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Emission TV : Coucou C'est Nous ! (1992-1995) sur TF1 invité; le Groupe IAM (emission complète, Fr, Mai 1994)

Historique
Historique et Descriptif de l'émission
Coucou c'est nous ! est une émission diffusée du 22 septembre 1992 au 1er juillet 1994 sur TF1, puis du 30 janvier au 30 juin 1995 toujours sur TF1, sous le nom de Coucou !
Elle est présentée par Christophe Dechavanne accompagné de Patrice Carmouze et de chroniqueurs tel que Sophie Favier, Pierre Bellemare, Charly et Lulu, Philippe Collignon, Muriel Cousin, Olivier Chiabodo, Bernard Bilis, Daniela Lumbroso, Annie Pujol, Ivar Couderc ou Renaud Rahard.
L'émission, produite par Pro CD aujourd'hui Coyote, la société de Christophe Dechavanne, est retransmise en direct depuis le studio 102 de la Maison de la Radio.

Chaine Youtube : https://www.youtube.com/@CoucouCestNousTV

Catégorie

📺
TV
Transcription
00:001, 2, 1, 2, 3, 4
00:301, 2, 1, 2, 1, 2, 1, 2, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 2, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1
01:00Messieurs, je vous pose immédiatement le début de l'énigme de ce soir.
01:06Il est 18h50.
01:08Monsieur et madame Sapatrice ont un fils.
01:11Comment s'appellent-ils ?
01:12Monsieur et madame Sapatrice ont un fils.
01:13Comment s'appellent-ils ?
01:14Vous réfléchissez.
01:1542, 48, 16, 16, 36, 68, 50, 50 et 36, 15, code TF1, rubrique coucou.
01:20Ce que c'est que de courir et de s'habiller au dernier moment.
01:22On est un petit peu essoufflés pour l'instant et pour l'heure.
01:24Nous allons recevoir celui qui va représenter ses petits camarades qu'on verra un petit peu plus tard
01:28et qui va passer une petite heure avec nous.
01:30Mesdames, Messieurs, je vais d'abord présenter le groupe.
01:32En général, voici AYAM.
01:42Mesdames, Messieurs, Joe, AYAM.
01:47Salut tout le monde.
01:50Comment on fait ?
01:52Salut tout le monde.
01:54On est ravis de vous recevoir.
01:56On va passer cette petite émission ensemble.
01:58On a eu l'occasion de se rencontrer il y a un peu plus de trois années dans une émission
02:02qui s'appelait C'est le Mont Mardi.
02:02Exact.
02:03Où on ne vous connaissait pas, où on parlait du rap comme quelque chose qui frémissait,
02:07qui allait vraiment exploser.
02:08Puis vous êtes devenu le groupe que l'on connaît maintenant aujourd'hui.
02:11Joe, on va voir vos petits camarades un petit peu plus tard dans cette émission.
02:13Pour l'instant, on va aller s'installer.
02:15Et nous allons rejoindre deux autres camarades, Pierre Bellemare et Patrice Carbouge,
02:17Mesdames, Messieurs.
02:18Et c'est parti.
02:26Bonjour Patrice.
02:26Bonjour.
02:27Bonjour.
02:29Joe, Pierre Bellemare, Patrice, vous avez une fourrette ici pour mettre votre micro.
02:32Oui, mettez votre micro là-bas.
02:33On dit Joe ou Joe ?
02:34Joe.
02:34Joe.
02:35Joe, sans le D.
02:36C'est le Joe...
02:38Joe froid.
02:38Joe.
02:39Ah oui, d'accord, Joe.
02:40Patrice.
02:41Ça va ?
02:42Bien ?
02:42Ça va bien, oui, comme un mercredi.
02:44Mais oui, forcément.
02:44Et le mercredi, qu'est-ce qui se passe ? Vous savez ce qui se passe le mercredi ici ?
02:47Vous savez ce qui se passe ?
02:48Euh, non.
02:49C'est pas quelque chose de facile.
02:51C'est un truc...
02:52Non, c'est très dur.
02:53C'est chaque mercredi, on est obligé d'accepter que Pierre Bellemare venait nous raconter des histoires.
02:59Ah oui.
03:00Ah oui.
03:01Il nous raconte des histoires qui sont souvent vraies.
03:02Juste avant cela, Pierre.
03:03Souvent, tout le temps.
03:03Et Joe, je voudrais que vous regardiez, parce qu'hier soir, il y a eu une éclipse solaire et lunaire.
03:07Super.
03:07On en a parlé.
03:08De bout en bout.
03:08Et alors, comme on avait une caméra là-haut, on en a profité après l'émission pour filmer.
03:12Regardez, parce que c'était quand même très, très joli, même si on n'a pas vu jusqu'au bout.
03:15Ça, c'est au loin.
03:17Et puis, vous allez voir que ça se...
03:18Vous l'avez vu, Joe, cet éclipse, que ce soit ?
03:20Non.
03:20C'est donc la lune qui se met devant le soleil, en gros.
03:22Oui.
03:23Moi, je l'ai vu de bout en bout.
03:23Voilà.
03:24Et ça fait donc la première fois depuis des dizaines d'années en France qu'on voyait donc un croissant de soleil.
03:28Et car le point lumineux en croissant qu'on voit là, c'est le soleil.
03:31Absolument.
03:32Cela n'est-il pas joli, mesdames, messieurs ?
03:33Et la lune est sur le côté gauche.
03:35Voilà.
03:36Ça mérite quelques...
03:36Le coésir.
03:38L'ombre de la lune.
03:39L'ombre de la lune.
03:41Alors, Pierre, avec quoi s'agit-il aujourd'hui, s'il vous plaît ?
03:43De Mario Prina.
03:44De Mario.
03:45Mario Prina.
03:46Mario.
03:50Et du professeur Rossell, spécialiste des maladies nerveuses.
03:54Professeur Rossell.
03:55Rossell.
03:55Rossell.
03:56Rossell.
03:56Rossell.
03:57Avec un bijoutier et un monsieur Rossell.
03:58Voilà.
03:59Il y a monsieur Mario Prina qui est bijoutier.
04:01Ce ne sont pas leurs noms, j'ai dit tout de suite.
04:02C'est des noms beaucoup plus connus.
04:03Mais je ne peux pas les dire parce que c'est une histoire vraie et que ça serait très dangereux.
04:06Enfin bon, bien.
04:07Donc, le bijoutier...
04:08Vous voulez dire qu'on risque...
04:09Non, mais enfin, on risquerait quand même le procès.
04:12Parce que vous allez voir, ils ne sont pas très heureux d'avoir participé à ce qui va se passer.
04:16Ok.
04:16Donc, monsieur Mario Prina est dans sa magnifique boutique du côté de la place Vendôme.
04:22Vous voyez ce que je veux dire ?
04:23Allez-y Pierre, allez-y Pierre.
04:25Continuez s'il vous plaît.
04:25Oui, mais je continue.
04:26Oui.
04:27Allez-y, alors la place Vendôme.
04:28Oui, j'arrive.
04:29Non, allez-y Pierre, sois les gentils, continuez comme si de rien n'était.
04:32Je continue.
04:32Je fais la présentation.
04:33Oui.
04:34Bonjour.
04:34Salut les camarades.
04:35Bonjour.
04:36Ils vont comme ça défiler tous les seuls.
04:37Non, non, allez-y.
04:38Vous allez raconter votre histoire s'il vous plaît ?
04:39Oui.
04:39Si on peut essayer de manager comme on veut.
04:41Un petit dé, rien professeur.
04:42Ça, vous avez dû prévenir, parce que sinon, on n'en a pour rien.
04:45Alors, allez-y Pierre.
04:46Oui, ça me surprend, parce que je ne suis pas prévenu.
04:48Bien sûr.
04:48Voilà.
04:49Donc, Mario Prina reçoit Mme Rossell, la femme du professeur Rossell, spécialiste des maladies nerveuses.
04:56Mario Prina la reçoit dans sa boutique.
04:57Elle vient car son mari veut lui acheter un diadème d'émeraudes et de diamants.
05:07Et elle vient tout simplement pour le choisir parce que son mari n'a pas envie de se tromper.
05:13Donc, elle vient pour choisir son diadème.
05:16Je suis ravi de vous voir.
05:19C'est très simple.
05:22Et nous sommes des amis, Pierre.
05:24Et vous êtes des amis.
05:25Bon.
05:25On va dire bonjour au jeune homme, quand même.
05:26Bonjour, jeune homme.
05:28Ça va bien ?
05:29Ça va, ça peut aller.
05:30Sois-moi.
05:33Sois-moi.
05:37Excusez-moi.
05:38Ça va, ça va, ça va.
05:40Alors, Mario Prina présente évidemment des diadèmes superbes à cette dame avec des pierres magnifiques,
05:46des trucs qui valent des millions et des millions.
05:48Elle en choisit un.
05:50Et elle dit, si vous le voulez bien, dans quelques jours, je vous donnerai rendez-vous.
05:53Ça, c'est le rendez-vous.
05:57C'est toujours très applaudi à rendez-vous.
06:01Je vous donnerai rendez-vous et vous viendrez le présenter à mon mari qui vous recevra à son cabinet.
06:06Voilà.
06:07Quelques jours plus tard, cette même dame...
06:15Ils sont 22, hein, vous inquiétez pas.
06:17Cette même dame se présente chez le professeur Rossel et dit, je suis madame Mario Prina.
06:23Mon mari est bijoutier, mais il a un problème.
06:27Il souffre d'une sorte de manie.
06:29Chaque fois qu'il rencontre quelqu'un, il lui parle de bijoux maintenant.
06:32C'est une sorte d'obsession.
06:33Et je voudrais qu'on le soigne, parce que cet homme est vraiment très malade, nerveusement.
06:38Est-ce que vous pourriez soigner mon mari ?
06:39Comme c'est un monsieur très connu, Mario Prina, le professeur dit, écoutez, je vais le recevoir.
06:43Bonjour, ça va bien ?
06:44Dans 48 heures, il lui donne un rendez-vous.
06:49Sur ce, cette même dame rappelle, monsieur Prina, et dit, mon mari, le professeur Rossel,
06:54vous me suivez bien, parce que c'est une histoire très compliquée,
06:56le professeur Rossel va vous recevoir dans 48 heures, venez avec le diadème sans faute,
07:02c'est à telle heure, et je vous attendrai dans le salon, juste avant que vous ne pénétriez dans son cabinet.
07:07Le boudoir.
07:08Voilà, et aujourd'hui, bien entendu, elle est là, le bijoutier arrive, Mario Prina,
07:14il a rendez-vous, bien entendu, avec le professeur, avec le professeur Rossel,
07:19et cette dame l'accueille dans le salon d'attente, lui dit, juste avant que mon mari ne vous reçoive,
07:23confiez-moi le diadème, je vais me mettre en robe du soir,
07:26je vais apparaître avec le diadème sur la tête, et ça va certainement convaincre, et il va l'acheter.
07:30Très bien, madame, et lui confie le diadème.
07:32Sur ce, le professeur Rossel, rebonjour, ça va bien, parce que ça, je vous ai déjà vu, mais quand même, bon.
07:37Sur ce, le professeur Rossel fait entrer Mario Prina dans son cabinet,
07:40et lui dit, comment allez-vous, cher monsieur ?
07:41Et tout de suite, Mario Prina lui dit, bravo, bravo pour votre choix, ça, vous avez choisi un diadème magnifique.
07:46Et comme il est prévenu que ce type est un obsédé qui part sans arrêt des bijoux,
07:49une conversation pendant un quart d'heure entre ce professeur de maladie nerveuse
07:53et ce marchand de bijoux va avoir lieu sans qu'il ne se rende compte très bien de ce qui se passe.
07:57Il faudra un quart d'heure pour qu'enfin il s'aperçoive que ni l'un ni l'autre ne sont mariés,
08:01que cette dame est purement partie avec le diadème, bien entendu,
08:06après avoir fait croire à l'un qu'elle était le mari de l'autre,
08:09et à l'autre qu'elle était le mari de l'un, ce qui est quand même très très astucieux.
08:12C'est assez difficile, oui, puisqu'elle s'est présentée au professeur Rossel comme étant la femme du bijoutier
08:17et au bijoutier comme étant la femme du professeur Rossel.
08:19Et alors finalement ?
08:20Voilà, et bien finalement elle est partie avec le diadème,
08:22le bijoutier a attaqué le professeur Rossel pour complicité,
08:27et le professeur Rossel a eu beaucoup de mal à prouver qu'il était totalement innocent
08:30et qu'il n'était absolument pas au courant de cette supercherie.
08:33Le diadème on ne l'a jamais retrouvé, la dame est partie avec, on ne l'a jamais revu.
08:36Vous êtes sûr de l'innocence du professeur ?
08:38Je suis sûr de l'innocence du professeur.
08:39Non, c'est un très grand professeur et c'est un très grand bijoutier qui se sont laissé pincer
08:42et ça ne date quand même que de 4 ans.
08:43Ah oui, donc c'est pas simple ça.
08:44C'est quand même pas vieux.
08:45Qu'est-ce qu'il en pense ?
08:46Franchement, c'est terrible.
08:47Merci, merci.
08:49Applaudissements pour Pierre Bellemare, mesdames et messieurs.
08:51Voilà, un homme méritant.
08:53Pas facile.
08:54Méritant.
08:54Donc vous n'auriez pas marché dans une combine comme ça ?
08:58Je dis que vous n'auriez pas fait une marche dans une combine comme ça ?
09:01Non, non, non.
09:01Vous ne seriez pas laissé avoir comme ça ?
09:03Non.
09:03Nous non plus.
09:04Non.
09:04En plus, on a bien compris l'histoire.
09:07Moi, je savais très bien que le professeur Roussel n'était pas marié et que le bijoutier
09:09était célibataire.
09:10De toute façon, il ne s'appelle pas le professeur Roussel.
09:12Non, ce n'est pas leur nom.
09:13Et la dame, il paraît que la dame qui est venu avec le diadème, ce n'était pas une dame.
09:15Ah mais ça, on ne sait pas le nom de la dame.
09:17Ça, on ne l'a jamais su.
09:17Est-ce que c'était une dame ?
09:18C'était une très jolie dame, très belle, très élégante et qui a magnifiquement joué son rôle
09:22de Madame Roussel ou de Madame Prina.
09:25Vous êtes décidément très en forme, Pierre Bellemare.
09:26Mais oui, absolument.
09:34Mesdames, Messieurs, nous voici de retour au centre de la Maison de la Radio avec IAM
09:47pour cette deuxième partie d'émission à 19h04.
09:50On a un petit peu de retard.
09:51On a une soirée très chargée.
09:53Jo, je vous présente Muriel.
09:54Bonsoir.
09:55Et Muriel vient régulièrement nous parler des tempéraments, des humeurs, des idées reçues,
09:59des attitudes, etc.
10:00De l'air du temps.
10:00De l'air du temps.
10:01De quoi se passe-t-il ce soir ?
10:02Ben voilà, on va parler un peu des années 80.
10:04C'est vrai que les années 80, on se disait qu'il n'y avait pas vraiment de style défini.
10:09C'était un peu des années bâtardes.
10:11On avait l'impression que...
10:12Elles sont passées en tout cas, les années 80.
10:13Non, mais c'est vrai que les années 50, 60, 70 avaient développé une stylistique propre
10:17avec une mode, une façon de...
10:20Et on avait vraiment l'impression que bon...
10:21Et c'est vrai que d'ailleurs, les auteurs, que ce soit les auteurs, les chanteurs,
10:25s'inspiraient peu des années 80.
10:27Et grâce à IAM, c'est un peu les premiers à avoir un peu stigmatisé des tics des années 80.
10:35Alors, je vais...
10:36C'est vrai que quand on lit...
10:38Enfin, quand on l'écoute...
10:39Pas tout à fait complaisamment d'ailleurs.
10:41C'est un peu moqueur.
10:43Mais c'est vrai que c'est un peu moqueur parce que vous stigmatisez la frime,
10:46le comportement un peu amitié masculine, un peu bon.
10:49L'honneur.
10:50Ceci dit, je trouve qu'il y a une sorte de nostalgie dans cette chanson.
10:54Surtout.
10:55Vous avez la nostalgie des années 80.
10:56Oui, surtout.
10:57C'est surtout un clin d'œil à toute une époque dont on ne parle pas assez souvent,
11:00que beaucoup ont sûrement vécu ici à travers les boîtes.
11:03Je ne citerai pas les Whispers, les Chalamar, les plus connus, les classiques.
11:07Et donc, c'était simplement pour...
11:09C'était un petit clin d'œil à cette époque parce que nous, on l'a vécu.
11:11Oui.
11:11Pour savoir quel âge vous avez...
11:13Moi, j'ai bien 18 ans.
11:14Oui, vous aviez 16 ans.
11:16Oui, 16-17 ans.
11:17Ceux qui ont 17-18 ans-là, ils avaient 7 ans à l'époque.
11:20Oui.
11:20Ceux-là, ils n'ont pas connu.
11:20Mais bon, il y en a beaucoup qui l'ont vécu quand même.
11:22Oui, là, il y a quelques vieux.
11:23Oui, on les voit.
11:25Alors, justement, comment vous définiriez-vous le style des années 80, justement ?
11:30C'était...
11:31Parce que...
11:33Je ne sais pas, c'est différent.
11:34Chez nous, en bas, c'était très...
11:36En bas, c'est le sud de la France.
11:37C'est le sud.
11:38C'était très latin.
11:40Donc, c'était très...
11:41Bon, vu le climat, on pouvait sortir avec des chemises assez tardivement dans l'année.
11:47C'est-à-dire, en novembre, octobre, on portait encore des chemises.
11:50Donc, c'était une période assez...
11:53C'était toute l'époque, en fait, où tout était basé sur l'extérieur, beaucoup sur l'extérieur.
11:57Il y avait quand même énormément de...
11:59Toutes ces notions de respect, d'honneur.
12:02Ça, ça a toujours été dans le sud.
12:04C'est tout le bassin qui est comme ça.
12:06Mais c'est vrai qu'à cette époque-là, c'était très...
12:08Bon, quand ça sortait, ça ne rigolait pas.
12:09Ouais, c'est ça, ça sortait.
12:11C'est vrai que les années 90, c'est plus le cocooning, on reste chez soi, sur soi, et tout ça.
12:16Alors, de quoi allons vous parler ce soir ?
12:16Alors, justement, comme il dit qu'on est un peu nostalgique, on va se faire un plan.
12:20Et on va se faire un plan mien, on va aller...
12:21On va se faire un plan.
12:22Un plan années 80.
12:23Voilà, et avec toute la bande, on va aller en boîte.
12:26Et la voilà la bande, monsieur, la voilà la bande.
12:27Avec la belle ouverture.
12:45Alors, simplement, avant...
12:47Allez-y, on va s'installer.
12:49Patrice, allez-y, allez-y.
12:49Patrice, Joe, allez-y, allez-y, allez-y.
12:52Doucement le chauffeur, doucement les coups d'accélérateur.
12:55Pendant qu'ils s'installent et qu'ils rejoignent leurs camarades dans cette belle auto,
12:57vous pouvez gagner, je vous le rappelle, un séjour d'une semaine pour deux personnes à l'île de la Réunion.
13:01Et vous vous envelerez avec Air Liberté pour Saint-Denis.
13:03Vous séjournerez au Novotel Coralia, situé sur l'une des plus belles plages.
13:06Vous faites le 36-68-50-50.
13:09Et vous pourrez aller à la Réunion si vous gagnez ce concours et si vous jouez au jeu.
13:12Voilà.
13:12Allez, je rejoins maintenant nos camarades.
13:15Allez-y.
13:15Moi, il n'y a plus de place pour moi.
13:16C'est ici.
13:19Oula.
13:21Bonsoir.
13:22Salut.
13:23Ça va, Abby ?
13:23Ça va.
13:25Alors, première chose, donc.
13:26Éléments de reconnaissance.
13:29On sort de...
13:29On est au moins...
13:31C'est ça, Abby ?
13:32C'est ça, Abby ?
13:33James.
13:34James, ouais, James, comme tu veux.
13:35Alors, voilà, c'est toute la bande.
13:37Et on va donc aller danser le mia en boîte.
13:40On va dans une boîte, là.
13:41On va dans une boîte.
13:42On va dans une boîte.
13:42On va expliquer aussi ce que c'est que le mia.
13:42On y va.
13:44Allez, on y va.
13:44On y va, on y va.
13:46Il y a le bar, il y a tout.
13:47Il y a tout.
13:47Pas de problème, jeune homme.
13:48Allons-y.
13:49Il faut qu'on se salue un petit peu de tête.
13:51Il y a les accessoires, dis donc.
13:52Ouais.
13:52Bon, on va les mettre.
13:54Alors, Muriel.
13:55Ok, bienvenue au 102.
13:57Bonsoir.
13:59On s'installe, chacun fait un dîner.
14:01Merci à toutes et à tous d'être avec nous ce soir.
14:04À nous, star Flash Thunder.
14:05Mais les Stan Smiths.
14:06Les Stan Smiths, on est en plus.
14:07Les Stan Smiths, on est en plus.
14:07Les Stan Smiths, on est en plus.
14:10Stan Smiths, c'est...
14:11Ouais, c'est une des individuelles.
14:13Ok, bonsoir, bienvenue au 102, même toi, là.
14:17Ah, salut, salut !
14:18Moi, je ne t'avais pas vu, là.
14:20Ok.
14:20Donc, les Stan Smiths, évidemment.
14:26On a vu la Air Duke.
14:29Bon, il n'y avait pas les bandes rouges de Sarkioz, mais presque.
14:32Le Takini.
14:34Alors, est-ce que tout ça, c'est des...
14:34Tu peux baisser un peu la musique, t'es gentil.
14:36J'entends pas la fille.
14:37J'entends pas ma soeur.
14:39Alors, est-ce que tout ça, c'est aussi des modes décimentaires
14:42qui sont vraiment significatifs des années 80 ?
14:46Ça, c'est plus 90 que 80, ça.
14:49Oui, ça, oui, ça, ça, c'est pas vraiment...
14:51Parce que ce qui concerne les chaussures, celles-là sont vraiment...
14:53Si on n'avait pas les Stan Smiths, à l'époque...
14:56Les Stan Smiths, c'était de rigueur.
14:57Par contre, le survêtement, les miniers à Marseille,
15:01il y en a qui à Marseille, ils n'allaient pas trop un survêtement en boîte.
15:03Ah bon ?
15:04Non, c'était pas trop leur truc.
15:06Ah non ?
15:06Donc ça, ça, c'est plus 90, les...
15:08Ouais, ça, c'est plus récent, ça.
15:09Ouais, c'est sûr.
15:10Ouais ?
15:11C'est plutôt les survêtements, c'est vrai, les vieux filles-là.
15:14Ouais, les vieux filles-là, les vieux...
15:16Bon, je remets ma meste, les gars, ça va pas, il n'y a pas de souci, hein ?
15:19Alors, on va faire un concours de danse, parce que vous parlez du concours de danse,
15:21on va faire un concours de danse.
15:23Ouais ?
15:23Là, c'est un manque de filles, hein ?
15:25Non, alors, justement, il y a aussi ça, ce phénomène,
15:28quand on parle aux filles, il y a le côté, d'ailleurs...
15:30Bien, parce que, excusez-moi, parce que dans les années 80,
15:32il y avait toujours un mec un peu ridicule dans la bande, et le voilà.
15:35Ouais, je suis le gamin, c'est bien.
15:45Allez, Patrice !
15:46Ça fait mal, ça, quand il y en a un dans la bande, ça fait mal, hein ?
15:52Ah, ouais ?
15:52Ça peut même faire mal au reste de la bande, d'ailleurs, hein, quand il y en a un comme ça, hein ?
15:55On s'excuse, les gars, hein ?
15:58Si vous n'avez pas de micro, les garçons, il faudra un micro mince.
16:03Qu'est-ce qu'il y a ?
16:04Je ne vais pas être le mien, qu'un petit, qu'un petit...
16:05On va prendre la deuxième.
16:07Alors, justement, on me dit qu'il n'y a pas trop de filles,
16:09et j'en profite pour lancer, effectivement, un appel aux garçons.
16:11C'est vrai que, quand on pose la question aux filles,
16:14c'est que les garçons aiment beaucoup sortir en bande.
16:17Et que, s'il y a une fille, c'est un peu la mascotte,
16:20mais, bon, dans l'intimité, ils peuvent être très tendres, bon, ça va,
16:23et quand on sort, c'est qu'on sort entre garçons et on se la joue les durs.
16:28Donc, si vous êtes avec nous, vous êtes quand même la mascotte,
16:30vous faites partie de la bande, vous suivez...
16:30Bah, non, je connais votre petite sœur, quoi.
16:32Alors, bon, vous me protégez plus loin,
16:33mais s'il y a un garçon qui m'approche, en général...
16:35Ah, bah, si vous êtes ma sœur, je vais vous défendre, c'est sûr.
16:38Mais, pas de problème.
16:39Donc, on va faire un concours de danse, OK ?
16:41D'accord, c'est-à-dire que lui, c'est un type qui est dans les années 80,
16:42qui est habillé comme dans les années 60,
16:44et qui est à côté de la plaque, grosso modo.
16:46Ah, c'est ça, hein ?
16:47En gros, c'est ça.
16:48En gros, c'est ça.
16:50Mais ça fait rien, t'es gentil, Maurice, hein ?
16:51T'es un gentil gars quand même, hein, Maurice ?
16:53Fais tomber, hein ?
16:54C'est cool, Momo.
16:56T'as amené la voiture déjà, tu nous as prêté l'auto ?
16:57Je suis resté jeune.
16:59Ah, bah, à mort, à mort.
17:00Tu es resté jeune à mort, moi ?
17:01Tu ne les fais pas, c'était 50 ans.
17:02Bah, non, je suis resté...
17:03T'as eu les pompes ?
17:04Ouais, ouais, non, super, Momo.
17:05Moi, j'aime bien surtout la tête de cheval, ça fait bien bourré.
17:09La tête de cheval sur la chemise, Patrice.
17:11Elle est sur votre chemise, oui.
17:12Voilà, t'es le bourré.
17:15Pourquoi vous ne restez pas coiffé comme ça tout le temps ?
17:16Alors, Muriel ?
17:17On va faire un concours, parce que vous parlez, donc, danser le Mia,
17:19ils font des concours de danse, c'est-à-dire qu'ils se mettent en cercle,
17:22il y en a à chaque... un par un, ils vont au milieu.
17:24Alors, on va le faire.
17:24C'est comme ça que ça se passe, le Mia ?
17:26Il faut nous expliquer, les gars.
17:27C'est pas vraiment... c'est pas le Mia, ça se passait comme ça dans les boîtes.
17:30Le Mia, c'est pas... c'est pas... c'est pas quelque chose qui se passait,
17:33c'est un personnage.
17:34Voilà, c'est le Mia.
17:35C'est le Mia, c'est... c'est un personnage.
17:39Ça, c'est une façon de danse, c'est ça.
17:40Qu'est-ce qu'il peut nous montrer ?
17:42Il y en a des vrais, là.
17:43Allez, Manac, il faut faire...
17:44Il y en a des vrais, là.
17:45Il faut y aller.
17:46Il va nous montrer, là.
17:54Il faut la glace, il faut ça.
17:57Ah, il faut la glace, toujours la glace, toujours.
18:00Primordial.
18:05Ça, c'est le Mia.
18:07Wow.
18:08Ah oui, oui, bien, là.
18:10Voilà la grosse, voilà.
18:11Voilà, exactement.
18:15Et là, normalement, il descend, non ?
18:17Non, non, non.
18:18Il s'affranchit.
18:18Ah oui, il vient.
18:20Il y a pas une attaque précise.
18:21Il n'y a pas une attaque précise.
18:22Voilà, voilà, j'allais dire, ça dépend.
18:24Si c'est dansé, ça va, mais attention.
18:25On chat, je sais.
18:26Il y a là, ça sera mon collègue, tu bouges pas.
18:28Ouais, ouais.
18:28Bon, alors...
18:29Ouais.
18:29Bon, montre-nous le Mia, Patrice, il va bien savoir le faire.
18:31Ouais, Patrice.
18:31Le Mia, ouais.
18:32Bon, déjà, il y a une chose, déjà, il y a une chose, déjà.
18:35Vas-y, Patrice, vas-y, vas-y.
18:37Déjà, il y a une chose qui m'a...
18:38C'est quoi ?
18:39C'est quoi ?
18:39Mais c'est le...
18:41Devant la glace, vas-y, vas-y, vas-y.
18:46Ah, c'est le vrai.
18:52Ah, ça plaît au public, hein, ça plaît au public.
18:55Ça plaît aux filles.
18:56Ah, bah oui.
18:56Ça plaît aux filles, ça on sort, hein.
18:58Bah, c'est un métier.
18:59Alors, il y a aussi, il y a aussi le gars, le gars qui a son verre.
19:02Le gars qui a son verre.
19:03Voilà, déjà, j'allais dire, il manque une chose.
19:05C'est qu'il y a une table comme ça, où il n'y a que des potos, c'est rare, c'est rare de voir des verres vides.
19:09Oui, déjà, c'est vrai, les verres sont vides.
19:11Et il y a le verre, et le gars qui danse, qui a rien de la fille avec le verre.
19:18Bon, allez, on va se faire engine pour aujourd'hui.
19:21En général, tu vois, voilà.
19:23C'est ma soeur, c'est ma soeur, t'es gentille, c'est ma soeur, je fais ce que je veux, t'as va ?
19:26Alors, on fait une ronde.
19:29On fait une ronde, les enfants, les garçons, là.
19:30C'est un petit coup le concours de danse.
19:32Voilà, c'est un concours de danse.
19:33Oh, voilà, c'est un concours de danse.
19:34Ok, le 102 souhaite un bon anniversaire.
19:38Menu !
19:39Oh, ouais, menu !
19:40Alors, voilà, je crois, on se met en rond, il y en a un qui sont au milieu, c'est ça ?
19:45Un cadeau, un bruit !
19:46Ouais, j'ai un cadeau, les gars.
19:48Ah, un briquet, coucou !
19:49Franchement, comme on dit à Marseille, il faut envoyer la gantou, un peu plus de musique et ça ira mieux parce que...
19:54Bon, alors, il faut nous montrer, les gars.
19:55Alors, vas-y, on va l'instant, c'est parti !
19:58Donc, formidable !
19:59Alors, les gars, alors !
20:03Allez-y, allez-y, ça va vous, hein ?
20:04Vas-y, chine !
20:05Non, non, moi, je suis très distant, très discret, moi, je reste toujours dans mon coin, voilà, François.
20:09Non, mais je danse le Mia.
20:10En général, les Mia, quand ils dansaient en boîte comme ça, ils représentaient plus ou moins leur quartier, leur couleur, il y avait toujours une histoire de quartier, c'était vraiment tout dans le regard.
20:20Chacun avait son coin réservé tous les dimanches dans la boîte, pour nous, quoi, on est des jeunes de quartier, mais les Mia de plus grande catégorie, c'est-à-dire dans les grands bars à Marseille, les voyous, ils sont plus, tu vois, ce qu'on appelle l'anis elbeau.
20:34Ouais, il y a un anis elbeau qui fait mal au coude, l'anis elbeau.
20:37C'est ici, c'est accoudé au bar.
20:39C'est accoudé au bar, ça fait mal au coude parce qu'on tient l'anis toute la journée.
20:42Ça, c'est plus les durs, déjà, les grands.
20:43Ça, c'est les grands, ça.
20:44Les grands garçons, déjà.
20:45Muriel ?
20:46Et alors, justement, les bastons, est-ce qu'on avait beaucoup ?
20:49Pas plus qu'ailleurs, non.
20:51Non, c'est vrai qu'il y avait des soirées un peu...
20:52Il y avait des endroits qu'on connaissait chaud, où il y avait des runes au bout de 10 minutes, mais non, il y avait... en général, ça se passait assez...
20:57Et c'est à cause des filles, à chaque fois ?
20:59Eh, beaucoup.
21:00Beaucoup, souvent, à cause des filles ou à cause d'autres histoires, mais c'est surtout les filles, et c'est vrai.
21:05Ouais.
21:06Ou alors, il y avait quelque chose qui se passait souvent.
21:08Les bastons, à cause des concours de danse, quelqu'un qui venait ennerguer l'autre ou quoi, quand il dansait, il faisait comme ça, il faisait jeter par terre, écraser, voilà.
21:16Ça, ça a énervé, il y avait bagarre.
21:17Des défis, un peu comme ça, avec le regard.
21:19Voilà.
21:20Avec une fille, ça se passe comment, juste par geste, pour brancher la fille ?
21:23En général, on attendait slow, tu vois.
21:25On attendait les slow un peu.
21:26Et c'était un peu la cassure.
21:28On était très traditionnels.
21:30Le quart d'heure américain, ça en dort mieux.
21:32Il y en avait trois, et s'il y avait dans les trois, c'était pas bon, c'était pas bon de toute la soirée.
21:36D'accord.
21:37Ou alors, c'était carrément, tu danses ou je t'explose.
21:40Ah oui.
21:41C'est sympa.
21:41Par exemple, si lui, je sais pas, je suis votre soeur, et qu'il vient me draguer, qu'est-ce que vous faites ?
21:47Ça dépend, il y a des frères qui sont cools, il y en a d'autres qui sont beaucoup moins cools.
21:51Je viens voler comme je suis, qu'est-ce que tu veux qu'il fasse même à 5 ?
21:53Tu vois, il faut rien faire.
21:57Ils sont touchés, les gars.
21:57C'est parce que c'est surtout, bon, chez les jeunes comme nous, il y avait beaucoup de questions de respect.
22:02Il y avait, c'est les racines méditerranéennes, que ce soit des Africains, des Italiens, des Arabes, tout ça.
22:08On gardait vraiment le respect, la famille.
22:11Et quand j'avais la soeur, le frère, il dansait, il s'est branché la nana d'un oeil, et d'autre, il surveillait la soeur quand même.
22:16Donc la soeur, ça reste encore, même aujourd'hui ?
22:18Même aujourd'hui.
22:19Vous parlez à l'imparfait, mais encore aujourd'hui, c'est pareil.
22:21Ah oui, même aujourd'hui.
22:22Vous avez fait la libération féminine.
22:23Venez jouer un peu, parce que vous êtes dans le noir, là.
22:25Même aujourd'hui, c'est encore comme ça.
22:27En deux mots, si tu te manques avec ma soeur, ça va mal.
22:30Ah ouais ?
22:30Ah ouais.
22:30Ouais, bah c'est pas ta soeur.
22:32Non, c'est assez elle.
22:34Et qu'est-ce qu'il y a de Mia, maintenant ?
22:38Est-ce qu'on est encore Mia ? Est-ce que vous êtes Mia ?
22:40À Marseille, il reste tout, eux, ils se moquent de moi, ils m'appellent le Mia.
22:44Non, c'est parce que c'est plus une attitude, une façon d'être qu'une musique, vraiment.
22:50Sa chemise, c'est Mia, par exemple ?
22:53C'est un peu latino, c'est un peu...
22:55Jo, il serait assez tenté de dire bah oui, quand même.
23:00Muriel ?
23:00Et alors, vous dites qu'effectivement, on se disait tout le temps qu'on se déchiait, qu'on disait vraiment...
23:06Qu'on s'embêtait, oui.
23:07Ouais, on s'embêtait.
23:10Et que vous retourniez à chaque fois à tous les...
23:13Ça, c'était classique, hein.
23:14Et que à chaque fois, tous les samedis, il retournait quand même.
23:16Parce qu'il n'y avait rien d'autre à faire.
23:17Il n'y avait rien à faire. En fait, on connaissait un lieu.
23:20Quand on en partait le soir, ou quand c'était en matinée, c'était dimanche, après-midi,
23:24donc c'était spécial, mais on partait le soir, on disait on revient plus la semaine prochaine, c'est sûr, on revient plus.
23:29Et boum !
23:31Et les samedis, oh, demain, tu seras...
23:33Ça, c'est encore pareil aujourd'hui.
23:34C'est pareil, c'est pareil.
23:35Il y a de moins en moins d'endroits, on s'amuse en plus, on a l'impression, et de plus en plus, les gens continuent à y aller de toute façon.
23:40Oui, il y a beaucoup moins de rencontres, c'est vrai qu'au niveau de la chaleur, moi, je regrette beaucoup cette époque-là,
23:43parce que les gens se rencontraient plus, maintenant, on a beaucoup droit aux grandes parties dans les grands hangars,
23:49et des musiques à 180 mbm, et personne qui se connaît, le funk, le rap, tout ça, c'était quand même une musique
23:54où les gens pouvaient se rencontrer, ça, c'était bien.
23:58Muriel ?
23:58Eh bien, là, justement, on va faire comme si on partait, et on va y retourner le samedi d'après,
24:03parce qu'on va voir, donc, en vrai, ce qui va se passer à travers le clip.
24:06Un bout de clip.
24:07Allons-y.
24:08Allons-y.
24:08Allez, mesdames, messieurs.
24:09Au début des années 80, je me souviens des soirées, où l'ambiance était chaude et les mecs rentrés.
24:16Stats mis sur pied, le regard froid, du scruté, la salle, le froid, car en cul, roulé, au pied du bras,
24:21et battre sur la tête, survêtement, tacchini, pour les plus classes, des mocassens, nébuloni,
24:25défil, passé, cameo, midnight, star, SOS, bond, délégué, chenou, chalamar.
24:30Tout le monde se lever, des cercles se former, des concours de danse, on peut partout s'improviser.
24:34Je te propose un voyage dans le temps de vie, à la planète Marseille, je danse le mi-a.
24:40Au petit j'aimez-vous ton liffon, que je danse le mi-a.
24:43Je danse le mi-a.
24:44Je poussais le pion des racons, pour danse le mi-a.
24:48Je danse le mi-a.
24:49Ce soir n'est pas de bruit, on pour danse le mi-a.
24:52Je danse le mi-a.
24:54Au petit j'aimez-vous ton liffon, que je danse le mi-a.
24:57Je danse le mi-a.
24:58Jusqu'à ce que la soirée vacille, une pac à renvoi.
25:01Voilà, mesdames, messieurs, à bout du clip.
25:02C'est pas Iam qui sont ici, en direct sur ce plateau.
25:08Patrice ?
25:08Alors, on va parler un peu du segment de...
25:10du groupe Iam.
25:11Iam ça veut dire quoi déjà ?
25:12Ça veut dire je suis ?
25:13Oui.
25:13Ou ça veut dire quoi d'autre ?
25:15Ça veut dire deux choses.
25:15Je suis, évidemment, en anglais.
25:18Oui, sinon c'est impérial-asiatique.
25:19Voilà, c'est ça.
25:20C'est surtout en rapport aux allusions qu'on fait à travers...
25:22Mais musicalement et au niveau des textes.
25:23Oui, qui écrit, qui compose, qui fait quoi, à quel moment ça se décide ?
25:27Personne qui rappe, là.
25:28Les deux qui chantent, quoi, écrivent.
25:31Après, les compositions se font dans notre local.
25:34On fait tout ça à six, maintenant.
25:36C'est surtout celui qui n'est pas là ce soir, à qui on passe un petit bonsoir.
25:39C'est Pascal, qui est resté travaillé, d'ailleurs.
25:41Qui est DJ ?
25:42Lui, il est architecte musical, c'est lui qui construit les morceaux de DJ, il est là.
25:46DJ, il est là.
25:47DJ, voilà.
25:48Parce qu'il y a les maîtres de cérémonie, l'AMC ?
25:51Oui.
25:52Ouh là là.
25:53Mais c'est quoi ça ?
25:53On est de source, là.
25:54Ça veut dire quoi ?
25:55Ça veut dire que c'est empreinte de plein de protocoles, que des choses doivent se passer ?
25:58Non, non.
25:59Pas vraiment, c'est souple.
26:00Nous, on n'est pas trop pour la...
26:03Comment dire ?
26:04On préfère la spontanée.
26:04On manque la tourra chez nous.
26:06Nous aussi.
26:06On s'amuse et point la ligne.
26:08On fait de la musique avant tout, avant de donner des titres, des cides et ça.
26:12Alors, quand on s'est vus il y a trois ans, le soir, tard, dans une émission de télévision,
26:15c'est vrai que c'était un peu les balbutiements.
26:17Vous êtes devenu aujourd'hui un groupe incroyablement connu,
26:20et particulièrement, évidemment, chez les jeunes, et notamment en France.
26:24Quel regard vous avez là-dessus ?
26:25Cette montée fulgurante en trois ans, qui fait que maintenant,
26:27quand on annonce par exemple ici que vous serez là,
26:29c'est la folie, il n'y a pas une place de lits, etc.
26:33Même s'il y a du monde chaque jour, quand même.
26:35Déjà, une montée fulgurante, oui, on dira simplement qu'on a sorti un disque
26:47et qu'il marche bien.
26:49Vous êtes disque d'or ?
26:50Oui, sur l'album.
26:53Donc, on dira simplement qu'on a sorti un disque et qu'il marche bien,
26:55mais bon, comme on ne sait pas de quoi il fait demain,
26:57on ne peut pas dire peut-être que demain...
26:58Est-ce que ça a changé votre façon de vivre, de travailler ou de fréquenter ?
27:02Non, pas du tout.
27:04En fait, on ne se rend pas trop compte.
27:08On vit toujours comme d'habitude, on a toujours nos vieilles habitudes.
27:12On ne se rend pas trop compte.
27:13Il y a tout le monde qui nous dit « ouais, vous avez eu ça, vous avez fait ça et tout ».
27:16Mais on ne se rend pas compte.
27:17Le fait qu'on soit à Marseille aussi, ça ajoute beaucoup.
27:20Parce qu'on est quand même dans...
27:21Une fois qu'on redescend chez nous, c'est carrément comme avant,
27:24on ne peut pas changer parce que les gens nous ont connus depuis qu'on est petits.
27:29Donc, je ne sais pas...
27:29Et le fait d'être de Marseille, c'est très important ?
27:31Ah oui, chez nous, extrêmement important.
27:33C'est vital.
27:33Pourquoi ?
27:34Pourquoi ?
27:35Si vous étiez, par exemple, je ne sais pas, de Dunkerque ou du Havre ou de Lille...
27:37C'est le sud quand même, hein ?
27:38Parce que Marseille est une ville vraiment qui a une identité très forte et très propre.
27:43C'est un peu comme New York.
27:44C'est où les gens l'aiment, où les gens la détestent.
27:46Et on ne peut pas rester neutre sur Marseille.
27:48Ça fait que de partout en France, quand on a joué,
27:49on s'est aperçu qu'il y a des gens qui s'identifiaient à Marseille.
27:52Et ça se ferait pour n'importe quelle autre ville.
27:55Ça ne pourrait pas se faire.
27:56Et donc, fier d'être Marseillais dans une ville où c'est assez difficile aussi.
28:00La fierté, c'est la dernière chose qui reste.
28:02Et nous, on est fier d'être Marseillais.
28:03Et la fierté a pris un coup avec la descente de l'OM en Division 2 ?
28:06Ah ouais.
28:06C'est le plus gros coup qu'on ait pris, la descente en D2.
28:10Aïe, aïe, aïe.
28:10Oui, mais justement, on est trop fiers pour s'avouer vaincu.
28:16Il n'y a pas de problème.
28:19C'est un lien l'OM pour les Marseillais ?
28:24C'est un lien entre tout le monde ?
28:26C'est un lien...
28:27Au-delà du club de foot, quoi.
28:28Voilà, le problème, c'est que je crois que les gens se représentent mal ce qu'est l'OM pour la ville.
28:33En fait, c'est le lieu où tout le monde se réunit.
28:35Où il n'y a plus de...
28:37Lui, il travaille là, l'autre, c'est un fonctionnaire.
28:40Lui, c'est un arabe, l'autre, c'est un africain.
28:42Il n'y a plus de...
28:42Il n'y a plus tout ça.
28:44C'est tout le monde...
28:45Ensemble.
28:45Voilà, tout le monde vient pour une seule chose, pour l'équipe.
28:47Et c'est vrai qu'à Marseille, par exemple, même ceux qui ne sont pas trop penchés vers le football,
28:52c'est vrai que, par contre, dès que c'est l'OM, ils sont au stade.
28:55Ah oui.
28:56Pourquoi est-ce que vous vous moquez, paraît-il, des gens qui ont des harlais ?
28:58Est-ce que les propriétaires de Harlais d'Advison...
29:00Ah ben tiens, on va pouvoir éclaircir ce point-là.
29:02En général, on ne s'est pas moqué vraiment des gens qui avaient des harlais ou des bikers.
29:07Chacun a sa passion.
29:08Mais c'était un petit clin d'œil, une petite moquerie, oui, légère,
29:11envers les gens qui achetaient des harlais exprès pour brancher les filles.
29:15On en a vu beaucoup, vous savez, qui s'arrêtent au coin de la rue, qui démarrent la harlaie.
29:19C'est des MIA ?
29:20Non, non, pas du tout, non.
29:21C'est pas pareil.
29:22C'est quoi vraiment le MIA, alors ?
29:24Ça me peut répondre à la vague MIA qui a eu en France, mal rasé, cheveux au vent dans la harlaie.
29:32Disons que c'est vrai qu'il y a eu une période où, après Top Gun,
29:35tout le monde avait la grosse cylindrée avec le blouse en cuir.
29:38Avec 20 000 autocollants dessus.
29:40Et c'est vrai que, enfin, c'est ce que nous, on a observé à Marseille, du moins.
29:43Peut-être que ça ne s'est pas passé pareil partout, mais chez nous, c'est passé comme ça.
29:46Et du jour au lendemain, bon, il a fallu tout changer.
29:48On a acheté une harlée, on a mis un bandana.
29:50Ah ouais, la vie n'était plus la même.
29:52C'était non, c'était Biker Forever.
29:54On ne voit plus personne.
29:55Où sont les filles, dites donc, les garçons, alors ?
29:58Il n'y a pas de filles dans le groupe ?
30:00On les cherche.
30:01Pourquoi il n'y a pas de filles ?
30:02Pas de filles dans le groupe.
30:04C'est peut-être parce qu'à l'époque, les filles n'étaient pas du tout,
30:09avaient hésité à rentrer dans le rap, dans la musique.
30:13Et elles hésitent toujours, il y en a beaucoup.
30:16Vu qu'il y a beaucoup de gens qui ne les respectent pas beaucoup aussi,
30:19on les comprend pas mal, il y a pas mal de gens qui lèvent la main sur les filles,
30:23et c'est pas beau.
30:26C'est pas beau et c'est pas bien.
30:27C'est pas bien.
30:28Méditerranéen, encore une fois, on respecte la mer.
30:33C'est vrai ?
30:33On ne doit jamais taper une femme, même avec une rose.
30:36Voilà, exactement.
30:38Mais alors, avec un balai, oui, c'est possible.
30:41Avec une masse.
30:42Patrice ?
30:43J'ai l'impression que vous êtes des gens du Sud qui vous moquez
30:45un peu de la tchatche, comme ça, et de la frime des gens du Sud.
30:48C'est ça ou pas ?
30:49Ou je me trompe ?
30:50C'est pas une moquerie.
30:52Enfin, bon, c'est vrai que dans certains textes, oui, on se moque,
30:56mais c'est jamais vraiment...
30:57C'est jamais vraiment méchant, non.
30:59Non, sans se moquer, mais vous rayez un peu les petits défauts des gens du Sud, quoi.
31:01Peut-être que vous rayez plus ceux du Sud que ceux du Nord, par exemple.
31:03Mais on raille nos propres défauts, parce que...
31:05Oui, voilà, c'est ça.
31:06Et vous êtes en même temps ceux dont vous vous moquez, quoi.
31:09Exactement.
31:09C'est ça, ouais.
31:10Alors des filles, un jour, on peut imaginer...
31:12Allez-y, jeune homme.
31:12Sauf pour les harlés.
31:14Oui, oui, sauf pour les harlés.
31:16On peut imaginer qu'il y ait des filles, un jour, qui rentrent dans le groupe,
31:17vraiment, qui fassent partie intégrante du groupe, ou pas ?
31:19Ça va être très dur.
31:21Ça va être très difficile.
31:22Quand on voit la tête de Jo, oui, ça a l'air, il a fait...
31:25Oui.
31:27Déjà, il faudra présenter les projets à nos épouses.
31:31Vous êtes tous mariés ?
31:33Beaucoup d'entre nous, pratiquement, oui.
31:35Vous êtes mariés, moi-même ?
31:36Ah, moi, oui.
31:36Ah, oui.
31:37Vous avez des enfants ?
31:38Pas encore, pas encore.
31:39Bon.
31:40Bon, très bien.
31:41Patrice ?
31:42Alors, on va peut-être jouer à un petit jeu.
31:43Est-ce que vous connaissez un jeu qui s'appelle...
31:45Ah oui, j'ai...
31:46Attends, attends, attends, parce qu'on a parlé de l'actu,
31:47on a parlé des discuteurs, on a parlé de l'album...
31:49On n'a pas parlé de l'Olympia.
31:50On n'a pas parlé de l'Olympia,
31:51et on n'a pas parlé de Je Danse le Millal, ou voilà.
31:54C'est mon oncle.
31:56C'est mon oncle.
31:56C'est votre vrai oncle, là, c'est ça ?
31:58Michel, c'est mon oncle.
32:01Ici, là ?
32:02Oui, oui.
32:02Là, c'est votre oncle.
32:03Ah, oui, oui, c'est Michel.
32:03Il est content ?
32:04Oui, il est très content, d'ailleurs.
32:06Il est content d'être en photo sur un...
32:07Ah, oui, mais il est nature, là.
32:08Ah, oui, oui.
32:10Ah, vraiment ?
32:11Il a beaucoup de chiennes, Michel, oui.
32:13Ah, oui, d'accord.
32:13Pas stéréo, quoi, je veux dire, là.
32:15Non, non, non, autour du cou.
32:17Ombre et lumière.
32:20Alors ça, c'est...
32:20C'est un beau titre.
32:21Ça me fait penser à un titre de bouquin, non ?
32:24Sur la tauromachie, mais peu importe.
32:25Peut-être, on n'intéresse pas de près à la tauromachie.
32:28Les gars qui sont là, ils sont allés taxer un titre ailleurs ?
32:31C'est un beau bouquin espagnol, mais c'est pas...
32:32Sur la tauromachie.
32:33Ils ont le droit, c'est le sud aussi.
32:35Ça irait chercher loin, si on avait cherché des titres en place.
32:37Mais ça pourrait faire mal.
32:38Ça pourrait faire mal.
32:40C'est M. Cabrel qui ne serait pas content.
32:42J'aime beaucoup son titre, là, sur la tauromachie.
32:44Les paroles sont sensées.
32:46Moi, j'aime bien les bons...
32:48Ceux qui écrivent bien, des bonnes paroles.
32:50Quel rapport vous avez avec les autres artistes français du show business ?
32:53Car vous faites maintenant partie du show business.
32:55On ne les voit pas.
32:56Vous ne les voyez pas, alors ?
32:57À part peut-être Claude, MC Solar, avec qui on fait des rencontres de foot.
33:01Oui, qui est venu ici il n'y a pas longtemps.
33:02Je suis obligé de dire quelque chose.
33:03Il avait avoué sur le plateau qu'ils avaient perdu la première rencontre.
33:07On a perdu la deuxième.
33:08Égalité, ça demande une belle.
33:12On a fait un match il n'y a pas longtemps, le 102 ici, contre Coyote.
33:16Et on a gagné, nous, aussi.
33:18Ce n'est pas pour se vanter, mais on a gagné.
33:202-0 !
33:202-0 !
33:21C'est tôt, c'est tôt, c'est tôt.
33:24Alors, il y a le développement, il y a 29 et 30 avril.
33:27Cela dit, j'ai autant de facilité à le dire que je suis sorti 7 minutes avant la fin
33:32et que les deux buts ont été marqués dans les 7 dernières minutes.
33:35Ah, voilà !
33:35Je n'y suis pour rien.
33:37Je n'y suis pour rien.
33:38Olympia, 29 et 30 avril.
33:39Oui.
33:40Première fois ?
33:41Première fois, l'Olympia.
33:42Alors, l'Olympia, c'est le lieu mythique, le temple de la chanson en France, etc.
33:47Est-ce que vous approchez ça différemment d'une scène de province ou ailleurs ?
33:49Non, on fait un peu abstraction du mythe, quand même.
33:52Une scène, c'est vrai que c'est impressionnant parce qu'il y a beaucoup de monde et on connaît
33:56les enjeux de l'Olympia parce qu'il y a énormément de monde, vraiment le monde entre guillemets,
34:00les médias, etc.
34:02Et donc, on a fait attention, on avait peut-être plus de pression que d'habitude.
34:07Surtout le deuxième soir, surtout.
34:08Parce que le premier soir, on arrivait de tourner, donc c'était un petit peu sur la lancée.
34:12Mais le deuxième soir, on a réfléchi.
34:14On s'est dit, bon, effectivement, ce n'est pas pareil.
34:16Mais bon, il n'y a eu aucun problème.
34:17C'était bien, quoi.
34:17L'accueil a été vraiment...
34:19D'accord.
34:19Voilà.
34:20C'est-à-dire que maintenant, les projets, c'est quoi ? C'est les scènes, vous avez tourné
34:22ou c'est du studio ?
34:23On continue à faire des festivals.
34:26Et entre-temps, on enregistre le nouveau Maxi 45 tours, là, cette semaine, à New York,
34:31avec les mêmes.
34:33Le Maxi, de ce soir, on vous met le feu.
34:35Donc, on part deux semaines à New York, enregistrez ça.
34:37Il vous arrivait, avant d'être les vedettes que vous êtes maintenant, de chanter a cappella
34:41autour d'une table, au resto, de faire des trucs avec juste la voix, les mains ?
34:44On ne l'a jamais fait.
34:45Non.
34:46Donc, ce n'est pas ce soir que ça va arriver.
34:47Non, c'est ça que je voulais...
34:49Non, c'est pas ce soir que ça va arriver.
34:50Il vous est arrivé de jouer à la passe à 10 ?
34:53La passe à quoi ?
34:54La passe à 10.
34:54Quand on était plus jeune, ouais.
34:55Ah oui, fut un temps, oui.
34:56La passe à 10, on va voir ça d'ici quelques minutes, les gars.
34:58C'est juste après la pub.
34:59Mesdames, messieurs, Ayam, Patrice, c'est tout le Taux Team.
35:02Après la pub, à tout de suite.
35:03Merci beaucoup, à tout de suite.
35:04Merci beaucoup.
35:11Et nous voici le retour, mesdames, messieurs, au centre de la Maison de la Radio, avec Ayam,
35:14qui est avec nous, Patrice Carmousse, qui a quelque chose à nous dire, Patrice.
35:17J'ai le ballon.
35:18Ah, vous avez le ballon, mais on joue maintenant ou on fait la lunette après ?
35:21On va jouer maintenant.
35:22On va jouer, vous connaissez la passe à 10, alors ?
35:24On se rappelle un peu des règles.
35:26Il y a deux équipes, pour faire 10 passes de suite, les autres peuvent intercepter la balle,
35:29s'ils intercepter, c'est à eux, et le public va compter le nombre de passes.
35:32Voilà, évidemment, quand on arrive à 10 passes, boum, on a gagné.
35:34On va mettre les petits avec les grands, comme ça on va mettre 4 petits et 3 grands, comme on est un père.
35:39Moi, j'enlève les lunettes.
35:39Ah, il y a des petits, avec moi.
35:40Il y a des petits ?
35:41On enlève la table ?
35:41Oui, il y a des petits.
35:42Ah, il y a des petits ?
35:42Oui, vous allez voir, vous allez voir.
35:44On va peut-être sortir de la table, d'avant.
35:45Ça y est, c'est bon, quelqu'un, quelqu'un, voilà, c'est bon.
35:47Allez.
35:47Alors, il y a des grands ou pas ?
35:50Ouais, il pourrait.
35:51Il y a des grands, mais maigres.
35:53Eh ouais, pas costaud.
35:54Alors, 3 contre 4.
35:55On va prendre les casquettes.
35:57Vas-y, Patrice.
35:59Alors, allez.
36:00Allez, allez-y, on enlève.
36:01Ceux qui sont 3, c'est les grands, ils vont mettre les casquettes.
36:03Allez, les 3 en casquette.
36:04Voilà.
36:06Si, si, si, si.
36:06Ah, je suis grand.
36:07On est 4.
36:08Là, les gars, vous n'avez pas tristes, c'est foutu, hein ?
36:10Ah, c'est pas...
36:10Ça, c'est pas sûr, les mots.
36:11On se rappellera qu'il est petit.
36:12Ah oui, mais lui, il enlève sa casquette.
36:14Ah, non, mais tu veux la garder la casquette ?
36:15Vous voulez la garder ?
36:16Non.
36:17Bon, ça va avec eux.
36:17Vous êtes prêts, alors ?
36:18Avec eux.
36:19Allez, il va avec nous.
36:20Allez, vous êtes prêts ?
36:20On est 3.
36:21Voilà.
36:21Et donc, nous, on doit intercepter la base.
36:23Une.
36:23Vous comptez, hein.
36:25Oh !
36:25Fais le coup, fais le coup.
36:26Fais le coup.
36:28Oh là !
36:286, 7, 8, 9,
36:37Ici, ici, ici, ici.
36:39Merci.
36:39Non.
36:42Une.
36:44Deux.
36:44Deux.
36:46Trois.
36:49Trois.
36:51Je me suis fini, oui.
36:57Attention, pas...
36:58C'est fini, oui.
37:01Oui, oui.
37:02Oui, deux.
37:05Oui.
37:07On a pas le droit.
37:16Revanche, c'est une balle à nous.
37:17Revanche.
37:18C'est lui, le traître.
37:19C'est qui, le traître ?
37:20Pourquoi il a mal donné ?
37:21Non, c'est vrai, il s'est coincé d'entrée.
37:23Non, mais j'ai dit à moi, vas-y, vas-y, il a donné, il a donné.
37:27Ah non, non, non, non.
37:29Vas-y.
37:30C'est parti.
37:31Oui, les lunettes, les lunettes.
37:32C'est long, ça.
37:33Oh là là.
37:42Oui, ça glisse, ici.
37:46Vas-y, fais le fou.
37:47Ouais, derrière.
37:50Vas-y, vas-y.
37:51Ici.
37:53Ici.
37:53Ici.
37:53Ouais.
37:54De un, de un.
38:09Vas-y, vas-y, ici.
38:10Ici.
38:10Ici.
38:10Ici.
38:10Il a fait pas, celle-là, il a fait pas, Eric.
38:20Il y a deux blessés, hein.
38:22C'est pas grave, mais il y a deux blessés.
38:25Moulot !
38:26Ça va, c'est gagné.
38:30Il faut lâcher, il faut lâcher.
38:37Ici, ouais, c'est bon, vas-y, là, ici.
38:39Ici, ouais.
38:40Dix, dix.
38:41Ils ont gagné.
38:42La balle.
38:42Ils ont gagné, ils ont gagné.
38:43Deux.
38:43Un partout.
38:45On est plus forts au pied, en général, nous.
38:48On est plus forts au pied.
38:49Ça glisse, en plus, nous, on n'est pas...
38:53Bon, deux, hein, c'est pas mal.
38:54Patrice, autre chose ?
38:55À moi, là-bas ?
38:55Autre chose ?
38:55On va peut-être faire autre chose, là, maintenant.
38:57Match nul, là.
38:59Match nul, mesdames, messieurs.
39:00Match nul.
39:02On va peut-être faire un réponse au jeu.
39:04Par exemple.
39:07Le jeu était le suivant, Patrice.
39:08Monsieur et madame...
39:09Sa Patrice.
39:10Monsieur et madame, sa Patrice ont un fils...
39:12Une fille.
39:12Je vous rappelle que vous êtes les seuls à tousser, les gars.
39:14On tousse pas, nous, hein.
39:15On est une fille.
39:16On est en pleine forme.
39:17On est une fille.
39:18Non, un fils.
39:18On dit ça, on dit ça.
39:19Une fille.
39:20Non, un fils.
39:22Un fils.
39:22Un fils.
39:23Oui, oui, ils ont un fils.
39:24Si vous voulez.
39:25Ah oui.
39:25Vous êtes...
39:26Tac, tac, tac.
39:27Ils ont un fils.
39:28Bonsoir, votre proposition, s'il vous plaît, votre prénom.
39:30Benjamin.
39:32Bonsoir, Benjamin.
39:33D'où vous appelez-vous ?
39:33De Loiret, dans le Ménélois.
39:36C'est un fils, hein, il est marqué.
39:39Bah, c'est un fils.
39:40C'est un fils, bon.
39:41Vous êtes taré ou quoi ?
39:42Je ne sais pas si c'est chiant.
39:43Jean, c'est un garçon.
39:44Oh, je l'ai dit.
39:44Non, je n'ai pas dit.
39:45Alors, proposition, Benjamin.
39:48Alors, Marc.
39:49Marc, ça, Patrice.
39:51Pas mal.
39:52Pas mal, mais non.
39:53Mais pas ça.
39:54En bas, dommage.
39:55Désolé, Ben.
39:56Au revoir.
39:56Allez, salut.
39:57Salut.
39:57oh, Lucin.
39:59On va prendre un autre appel, s'il vous plaît, bonsoir à votre prénom.
40:01Oui, bonsoir, bonsoir à tous.
40:03Je m'appelle Laurence.
40:04Ah oui, on vous copie bien, Laurence.
40:06Ici, papa, 82, à papa, bravo.
40:10D'où vous appelez-vous, Laurence ?
40:11Vitry, dans le 91.
40:12De ?
40:13Vitry, dans le 91.
40:14Vitry, dans le 91.
40:16Vitry.
40:16Vitry, dans le 91.
40:19Alors, on vous écoute.
40:20Ma proposition c'est Pat
40:22C'est ?
40:23Pat
40:23Pat
40:25Pat Saint-Patrice
40:26Ah Pat Saint-Patrice
40:27Mais Pat c'est pas un prénom, c'est une abréviation
40:29Bon, excusez-moi
40:31Non mais vous excusez pas, vous excusez pas
40:33Merci d'avoir participé en tout cas
40:34Au revoir
40:35On vous embrasse, au revoir
40:35Une autre proposition s'il vous plaît, bonsoir, votre prénom
40:37Oui, bonsoir, c'est Patricia
40:39Bonsoir Patricia, d'où nous appelez-vous ?
40:41Dans 28, à côté de Chartres
40:43Eureloir
40:43Eureloir ?
40:45Oui, Eureloir
40:46Alors une petite proposition, Patricia, quel âge avez-vous, pardonnez-moi ?
40:4933 ans
40:5033 ans, vous travaillez ?
40:52Oui, je suis infirmière
40:53Ouh, c'est un beau métier de courage et de passion et tout ça et bravo
40:57Vous êtes à l'hôpital là ?
40:59Non, je suis chez moi
41:00Ah bon, très bien, on vous écoute quand même
41:02Je pensais à PACOM
41:03PACOM, parce que pas comme ça Patrice
41:05Voilà
41:06Applaudissements, vous avez gagné
41:07Alors mademoiselle l'infirmière
41:11Oui, super
41:12Mademoiselle l'infirmière, vous avez gagné une boîte de préservatifs
41:17Mais ça, ce ne sera pas une surprise
41:18Oui
41:19Vous avez également gagné un ensemble de bagages ligne Toled
41:22Signé Gilles Bagages, n'est-ce pas Patrice ?
41:24Composé d'un porte-habits
41:25De valise, de sacs, de vanetti caisse
41:27Pour mettre toutes vos petites affaires
41:28Rappelez-moi votre prénom
41:29Patricia
41:30Patricia
41:30Et pour mettre des affaires dans les valises
41:32Et pour pouvoir emmener les valises quelque part
41:34Vous allez pouvoir partir une semaine
41:35Avec la personne de votre choix
41:36En avez-vous une ?
41:37Oui, mon mari
41:38Très bien, vous lui ferez nos amitiés en Grèce
41:40Avec Eliade
41:40Super, super, super, super
41:42C'est génial
41:45Et vous serez hébergé Patrice ?
41:47Au club Messonville Beach
41:48Oui
41:48Au bord d'une plage de sable fin
41:50Et vous allez bénéficier évidemment des équipements sportifs
41:53De l'hôtel
41:54Et vous profiterez de Corfou
41:55Qui est quand même le joyau de la Méditerranée
41:58J'ai l'impression qu'elle a été félicitée par sa petite fille, c'est ça ?
42:00Absolument, j'ai quatre petites filles
42:01Oulala, mais c'est la première fois que nous avons une lapine au téléphone
42:04Vous avez un téléphone, vous avez répondu comment ?
42:09Par le Minitel
42:10Par le Minitel
42:11Vous avez bien fait de jouer le 36K, le Scone Minitel, etc
42:13Amusez-vous bien en Grèce, soyez prudents, votre mari surtout
42:15Passez une bonne soirée
42:16Merci
42:17Au revoir, et nos amitiés
42:18Et quelques applaudissements pour cette jeune femme
42:19Qui va passer une semaine de vacances à la bière
42:21C'est fait, Patrice
42:22Alors, vous voulez quelques objets ?
42:24Rapidement, quelques objets pour faire plaisir à nos petits camarades
42:27Quelqu'un qui a perdu sa...
42:29Je voulais parler de peinture
42:31Peinture
42:31Parce que c'est pas facile de repeindre chez soi
42:33Vous avez jamais remarqué ça ?
42:34Est-ce que vous arrêtez de bricoler chez vous, non ?
42:36Vous n'avez jamais essayé ?
42:37Et bon, on va essayer
42:37Ne bougez pas, parce que là, je vais vous donner un petit coup de marme, petit gars
42:39Merci
42:40Alors, fini la corvée de trempette
42:42De quoi vous parlez ?
42:44De peinture
42:44Venez, venez voir
42:45Ah non, on vous regarde, non ?
42:46Ah non, on va venir
42:46Fini la corvée de trempette, les taches et les giclures
42:50Grâce à cet appareil qu'on a donc trouvé à...
42:53Mettez-vous comme ça, les garçons
42:54Au concours Lépine, à la foire de Paris
42:56Et donc au concours Lépine, on l'a revu, hein ?
42:59Ah bah oui
42:59Ils ont plein, plein d'aventions, je veux dire
43:01Alors, vous avez un petit, vous voyez ?
43:02Non, mais nous, on voit, c'est notre...
43:04Un petit stuc ici
43:05Un réservoir
43:06Un réservoir
43:07En principe, il y a...
43:09Vous avez raison de vous mettre là
43:10Je suis même étonné qu'ils ne sont pas en combine
43:12Ah, il y a des combines, très grave
43:14Éloignez-vous
43:15Regardez
43:15On met la peinture...
43:18Ah non, là on met un grumeau
43:19Là, c'est un grumeau
43:20Là, c'est un grumeau, mon ami
43:21Il est passé ?
43:23En principe, on met la peinture là-dedans
43:24Allez-y, c'est bon
43:26D'accord
43:26Quand vous enlevez le truc, vous l'enlevez dans la bassine ?
43:29Voilà
43:29Voilà
43:30On rebouche le petit...
43:32Bouchon
43:33Et après...
43:34Non, il n'est pas bouché, il n'est pas bouché
43:35J'aurais plein les doigts
43:36Oui, mais il n'est pas bouché
43:37Il faut avoir les gants
43:39Il faut remuer la bête
43:40Et après, regardez
43:41Non, non
43:42Hop !
43:43Non, non, rien ne sort
43:44Mais t'en dis que si je fais ça...
43:47Tu parles, rien ne sort, que dalle
43:49J'ai vu ça ?
43:50Allez-y, allez-y
43:51Là, rien
43:52Et là ?
43:53Rien, c'est quoi, les éclaboussirs ?
43:54Rien !
43:56Et alors, pour le plafond, je ne vous dis pas comment c'est pratique
43:57Non, ça veut dire qu'on a...
44:00Ben non, non plus
44:00Non, sûrement pas
44:01On n'a pas besoin de le mettre dans la bassine
44:03Il n'y a pas besoin de le mettre dans...
44:04Ah non, il faut remplir le petit...
44:06On remplit le matin et le soir, on rentre
44:07Hop, hop, hop
44:08Non, non, Patrice
44:09Vous n'avez pas confiance ?
44:10Et il va se faire casser la gueule, je veux dire
44:11Vous n'avez pas confiance ?
44:13Ben moi, c'est parce qu'ils sont cinq
44:14C'est une invention de monsieur Bernaville
44:16180 francs, ça vaut le coup
44:17Oui, ça vaut le coup, oui
44:23Ça lui fait du bien, ça lui fait du bien
44:26Patrice, encore quelque chose, s'il vous plaît ?
44:30Non
44:30Non, très bien
44:31Merci beaucoup, Patrice
44:32Les ballons sauteurs
44:34On ne s'assoit pas
44:35On ne s'assoit pas
44:36Ça n'est pas fini
44:38On enlève la table
44:40Et on va faire une petite course
44:42Une course de quoi, Patrice ?
44:43Une course de ballons sauteurs
44:44Alors, les jeux d'été arrivent, vous le savez, mesdames, messieurs
44:46Le beau temps est arrivé, on peut faire des jeux de plein air
44:48Et il existe donc quelque chose qui s'appelle...
44:50Qu'est-ce qu'il a vu ?
44:51Il est fatigué
44:52Il les a vu derrière
44:53Il a fait trois passes, il est fatigué, quand même
44:55Il faut arrêter là, il est très sportif
44:57Oui, je vois, il a l'air, oui
44:58Alors, on va les prendre, ils sont derrière
45:00Patrice va venir nous faire une démonstration, les garçons, vous allez voir
45:03Non, non, non
45:03Si, si
45:04Alors, ceci
45:05Regardez
45:06Servez-vous, prenez les ballons
45:08Ce sont des amies vaches qui nous les ont prêtées
45:11Voilà
45:13Qu'est-ce que c'est, Patrice ?
45:14Allez-y, je vous en donne un
45:15Avant, quand on était plus petits, les ballons sauteurs, ils avaient des poignées
45:18On les a louvés
45:20Il y a des poignées
45:21Ah, c'est vous qui les avez enlevés ?
45:22Oui
45:23Ah, bon
45:23Plus qu'à ce qu'à l'heure
45:24Ah, vous êtes spécialisé alors ?
45:25Plus qu'à ce qu'à l'heure
45:26Non, non, non
45:26Vous faites alors sur les poignées ?
45:27Ah non, non
45:28Alors, Patrice, explication, rapido
45:30On peut faire le tour de la table, comme ça
45:33On est parti pour faire ça
45:34C'est une course ?
45:35Et la course ?
45:36Ah, c'est une course
45:37Non, moi j'ai mis tuer
45:37Autour de la table, ça présente quelques d'allégés quand même
45:39C'est très chic, ça, je veux dire
45:40Qu'est-ce qu'il faut aller alors ?
45:42Qu'est-ce qu'on va tout droit par là ?
45:43Par là, Patrice
45:44Allez
45:45Oh, il y a bouchon, il y a bouchon, il y a bouchon
45:52On glisse, on glisse
46:04Ils ont gagné, ils ont gagné
46:08Patrice, même, messieurs, platice
46:10Quels applaudissements pour Patrice qui traîne
46:12Ah oui, mais ça glisse
46:18On peut pas jouer avec
46:19Prochaine fois, on va s'équiper
46:21On va s'installer, Patrice
46:26Alors, si on a une minute encore
46:28Une petite minute
46:29Juste de vous présenter des petites chèvres
46:31Venez vous asseoir alors
46:32Des petites chèvres ?
46:35Des petites chèvres
46:36Est-ce qu'on peut avoir des petites chèvres ?
46:37Parce que j'ai Alpine
46:38Des vrais ?
46:39Oui, oui
46:40Des vrais, vrais
46:41Des petites chèvres qui boivent le biberon
46:43Vous voulez ça ?
46:44J'ai l'impression que vous demandez un truc qui n'a pas été prévu du tout, Patrice
46:47Patrice ?
46:48Si, si
46:48Non, non, ça n'a pas l'air
46:50Si, si
46:50Ça arrive
46:51Alors, Patrice, vous voulez nous expliquer s'il vous plaît ?
46:53Non, parce que je sais, vous aimez beaucoup donner le biberon aux chèvres, non ?
46:57Nous, on le fait tous les jours
46:58On fait ça tous les jours, non ?
46:59Tous les matins
46:59Et alors, on vous avait mis, voilà
47:01Des petites chèvres Alpine
47:03Qui a 15 mois
47:04Et il y a 6 mètres
47:06Elle est mise au monde
47:06Deux
47:07Deux petites chèvres
47:09Et alors
47:10Il aurait vraiment fallu qu'il y ait le membre manguin du groupe
47:13Parce qu'il connaît les chèvres
47:15C'est emmergé
47:15Il doit nous regarder peut-être s'il est en train de travailler
47:17Oui, il nous regarde
47:18Il a passé le bonjour
47:19Pas trop de crée pour ces petites bêtes, s'il vous plaît
47:22C'est M. Ouïe qui est venu avec ses petites chèvres
47:23Bonjour M. Ouïe
47:23Toi, tu es le plus près de la table
47:25Mais tu es spécialisé
47:26Ma petite, qu'elle est pas de blonde, je veux nous voir
47:28On est en train de se quitter
47:29Non, non, on est en train de se quitter
47:29On verra ça la semaine prochaine
47:30Mesdames, messieurs
47:31I am, je vous rappelle
47:33Ouvre à l'univers
47:34Merci à tout le monde
47:35Merci à l'univers
47:35Merci beaucoup
47:36Salut les gars
47:36Bonne route, portez-vous bien
47:37Passez une bonne soirée
47:38M. Ouïe reviendra
47:40Sortez couvert
47:40Au revoir
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