00:00Et puis enfin, évidemment, la dernière thématique, c'est la question de nos sécurités, intérieures et extérieures.
00:06Intérieur, on le voit bien avec ce fléau qu'est le narcotrafic, dont je rappelle que s'il devait ne pas y avoir de budget pour l'année prochaine,
00:13ça serait quelques 1400 créations de postes de policiers, dont d'ailleurs la moitié sont potentiellement des enquêteurs sur ces questions de narcotrafic.
00:21C'est la question des prisons de haute sécurité, autant de sujets qui seraient retardés par une défaillance, en tout cas un retard dans l'adoption du budget,
00:31et sur lequel on ne peut pas dire d'un côté que c'est une priorité majeure, et de l'autre côté ne pas donner les moyens à celles et ceux qui luttent efficacement contre le narcotrafic de le faire.
00:39Et puis la question de la défense, la question évidemment de nos sécurités extérieures qui ont occupé beaucoup les débats ces derniers temps, ces derniers jours,
00:46sur lesquels, vous le savez, l'augmentation de ces moyens est absolument considérable, puisque nous proposons, le gouvernement propose, plus de 6,7 milliards d'euros pour l'année prochaine,
00:56c'est-à-dire que s'il y a un budget, ces 6,7 milliards d'euros seront bien au rendez-vous, mais s'il n'y a pas de budget, la défense, les armées, notre sécurité collective,
01:04les industries de défense seraient en quelque sorte les premières victimes aussi d'un échec de nos discussions.
01:10Et donc cette question de la sécurité intérieure comme extérieure est celle qui me préoccupe le plus au moment où nous parlons dans le cadre de ces discussions budgétaires.
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