux, récemment, il y a pas mal de temps, j'ai entendu le pape qui a dit que les préservatifs, on devrait les retirer.
13:15Les retirer de la circulation et tout ça.
13:18Je trouve ça vraiment scandaleux, parce qu'une personne qui est vue par tout le monde...
13:23Qui est écoutée, surtout.
13:24Comment ?
13:24Qui est écoutée, également.
13:25Qui est très écoutée, justement.
13:27Et donc, moi, je trouve ça vraiment scandaleux, je trouve ça que c'est un mec...
13:31Moi, je trouve que c'est un assassin, le pape, quand même.
13:33Là, vous avez peut-être un petit peu loin.
13:38Oui, oui.
13:38Enfin, on sent en tout cas la colère de jeune homme, Patrice.
13:40Oui.
13:41Monsieur le ministre, est-ce que vous avez quelque chose à dire ?
13:43Non.
13:43Non.
13:44Très bien.
13:44C'est vrai que c'est une situation délicate.
13:47Enfin, on voit qu'un jeune homme de 23 ans...
13:49Est-ce que vous suivez, en principe, les religieux lorsqu'il parle, jeune homme ?
13:53Depuis ce jour-là, je les écoute plus.
13:56Et puis, de toute manière, je n'ai jamais réellement écouté.
13:58Mais ça, ça m'a...
14:00Enfin, ça, si vous ne l'avez pas écouté, vous l'avez entendu, en tout cas.
14:02Je l'ai entendu.
14:03Et ça m'a même révolté un maximum.
14:05Parce que, bon, vu la gravité du sida et tout ça, je trouve ça vraiment scandaleux.
14:12Finalement, monsieur le ministre a quelque chose à dire.
14:14Oui, en définitive, je vais quand même dire quelque chose là-dessus.
14:17Moi, je crois qu'en termes de prévention, il y a toujours ceux qui se battent entre ceux qui disent
14:22« on va modifier les comportements sexuels », c'est-à-dire la fidélité,
14:26et puis ceux qui disent « on va mettre des préservatifs ».
14:29Moi, je crois que ce sont deux théories, mais qui ne s'affrontent pas du tout.
14:33Et ça serait terrible de faire affronter les gens là-dessus.
14:36C'est un sujet tellement grave qu'il faut respecter les uns et les autres.
14:40Alors, il y a ceux qui veulent faire la première théorie, ceux qui veulent faire la deuxième.
14:45À mon avis, c'est déjà trop grave.
14:48Nous avons 23 000 malades aujourd'hui dans ce pays.
14:50Nous sommes le premier pays de la communauté économique européenne à être touchés.
14:53Il y a 150 000 séropositifs.
14:55Il y a un décès toutes les deux heures.
14:56Il y a 10 familles en deuil par jour à cause de cette maladie.
14:59Donc, je crois que chacun, chacun le voit.
15:02Mais je crois qu'il ne faut pas se jeter à la figure ou des leçons de morale ou autre chose.
15:07Très bien.
15:07Ce que vous venez de dire est entendu.
15:09C'est vrai aussi que, vu la gravité de la situation, c'est délicat qu'un homme qui est extrêmement écouté puisse dire,
15:14ne parlant plus des choses dont on est en train de dire ce soir, que ce sont les choses qui sauvent.
15:17Il y a des évêques qui commencent à dire le contraire, d'ailleurs.
15:20Pas tous, mais certains.
15:21Quelques-uns, oui.
15:22Oui, certains.
15:22En tout cas, jeune homme, merci de votre participation et de votre témoignage.
15:25On va prendre une deuxième personne.
15:27Allô, bonsoir.
15:27Votre prénom, s'il vous plaît.
15:28Allô ?
15:29Une jeune femme, bonsoir.
15:30Votre prénom ?
15:30Bonsoir, Corinne Duvaldoise.
15:32Bonsoir, Corinne Duvaldoise.
15:33Alors, je interviens ce soir afin de vous faire part un petit peu du genre d'âneries, pour ne pas dire autre chose,
15:38qui sont distribuées à nos enfants.
15:41Je précise qu'il s'agit quand même d'un collège d'État et non d'un collège, enfin d'un établissement religieux.
15:46Suite à des plaisanteries faites en classe avec des préservatifs par des élèves,
15:50« Le professeur de ma fille décide de parler de leur utilisation, l'initiative somme toute intelligente,
15:56si elle n'était effroyable par son contenu. »
15:59Car elle a conclu son cours par la notion suivante,
16:02« Le port du préservatif n'est pas nécessaire si vous avez une bonne hygiène corporelle. »
16:06Waouh.
16:07Alors, je pense que, faute de réelle connaissance sur le sujet,
16:11il serait souhaitable que certaines personnes s'abstiennent d'aborder le problème.
16:15Parce qu'une fausse information me semble un petit peu plus préjudiciable qu'un manque d'informations.
16:21Philippe Bustoblazy, à un moment où on se demande si l'éducation, justement,
16:23ne va pas faire énormément pour la prévention du sida,
16:28entendre un professeur qui dit à ses élèves « On ne peut pas l'utiliser si on a une bonne hygiène corporelle »,
16:33c'est très très très très très très grave.
16:35Oui, je crois qu'il devrait y avoir une liaison entre le ministère de la Santé
16:38et le ministère de l'Éducation nationale pour ce genre d'informations.
16:41Vous avez tout à fait raison.
16:43Simplement, je voudrais profiter de cette question pour dire quelque chose qui me paraît très important.
16:48Je crois que mettre des préservatifs, des distributeurs de préservatifs dans un lycée,
16:52comme ça, dans un couloir, ça ne suffit pas.
16:55Aujourd'hui, nous devons faire de l'éducation à la santé.
16:59Mais pas comme ça.
17:00Non, bien sûr. De la vraie éducation à la santé, pour les enfants, pour les élèves, pour les collèges, les lycées,
17:06avec des médecins scolaires, des infirmières scolaires, des professeurs, des parents d'élèves.
17:10Il serait normal que tous les trimestres, il y ait 2-3 heures d'éducation à la santé.
17:15C'est vrai pour le sida, mais c'est vrai aussi pour beaucoup d'autres maladies.
17:18Mais pour le sida, c'est un problème de vie ou de mort.
17:20Donc il faut le faire.
17:21Savez-vous qu'il n'y a qu'un médecin scolaire pour 12 000 élèves aujourd'hui,
17:25alors qu'il en faudrait un pour 5 000.
17:27Et avec le ministre de l'Éducation nationale, nous devons en effet présenter des programmes
17:32parce que c'est la vie dans 10 ans.
17:35Indépendamment des médecins, est-ce que des professeurs...
17:37Bien sûr.
17:38On a besoin de sciences nades ou de filons.
17:41Pas besoin d'être...
17:42Oui, il ne faut pas avoir fait 7 ans de médecine.
17:44Moi, je crois qu'il est important de parler de manière très spontanée,
17:50très décontractée avec des adolescents.
17:51Parce qu'il y a toujours une grande pudeur chez les adolescents.
17:53Et laisser une pude de préservatif seule ne suffit pas.
17:57Il faut associer à une éducation, un dialogue, une écoute.
18:01Parce que souvent, ce sont des gens qui veulent être écoutés et qui veulent dialoguer.
18:05C'est ce qu'on va faire ce soir.
18:06On va essayer de dialoguer.
18:07On va essayer aussi de démontrer 2-3 choses éventuellement qui pourraient être ignorées,
18:11y compris avec la personne qui est assise à côté de vous, Patrice.
18:13Oui, qui est Benoît-Félix.
18:14Benoît-Félix du CRIPS.
18:15Mais on va y venir d'ici quelques secondes.
18:17Je pense que...
18:18Merci, madame, de votre témoignage.
18:19Ben, de rien.
18:20Et faites nos amitiés à cette professeure.
18:21Peut-être que vous pourriez lui envoyer un petit mot pour lui expliquer que l'hygiène corporelle, éventuellement, ne suffira pas.
18:26Il va falloir que le fasse.
18:28Au revoir.
18:28Au revoir, merci beaucoup, Patrice.
18:29Il y en a un autre qui ne doit pas être content, c'est M. Von Kustem.
18:32Qui a écrit une lettre.
18:33Oui, qui vous a écrit une lettre, d'ailleurs.
18:35C'est plutôt pour vous.
18:36Qui dit qu'il est difficile de comprendre la publicité que vous faites régulièrement dans les émissions pour les préservatifs.
18:41Votre insistance pourrait laisser croire que vous avez des problèmes, vous voyez.
18:43Non, ça va.
18:45Et ce n'est pas...
18:46Il y a marqué quand même que ceux qui les utilisent sont bien apprends.
18:48Ceux qui les utilisent sont bien apprends.
18:49Ce n'est pas une raison pour préconiser l'amour frelaté.
18:52Vous savez très bien que l'amour sincère et véritable est l'arme absolue contre le sida.
18:56Vous ne saviez pas ça ?
18:56Tac !
18:57Et que pourquoi préconiser des pratiques contre nature dans un monde, etc.
19:01Alors, c'est vrai qu'il y a quelques personnes, évidemment...
19:03Et priez le ciel, d'ailleurs, pour que cela ne se retourne pas contre vous.
19:06Je vous remercie, Patrick.
19:07Vous êtes marqué, moi, je vous le dis.
19:09On va répondre à ce monsieur.
19:10C'est vrai que c'est encore quelque chose de très difficile.
19:13C'est quelque chose, parfois, dont les gens ne veulent pas entendre parler.
19:16Alors, ceux qui ne veulent pas entendre parler, qui sont des grands, des adultes,
19:19et qui, à la limite, ne prennent pas de risque, ma foi, ce n'est pas très grave.
19:23Ce qui est beaucoup plus grave, évidemment, c'est pour les jeunes gens et les adolescents.
19:26Est-ce que vous pensez, monsieur le ministre, qu'on pourrait arriver un jour...
19:29Quand on a obligé les jeunes conducteurs à mettre une ceinture de sécurité,
19:32moi, je m'en souviens, il y a quelques années, c'était un enfer.
19:34Enfin, c'était vraiment... C'était le calvaire de mettre sa ceinture de sécurité.
19:37On a l'impression de ne pas pouvoir conduire, de ne pas être à l'aise, etc.
19:39Et au jour d'aujourd'hui, quand on monte dans la voiture, on a un réflexe, on fait ça et on la met.
19:43Est-ce que vous pensez que le gouvernement, et avec tous les ministres de chaque...
19:47Y compris, évidemment, particulièrement l'éducation et la médecine,
19:50pour arriver à ce qu'un jour, ça devienne un réflexe total qui soit plus désagréable,
19:56faisant plus partie de tabou, etc.
19:59Et est-ce que le gouvernement est prêt à aller très loin et à continuer le combat, je dirais ?
20:04Ce qu'il faut, c'est, je crois, donner un grand message de prévention.
20:08En disant, c'est une maladie dont on peut se protéger, faisons-le.
20:12Alors, pourquoi aujourd'hui, il y a des problèmes...
20:14Quand on doit se protéger.
20:16Oui, c'est ça.
20:16Mais la question, c'est qu'aujourd'hui, bien évidemment, c'est un problème de tabou encore.
20:20On n'ose pas en parler.
20:22Encore une fois, il y a ceux qui veulent modifier leur comportement, c'est leur problème.
20:24Puis ceux qui ne veulent pas le faire, ils prennent le préservatif.
20:27Je crois qu'il faut qu'on puisse en parler à l'aise dans une société moderne.
20:31Et ça, on n'y arrive pas encore.
20:33Je crois qu'une émission comme celle-là peut y contribuer.
20:35Est-ce que vous avez l'impression que les gens, en général, en globalité,
20:39ont conscience du drame éventuel qu'on a au-dessus de la tête ?
20:41Moi, je crois qu'ils commencent à comprendre que c'est l'explosion.
20:47L'explosion endémique et épidémique.
20:51Le virus du sida n'a pas de frontière.
20:52Donc, non seulement il faut regarder ce qui se passe dans l'hexagone,
20:55mais il faut aussi comprendre que 80% des séropositifs sont aujourd'hui en Afrique, en Asie.
21:00Il faut donc, si vous voulez, de grandes campagnes de prévention dans le monde entier,
21:04au niveau de la planète, il ne faut pas être égoïste en termes de sida.
21:07Et puis, il faut penser aussi à l'autre.
21:09Je crois que c'est la victoire du cœur qu'il faut que nous gagnions.
21:12Il faut penser à soi, mais aussi aux autres.
21:14Il faut protéger les autres.
21:16On va prendre une question militale, Patrice ?
21:17On va proposer une question militale.
21:18On va proposer une question militale, oui.
21:19Et puis, après, on va voir quelques clips de ce qui se fait à l'étranger.
21:22Alors, on va parler aussi de la communication du sida en France, si vous voulez bien, M. le ministre.
21:26Avez-vous pris l'habitude de porter systématiquement un préservatif ?
21:28Voilà la question que l'on vous pose, à vous qui nous regardez.
21:31Avez-vous pris cette habitude-là ?
21:33Oui ou non ? Il faut nous répondre, évidemment, franchement,
21:34pour qu'on ait un peu le sentiment de ce qui se passe
21:37par rapport au nombre d'appels et au nombre de réponses que vous donnez.
21:41On va regarder maintenant les clips.
21:42Les clips, oui, qui ont été prêtés par le CNAP et le CRIPS,
21:45c'est-à-dire par Benoît Félix.
21:47Le premier qu'on va voir, c'est un épais espagnol.
21:50Vous allez voir, c'est pas mal fichu.
21:51Alors, le CRIPS, c'est central de documentation sur la prévention du sida.
21:54Sur la prévention du sida.
21:54C'est presque ça, oui.
21:56Dites-nous, alors.
21:56Centre Régional d'Information et de Prévention du Sida.
21:58Ah oui, t'as raison, ça n'a strictement rien à voir.
22:00Centre Régional de Documentation et de Prévention du Sida.
22:03Merci, Benoît Félix.
22:03C'est un CRIPS, donc, c'est mieux.
22:05Ça tombe bien, oui.
22:06Regardez, le premier clip, d'où vient-il ?
22:07Le premier clip, espagnol.
22:08C'est là, c'est pas mal.
22:09C'est assez clair, en tout cas.
22:10He encontrado esto en el vestuario.
22:30¿De quién es?
22:34¿Qué, de quién es esto?
22:40Mio.
22:42Mio.
22:46Mio.
22:56El preservativo es el medio más eficaz para la prévención de embarazos no deseados
23:01y enfermedades de transmisión sexual.
23:05Póntelo.
23:06Póntelo.
23:07Voilà, donc ça, c'est un premier clip.
23:10Vous pouvez le placer, même si je vous avais revu, comme vous voulez.
23:13Qu'est-ce que vous en pensez, monsieur le ministre ?
23:15C'est clair.
23:16Oui.
23:18C'est clair.
23:18C'est clair.
23:18C'est clair.
23:18C'est clair.
23:19Hein ?
23:20C'est clair.
23:20C'est clair.
23:20Oui, oui, oui.
23:21Il l'avait déjà vu, je trouve qu'il parle très bien.
23:24Oui, oui, il est parlant, il est bien, et on va regarder un deuxième, maintenant.
23:27Oui, alors, il y a ce qu'a fait en Angleterre il y a quelques années, ça, ça date de 88.
23:30C'est évidemment beaucoup plus violent.
23:32Alors, tout ce qui se fait en Grande-Bretagne en général, quand ça veut parler, c'est très violent.
23:37Ils en sont un peu revenus parce que, finalement, ça fait peur à tout le monde et ça n'a pas de grands, grands résultats.
23:42C'est peut-être pour un peu de le montrer, alors.
23:43Si, parce que ça montre aussi.
23:45Non, mais on peut aussi faire peur avec ça.
23:46Regardez.
23:47C'est un peu plus dur.
23:48C'est même beaucoup plus dur.
23:49C'est un peu plus dur.
24:19C'est un peu plus dur.
24:19C'est un peu plus dur quand il arrive.
24:21Si vous ignorez l'aide, il pourrait y avoir la mort de vous.
24:24Donc ne meurs pas de l'ignorance.
24:28Voilà, évidemment, on a le goût.
24:32Mais c'est parlant.
24:33Mais c'est parlant, ouais.
24:34C'est parlant.
24:35Mais je crois que les publicités en revue sont encore venus de ça.
24:37On va regarder un troisième immédiatement.
24:39Oui, peut-être que monsieur de Stéblasie puisse nous dire,
24:43qu'est-ce que vous prévoyez, vous, comme opération de communication là-dessus ?
24:47D'abord celui-là, je le trouve trop morbide et je pense qu'il est trop triste.
24:51Il faut toujours garder l'espoir, il faut toujours positiver un message.
24:56Donc qu'est-ce qu'on va faire chez nous ?
24:58D'abord en France, il y a un problème avec les campagnes de prévention.
25:01Pour trois raisons.
25:03Premièrement, en raison du prix du préservatif, on y reviendra je pense tout à l'heure.
25:07Deuxièmement, en raison du prix aussi que les chaînes de télévision nous demandent
25:11lorsque le ministère de la Santé veut donner des messages.
25:14Et là je dois remercier votre chaîne parce que j'ai vu votre direction il y a quelques jours
25:20qui acceptera de faire dorénavant des messages sur la lutte contre le Zidane.
25:25TF1 privé et le service public ne va pas accepter une chose pareille, c'est sûrement aussi.
25:28Mais je leur demanderai à toutes, mais je souhaite que pour la première fois dans ce pays
25:32les chaînes de télévision puissent participer gratuitement à la santé publique des Françaises et des Français.
25:38Et puis troisièmement bien sûr, qu'est-ce qu'on met dans les spots ?
25:41Et il faut à tout prix cibler les jeunes, cibler ceux qui ont moins de 25 ou 30 ans
25:45parce que c'est eux à qui il faut parler et qu'il faut convaincre.
25:50Donc vous vous y attelez, vous travaillez là-dessus et c'est évidemment parmi d'autres tâches,
25:53deux, trois autres trucs que vous avez à faire.
25:55D'ailleurs nous avons demandé à des jeunes depuis deux, trois semaines de faire justement des clips
26:00qu'ils nous proposeront et je crois qu'il n'y a rien de mieux que les jeunes pour communiquer avec les autres jeunes.
26:06Mais on vous demandera votre avis.
26:07Avec plaisir, je vous le donnerai avec plaisir.
26:10Écoutez bien parce que maintenant on va commencer les questions de téléspectateurs
26:13qui se posent évidemment beaucoup de questions.
26:14Depuis plusieurs semaines on avait mis en place un système Minitel où on demandait aux gens
26:18de nous dire ce qu'ils avaient envie de savoir sur le préservatif.
26:22Il y a beaucoup de questions qui sont revenues à plusieurs reprises et on va prendre des questions maintenant en direct.
26:26Bonsoir, votre prénom s'il vous plaît.
26:28Bonsoir.
26:28Bonsoir mademoiselle.
26:29Moi je m'appelle Laetitia.
26:30Bonsoir Laetitia.
26:31Posez votre question et à qui voulez-vous la poser ?
26:33Benoît Félix ou monsieur le ministre d'Ouste Blasie qui est Tissière ?
26:36Je vais la poser à tous les deux.
26:38Allez-y.
26:38Alors j'aimerais savoir moi, pourquoi les préservatifs sont-ils aussi chers ?
26:43Benoît, monsieur Blasie.
26:45Écoutez, moi c'est la question aussi que je me suis posée dès que je suis arrivé au ministère,
26:51je pense qu'il n'est pas normal que les préservatifs qui reviennent à 40, 50, 60 centimes, en fait, soient vendus entre 2 et 4 francs.
27:00C'est la raison pour laquelle je pense qu'il faut arriver, mon objectif c'est d'arriver à un préservatif à 1 franc.
27:05Parce qu'il est inadmissible, il me serait d'ailleurs totalement, je trouve qu'il serait inadmissible de penser qu'un jeune ne puisse pas se prévenir vis-à-vis de cette maladie pour des raisons d'argent.
27:17Donc ça c'est le premier élément.
27:20Le deuxième élément, c'est qu'on s'aperçoit sur les enquêtes d'opinion que 8 Français sur 10 veulent les acheter en pharmacie.
27:27Et donc je crois qu'il faut que nous profitions des 22 000 pharmaciens qu'il y a sur tout le territoire national.
27:33Qui voient des millions de personnes chaque jour.
27:34Qui voient des millions de personnes chaque jour, qui sont des professionnels de la santé, à qui il faut faire confiance.
27:39Ce ne sont pas des simples commerçants ou marchands, ce sont des gens qui ont fait des études, qui ont fait 8 ans d'études.
27:43Il faut leur dire, il faut les insérer dans le système.
27:47J'ai discuté avec, j'ai travaillé à plusieurs reprises avec la présidente du syndicat des pharmaciens.
27:52Elle est d'accord pour qu'on mette le préservatif à 1 franc et qu'il puisse y avoir également...
27:58Ça c'est une grande nouvelle que vous nous annoncez.
27:59Oui, c'est un scoop.
28:00L'année dernière, on a réussi à faire le préservatif à 1 franc pendant un mois, mais ça n'a pas été facile.
28:05Mais là, ce ne sera pas pour un mois, ce sera pour toute l'année.
28:08Pour toujours.
28:08Alors comme je savais que je venais chez vous ce soir, je ne pouvais pas venir comme ça.
28:11Ça mérite quelques applaudissements, mesdames, messieurs.
28:14Ça c'est temps, alors.
28:15Ça c'est temps.
28:16Tant.
28:18Ça, mais non, parce que c'est...
28:19Bravo.
28:20Attention, parce que c'est...
28:20C'est exceptionnel, ce que vous dites là.
28:22On m'a dit...
28:23On m'a dit que ça serait fait en octobre-novembre.
28:25Moi, j'aimerais que ce soit fait dès le mois d'août.
28:28Voyons.
28:29Bravo.
28:29J'en reste sans voix, moi.
28:30Oui.
28:31Personnellement, là...
28:32Un scoop, surtout.
28:33Oui, un scoop.
28:33On va prendre une deuxième question.
28:35Merci de votre question, mademoiselle.
28:36Deuxième question, allons-y, bonsoir.
28:38Bonjour tout le monde.
28:40Alors donc, pour répondre à la question, en fait, si les préservatifs sont chers, c'est
28:42parce que les marges sont importantes.
28:44Excusez-moi.
28:44Allô, c'est Gaël de Reims.
28:46Bonsoir, Gaël.
28:47Donc, j'aimerais savoir si les personnes pratiquant la scellation doivent porter un préservatif.
28:54Ah, c'est pour Benoît Félix, plutôt.
28:55Bon.
28:56Benoît...
28:56Benoît Félix, mais...
28:59Oui, non, oui, oui, bon, non, oui.
29:04Merci.
29:04Aucun lien de pose à l'accueil, aucun.
29:07Non, non, mais vous êtes sur le terrain, et c'est évidemment des questions qu'on vous
29:09pose 50 fois par jour.
29:10Il faut en effet être très clair et très précis, il faut que les choses se disent, enfin.
29:13Vous faites de la formation sur le terrain, que ce soit clair, vous expliquez aux gens
29:15à quoi ça sert, pourquoi il faut le faire.
29:17On va dans les lycées, entre autres, rencontrer les jeunes et parler avec homosexualité,
29:20et on tient à ce que les questions soient précises comme celle-là, merci, et pour
29:23essayer, en effet, d'y répondre clairement.
29:25Alors, c'est une question piège, parce que la réponse n'est pas évidente.
29:27Il y a des cas de transmission du sida par fellation, il y a des cas, ils existent.
29:30Ils sont exceptionnels, ils sont très rares.
29:33Bon, alors après, est-ce que quand quelque chose d'exceptionnel, quand des cas comme
29:35ça sont si rares, est-ce qu'il justifie pour autant une modification des comportements ?
29:39Ou une prise de risque.
29:40Si la fellation contaminait beaucoup, ou vraiment, il y aurait beaucoup, beaucoup
29:43plus de gens contaminés qu'il y en a actuellement.
29:45Donc, on sait par contre qu'il y a des cas de transmission par ce biais qui sont donc,
29:48comme je l'ai dit, assez exceptionnels.
29:50Alors après, chacun voit, chacun estime ce qu'il doit faire ou pas.
29:52Si on veut prendre, bien sûr, aucun risque, il y a des préservatifs.
29:55Certains sont parfumés, c'est un petit peu à cette intention aussi, qu'on peut utiliser
29:58pour la fellation.
29:59Après, c'est une affaire individuelle.
30:00C'est vrai, c'est vrai, il y a un goût fraise, goût vanille.
30:01On peut réduire les risques au quotidien.
30:03On peut porter un casque quand on conduit sa voiture, par exemple, aussi, pour réduire
30:05encore plus les risques dans le cas d'un accident.
30:07C'est sûr.
30:08C'est une affaire individuelle, après.
30:10Voilà la réponse à la question.
30:11Mais il y a un risque midi, non ?
30:12Philippe Dostelazier ?
30:13Pas en tant que ministre, mais en tant que médecin.
30:16Je crois qu'il faut rappeler que le sida n'est pas une maladie contagieuse, mais une maladie
30:20est transmissible.
30:22Elle est transmise par le sperme et par le sang.
30:26Et donc, je serai quand même très prudent.
30:30Dès qu'il y a un contact de sang et de sperme, il faut faire évidemment très très attention.
30:35Il faut être très prudent.
30:36Donc, je dirais que oui, bien évidemment.
30:38La fellation avec des problèmes de gencives, là, pour le coup, il faut mettre un casque.
30:43Si on veut être plus précis, il y a des conseils qui sont donnés aux gens qui souhaitent
30:46pratiquer la fellation sans préservatif.
30:48On leur conseille de ne pas se brosser les dents avant, par exemple.
30:50Des choses comme ça qui pourraient irriter, qui pourraient mettre en contact éventuellement
30:53le sperme et le sang.
30:54On leur conseille aussi d'éviter d'avoir un contact entre le sperme, en l'occurrence,
30:59et leur muqueuse.
31:00C'est-à-dire de ne pas aller jusqu'au bout, si vous voyez ce que je veux dire.
31:03Ça peut réduire les risques.
31:05Ça fait rigoler les filles, ça remarque.
31:06J'ai l'impression.
31:08On va prendre une autre question, s'il vous plaît.
31:09Merci beaucoup.
31:10Bonsoir.
31:11Votre prénom ?
31:11Bonsoir.
31:12Je m'appelle Élise.
31:13Bonsoir Élise.
31:13J'aimerais savoir si les filles sont plus exposées au SIDA que les garçons.
31:20Bon, on peut porter des éléments de réponse.
31:22Pour ce qui est des maladies sexuellement transmissibles, en général, les femmes ont plus de risques
31:25d'attraper des MST, parce que la muqueuse vaginale est assez fragile, assez réceptive.
31:30Donc, on sait que les risques de transmission sont assez forts, en effet, pour les femmes.
31:33Donc, pour répondre à cette jeune femme, il y a éventuellement un peu plus de danger
31:37pour les femmes.
31:38Oui.
31:39Il y a plus de malades femmes ?
31:40Pas, non, non.
31:41Au contraire, pour l'instant, on a encore, si j'ose dire, un nombre d'hommes plus important
31:44parmi les malades, mais le nombre de femmes contaminées ne cesse d'augmenter.
31:47De façon inquiétante.
31:49Voilà une réponse claire à votre question, madame.
31:51Je vous remercie.
31:52On vous remercie de l'avoir posée.
31:53Un petit complément d'information là-dessus.
31:55En Afrique, il y a un peu plus de femmes contaminées que d'hommes encore là-bas.
31:58Et je trouve qu'en Europe du Nord, les hommes sont encore majoritaires.
32:01On va prendre une autre question.
32:03Immédiatement, allons-y.
32:04Bonsoir, votre prénom.
32:05Allô ?
32:06Bonsoir.
32:07Existe-t-il d'autres moyens de prévention que les préservatifs ?
32:11Je ne sais pas quel âge vous avez, mademoiselle, mais...
32:15Enfin, la question est posée.
32:16Existe-t-il d'autres moyens ?
32:17Il y a plein de moyens.
32:18Il n'y a pas que la capote, c'est vrai.
32:19Il faut le dire.
32:19On peut ne rien faire.
32:21Bon, c'est vrai.
32:21C'est une solution.
32:22Ça, c'est un super moyen.
32:23On peut s'amuser tout seul aussi.
32:26Et on peut s'être fait tester, connaître sa situation, avoir fait un test,
32:30que la partenaire lui-même ait fait un test aussi.
32:32Dans la mesure où les gens sont fidèles dans ce cadre-là,
32:34le préservatif ne s'impose pas.
32:35Reste le problème après du contraceptif qui se pose.
32:38Donc, ça dépend aussi de ce qu'on fait.
32:39Quand on fait l'amour, quand on a des relations sexuelles,
32:41on peut faire plein de choses sans forcément prendre des risques.
32:44Il n'y a pas que la pénétration dans l'acte sexuel.
32:46Et donc, il n'y a pas toujours tout le temps à utiliser un préservatif.
32:49Il faut simplement réfléchir et puis rester malgré tout libre.
32:52On va prendre une autre question.
32:53Et puis, M. le ministre, après, on vous posera une dernière question
32:56et on va vous libérer parce que je sais que vous avez des choses
32:57extrêmement importantes à faire maintenant.
32:59Allons-y. Bonsoir. Votre prénom, s'il vous plaît.
33:01Oui, bonsoir. J'aimerais savoir s'il existait plusieurs tailles de préservatifs, s'il vous plaît.
33:07Félicitations.
33:08Pardon ?
33:09On en montrera tout à l'heure.
33:11Alors, la réponse est oui.
33:12La réponse est oui.
33:13On en montrera tout à l'heure.
33:15On pourrait d'ores et déjà annoncer que ce soir, au travers de cette émission,
33:21tout à l'heure, il va venir nous en parler, celui qui s'occupe de Plus Pharmacie.
33:24Oui, c'est Philippe Benoît.
33:25Voilà. Ils ont réussi avec nous, on a travaillé ensemble,
33:28on a réussi à récolter 400 000 préservatifs qui vont être distribués,
33:32notamment à Pharmacieux sur Frontière et à Médecins du Monde.
33:35Donc, avant que vous partiez, je vous le dis maintenant,
33:37il y a 400 000 préservatifs qui vont être distribués ce soir.
33:39Pour répondre à votre question, si je ne m'abuse point,
33:42il y a une de ces marques, je crois que c'est Manix,
33:44qui a sorti une grande taille, c'est fait,
33:46et je crois qu'il y en aura dans le lot,
33:48Kingshye, donc, pour les grosses zigounettes.
33:49Donc, votre question, est-ce que c'était dans ce sens-là,
33:52pardonnez-moi, monsieur, cette question,
33:53ou est-ce que c'était pour savoir justement si il en existait des plus petits ?
33:56Non, c'était plutôt dans les plus grandes tailles.
33:58Félicitations, donc c'est bien ce que je disais.
34:00Et la réponse est oui.
34:02Philippe, juste au bien-être.
34:04Vous voulez partir tout de suite maintenant.
34:05On va envoyer un clip, on va envoyer un clip.
34:08Vous avez des chiffres, simplement, s'il veut un chiffre.
34:10En France, bon, il y a une norme, qui est la norme ENEF,
34:12la norme AFNOR, qui impose une taille minimum en longueur de 17 cm.
34:16Alors, on peut en trouver qu'ils font 18 cm ou un peu plus.
34:18Non, c'est ça, la longueur, minimum.
34:20En tout cas, 17 cm.
34:21La largeur, ça doit être en France entre 5 cm et 5,4 cm de large, une capote.
34:25Très bien.
34:26Alors, simplement, c'est un peu strict,
34:27et c'est vrai qu'il y a des gens qui aimeraient une taille plus petite
34:29et peut-être aussi une taille plus importante.
34:31Oui, on essaie.
34:31Merci. Merci, je donne cette question.
34:33Monsieur le ministre, on va vous lâcher maintenant.
34:35On va vous libérer, oui.
34:35Merci d'être venu.
34:36Je pense que si vous êtes assis là,
34:38les gens qui nous regardent, jeunes ou moins jeunes,
34:40j'espère, ont compris parce que c'était important
34:43et qu'il était bien que vous soyez là pour dire quels engagements vous preniez.
34:48Alors, si ça va jusqu'au bout, cette histoire de préservatif à un franc,
34:51c'est exceptionnel.
34:52Merci surtout de m'avoir invité.
34:54Je suis très content d'avoir pu parler de ce problème comme ça,
34:56de manière très naturelle.
34:57Simplement, sur l'avant-dernière question,
34:59est-ce qu'il n'y a que ce moyen ?
35:01Moi, je crois qu'il est important, encore une fois, de dire
35:03qu'il faut respecter ceux qui disent « moi, je reste fidèle ».
35:06Il faut respecter ceux qui disent « moi, je prends un préservatif ».
35:09Et c'est comme ça qu'on arrivera à parler du préservatif sans tabou.
35:13Je crois qu'il faut respecter les religions, il faut respecter...
35:15M. Ali, vous avez raison, mais c'est un formidable moyen.
35:18Le bitest, en fait, c'est-à-dire les tests de l'un et l'autre,
35:21des deux partenaires testés, sachant qu'ils sont sans soucis aucun,
35:25sans préservatif, c'est formidable.
35:26C'est vrai que c'est un petit écart, le préservatif, c'est formidable aussi.
35:28Et un dernier mot pour vous dire qu'on fait tout actuellement
35:31pour augmenter le centre de dépistage anonyme et gratuit,
35:35et que ceux qui nous écoutent, qui ont envie d'être dépistés,
35:37de savoir s'ils sont séropositifs ou séronégatifs,
35:40qu'ils y aillent, c'est anonyme et c'est gratuit.
35:42M. le ministre, merci. Je voudrais que le public ici présent le salue.
35:47Pendant qu'il s'en va, nous allons envoyer...
35:48On va envoyer immédiatement un autre clip, Patrick.
35:52Un autre clip, c'est un clip allemand.
35:53Un clip allemand. Regardez ce qu'ils font en Allemagne, dans un supermarché.
35:57Regardez, en Allemagne, un clip pour la prévention du sida.
36:00C'est en Allemagne, donc. Et c'est maintenant.
36:01Et c'est maintenant.
36:52Voilà c'est en Allemagne avec vous l'avez vu un ton humoristique c'est clair
36:58Donc tous ces messages ont le même but en Angleterre c'est plus dur en Allemagne c'est plus humoristique en Espagne c'est assez clair on va en voir un tout à l'heure
37:06Regardons la réponse Minitel on vous a posé une question tout à l'heure avez-vous pris l'habitude de porter systématiquement et préservatif ?
37:13Oui à 61% ce qui est plutôt encourageant par rapport aux chiffres qu'on connaît et ce qui ne l'est pas évidemment par rapport aux risques qui sont encourus Benoît Félix
37:20J'espère que c'est vrai parce qu'entre ce que disent les gens et ce qu'ils font il y a souvent une différence qui est assez importante mais c'est encourageant tout à fait
37:27Ça n'a pas grand intérêt de dire oui jamais si on n'en met pas
37:29Oui mais c'est toujours difficile de dire non
37:31Alors je voudrais vous présenter la personne qui est à votre gauche Sandrine qui s'appelle Hélène Mazet c'est bien cela ?
37:38Bonsoir vous êtes médecin vous êtes consultante à AEDS et on va parler avec vous et répondre à des questions tout à l'heure juste après cette pub-ci merci beaucoup Patrice vous aviez raison voilà la pub Hélène
37:48La pub Hélène on se retrouve ici quelques secondes à tout de suite merci beaucoup à tout de suite merci beaucoup
37:53Voilà donc voilà au centre de la maison de la radio Sandrine Thomas est avec nous ainsi que nos invités
38:08Evidemment on ne peut pas ce soir en quelques minutes parce que ça passe très vite répondre à toutes les questions
38:13Si vous vous posez des questions à propos de la prévention vous pouvez appeler SID Info Service c'est un numéro vert donc gratuit qui est au 05 36 66 36 05 36 66 36 c'est un numéro vert
38:23Et donc gratuit Patrice ?
38:25Eh ben tiens je peux parler d'une annonce qui n'a rien à voir
38:27Ah ça n'a rien à voir non ?
38:30Le 2, 3 et 4 juillet vous savez ce qu'il y a à Manicourt ?
38:32Oui 79ème Grand Prix de France
38:3479ème Grand Prix de France voilà alors ça va être encore duel Formule 1 Prost-Sénat
38:38Eh ben si vous voulez y aller vous pouvez réserver vos places en faisant le 36 15 code Grand Prix
38:4336 15 code Grand Prix
38:44Voilà super parfait
38:45Hop on peut aller à Manicourt
38:46On revient à Hélène Mazet
38:47Voilà Hélène Mazet je voudrais que vous nous disiez le job que vous avez donc au sein de cette association
38:52AIDS et ce que vous ressentez dans l'humeur générale aujourd'hui sur la prévention du SIDA en quelques mots évidemment
38:58Bon écoute j'ai un rôle effectivement
38:59Vous êtes médecin
39:00Je suis médecin mais je voudrais qu'effectivement ce ne soit pas le médecin qui apparaisse aujourd'hui
39:03parce qu'on avait un ministre qui était médecin ça suffit
39:05Alors la femme
39:06Donc c'est la femme voilà parce qu'on m'avait demandé la délicate tâche de m'occuper des préservatifs
39:10puisque c'est la femme qui doit être l'initiatrice de l'homme
39:13donc j'ai accepté bien volontiers de montrer ce que je savais faire
39:16Qu'est-ce que vous pensez de ça ? Que la femme doit être l'initiatrice de l'homme ? Est-ce que c'est bien ?
39:19Je pense que c'est une partenaire indispensable mais elle n'est pas toujours la partenaire de l'homme d'ailleurs
39:25donc c'est une partenaire qui peut avoir un rôle intéressant dans l'utilisation du préservatif
39:30Est-ce que vous pensez que ça décoincerait des hommes si la femme prenait l'initiative de dire moi je l'utilise ?
39:38J'espère qu'on contribuera à les décoincer
39:40mais je pense que quand même c'est un objet avant tout masculin
39:42et que ces messieurs doivent apprendre quand même à l'utiliser
39:44Est-ce qu'il y a une vraie lacune là-dessus, Benoît Félix, des gens que vous rencontrez sur le terrain, des jeunes qui ne savent pas s'en servir ?
39:50Oui, oui, très souvent
39:51On a eu beaucoup de questions comme...
39:52C'est nul, ils disent qu'ils savent en général
39:54Non mais c'est vrai, ils disent ouais ouais je sais je sais, vous leur donnez une capote
39:56Montre-nous comment tu fais sur des objets comme celui tout à l'heure que tu venais sortir Hélène
40:00Et bien euh...
40:01Ah bon ?
40:02Oui, attendez, attendez
40:03Attendez, c'est très bien
40:05Bref, ils disent qu'ils savent
40:10Ils disent qu'ils savent mais ils ne savent pas
40:12Ça veut dire qu'en fait ils ne savent pas, il y a toute une technique
40:14C'est pas compliqué mais il faut au moins l'avoir vu une fois
40:16Pour savoir le faire ou l'avoir fait
40:18On leur dit même aux garçons d'essayer tout seul avant
40:20Parce que s'ils essayent la première fois
40:21Mais c'est comme tout, il faut un training
40:22Mais ouais, c'est normal, il faut essayer
40:24Mais c'est juste un petit coup de main à avoir
40:26Et en l'occurrence...
40:27Ça va ?
40:28Ouais, je suis en train d'être tout seul, lui aussi
40:30Patrick, c'est un des rares trucs qu'il sait faire
40:32Alors pour le coup...
40:33Alors Hélène, on va peut-être prendre une question
40:36Une question téléspectateur
40:37Est-ce qu'on a une question peut-être à ce sujet ?
40:39Allons-y, bonsoir, votre prénom ?
40:41Bonsoir, c'est Xavier de Pouzou, Jean-Vendée
40:43Bonsoir, Xavier
40:43Est-ce que vous savez vous servir d'un préservatif ?
40:46Ben, je ne m'en suis jamais servi
40:47Ok, j'avais-vous ?
40:4922 ans
40:49Bon
40:50Et quelle est votre question justement ?
40:52Comment faut-il mettre un préservatif ?
40:53Ah ouais, bonne question, ouais, ouais
40:55Hélène, Hélène Mazet
40:57Je vois qu'on est rentré dans le vif du sujet tout de suite
41:01Alors je vais sortir le manège enchanté
41:03Ça s'appelle le manège enchanté, c'est clair
41:05Le nom est politique
41:07Alors Benoît, il faut le faire tourner
41:09Alors bon, le manège enchanté n'appartient pas à l'association Aide
41:13C'est le CRIPS qui en a eu l'initiative et qui en a le brevet
41:15Donc vous voyez un certain nombre de sexes en érection
41:18De toutes les couleurs
41:20Donc je vais demander au public quelle couleur il choisit
41:22Pour que je mette le préservatif sur la couleur de leur choix
41:24Très bien
41:25C'est comme ça que vous faites sur le terrain
41:26Bleu, bleu
41:29Dis donc, dis donc
41:30Le schtroumpf là
41:31Le schtroumpf
41:32Non, non, il y a plein de jeunes femmes qui disent bleu, bleu
41:35Je pense que le bleu c'est parce que c'est la plus grande
41:37Ben c'est ce que j'étais en train de me dire
41:38Donc c'est la couleur des schtroumpfs
41:42C'est la couleur de mon pays
41:43C'est très bien
41:43Donc je vais pouvoir vous mettre un
41:45Vous êtes une schtroumpfette
41:46Pas tout à fait
41:47Médecin, schtroumpfette et à l'association Aide
41:50Voilà, donc je vais vous mettre un préservatif sur le sexe bleu
41:55Alors déjà, j'ai ouvert le préservatif ni avec les dents ni avec un ciseau
42:01Avec les mains
42:02Avec les mains de préférence et pas dans la précipitation
42:05Je n'ai pas triché
42:06Donc voilà, vous avez un préservatif avec réservoir
42:09Il existe des préservatifs sans réservoir
42:12Mais là, actuellement sur le marché français
42:14En tout cas, tous les préservatifs sont avec réservoir
42:17Sauf certains spéciaux pour les pratiques de sodomie
42:20Et fellation
42:22Oui
42:22Mais il faut le dire, ça existe
42:24Bien sûr
42:24Voilà
42:24Donc vous avez un sexe bleu
42:26Ah je ne savais pas
42:27Voilà
42:27N'importe où les jours
42:29Sur lequel vous allez être obligé de mettre votre préservatif
42:32Il est quand même préférable que le sexe en érection
42:34Donc vous l'avez là
42:35Vous mettez le préservatif et vous chassez l'air
42:38Ah ! Très important
42:40Vous pincez pour chasser l'air du réservoir
42:43Sinon ça donne des ennuis et ça peut exploser
42:46C'est un des échecs
42:47Ah ça arrive, ça arrive, ça arrive
42:48Du préservatif
42:49Dans les questions Minitel
42:51Il était quand même fréquemment dit
42:52Le préservatif craque, explose
42:54Donc peut-être que ces messieurs sont bien fournis
42:57En tout cas on l'espère
42:58Mais toujours est-il que c'est souvent
43:00Parce que le préservatif est mal mis
43:01Donc là il faut chasser l'air
43:03Il faut chasser l'air
43:03Et quand il n'y a pas de réservoir
43:05On chasse l'air du bout du préservatif
43:07Donc il faut tenir
43:08D'accord
43:09Et alors avec les autres doigts
43:11Les deux doigts
43:12Qui restent
43:13Il faut tenir
43:14Et alors vous faites glisser
43:15Voilà
43:16Tout doucement jusqu'au bout
43:18Pour maintenir l'érection de votre partenaire
43:20Quel qu'il soit
43:21Et voilà
43:21Très bien
43:22Prêt à s'en servir
43:23Voilà
43:23Là c'est prêt à être utilisé
43:26C'est pas fini
43:27Non parce qu'après il faut l'enlever
43:28Ah oui
43:28Après
43:29Parce qu'évidemment
43:31Une fois qu'on l'a mis
43:32Ça va Sandrine
43:33Une fois qu'on l'a mis
43:34Évidemment il faut l'enlever
43:35C'est clair
43:36Donc il faut l'enlever
43:37Alors là
43:37Donc là on tire pas dessus comme un malade
43:39Là on a un petit problème
43:40Parce que
43:41Le sexe reste en érection
43:42Ce qui n'est pas toujours le cas
43:43Et on n'a pas prévu ça
43:45Donc en fait
43:47Je vais vouloir tirer
43:48Si vous voulez bien
43:51Oui j'en prie
43:52Faites ce que vous voulez
43:53Vous êtes chez vous
43:54Et alors là c'est très difficile
43:56Parce que normalement
43:57Il est plus raide comme ça
43:58Il est un peu mou
43:59N'est-ce pas ?
44:00Alors faites des gestes très doucement
44:01Il y a une caméra au-dessus
44:02Qui est en train de vous finir
44:03Bon d'accord
44:03Alors vous glissez
44:04Vous essayez de faire glisser l'objet
44:06Très doucement
44:07Mais enfin là c'est un petit peu plus dur
44:08En le roulant voilà
44:09Voilà
44:09On ne doit pas faire ça
44:12Parce que franchement c'est pas facile
44:13Sur un sexe qui est dur
44:15Et surtout
44:16Après
44:17Donc il reste un petit peu de choses dedans
44:18Vous faites un nœud
44:20D'accord ?
44:21Vous faites un nœud
44:22Et vous jetez
44:23Mais pas dans les WC
44:24Parce que ça flotte
44:25Et ça bouche
44:26Ah
44:26Voilà
44:27Donc voilà
44:29Dans les toilettes ou dans la poubelle ?
44:30C'est fini
44:31Ah non pas dans les toilettes
44:31Dans la poubelle
44:33Dans la poubelle
44:33C'est quand même pas très compliqué
44:35C'est une belle démonstration
44:36Merci
44:36C'est fait
44:37Merci Hélène Mazet
44:38Médecin attaché de consultation à AEDS
44:41Depuis 87
44:42Si je ne m'abuse
44:43Nous allons maintenant accueillir
44:45Joseph-Philippe Benouaïch
44:46Mesdames et Messieurs
44:46Qui va venir s'asseoir à côté de vous Hélène
44:48Avec un micro qu'on va redresser
44:50Vous pouvez
44:50Je vais le poser à côté de moi
44:51Je vais quand même vous donner les objets
44:53Joseph-Philippe Benouaïch
44:54Asseyez-vous
44:55Vous êtes le représentant ce soir de Plus Pharmacie
44:58Et vous avez fait du bon travail
44:59Puisque vous avez réussi
45:00Un petit peu avec nous
45:02Mais vous avez fait un beau travail
45:03Vous avez réussi à collecter
45:05Près de 400 000 préservatifs
45:06Que vous allez dispatcher ce soir à distribuer
45:08C'est bien ça ?
45:09Oui c'est tout à fait ça
45:10Mais pas un petit peu avec vous
45:12Beaucoup avec vous
45:12Ce que je voudrais dire avant
45:14C'est que si nous avons réussi
45:16Certaines opérations
45:17Et notamment l'opération Sortez Couvert
45:18Je voudrais que tout le monde le sache
45:20C'est grâce à vous
45:21Nous avec vous
45:22Mais grâce à vous
45:22Parce que vous êtes celui
45:24Qui toucher le plus les jeunes
45:25Voilà je voulais le dire
45:26Merci beaucoup
45:28Allez-y Joseph-Philippe
45:33Alors
45:33Il y a 4 grandes marques ce soir
45:37Manix
45:38Ola
45:39Durex
45:40Profiltex
45:41Tout à fait
45:41400 000 préservatifs en tout
45:43400 000 préservatifs
45:44Qui vont être
45:45Gratuitement distribués
45:46Gratuitement distribués
45:47Et répartis par Pharmaciens Sans Frontières
45:51Alors 40%
45:52Vont aller dans les régions
45:54Dans les régions
45:55Notamment Orléans
45:56Chambéry
45:56Bourges
45:57Vous savez qu'il y a le printemps de Bourges
45:59Et pour le prochain printemps de Bourges
46:01Il y aura distribution de préservatifs
46:02Gratuitement
46:03A tous ceux qui y seront
46:04Cette année la FLS
46:07La FLS était déjà
46:08Avec le triporteur
46:09Qui est assis
46:09D'ailleurs
46:09La FLS
46:10On en avait parlé
46:11Était déjà présente
46:12Au printemps de Bourges
46:13Avec une distribution de préservatifs
46:14Par ce triporteur
46:15Le triporteur
46:16Il sera d'ailleurs
46:16A Saint-Malo
46:17A Montpellier
46:18A Marcia
46:18Cet été
46:19Cet été
46:20Oui absolument
46:20Dans tous les festivals
46:21Les rencontres
46:22Il y aura aussi une mission
46:23France de médecins du monde
46:25Excusez-moi
46:27Regardez
46:27Voilà très bien
46:28Une mission France de médecins du monde
46:29En faveur des toxicomanes
46:33Et aussi des personnes
46:34Qui viennent chercher
46:35Dans des bus spécialement aménagés
46:38Non seulement des échanges de seringues
46:40Mais aussi qui pourront avoir des préservatifs
46:42Et une troisième mission
46:44Avec AIDS
46:44Justement
46:45Pour les jeunes des lycées et des collèges
46:47Et aussi
46:48Pour les toxicomanes
46:50Et les homosexuels
46:51Ce qui fait que
46:53400 000 préservatifs
46:55Seront distribués
46:56En France
46:57Tout au long des mois qui viennent
46:59Bon c'est un bel exploit
47:02Mais ça n'est qu'un début
47:02Espérons que d'autres préservatifs
47:04Pourront être distribués
47:04Vous avez entendu
47:05Vous êtes pharmacien évidemment
47:06Vous avez entendu tout à l'heure
47:07Le ministre
47:08Qui a dit qu'à partir d'octobre
47:09Le préservatif serait probablement
47:12À France
47:13Que je trouve tout à fait exceptionnel
47:15S'il y arrive
47:15Je trouve ça formidable
47:16Moi aussi je souhaite qu'il y arrive
47:18De toute façon
47:19Ce qui est sûr
47:19C'est que Plus Pharmacie l'aidera
47:21On le lui a dit tout à l'heure
47:22Nous sommes là pour faire en sorte
47:24Que justement les jeunes puissent avoir
47:26Des préservatifs pas chers
47:28En ce qui nous concerne
47:29Nous sommes tout à fait partants
47:31Est-ce que vous pensez
47:32Que tous les pharmaciens de France
47:33Vont pouvoir suivre en se disant
47:34On fait notre chiffre
47:35Et notre marche sur tout le reste
47:36Et on oublie qu'on peut gagner de l'argent
47:37Sur les préservatifs
47:38Est-ce que c'est possible ?
47:38Je crois que c'est possible
47:39Simplement ce qu'il faut savoir
47:40C'est qu'un franc
47:41C'est moins du prix de revient
47:42Pour le pharmacien
47:44Donc il faudra voir
47:45Mais de toute façon
47:47Nous suivrons
47:48Aucune raison de ne pas suivre
47:50Je pense que
47:51Votre démarche
47:52Et les 400 000 préservatifs
47:54Que vous apportez ce soir
47:55Mérite quelques applaudissements
47:56Mesdames et messieurs
47:56Est-ce que ce sont des démarches
48:00Qui vous
48:01Qui vous motivent encore ?
48:04Est-ce que vous avez le sentiment
48:05Que de plus en plus
48:06Benoît-Félix
48:06De plus en plus de gens
48:07Ont envie d'aider
48:09A ce que la prévention
48:10Soit de plus en plus partout
48:12Et pour tout le monde ?
48:13Ça bouge
48:14Ça a été lent
48:14C'est lent encore
48:16On trouve
48:16Ça va passer vite
48:17Vous nous avez bien aidé
48:17Parce que quand j'entends le ministre
48:18Parler du préservatif à un franc
48:20Je prends le temps de Christophe de Chavannes
48:21Il y a plus d'un an
48:22Puisque c'est vous
48:23Qui avez quand même lancé
48:23Lisez le slogan
48:24Et en effet ça bouge doucement
48:26Et je crois que c'est important
48:27Que ça continue
48:28Peut-être qu'on accélère
48:29Parce que ça bouge quand même
48:30Au total pas assez
48:31Au total 400 000
48:32C'est super
48:32C'est génial
48:33Bon par rapport au nombre
48:34De rapports sexuels
48:35Au nombre de français
48:36Etc ça reste petit
48:37Et c'est vrai qu'il y a les jeunes
48:38Qui sont assez réceptifs
48:39Mais là on est sûr
48:40Que c'est 400 000 rapports safe
48:41C'est un point important
48:42Oui c'est un point important
48:43Puis on a une tranche d'âge
48:44Qui nous pose problème quand même
48:45C'est la tranche
48:46Des 25-35-40 ans
48:48Qui est plus réticente
48:49Que les ados
48:49Et on aimerait
48:50Qu'ils écoutent un peu plus
48:51Et est-ce qu'en province
48:53Vous avez le sentiment
48:53Quand vous les rencontrez
48:54Que les gens pensent
48:55Que le sida
48:55Il n'arrivera pas jusqu'à eux
48:56Par exemple
48:57Et que c'est Paris
48:58Marseille et Lyon
48:59Il y a encore souvent
48:59Cette image en effet
49:00En plus la maladie
49:01Souvent elle est cachée
49:02La séropositivité n'apparaît pas
49:04Tant que la maladie n'est pas déclarée
49:05La maladie elle-même
49:06Est souvent cachée par les gens
49:07Donc il n'y a pas de visibilité
49:08Ils ne connaissent pas encore
49:09Autour d'eux
49:09Des maladies de séropositifs
49:10Alors qu'ils ont souvent
49:11Sans le savoir
49:12Quelqu'un qui est séropositif
49:13Dans leur entourage
49:14M. Benouï
49:14Vous êtes pharmacien
49:15Vous côtoyez beaucoup de gens
49:16Qui viennent vous voir
49:16Est-ce que vous sentez
49:17Que dans le public
49:18Ou les clients
49:18Entre guillemets
49:19Il y a plus de facilité
49:20A demander aujourd'hui
49:21Une boîte de préservatifs
49:21Qu'avant ou pas
49:22Il y a plus de facilité
49:23Justement parce que
49:24C'est de plus en plus vulgarisé
49:26Vous y contribuez
49:26Mais on voit encore
49:28Beaucoup de jeunes
49:29Hésiter
49:30Ou ne pas
49:30Comme on l'a entendu tout à l'heure
49:31Ne pas être tout à fait au courant
49:33Qu'il faut quand même
49:33Se préserver
49:34Donc je crois qu'on a
49:35Nous aussi
49:36Pharmaciens
49:37Un message à faire passer
49:38Et on va s'y employer également
49:40Très bien
49:40Merci beaucoup
49:41Il y a un bouquin
49:42Signé Vincent Vidal
49:43Qui nous a aidé
49:43D'ailleurs à préparer l'émission
49:44La petite histoire du préservatif
49:46On est en train de se quitter
49:46Tout doucement
49:47Préfacé par Bernard Kouchner
49:48Si vous voulez
49:48Tout savoir du préservatif
49:50Très très beau livre
49:51Un beau livre
49:51Magnifique
49:52Très clair
49:53Sympathique
49:53Avec de l'humour
49:54Sans l'histoire
49:55Il y avait des objets
49:56Qu'on avait tiré
49:57D'ailleurs des vieux préservatifs
49:58Des années 40
49:59Je voudrais vous rappeler
50:00Quand même
50:00Sandrine Thomas
50:00On vous remercie mille fois
50:01D'avoir été avec nous
50:02Votre témoignage était important
50:05Vous êtes une jeune et jolie jeune fille
50:07Donc c'était important
50:07Les grandes marées
50:08Dès le 9 juillet
50:09Merci monsieur Benoît Hiche
50:11Merci Hélène d'être venue
50:13Merci à vous
50:13Et merci à tous ceux
50:14Qui travaillaient sur ce dossier
50:15Merci
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