L'Assemblée nationale rejette le volet recette du budget avec 404 votes contre et un seul vote pour

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il y a 11 heures

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00:00Place à la revue de presse, Olivier Delagarde. Nous sommes lundi matin et le grand cirque continue, Olivier.

00:05Oui, elles sont justes de chapiteaux après près d'un mois de représentation à l'Assemblée.

00:10Le débat budgétaire arrive donc au Sénat, mais tout de même, quel triomphe pour le Premier ministre,

00:16ironise Gauthier Vaillant à la une de l'opinion. Dans le genre, machine à perdre, la méthode,

00:21le corps nu est une mécanique de précision, commente-t-il ?

00:24L'ampleur du rejet, vendredi soir, l'Assemblée parle d'elle-même, rappelle-t-il ?

00:28404 voix contre, 84 abstentions, et puis quand même, une voix pour.

00:34Et vous vous souvenez, Dimitri, que c'est ce que certains prédisaient,

00:37ce que nous nous rapportions la semaine dernière, qu'un député Lyot,

00:41pour se faire un peu de pub, allez voter pour, et bien c'est fait.

00:44Il s'appelle donc Harold Duvart, par estime, pour une forme de panache.

00:48Écoutons son argument. Je ne comprends pas par quelle logique a-t-il déclaré.

00:53Vous arrivez à trouver une majorité sur chaque article et une unanimité contre le texte.

00:57Et oui, après tout, peut-être vaut-il mieux en rire, c'est le parti que prend aussi Dominique Seuss.

01:02Ce n'est pas un budget Frankenstein, écrit-il à l'une des échos, c'est un budget Groucho-Marx.

01:08Mais le marxisme, même tendance Groucho, ne fait pas rire Guillaume Tabard.

01:12Cette unanimité hostile est d'abord l'échec d'un pari, écrit-il dans le Figaro.

01:17Celui d'une co-construction budgétaire.

01:19C'est aussi un camouflet pour Sébastien Lecorni.

01:22Enfin, c'est un désastre pour l'image du Parlement.

01:25Trois semaines de débat, des milliers d'amendements pour rien.

01:29Le spectacle à l'Assemblée a tordu le cou à une fable, ajoute-t-il.

01:33Celle d'un Parlement qui, face à un exécutif privé de majorité, reprendrait la main.

01:37Enfin, une autre fable est en train d'être démentie.

01:40Celle de la stabilité politique qui serait préférable à tout ce qui vaudrait, toutes les concessions.

01:46Ce n'est pas Vincent Trémolet-Duller qui va dire le contraire, ça fait des semaines qu'il nous en parle.

01:49Pendant que le Sénat va plancher sur le budget, Olivier Delagarde à l'Assemblée,

01:53on va s'intéresser à l'audiovisuel public.

01:55Eh oui, c'est aujourd'hui que débutent les travaux d'une commission d'enquête sur la neutralité.

02:00Le financement de la télé et radio publique, chaque année, près de 4 milliards lui sont consacrés.

02:04C'est la moitié du budget de la culture et c'est donc bien la moindre des choses

02:07que le citoyen puisse savoir à quoi sert son argent, explique Caroline Sallet dans un très long article du Figaro.

02:13La question sensible de la neutralité sera évidemment au cœur des débats et les affaires ne manquent pas.

02:19La commission se penchera par ailleurs sur la gestion du service public.

02:23Selon le député Charles Aloncle, rapporteur de la commission,

02:26il existe un soupçon d'insincérité des comptes de France Télé.

02:30Tout sera passé au tamis, y compris de possibles conflits d'intérêts entre l'ARCOM et les pouvoirs politiques.

02:36Soupçon d'emploi fictif au sein de France Télévisions.

02:39Je pense au directeur des opérations spéciales du groupe, détaille-t-il également adjoint d'Anne Hidalgo à la mairie de Paris.

02:46Nous vérifierons la réalité de son travail à la mairie de Paris où justement on vole au secours de la télé d'État.

02:52Emmanuel Grégoire par exemple voit en elle un pilier essentiel de la République.

02:57Un acteur de la vie politique à droite, lui, il lève les yeux au ciel.

03:01L'audiovisuel public est peut-être un pilier essentiel de la gauche.

03:04Mais la gauche n'est pas la République, rétorque-t-il.

03:07Enfin, contrairement à ce que beaucoup imaginent, le RN n'est pas le seul groupe parlementaire à être exaspéré, ajoute-t-il.

03:14Une bonne partie de la droite et du centre, y compris des macronistes, est très violente.

03:18Lorsque vous évoquez le sujet, aujourd'hui, il doit mériter son statut.

03:22Ses moyens, cela ne va plus de soi.

03:24Quoi d'autre dans les journaux ?

03:25Eh bien, la très longue interview de Boilem sans salaud Figaro.

03:27Mais ça, je ne vous en parle pas, puisque l'ami Vincent Trémolet-Villière va le faire dans un instant.

03:31Non, j'aimerais plutôt terminer avec le syndrome du savant.

03:35J'ai adoré cette histoire.

03:36C'est l'histoire de gens qui ont reçu un choc, traumatisme crânien, frappés par la foudre et qui deviennent géniaux.

03:42C'est très rare.

03:4343 cas recensés dans le monde, mais...

03:44Oui, c'est très rare, oui.

03:45Ça existe, nous apprend Nathalie Zapirot-Manoukian.

03:50Par exemple, ce fêtard qui s'est fait attaquer à la sortie d'un bar et qui se réveille mathématicien de génie.

03:57Un article qui nous dit finalement qu'il ne faut désespérer de rien.

04:02Tous les fêtards que je connais, moi, sont loin d'être des génies.

04:05Il y en a qui est devenu pianiste de génie aussi, incroyable.

04:07Incroyable ce phénomène.

04:08Merci beaucoup, merci beaucoup Olivier Delagarde.

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