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Moselle Info du samedi 22 novembre 2025, émission spéciale au Sentier des Lanternes
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00:00Je suis très heureuse de vous retrouver au coeur du Sentier des Lanternes à Metz
00:14pour le récap de la semaine dans quelques minutes.
00:17Moselle TV vous propose de parler festivité de fin d'année dans le département
00:21et vous verrez, il y a de quoi dire et de quoi faire.
00:24Mais avant de penser fête, illumination et animation autour de Noël,
00:28place à l'actualité.
00:31Vendredi, 5 jours de procès se sont terminés dans l'affaire de la mort de Romain Schlich,
00:36jeune de 20 ans passé à Tabas, c'était en 2020 dans le quartier Sablon.
00:414 hommes de 27 à 42 ans ont été jugés pour violences commises en réunion
00:46ayant entraîné la mort sans intention de la donner.
00:49Ils ont été reconnus coupables à l'issue du procès.
00:52L'avocate générale avait requis 15 ans de réclusion criminelle pour l'un des accusés,
00:5712 pour les 3 autres.
00:58Finalement, la cour a rendu son verdict avec 13 ans de réclusion criminelle pour le principal suspect,
01:0410, 8 et 6 ans pour les 3 autres.
01:07Les accusés ont 10 jours pour faire appel.
01:10On écoute l'avocat de la famille.
01:12Il est satisfaisant.
01:13On a eu effectivement la culpabilité qui a été reconnue aujourd'hui.
01:18On a des peines.
01:19Alors les peines, bien évidemment, on les trouve toujours assez insuffisantes.
01:24Mais ceci étant, elles sont quand même là.
01:28On a quand même une certaine importance, notamment pour l'un des accusés qui a pris une peine de 13 ans de réclusion criminelle.
01:36Mais le principal, c'était qu'on ait effectivement la condamnation des 4 personnes qui étaient dans le boxe.
01:42On a entendu des choses assez ignobles tout au long du procès.
01:47Eux, tout ce qu'ils demandaient, c'est d'avoir la vérité.
01:50Et cette vérité-là, elle n'est jamais arrivée, malheureusement.
01:54Et c'est un peu le gros regret aujourd'hui de la famille, c'est de ne pas savoir la façon dont Romain est mort.
02:03C'est vraiment ça le plus compliqué.
02:06Une semaine qui n'avait pas démarré sous les meilleurs auspices pour les 450 salariés de l'usine Novasco à Agondange.
02:12La Syrie verte attendait le verdict sur son avenir lundi.
02:16Sans trop de surprises, la liquidation a été actée.
02:19Pendant ce temps, le gouvernement lançait une procédure judiciaire contre Grébul, l'ancien repreneur.
02:25Et les premières garanties du plan social pour les salariés émergés.
02:28L'occasion de se plonger à nouveau dans l'histoire de l'usine.
02:33La dernière assierrée de Lorraine est désormais vide.
02:36Le laminoir est à l'arrêt et les fours sont froids.
02:39Alors c'est ici que la magie démarre.
02:42Démarrée.
02:42Démarrée.
02:43Donc on rentre dans une espèce de phase de deuil, de sidération, d'incompréhension, d'acceptation et de résignation ensuite.
02:50Et puis maintenant on s'apprête à tourner une page.
02:53Et puis c'est du dégoût quand même.
02:58Du dégoût.
02:59C'est ce qu'expriment les salariés de la Syrie Novasco d'Agondange.
03:02Un sentiment de gâchis pour cette institution métallurgique mozélane au passé tumultueux.
03:08De 80 à 82, c'était encore la société des aciers fins de l'Est.
03:12En 1982, passage sous le pavillon Sassilor.
03:17Ensuite, rachat par le groupe Usinor Sassilor.
03:20Par la suite, filialisation des forges et création du groupe Ascoforge.
03:26En 2012, un fonds d'investissement rachète Ascométal, alors intégré à un groupe sidérurgiste.
03:31Le premier rachat par un financier, le premier d'une longue série.
03:34En 2024, le site d'Agondange est placé en redressement judiciaire et racheté par le fonds d'investissement britannique Grébul Capital.
03:42Lors de la reprise, Grébul s'était engagé à injecter 90 millions d'euros.
03:46Il n'en apportera finalement qu'1,5 million.
03:50Niveau invest, on n'a pas vu beaucoup de preuves d'investissement.
03:56Ce lundi, l'État a annoncé se saisir des tribunaux contre ce fonds d'investissement.
04:00On se retrouve là, sur le carreau. Monsieur le ministre porte plainte contre Grébul, mais c'est trop tard.
04:07En fait, ils auraient dû suivre ça depuis l'année dernière.
04:10Après avoir fait espérer les métallos mozélans, un consortium dirigé par la PME Métal Blanc dépose une offre de reprise
04:16qui ne concerne finalement pas cette usine. Un faux espoir au goût amer.
04:21Tout le monde y a cru en fait. Donc tout le monde a eu une lueur d'espoir à ce moment-là.
04:25Et au final, on s'est vite rendu compte qu'il n'avait pas le financement.
04:29Les 434 salariés ont appris dans l'après-midi la fermeture de l'acierie.
04:34Ils prévoient d'assigner en justice l'investisseur Grébul de manière individuelle afin de demander réparation.
04:41Vous avez peut-être déjà profité des bienfaits d'une cure thermale pour soulager une affection longue durée.
04:47Sachez que le remboursement de ces cures pourrait passer de 100% à 65% en raison d'un décret envisagé par le gouvernement.
04:54Cette semaine, les acteurs du thermalisme ont donc grincé les dents.
05:01200 millions d'euros, c'est ce qu'espère mettre de côté le gouvernement, toujours à la recherche d'économies, en réduisant le remboursement des cures.
05:10Le texte prévoit de ramener de 100% à 65% le taux de remboursement pour les patients atteints d'affections de longue durée.
05:21Pour les autres assurés, cela passerait de 65% à 15 petits pourcents.
05:27On déçoit un petit peu, donc du coup après je vais regarder à deux fois avant de le faire, le problème il est là.
05:32Si ça se concrétise, je serai obligé d'abandonner.
05:37Depuis 34 ans, je suis pris en charge et puis là, au lendemain, je trouve ça totalement stupide.
05:45Je pense que les personnes qui viennent en cure à Amnéville, ce n'est pas pour prendre, je veux dire, ni le soleil.
05:51Moi je pense que c'est très utile pour la santé.
05:52Sur trois semaines de soins à Amnéville, le forfait tourne en général autour de 600 euros.
05:59A ce jour, entre les aides de la sécurité sociale et les parts de la mutuelle, le reste à charge du curiste peut s'élever à 80 euros.
06:08Si demain la part de sécurité sociale passe de 65 à 15%, il faut comprendre que les mutuelles ne prendront pas en charge ce delta
06:16et que ce delta devra être assumé par le curiste.
06:20C'est qu'aujourd'hui, un curiste qui paye 80 euros, si demain on lui dit qu'il doit payer 400 ou 300 euros pour sa cure de 18 jours,
06:27je pense qu'il y aura des arbitrages qui seront faits malheureusement au détriment de la santé des curistes
06:33et au détriment effectivement de l'activité thermale.
06:35Le centre thermal d'Amnéville accueille 12 000 patients.
06:39Mais la fréquentation pourrait diminuer et forcément, cela aurait un impact économique.
06:44Nous ici, on embauche sur la partie, je dis bien juste centre thermal, 150 emplois.
06:52Donc ces 150 emplois, si demain on a une baisse d'activité, forcément nous, il va falloir qu'on réfléchisse à comment on change et comment on réaménage.
07:02Mais clairement, aujourd'hui, nous, on est très préoccupés par cette situation.
07:05Bien que les amendements aient été rejetés ces derniers jours à l'Assemblée nationale comme au Sénat,
07:11le gouvernement pourrait imposer le texte par ordonnance.
07:15Un dispositif permettant d'adopter des mesures sans suivre la procédure législative ordinaire.
07:21Médico-social, paysagisme, tourisme, études artistiques ou encore métiers du BTP.
07:29Voilà les filières vers lesquelles se sont tournées les jeunes accompagnés par l'aide sociale à l'enfance.
07:35Des jeunes au parcours douloureux pour qui la remise de ce diplôme est une étape vers une vie plus douce.
07:42Accompagnés de familles d'accueil, d'éducateurs et de structures d'accueil,
07:46ils ont bénéficié d'une belle cérémonie chaleureuse, l'occasion de leur montrer un soutien sans faille.
07:52Souvent, les enfants de l'ASE ont une mauvaise réputation.
07:55Alors là, les maîtres à l'honneur, leur montrer qu'ils sont et qu'il faut qu'ils croient en eux
07:59et qu'ils pourraient aller encore plus loin, c'est franchement une soirée exceptionnelle pour eux.
08:04Et pour nous aussi, c'est une satisfaction non seulement pour eux, mais pour les familles d'accueil,
08:09pour les travailleurs sociaux qui s'occupent d'eux, pour les mecs,
08:11c'est vraiment un plus d'avoir cette soirée-là, c'est la deuxième fois que nous l'organisons
08:16et je pense qu'il y en aura encore plein d'autres.
08:19La preuve, cette année, il y a encore plus de jeunes diplômés que l'année dernière.
08:22C'est un enjeu pour la Moselle d'insertion justement des jeunes qui obtiennent des diplômes
08:26et qui ne restent pas oisifs justement et qui ont envie.
08:31D'autres jeunes ont l'ambition de se lancer dans l'alternance.
08:35Comme 14 autres étudiants, Hugo apprend un métier au cœur d'un hypermarché à Thionville,
08:41une réorientation bénéfique et il est loin d'être le seul.
08:44En 2024, 7805 contrats en alternance ont été signés dans la région.
08:50Un apprentissage qui pourrait changer de visage l'an prochain.
08:53Regardez.
08:54A 23 ans, Hugo a décidé de reprendre ses études et de se lancer dans un parcours en alternance dans le secteur du commerce
09:03en tant qu'adjoint du chef de rayon dans cette grande surface.
09:07J'ai été mis en situation par rapport à toutes mes missions et du coup ce que j'ai appris,
09:13tout ce que j'ai appris, j'ai pu le mettre en pratique tout au long de mon alternance
09:16et moi à la fin du coup de mon cursus d'alternance, j'ai un vrai plus,
09:20c'est-à-dire que j'ai de l'expérience professionnelle que certains n'ont pas quand ils ont fait du coup leur cursus normal.
09:24Une semaine sur deux, Hugo troque ses rayons pour les bandes de l'université.
09:29Au niveau de la mode masculine, c'est très pauvre et triste, c'est re-équipé.
09:33A l'IUT de Thionville-Youth, 20% des étudiants ont fait le choix de l'alternance,
09:39un fonctionnement qui pourrait être bouleversé par le projet de loi de financement 2026.
09:45Alors effectivement, il est prévu au 1er janvier 2026 une suppression des charges sur les salaires des apprentis,
09:52ce qui aurait pour conséquence un salaire net moindre pour ces personnes
09:57si aujourd'hui ces recettes complémentaires venaient à ne plus être aussi conséquentes,
10:02ça remettrait effectivement en question l'équilibre budgétaire de nos composantes.
10:06La baisse concerne uniquement les nouveaux contrats
10:08et pourrait représenter une perte de 100 à 180 euros sur le salaire net de l'alternant.
10:14C'est dommage de réduire les aides, surtout que les alternants, ils ont beaucoup à apporter à ces entreprises.
10:19Pour le corps enseignant, les avantages de l'alternance ne sont plus à prouver.
10:23C'est un tremplin, la façon dont je vois le BUT aujourd'hui, c'est d'aller vers peut-être des premières expériences
10:30et puis aussi de s'ouvrir des portes pour la suite et de pouvoir aussi aller explorer peut-être d'autres choses sur le long terme.
10:37Donc l'alternance c'est un premier pas, ça permet d'être à l'aise, ça permet d'apprendre plein de choses
10:41et puis peut-être aussi d'avoir d'autres expériences par la suite.
10:44Après un an d'alternance dans ce magasin de grande distribution,
10:48Hugo compte bien être embauché en tant que chef de rayon.
10:53Un peu moins de subventions et de nouvelles taxes comme celles voulues par la région Grand Est
11:00au sujet de l'éco-contribution des poids lourds.
11:03Une mesure qui fait réagir notamment le monde agricole.
11:06C'était en début de semaine. Les détails avec Jean Millon.
11:09Votre assiette aura-t-elle bientôt un goût salé d'éco-taxe ?
11:14Si la question se pose, ce sont surtout les agriculteurs qui s'inquiètent aujourd'hui.
11:19Avec la pression constante sur les prix en grande distribution, ils redoutent d'être les premiers touchés.
11:25Moi je calculais pour ma coopérative par exemple en Moselle, l'impact c'est 1000 euros par adhérent et par an.
11:31Si vous le répercutez sur toutes les entreprises, les forestiers c'est encore plus.
11:37Les forestiers d'après ce que j'ai compris, leur activité peut être clairement remise en question.
11:40Et nous, nous n'avons pas la faculté, contrairement aux autres, de répercuter dans nos factures une hausse de charge.
11:46On ne fixe pas nos prix de vente.
11:48Si son montant n'a pas encore été définitivement arrêté,
11:51cet axe pourrait avoisiner les 15 centimes d'euros du kilomètre.
11:54Une mesure qualifiée d'injuste par les organisations agricoles.
11:59Vous allez taxer de la même façon un camion de blé, à 150 euros la tonne de blé,
12:03qu'un camion qui transporte des iPhones.
12:07Alors je ne sais pas combien ça peut représenter, de centaines de milliers d'euros à la tonne.
12:10Voilà, vous voyez un peu la disproportion.
12:11Face à ces problématiques, la région Grand Est se dit ouverte à la discussion.
12:16Mais avoue ne pas être seul maître d'exemple, et ou non, les agriculteurs de cette axe.
12:20Nous, notre intérêt en tant que région, c'est d'avoir des routes en meilleur état
12:25et de refaire les travaux nécessaires, d'avoir une ressource pour pouvoir le faire.
12:30Et effectivement, notre cible, on va dire, principale, c'est quand même le trafic de transit qui passe sur ces routes-là.
12:36Et donc forcément, si on peut trouver des solutions pour notamment les agriculteurs de notre région,
12:42qui ne sont pas notre cible principale aujourd'hui sur ce projet-là,
12:46on le fera avec grand plaisir et ça fait partie des travaux qu'on engage en ce moment.
12:51Parmi les travaux menés d'ailleurs par le Grand Est, un dispositif de verdissement des flottes dès 2026.
12:58Mais faut-il encore avoir les infrastructures nécessaires pour leur recharge ?
13:02La région espère pouvoir en développer grâce notamment à cet éco-taxe mis en place en 2027.
13:09Nous sommes toujours au cœur du Sentier des Lanternes à Metz, 14e édition déjà.
13:15Et on espère que vous passerez les portes ce week-end.
13:18On continue dans l'actualité avec cette belle histoire, cette entreprise familiale forte de 105 ans d'activité.
13:25Située à Métain, l'ébénisterie Schweitzer Agenceur continue sur sa très belle lancée
13:31après la quatrième génération à la tête de l'entreprise.
13:34Reportage Mathéo Philippe.
13:36C'est une histoire longue de 105 ans.
13:41Située à Métain, l'ébénisterie Schweitzer Agenceur incarne la réussite familiale autour de l'artisanat et des meubles haut de gamme.
13:51Nous devons être de plus en plus exigeants ici par rapport à notre travail.
13:56Amis, clients, salariés, tous sont présents pour fêter aux côtés des gérants de l'entreprise.
14:02C'est le mérite certainement d'hommes et de femmes qui étaient, on va dire, précurseurs non seulement dans la longévité de leur métier,
14:11qui ont su se renouveler et qui ont su, quand il le fallait, transmettre, on va dire, aux générations qui ont suivi.
14:19Rémi est encore quelqu'un qui travaille à l'ancienne avec le crayon.
14:23Il n'est pas comme avec les cuisinistes où vous avez tout avec le 3D.
14:28Il prend son crayon et il vous dessine tout de suite le plan de la cuisine.
14:33Rémi, c'est l'ancien patron de l'entreprise.
14:36Et l'histoire débute avec son grand-père en 1920.
14:40Et qui faisait tourner ses machines avec un carrossel, avec un cheval dans le sous-sol.
14:46Et c'est en 1978 que Rémi reprend les rênes de la société.
14:51Accompagné de ses deux frères, il est dévoué dans la réussite, tant sur le plan local qu'au-delà des frontières.
14:59On a commencé le même de style.
15:00C'était l'époque en 1978.
15:02On a construit le magasin pour développer et on a fait tout de suite les foires.
15:06Alors, on a commencé par Nancy, Metz, dans la foulée Saint-Brucq, Munich, Luxembourg, Nuremberg et Bâle.
15:15On faisait quand même 60% à l'export avec 17 personnes et 20 ou 30 sous-traitants derrière.
15:21Aujourd'hui, ils sont 5 salariés.
15:24Parmi eux, le fils, Ludovic, devenu directeur il y a 3 ans.
15:30Au départ, c'était plus artisanal.
15:32Ça l'est toujours, mais maintenant nous avons les nouvelles technologies également.
15:35Il continue à faire fonctionner l'entreprise familiale tout en s'adaptant à l'ère du temps.
15:44Au départ, l'entreprise familiale, quand c'était mes parents, on faisait beaucoup de mobilier à l'intérieur, tout ce qui est meubles de style.
15:53Et maintenant, comme le meuble de style est en perte de vitesse, on a rebondi sur des choses plus modernes,
16:00comme les dressings, la cuisine et des portes plus design.
16:06Des meubles en bois, des objets de décoration et surtout, une histoire riche qui traverse 4 générations
16:12et peut-être un jour, une cinquième qui écrira de nouvelles lignes dans ce livre déjà bien rempli.
16:21Il y a des secteurs qui mériteraient un petit coup de pouce.
16:24C'est le cas des cordonneries.
16:25Leur nombre a drastiquement baissé depuis les années 50 pour atteindre seulement 3500 enseignes en France.
16:32Et alors que toute une génération s'apprête à partir à la retraite, la relève se fait attendre.
16:38Reportage.
16:40Un métier qu'il maîtrise depuis 36 ans.
16:44Jacques est cordonnier.
16:46Dans sa famille, on répare les chaussures depuis 5 générations dans cette boutique ouverte depuis 1907.
16:54J'ai des mamies qui m'envoient leurs petits-enfants pour venir ici.
16:58Ils disent « c'est là qu'il faut aller, c'est la cordonnerie là qu'il faut aller ».
17:01Mais le sexagénaire se rapproche de la retraite.
17:04Depuis 3 ans, il cherche un repreneur pour lui transmettre le flambeau.
17:09Problème, il n'y a personne.
17:12Les jeunes ne pensent pas à ce métier.
17:14Parce que c'est un métier qui n'est pas connu, reconnu.
17:17Bon là, moi, je veux bien aller jusqu'à 66, 67 ans, c'est pas un problème.
17:22Mais il faut au moins 2 ans pour apprendre le métier.
17:26Parce que c'est un métier, on ne peut pas l'apprendre avec une baguette magique.
17:33Qu'ils soient jeunes ou en reconversion, les candidats se font rarissimes.
17:38Chez Jacques, on les compte sur les doigts d'une main.
17:42À Metz, Olivier vit lui ses derniers jours dans sa boutique du centre-ville.
17:47Allez, une belle journée.
17:48A bientôt, merci.
17:49Propriétaire de deux cordonneries, il s'apprête à fermer celle-ci.
17:55La raison, impossible pour lui de trouver quelqu'un pour épauler son associé.
18:00En 2 ans, il n'a reçu aucune candidature.
18:04C'est pas du tout un problème financier, c'était un problème de recrutement.
18:08Les 2 activités, les 2 boutiques fonctionnent parfaitement bien.
18:12Mais ce qui était vraiment tendu, c'était trouver quelqu'un pour pérenniser les 2 sociétés.
18:21Une fermeture plutôt dictée par la nécessité de préserver un équilibre entre la vie de famille et le travail.
18:28Dans cet atelier, c'est Loïc qui se retrouve le plus souvent seul.
18:33À un peu plus de 30 ans, il est souvent rare dans sa génération de travailler le cuir.
18:38C'est triste de voir ça.
18:39Et on n'a plus d'école, ce côté où il n'y a plus d'apprentis, il y a moins de demandes.
18:44C'est un métier qui doit moins fasciner, alors que c'est des métiers d'artisanat qui sont très beaux.
18:49Il y a plus de 60 ans, la France comptait plus de 40 000 cordonniers.
18:54Aujourd'hui, ils ne sont plus que 3 500.
18:59Le plan d'eau de Terzile accélère quant à lui sa métamorphose.
19:03Cet étang artificiel, construit dans les années 80, a été envahi de vase ces dernières années et ne remplissait plus sa fonction de bassin de récupération en cas de cru.
19:13L'objectif désormais, la sécher pour laisser place à d'autres projets.
19:18Dans les temps de Terzile, un drôle d'engin s'active.
19:24La drague a un bras qui s'abaisse au niveau des vases, qui va haver les vases comme un retombator, charger une pompe qui va transférer par tuyau les bouts dilués vers des gros sacs filtrants.
19:37Il faut imaginer des gros coussins perméables.
19:40Ces bouts, elles auraient été conditionnées chimiquement pour qu'on puisse séparer la matière de l'eau.
19:46La communauté d'agglomération injecte 1,8 million d'euros pour assécher les temps et recréer un ruisseau en contrebas, qui pourra alors retenir les eaux en fonction des précipitations.
19:58De son côté, la mairie de Terzile budgétise près d'un million d'euros pour réaménager ensuite le parc.
20:03On va y créer des méandres, des zones humides pour permettre à la faune et à la flore, notamment à la faune, de pouvoir se réinstaller dès l'été prochain.
20:14Et puis un caractère récréatif parce que ce parc est très prisé des habitants de Terzile et même d'ailleurs pour passer les dimanches après-midi en famille, pour un lieu de promenade.
20:25Une métamorphose majeure pour cet espace de 14 000 m2 qui devrait prendre fin avant l'été prochain.
20:3314e édition, plus de 2000 lanternes et dispositifs lumineux et de la magie.
20:42Partout où votre regard se pose, le sentier des lanternes à Metz fait son grand retour depuis ce samedi jusqu'au 30 décembre.
20:51Petit avant-goût, signé Marie Vint.
20:53Au cœur de Metz, lorsque la nuit tombe, une parenthèse enchantée s'ouvre au promeneur.
21:09Le sentier des lanternes illumine la ville de plus de 2000 lanternes et dispositifs lumineux.
21:14Les visiteurs retrouvent les incontournables, le Père Noël, ses reines, ses lutins ou encore quelques petits clins d'œil du patrimoine local.
21:24C'est une ambiance de village, c'est-à-dire qu'on est rentré dans le village du Père Noël.
21:28Et c'est un village très particulier.
21:31Moi je suis vraiment charmé et on a envie d'être à Noël.
21:34Quand on est ici, on se dit ça y est, à partir d'aujourd'hui, on rentre dans les fêtes et les festivités de Noël et c'est merveilleux les couleurs, les ambiances.
21:44Cette année, le parcours réserve de belles surprises, de nouveaux chalets, une patinoire et même une grande roue.
21:52Mais l'une des nouveautés les plus remarquées trône fièrement aux côtés d'un grand Père Noël.
21:56Un sapin de 4 mètres, entièrement confectionné par les étudiants de l'UIMM de Jutz.
22:01Une première pour le Sentier des Lanternes.
22:04On est fiers d'eux et ils pourront être fiers d'eux puisque c'est là des éléments marquants de ce marché de Noël cette année, c'est le savoir-faire de notre jeunesse.
22:14Le Sentier des Lanternes n'attend plus que vous, un voyage lumineux à découvrir jusqu'au 30 décembre.
22:25Allez on quitte la magie de Noël quelques instants pour le handball féminin.
22:29Cette semaine, on apprenait le départ en fin de saison de la gardienne suédoise Johanna Bunsen, arrivée en Moselle il y a quelques mois seulement et qui doit retrouver le club de Odense.
22:41Dans le même temps, nous apprenions l'arrivée de la révélation 2025 en Ligue Buda Gas Energy, la pivot internationale française Lilou Pinta, âgée de 21 ans.
22:53Celle qui évolue jusqu'à la fin de saison à Dijon et médaillée de bronze en Européenne Ligue.
22:59Elle rejoindra les effectifs jaunes et bleus dès l'été 2026 et ça pour deux ans.
23:05Sport toujours avec cette compétition de grande envergure accueillie au Snow World à Amnésil.
23:12Plus de 150 skieurs ont dévalé les pistes indoor pour la sixième FISC Master Cup.
23:17Retour en images.
23:21Ils étaient 80 en 2018. Ce week-end, ils étaient 152 venus de 17 pays différents à dévaler la piste du Snow World d'Amnésil.
23:29Leur but, remporter cette première étape du Masters World Cup organisé par la Fédération internationale de ski.
23:36Alors, on a la chance d'avoir un écosystème qui est exceptionnel.
23:39La piste la plus longue d'Europe.
23:40On a 600 mètres de piste, 80 mètres de dénivelé qui nous permet d'avoir des conditions de neige optimales.
23:46Notre ambition, c'est de pérenniser l'événement et d'essayer de l'étendre.
23:51Un événement qui n'aurait pas pu avoir lieu sans la quarantaine de bénévoles présents et leur savoir-faire.
23:56On a acquis ce savoir-faire par des courses régionales d'abord.
23:59Puis un jour, une course internationale.
24:02Au début, c'était l'inquiétude quand même.
24:03Et puis ça s'est bien passé.
24:04Et puis là, 150 concurrents, c'est quand même pas mal.
24:08Je ne pensais pas qu'on irait aussi loin.
24:10Cette course attire de plus en plus de vétérans chevronnés,
24:13satisfaits de pouvoir commencer la compétition aussitôt grâce à cette piste en intérieur.
24:17L'événement attire et fait progresser tout le monde.
24:20Et du coup, on a aussi une qualité de neige qui est tout à fait acceptable,
24:24qui est vraiment très très bien même.
24:26Le lanceur, enfin, tout est fait pour qu'on soit dans les meilleures conditions.
24:30Et ça fait une belle notoriété pour le centre d'Amnéville.
24:34Un enjeu d'image pour le Snow World qui lui permet de relégitimer son aspect sportif.
24:39Bon nombre des athlètes qui sont présents ici sur le week-end font partie de clubs de sport,
24:45de stations qui ont vocation pour certains à venir chez nous s'entraîner.
24:49Donc après, c'est la reconquête aussi potentiellement de nouveaux clients.
24:53C'est une vraie belle visibilité, une vraie belle publicité pour nous.
24:56Fort de cette dynamique, le Snow World hébergera de nouvelles compétitions cette année.
25:00Des coureurs venus parfois de très loin qui profiteront à la cité des loisirs.
25:06Pas de slalom pour la suite.
25:08On marque une courte pause et on fera place à la magie des fêtes de Noël à Metz et en Moselle.
25:14A tout de suite.
25:14Sous-titrage Société Radio-Canada
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