Face aux maires de France, le chef d'état-major aux armées, le général Fabien Mandon a livré une analyse sans concession sur les menaces qui pèsent sur l'Hexagone. Dans un contexte marqué par le réarmement de la Russie, qui se prépare selon lui à une « confrontation à l'horizon 2030 », et le basculement stratégique américain vers l'Asie, il appelle à un sursaut national.
Il exhorte les élus et les citoyens à retrouver une « force d'âme » collective, indispensable pour dissuader l'ennemi, quitte à devoir « accepter de perdre ses enfants » pour protéger nos valeurs. Un plaidoyer pour une défense européenne autonome et une résilience accrue, dont voici l'intégralité.
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Il exhorte les élus et les citoyens à retrouver une « force d'âme » collective, indispensable pour dissuader l'ennemi, quitte à devoir « accepter de perdre ses enfants » pour protéger nos valeurs. Un plaidoyer pour une défense européenne autonome et une résilience accrue, dont voici l'intégralité.
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00:00Voilà, vous avez souhaité ce moment. Vous l'avez annoncé tout à l'heure. Et effectivement, le lien entre vos communes et puis les armées dans un contexte bien particulier.
00:11Absolument. Je voudrais prier de nos collègues qui voulaient poser d'autres questions de vous pardonner. Mais on va multiplier les rendez vous. Et merci de ces questions.
00:21J'invite tous nos collègues aussi à nous rejoindre et à s'asseoir. Et monsieur le chef d'état-major des armées, en général, c'est un grand honneur de vous accueillir.
00:28Et ici, parmi nous, vous êtes ici en prise. Je le disais tout à l'heure avec le pays réel, métropolitain et ultramarin qui représente la force des communes avec des enjeux que nous avons en commun.
00:42Et ces enjeux en commun, il y a évidemment celui des villes de garnison et des villes qui accueillent des installations militaires, de l'intégration des familles, etc.
00:51Il y a aussi l'esprit, l'esprit de la défense, de la défense civile et la culture de la défense que nous voulons développer ensemble avec tous les dispositifs de cadets en particulier,
01:00mais pas seulement. L'accès à la réserve également, qui est très présente et que nous avons récemment évoqué avec le général Schill, avec qui nous avons signé une entente.
01:12Mais aussi tout ce qui est fait au sein de l'armée en termes de décentralisation opérationnelle, de subsidiarité, d'autonomie opérationnelle qui résulte en particulier des enseignements de la guerre d'Ukraine
01:23et qui est adaptée aujourd'hui à la stratégie militaire, mais aussi de simplification et d'autonomie, y compris hors zone de guerre.
01:31Ça nous intéresse beaucoup parce que ça nous concerne. Enfin, on l'espère le plus longtemps possible. Et puis enfin, évidemment, les enjeux géopolitiques qui viennent de la résurgence des grands empires illibéraux.
01:42Et les empires, on le disait tout à l'heure, sont toujours dans l'histoire reptilien, c'est à dire expansionniste.
01:46Et la France présente sur tous les continents y est confrontée. Merci de votre présence. C'est un grand honneur et pour nous, un grand intérêt que de vous écouter ici.
01:55Et les maires et présidents de la communauté de France vous accueillent avec chaleur et avec plaisir.
02:08Monsieur le président de l'association des maires de France, mesdames et messieurs les maires de France, je suis vraiment impressionné.
02:16Je suis impressionné parce que vous représentez nos territoires. Vous représentez toutes les jeunes femmes et les jeunes hommes qui ont choisi de porter l'uniforme dans les armées françaises.
02:30Et donc, j'ai un petit peu l'impression de parler à notre pays dans toutes ses dimensions et à tous ceux qui représentent aussi la jeunesse qui est engagée aujourd'hui dans les armées et que j'ai la chance de commander.
02:48Mais si j'ai accepté cet échange ou ce moment avec vous, c'est parce que le moment pour moi est particulièrement grave.
03:00Alors, je ne veux pas dépeindre un tableau trop noir, mais le président de la République me demande de lui permettre de protéger les Français et les Françaises,
03:12de protéger nos intérêts, de protéger notre pays dans toutes les circonstances.
03:17Et donc, naturellement, mon regard est comme le vôtre, celui d'un homme de terrain.
03:24Mais je regarde. Au-delà de nos frontières, l'évolution est très sincèrement aujourd'hui.
03:32Je vois toute l'anticipation qui avait été faite sur notre pays et qu'on trouve dans les grands documents d'évaluation stratégique de notre environnement.
03:40Tout ça est en train de se concrétiser et malheureusement, la dégradation s'accélère.
03:45Et donc, je pense que c'est important pour notre population et donc important pour vous, qui êtes le premier maillon au contact de nos concitoyens,
03:59d'avoir ce temps où je partage avec vous ce que je perçois du monde et des défis de sécurité pour nous.
04:06Donc, tout d'abord, un petit panorama entre nous, de ce qui se passe autour de nous et après, peut-être, dans un deuxième temps, de manière concrète,
04:21ce que l'on peut faire ensemble pour aider notre pays à être au rendez-vous des défis.
04:28Premier grand phénomène, on a un désagagement des États-Unis de l'Europe.
04:36C'est quelque chose qui, pour nous, était quasiment impossible parce que pays de la liberté, pays proche, pays qui a participé à notre libération du jouet allemand,
04:51pays avec lequel on a des relations extraordinaires dans tous les domaines.
04:54Et pourtant, depuis plusieurs présidents américains, de manière constante, on voit que dans le domaine de la défense, les États-Unis sont en train de se concentrer sur l'Asie.
05:06Et très concrètement, il y a quelques semaines, les Américains ont décidé de retirer leurs troupes de Roumanie,
05:16où ils avaient plusieurs milliers de soldats. Dans un moment où la guerre est sur notre continent,
05:23les Roumains ont été menacés par les Russes au début de l'attaque de l'Ukraine.
05:27Les Américains retirent leurs forces du flanc Est de l'OTAN.
05:32Ils ne le retirent pas totalement.
05:35Ce n'est pas un désengagement brutal, ce qui permettra aux optimistes d'espérer qu'ils vont rester.
05:41Et le film, si on le regarde depuis 20 ans, c'est un mouvement inexorable de bascule vers l'Asie
05:50avec des partenaires militaires de grande qualité avec lesquels je peux échanger régulièrement
05:58qui me disent qu'on est préoccupé de l'évolution de la Chine.
06:02Et je sais que pour vous, la Chine, c'est déjà une empreinte économique
06:09avec des exploitations de bois, des relations commerciales, des opportunités.
06:15Et on observe tous l'économie chinoise qui est aujourd'hui très présente.
06:21On voit les véhicules chinois dans nos rues avec aujourd'hui une bascule du made in China
06:27à made by China.
06:30Nos enfants, nos parents qui ont les téléphones Huawei en main.
06:35Donc la Chine est une puissance démographique.
06:38Ça, on le savait.
06:39Ce n'est pas nouveau.
06:40Elle est devenue une puissance économique majeure.
06:43Et dans le domaine militaire, aujourd'hui, la Chine pose un problème de puissance militaire
06:52aux Etats-Unis.
06:54Elle est capable de faire ce qu'il y a de plus perfectionné dans tous les domaines.
06:59Et pour ceux qui ont regardé les images très mises en scène du 3 septembre en Chine
07:06où le président chinois accueillait un ensemble de leaders,
07:10il a fait défiler ce qu'il y a de mieux au monde aujourd'hui en termes d'équipement militaire.
07:20Des drones, aux satellites, aux missiles balistiques,
07:23à des forces qui défilaient avec une rigueur et un ordre extraordinaire.
07:30Il a fait la démonstration de sa puissance militaire.
07:34Pour l'instant, la Chine ne l'utilise pas.
07:37Elle est toujours dans une logique de puissance douce qui s'affirme doucement,
07:42dans son environnement proche,
07:44et qui va conquérir, souvent par une approche économique des territoires,
07:49un peu plus d'emprise et un peu plus d'influence.
07:51Je pense en particulier à nos outre-mer, Polynésie, Nouvelle-Calédonie,
07:59où la pression des ressources s'exerce doucement mais fermement.
08:05Aujourd'hui, quand je regarde la pénétration des zones économiques exclusives
08:10autour de la Nouvelle-Calédonie ou autour de la Polynésie,
08:16les endroits où la France ou les armées françaises sont présentes,
08:19notre souveraineté est respectée, mais partout ailleurs,
08:23la prédation s'exerce, la pêche, les ressources naturelles,
08:29et la Chine est un de ses acteurs de prédation.
08:32Donc vous avez deux grands acteurs,
08:37un qui est en train de se séparer progressivement de l'Europe
08:42en termes de priorité pour se concentrer vers la Chine,
08:45et une Chine qui s'affirme comme puissance avec le risque
08:48de confrontation avec les Etats-Unis.
08:52Aujourd'hui, vous avez au Pentagone
08:54une horloge visible de tous les officiers qui servent au Pentagone
09:00qui décompte tous les jours jusqu'en 2027,
09:05parce que pour les Etats-Unis,
09:08en 2027, la Chine s'empare de Taïwan
09:11et ils rentrent dans la confrontation.
09:14Ce que je veux dire, c'est que ce n'est pas uniquement des analyses
09:17de renseignements.
09:19Vous avez la première puissance mondiale aujourd'hui
09:21qui affiche au cœur de sa défense
09:24un horizon 2027 et d'affrontements possibles.
09:27C'est pour moi les deux premiers éléments
09:31d'évolution de notre contexte
09:36qui vont définir les paramètres de notre sécurité.
09:40Le troisième point, bien sûr,
09:42et nous avions hier la visite du président Zelensky à Paris,
09:46c'est la guerre sur notre continent
09:48depuis maintenant presque quatre ans.
09:52Et ce n'est pas un premier événement.
09:57C'est-à-dire qu'en 2008,
10:01la Russie décide d'attaquer la Géorgie.
10:04En 2014, elle s'empare de la Crimée.
10:08En 2022,
10:11elle relance une attaque en Ukraine
10:13en s'emparant de quatre régions
10:16qu'elle a quasiment conquises aujourd'hui.
10:19Donc quand on regarde ce film,
10:222008, 2014, 2022,
10:27il n'y a aucune raison d'imaginer
10:29que c'est la fin de la guerre sur notre continent.
10:32Malheureusement.
10:35Malheureusement, la Russie,
10:38aujourd'hui, je le sais par les éléments
10:40auxquels j'ai accès,
10:42se prépare à une confrontation
10:44à l'horizon 2030
10:46avec nos pays.
10:50elle s'organise pour ça,
10:53elle se prépare à ça
10:54et elle est convaincue
10:57que son ennemi existentiel,
11:00c'est l'OTAN,
11:01c'est nos pays.
11:01Je continue mon tour d'horizon
11:06en quittant notre continent
11:07et en allant vers l'Afrique.
11:11En Afrique, aujourd'hui,
11:13sur l'Afrique proche,
11:15on a naturellement
11:16toutes les conséquences
11:17du réchauffement climatique
11:18et tous les différentiels économiques
11:21qui font que la pression migratoire,
11:24les défis climatiques,
11:25les catastrophes naturelles
11:26vont se poursuivre
11:28et vont provoquer des éléments
11:29qui peuvent déstabiliser des États
11:31et induire des crises régionales
11:33potentiellement plus larges.
11:36Deuxième phénomène,
11:39peu de temps après
11:40la triste commémoration
11:42des attaques terroristes
11:44de Daesh à Paris,
11:44aujourd'hui,
11:46les leaders terroristes
11:49qui étaient autrefois basés
11:51au Levant,
11:53Proche-Moyen-Orient
11:54et Afghanistan,
11:55aujourd'hui,
11:55sont en Afrique.
11:58Une Afrique
11:59dans laquelle le Sahara
12:02est profondément déstabilisé
12:03avec de nombreuses juntes
12:05qui sont arrivées au pouvoir
12:06qui n'arrivent pas
12:08à stabiliser la sécurité
12:10dans leur pays.
12:12Vous avez en ce moment
12:12à Bamako, au Mali,
12:14vous vous souvenez,
12:15il y a 12 ans,
12:15nous intervenions au Mali
12:18pour éviter que Bamako
12:19tombe à la main
12:20des djihadistes.
12:21Aujourd'hui,
12:22vous avez des djihadistes
12:23qui empêchent
12:24l'approvisionnement
12:25en essence
12:26de la capitale.
12:29Avec une junte
12:30qui a fait appel
12:31à des corps expéditionnaires
12:33russes
12:33pour se protéger,
12:34pour essayer de rétablir
12:35une sécurité,
12:37ils n'y arrivent pas.
12:37En revanche,
12:38ils arrivent bien
12:39à préempter
12:39toutes les richesses du pays.
12:44nous observons
12:46que les techniques
12:47des drones
12:48qui sont utilisés
12:49aujourd'hui
12:50sur notre continent
12:50dans la guerre
12:51entre l'Ukraine
12:52et la Russie,
12:53c'est-à-dire
12:54la capacité
12:55à utiliser des drones
12:56en portant des charges
12:57explosives,
12:59cette technique
13:00est apprise
13:01par les groupes terroristes
13:02au Sahel.
13:02donc là aussi
13:07sur notre rive sud
13:08des phénomènes
13:09préoccupants
13:09pour notre sécurité.
13:12Aujourd'hui,
13:13on n'a pas eu
13:13d'attaques
13:14préparées
13:16et organisées
13:17depuis le continent africain,
13:19mais il y a
13:20une évolution préoccupante
13:21des groupes terroristes
13:22de leur emprise
13:23sur des régions entières
13:24et aujourd'hui,
13:26la pression s'exerce
13:27sur les pays côtiers
13:28de l'Afrique
13:29niveau atlantique
13:30et on sait
13:31qu'on a aussi
13:32un problème
13:33sur la corne est
13:34de l'Afrique.
13:38Le proche
13:39est Moyen-Orient.
13:40La situation
13:41n'est pas bonne
13:42non plus.
13:44Malheureusement,
13:45vous avez tous
13:45assisté
13:46à cette terrible
13:47attaque
13:48du 7 février
13:49contre Israël,
13:51la barbarie
13:52à l'état pur.
13:55Pardon.
13:56Pardon,
13:57octobre.
13:57Excusez-moi.
13:58Vous avez raison.
13:59C'est octobre.
14:00La barbarie
14:01la plus absolue
14:02et s'en suit
14:04un combat
14:04qui s'est étendu
14:05progressivement
14:06de Gaza
14:08à l'ensemble
14:10de la région
14:10avec des bombardements
14:12et des tirs
14:13de missiles
14:13entre l'Iran
14:14et Israël.
14:17Des groupes
14:18terroristes
14:19au Yémen
14:21qui menacent
14:21la circulation
14:22du flux économique
14:23mondial
14:23en mer Rouge
14:24où nos frégates
14:25interviennent,
14:26où nos avions
14:27interviennent
14:27pour protéger
14:28la circulation
14:29du trafic
14:32commercial.
14:37Bon,
14:37forcément,
14:38ce portrait
14:39est très noir
14:40et j'en suis désolé,
14:42mais je crois
14:43qu'il faut le dire.
14:45Je crois
14:45qu'il faut le dire
14:46parce que
14:48nous avons
14:49la chance
14:49d'avoir grandi
14:51et de vivre
14:52dans un monde
14:52en paix.
14:53nos sociétés
14:55qui ont vécu
14:56l'atrocité
14:57de deux guerres
14:58mondiales
14:59et qui vivent
15:00depuis des décennies
15:01dans un environnement
15:03pacifié
15:04et pensant
15:06que la paix
15:06était définitivement
15:07acquise.
15:08Malheureusement,
15:10malheureusement,
15:11tout ce qui se passe
15:12autour de nous
15:13nous montre
15:14que certains
15:17ont fait le choix
15:17de la force
15:18et la Russie
15:24aujourd'hui
15:24est convaincue
15:25que les Européens
15:25sont faibles.
15:27Elle en est convaincue.
15:30Et pourtant,
15:32et c'est là
15:32que j'aimerais
15:33quand même
15:33vous dire
15:35tout
15:35l'optimisme
15:37qu'il faut avoir,
15:39pourtant,
15:39nous sommes forts.
15:42Nous sommes fondamentalement
15:43forts.
15:44Nous sommes fondamentalement
15:45plus forts
15:46que la Russie.
15:49Mais il faut accepter,
15:51il faut accepter
15:52que nous vivons
15:53dans un monde en risque
15:54et que nous pouvons
15:57devoir utiliser
15:58la force
15:59pour protéger
16:00ce que nous sommes.
16:03C'est quelque chose
16:04qui était complètement
16:05sorti de nos discussions
16:06familiales,
16:07je pense.
16:08J'imagine que
16:09dans vos communes,
16:10il est rare
16:11que spontanément
16:13nos concitoyens
16:14parlent
16:15du danger
16:17posé par la Russie.
16:19Le terrorisme
16:20nous a profondément
16:21marqués
16:21et ça,
16:21je pense que
16:22l'action
16:23de nos soldats,
16:25des forces de sécurité
16:25intérieure,
16:26mais des patrouilles
16:27de sentinelles
16:28pour ceux qui les vivent
16:28rappellent
16:29le risque terroriste.
16:32Le principal risque
16:33aujourd'hui,
16:34c'est un risque
16:35de forme de faiblesse
16:37face à une Russie
16:39qui est décomplexée
16:40dans l'usage
16:40de la force
16:41et qui poussera
16:42son avantage
16:43si elle sent
16:44qu'on reste faible.
16:45la Russie,
16:47au début du conflit
16:48en 2022,
16:50c'est moins
16:50d'un million
16:51d'hommes
16:51et de femmes
16:53sous l'uniforme.
16:55Aujourd'hui,
16:56c'est un million
16:57trois.
16:58Leur projection
16:59en 2030,
17:01c'est pas loin
17:01de deux millions.
17:0440%
17:05de son économie
17:06va à l'industrie
17:07de défense.
17:09Aujourd'hui,
17:10la Russie produit
17:11plus d'équipements
17:12de défense
17:13qu'elle n'en consomme
17:14sur le front.
17:17Elle est clairement
17:18dans une phase
17:19de préparation
17:19de quelque chose
17:20d'autre.
17:21Alors,
17:21les Européens,
17:22collectivement,
17:24sont largement
17:24plus forts
17:25que la Russie.
17:26C'est pour ça
17:26que je pense
17:27qu'il ne faut
17:27surtout pas
17:28être pessimiste.
17:33Les Européens
17:34réunis,
17:34c'est plus
17:35d'un million
17:35quatre
17:36de femmes
17:37et d'hommes
17:38qui portent
17:38l'uniforme,
17:39qui sont prêts
17:39à défendre
17:40les valeurs
17:41de leur pays.
17:43C'est une industrie
17:44extraordinaire.
17:45On a en France
17:46les techniciens,
17:48les ingénieurs,
17:49les chefs d'entreprise
17:50qui savent produire
17:52ce qu'il y a
17:52de mieux au monde.
17:55Je vais prendre
17:55le cas
17:55d'un système
17:56qui a été présenté
17:58hier
17:58au président ukrainien.
18:01L'une des principales
18:02menaces aujourd'hui
18:03en Ukraine,
18:04ce sont tous les tirs
18:04de drones
18:05et de missiles
18:07qui partent
18:07chaque nuit
18:08de Russie
18:09vers l'Ukraine
18:10pour atteindre
18:10les centres énergétiques,
18:14l'électricité,
18:15les centres d'entraînement,
18:16les villes
18:17pour rompre
18:18le moral
18:18des Ukrainiens.
18:21L'Europe
18:22a créé
18:22depuis quelques années
18:24un système
18:25qui s'appelle
18:25Santé
18:26qui est fabriqué
18:28avec les Italiens
18:29et en lien aussi
18:30avec le Royaume-Uni.
18:32Je pense que
18:33tout le monde
18:34a entendu parler
18:34des systèmes
18:35américains patriotes
18:36qui sont le symbole
18:38de cette capacité
18:39à se protéger
18:39contre des missiles
18:41et des avions.
18:42Les Ukrainiens
18:43nous expliquent
18:44aujourd'hui
18:44que le système
18:45fait par les Européens
18:46et donc par des ingénieurs
18:48et des techniciens français
18:49marche mieux
18:50que le meilleur
18:51des systèmes américains.
18:54D'accord ?
18:55On a
18:55tout le savoir,
18:57toute la force
18:58économique,
19:00démographique
19:00pour
19:02dissuader
19:04le régime
19:06de Moscou
19:07d'essayer
19:08de tenter
19:09sa chance
19:09plus loin.
19:10Ce qu'il nous manque
19:11et c'est là
19:13que vous avez
19:13un rôle majeur,
19:15c'est la force
19:15d'âme
19:16pour accepter
19:18de nous faire mal
19:19pour protéger
19:21ce que l'on est.
19:24Les armées,
19:25c'est un extrait
19:25de la nation.
19:28Les femmes
19:28et les hommes
19:29qui sont aujourd'hui
19:30employées
19:31partout dans le monde
19:32ont
19:34entre 18
19:35et 27 ans
19:36sur le terrain.
19:38Ils sont jeunes,
19:41ils viennent
19:41de vos communes,
19:43ils ont
19:43les mêmes aspirations.
19:46Ils tiendront
19:47dans leur mission
19:49s'ils sentent
19:50que le pays
19:51tient avec eux.
19:53Si notre pays
19:55flanche
19:55parce qu'il n'est pas
19:57prêt à accepter
19:58de perdre
20:01ses enfants
20:02parce qu'il faut
20:03dire les choses,
20:05de souffrir
20:07économiquement
20:08parce que les priorités
20:09iront
20:09à de la production
20:11de défense
20:12par exemple.
20:15Si on n'est pas prêt
20:16à ça,
20:17alors on est
20:18en risque.
20:19Mais je pense
20:19qu'on a la force
20:20d'âme.
20:21La France a toujours
20:22démontré sa force
20:23d'âme
20:23dans les moments
20:24difficiles.
20:25et là
20:26on est dans le moment
20:27où il faut en parler.
20:29Il faut en parler
20:29dans vos communes
20:30parce que spontanément
20:32ce n'est pas
20:34des lectures
20:34du dimanche,
20:35ce n'est pas
20:35quelque chose
20:36d'accessible
20:36facilement.
20:37On peut avoir
20:38le sentiment
20:38que c'est loin
20:39et c'est vrai
20:40que ça reste loin.
20:42La mécanique
20:43ce n'est pas
20:43des chars russes
20:44qui débarquent
20:44en Alsace.
20:48La mécanique
20:49c'est une mécanique
20:50de solidarité.
20:52C'est une mécanique
20:53de solidarité
20:53avec des pays
20:55qui sont aujourd'hui
20:56sur le flanc
20:56est de nos temps
20:57qui pourraient
20:59être attaqués
21:00et qu'on ira
21:01protéger
21:02par solidarité.
21:03Et à partir
21:04du moment
21:04où on s'engage
21:05en solidarité,
21:06à ce moment-là
21:07on engage
21:08les jeunes femmes
21:09et les jeunes hommes
21:10qui ont choisi
21:10de servir
21:11sous l'uniforme.
21:14Donc moi
21:15j'ai donné
21:15aux armées
21:16un objectif
21:18qui est d'être
21:19prêt
21:19dans 3-4 ans.
21:21Mais j'ai besoin
21:22que la nation
21:23soit prête
21:23à soutenir
21:25cet effort
21:25si on devait le faire.
21:27Je suis convaincu
21:28je vous le dis
21:29je suis convaincu
21:30que si nos ennemis
21:32voient notre détermination
21:35à nous défendre
21:36à protéger
21:38ce que nous portons
21:39comme valeur
21:39comme histoire
21:40ils iront voir ailleurs
21:43parce qu'ils savent
21:44que nous sommes plus forts.
21:47Mais il faut en faire
21:48la démonstration
21:48et c'est dans
21:50les 3 années
21:50qui viennent.
21:52C'est fondamental.
21:53Le deuxième
21:53c'est que
21:56vous avez
21:56aujourd'hui
21:57les armées
21:58les plus performantes
22:00en Europe.
22:01La France
22:02peut s'enorgueillir
22:03d'avoir
22:05une armée
22:06de référence
22:07en Europe.
22:09Les européens
22:09nous observent.
22:10et la bonne échelle
22:14pour faire face
22:14aux défis
22:15dont j'ai parlé
22:16c'est le collectif.
22:19C'est comme en sport.
22:21On peut être
22:21le meilleur allié
22:22au rugby
22:22s'il n'y a pas
22:23toute une équipe
22:24avec nous.
22:25Ça c'est pour ceux
22:25qui viennent du Sud-Ouest
22:26ou d'autres
22:27parce qu'il y a
22:28de très bons clubs
22:28ailleurs.
22:30On ne peut pas
22:31jouer au rugby
22:31en individuel.
22:32C'est du collectif.
22:33Donc de la même manière
22:36notre défense
22:37elle sera solide
22:39si on joue
22:40collectif
22:41avec les européens.
22:43Et la France
22:44a un rôle
22:44de leadership
22:45parce qu'elle est vue
22:46comme un leader
22:47en Europe
22:48là-dessus.
22:50Le troisième point
22:51c'est le lien
22:55avec
22:55notre pays
22:57le lien
22:57avec notre nation
22:58c'est le choix
23:00de l'engagement
23:00des réservistes.
23:01Vous savez
23:03les armées
23:03c'est 200 000 personnes
23:04statistiquement
23:065
23:06personnes
23:08par commune
23:09si je fais la division
23:10c'est pas grand chose
23:11c'est beaucoup
23:13mais c'est pas grand chose.
23:16Au-delà
23:16de ces 200 000
23:18militaires
23:19vous avez
23:19des réservistes
23:21et on va multiplier
23:22par deux
23:24le volume
23:24de nos réserves
23:25sur les années à venir.
23:28On va aller
23:29vers 80 000 réservistes.
23:30Ces réservistes
23:31ils viennent aussi
23:32de vos communes.
23:33ça fait partie
23:34des forces vives.
23:38Vous avez
23:39un rôle particulier
23:40et c'est la dernière partie
23:41de mon intervention.
23:44Je pense que vous avez
23:45un rôle fondamental.
23:47Là encore
23:48moi je crois
23:48beaucoup à l'équipe.
23:52On peut
23:52parler de défense
23:54à Paris
23:54c'est fondamental
23:57elle se réfléchit
23:58ici
23:58elle se conçoit
23:59ici
23:59mais
24:01il faut que
24:02nos concitoyens
24:03puissent échanger
24:04avec vous
24:05et que vous puissiez
24:05expliquer
24:06ce que vous avez
24:08perçu des enjeux
24:09de défense
24:09parce que notre défense
24:11elle se construit
24:12localement.
24:14La conscience
24:15elle est locale
24:16et vous êtes
24:17les meilleurs relais
24:19vous êtes
24:19celles et ceux
24:21qui avaient le courage
24:21dans votre mandat
24:23et qui est au contact
24:24de nos concitoyens.
24:28Donc j'ai besoin
24:28que vous puissiez
24:29partager cette vision.
24:32Elle va susciter
24:33des inquiétudes
24:34et des questions.
24:36Vous avez
24:37des correspondants
24:38défense.
24:39Je pense qu'on est
24:39dans un moment
24:40où les correspondants
24:41défense
24:42ont un rôle
24:43majeur.
24:45Il y a des périodes
24:45de paix
24:46dans lesquelles
24:46cette fonction là
24:48a pu être
24:49peut-être
24:51une des dernières
24:53priorités
24:53dans vos mandats
24:54ou dans vos choix.
24:56Aujourd'hui
24:56la défense
24:57a un rôle
24:59clé dans le débat
25:00et je mesure
25:03à quel point
25:03aujourd'hui
25:04notre nation
25:05fait des efforts
25:05pour sa défense.
25:09C'est des impôts
25:10en pratique
25:10qui permettent
25:11à notre défense
25:12de se renforcer.
25:14Ce qui
25:14de mon point de vue
25:15est nécessaire
25:16et qui pour moi
25:17est un point
25:19qui est
25:19une exigence
25:20quotidienne
25:21dans les choix
25:21que je fais
25:22d'avoir
25:22le meilleur
25:23usage
25:24du denier public
25:26et de l'effort
25:27de la nation.
25:29Mais il faut
25:29l'expliquer.
25:30Je pense
25:30qu'il n'est pas
25:31spontané
25:32pour nos concitoyens
25:35de savoir
25:35que l'effort
25:37dans la défense
25:37française
25:38ce sont des emplois
25:40c'est de la valeur
25:41ajoutée dans nos régions
25:42dans nos départements
25:43dans nos communes
25:44parce que la France
25:46est souveraine
25:46c'est à dire
25:47qu'elle veut
25:47garder la maîtrise
25:49de son destin
25:49notre outil
25:51de défense
25:52dépend de nous
25:53tout ce qui est
25:55stratégique
25:56est fait en France
25:56pour un euro
25:58investi
25:59dans la défense
26:00c'est un euro
26:0165
26:02de retour
26:03sur nos territoires
26:04parce qu'on n'a pas
26:07fait le choix
26:07d'acheter sur étagère
26:08aux Etats-Unis
26:09et on en est très heureux
26:10et c'est pour ça
26:13qu'il faut poursuivre
26:14cet effort
26:15au niveau européen
26:16que les européens
26:17habitués
26:18après la seconde guerre mondiale
26:19à avoir été équipés
26:21par les Etats-Unis
26:22décident plus fermement
26:24de s'équiper
26:25dans nos régions
26:27parce qu'on a
26:28les savoir-faire
26:29et on peut
26:30maîtriser notre défense
26:32demain
26:32en tout cas
26:33plus qu'aujourd'hui
26:34vous avez des délégués
26:36militaires départementaux
26:38qui sont également
26:39à votre disposition
26:40dans chaque département
26:41pour faire le lien
26:43entre vos préoccupations
26:45et j'en ai bien conscience
26:47un monde de la défense
26:49qui est complexe
26:50qui a son langage
26:51pas forcément facile
26:53à comprendre
26:54vous avez des commandants
26:59de régiment
27:00des commandants de base
27:01des commandants de base navale
27:03qui sont également
27:05là pour
27:06être à votre disposition
27:08et faciliter ce travail
27:10de pédagogie
27:12vers nos concitoyens
27:13c'est la mission
27:14que je leur confie
27:15et il ne faut pas hésiter
27:17à les solliciter
27:18moi j'ai besoin de vous aussi
27:21parce que
27:21aujourd'hui
27:24mais encore plus
27:25potentiellement demain
27:26si on est en situation
27:28de crise
27:28vous êtes la base arrière
27:30des armées
27:31et nos soldats
27:34se battront l'esprit libre
27:36s'ils savent
27:37que la base arrière
27:38tient
27:38c'est fondamental
27:39la base arrière
27:41c'est la capacité
27:42pour des femmes
27:45et des hommes
27:45qui déménagent souvent
27:46d'être capables
27:48de trouver une place
27:49en école
27:49en crèche
27:50c'est une capacité
27:52à trouver un logement
27:53statistiquement
27:57un officier
27:58déménage
27:58tous les deux
27:58à trois ans
27:59un sous-officier
28:01tous les dix ans
28:03la problématique
28:04est moins intense
28:05mais aujourd'hui
28:07dans les préoccupations
28:08qui me sont exprimées
28:09par nos armées
28:12la famille
28:13vient en numéro un
28:15parce qu'il est difficile
28:18de trouver un emploi
28:19et parce que les dates
28:21d'affectation
28:22sur la carte de France
28:24sont souvent tardives
28:27et que
28:28il devient difficile
28:29de trouver une place
28:30à l'école
28:31or ça
28:32c'est pour moi
28:32des critères
28:33majeurs
28:34pour garder les talents
28:36j'ai besoin de vous
28:38pour m'aider
28:40à garder les talents
28:40dans les armées françaises
28:42quand des gens
28:43brillants
28:44parce que les armées
28:45recèlent de talents
28:46quand des gens brillants
28:48n'arrivent plus
28:48à soigner leur famille
28:49ils vont voir ailleurs
28:50aujourd'hui
28:51et ils ont des qualifications
28:54pour être
28:55trouvés ailleurs
28:56vous êtes aussi
28:58et je pense
28:58en particulier
28:59pour notre armée de terre
29:01des acteurs clés
29:04pour permettre
29:05un bon entraînement
29:06de nos forces
29:07vous êtes
29:08j'imagine sollicité
29:09pour certains
29:10pour permettre
29:11des activités
29:12où nos armées
29:13traversent
29:15vos régions
29:15vos communes
29:17dans des grandes manœuvres
29:19on va en faire
29:20on va poursuivre ça
29:21on a besoin de ça
29:23parce que
29:25pour travailler
29:26contre des groupes terroristes
29:27on peut le faire
29:28dans des espaces
29:28assez confinés
29:29pour imaginer des manœuvres
29:31à l'échelle
29:31de certains ennemis
29:32qu'on imagine
29:33on a besoin d'espace
29:34donc
29:35s'il vous plaît
29:36essayez
29:37d'avoir un regard
29:39positif
29:39sur
29:41ces activités
29:42même si je suis conscient
29:43qu'elles peuvent
29:44occasionner
29:45des gènes
29:45des perturbations
29:48certains appelleront ça
29:49des nuisances
29:49mais en tout cas
29:52on a un réseau
29:54qui permet
29:55de préparer ça
29:56le plus en amont
29:57possible
29:58pour réduire
29:58au maximum
29:59l'impact
29:59pour vos concitoyens
30:01enfin vous êtes
30:03des gardiens
30:04de la mémoire
30:04là aussi
30:06on a tous
30:09une attache
30:11à un village
30:12à une commune
30:13à son histoire
30:14et cette histoire
30:16c'est la mémoire
30:17des anciens
30:18qui est transmise
30:19de génération
30:20en génération
30:21c'est aussi
30:23les monuments
30:24aux morts
30:25et c'est les moments
30:26de commémoration
30:27où
30:29on se souvient
30:30de pourquoi
30:31ces personnes
30:32se sont battues
30:33pourquoi elles ont
30:34donné leur vie
30:34et le sens
30:36à tout ça
30:37et il n'y aurait
30:38pas de sens
30:39aujourd'hui
30:39à arrêter
30:40ce que des générations
30:42ont fait pour nous
30:42donc je pense
30:45que le rôle
30:45de mémoire
30:46aujourd'hui
30:46est fondamental
30:47et je sais
30:49à quel point
30:49vous faites des efforts
30:51pour l'entretenir
30:52dans vos communes
30:53pour moi
30:54ça fait partie
30:55des éléments
30:56qui construisent
30:57la fibre profonde
30:58de la résistance
31:00française
31:00voilà
31:03j'aimerais vous dire
31:04que
31:04nous sommes là
31:06pour vous
31:07nous sommes là
31:08pour l'ensemble
31:08des français
31:09pour assurer
31:10leur défense
31:11que j'ai aucun doute
31:12sur la solidité
31:14des armées françaises
31:15j'ai aucun doute
31:17sur la solidité
31:18des armées françaises
31:19je sais qu'on sera
31:20au rendez-vous
31:21et je sais
31:23que nos compétiteurs
31:24ceux qui déposent
31:28des têtes de cochon
31:29coupées devant
31:29des mosquées
31:30ceux qui
31:32inventent des histoires
31:34de punaise de lit
31:35nous écoutent
31:36et le savent
31:38mais il faudra
31:41le montrer
31:42il faut montrer
31:43qu'on a
31:43cette volonté
31:44à nous protéger
31:45c'est des choix
31:46qu'il y a en ce moment
31:47sur le budget
31:48c'est la pédagogie
31:51vers les français
31:51qui font beaucoup
31:52d'efforts
31:52je le mesure
31:53dans un moment
31:54où il y a
31:54beaucoup d'attentes
31:55dans des domaines
31:58clés
31:58de notre vie
31:59de santé
32:01d'éducation
32:02de modèle social
32:03mais cet effort
32:05me paraît indispensable
32:06au regard des défis
32:07qui se présentent à nous
32:09j'aimerais terminer
32:10en vous remerciant
32:13parce que
32:13je l'ai vécu
32:15en vivant
32:16dans une très belle région
32:17en exerçant
32:18des responsabilités
32:20en Béry
32:21où j'ai pu nouer
32:22des attaches
32:23qui restent pour moi
32:24très chères
32:25je sais à quel point
32:27vous êtes engagé
32:28je sais à quel point
32:29vos activités
32:31sont complexes
32:32et demandent
32:32beaucoup de courage
32:33je peux vous assurer
32:36que
32:36vous avez des armées
32:38qui sont aujourd'hui
32:39très engagées
32:39très conscientes
32:41des efforts de la nation
32:42mais très conscientes
32:43des défis
32:44et qui s'y préparent
32:45et
32:47la certitude
32:49à mon niveau
32:50qu'on est dans un moment
32:51où on doit
32:51expliquer à nos concitoyens
32:53les défis de défense
32:55qui se présentent à eux
32:56c'est ce qui justifie
32:57l'effort de défense
32:58qu'ils réalisent
32:59et c'est ce qui justifie
33:01toute notre histoire
33:03pour protéger
33:03notre liberté
33:04voilà je tiens
33:05à vous remercier
33:06et si vous aviez
33:09quelques questions
33:09je me tiens à votre disposition
33:11merci au général
33:27merci monsieur le chef
33:28état-major des armées
33:29c'est à nouveau
33:31un grand honneur
33:32et un plaisir
33:32de vous avoir entendu
33:33et
33:34c'est vis-paquem
33:35parabellum
33:35donc on a bien compris
33:36le sens du message
33:37que
33:38parmi nos ancêtres
33:40les romains
33:41nous avions reçu
33:42et
33:44sachez que
33:45les communes de France
33:46sont évidemment
33:47au rendez-vous
33:48de la république
33:49et de la patrie
33:50tout simplement
33:51évidemment
33:51voilà
33:52merci mon général
33:53merci messieurs
33:56voilà et demain
34:02dans cette enceinte
34:03et bien on parlera
34:04de l'engagement
34:04et de l'engagement
34:05des jeunes
34:06la liberté
34:07c'est aussi l'engagement
34:08et c'est ce que vous avez
34:09souhaité monsieur le président
34:10pour ce 107ème congrès
34:12n'oubliez pas aussi
34:16d'aller voter
34:17le congrès se poursuit
34:19demain matin
34:19dès 9h
34:20vous pouvez aller voter
34:21et puis
34:22bien évidemment
34:23toutes ces informations
34:25ces forums
34:25jusqu'à jeudi
34:27jusqu'à la résolution
34:29finale du congrès
34:31quelques informations
34:32pratiques
34:33pour la soirée
34:34vous avez
34:35la possibilité
34:37de prendre
34:38les bus
34:39qu'il s'agisse
34:40de la destination
34:41du grand prix des maires
34:43de la réception
34:43à l'attel de ville de Paris
34:44le plus simple
34:45est de prendre
34:45la sortie au milieu
34:47du congrès
34:47sur la place
34:48en direction
34:50du pavillon 6
34:51voilà pour les informations
34:52pratiques
34:53bonne soirée
34:53et rendez-vous demain
34:55dans les débats
34:56et dans ce grand forum
34:57sur l'engagement
34:59les jeunes
34:59sur ce 107ème congrès
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