[#Déclaration] AGASA réfute les accusations de détournement et promet des poursuites
L’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (AGASA) a démenti les accusations de détournement de fonds portées contre elle, affirmant que ses comptes et procédures financières sont conformes aux normes en vigueur. L’institution annonce également l’ouverture de poursuites judiciaires contre les auteurs de ces allégations, dénonçant des informations jugées infondées et préjudiciables à son image. Cette réaction intervient dans un contexte de tensions autour de la gestion des ressources publiques et de la transparence administrative au Gabon.
00:00Qu'est-ce que vous pouvez nous dire concernant le tapage de l'articulé actuellement sur les réseaux sociaux
00:06concernant le passage de la Gaza au cas des services de la DGSS pour les questions de surfacturation ?
00:13Merci beaucoup.
00:17Les agents de la Gaza ne sont jamais passés à la DGSS ou à la DGR pour s'expliquer sur la surfacturation.
00:30Ils sont partis à la DGSS, à la DGR pour édifier les agents sur les montants qui sont contenus sur les différents reçus par les opérateurs.
00:48Alors monsieur, votre question est très intéressante.
00:51Je vous ai dit lors d'une communication que nous avons trouvé un désordre à la Gaza.
00:58En mettant de l'ordre, nous avons pris la décision d'appliquer la loi.
01:07Les opérateurs en complicité avec les agents de la Gaza ont été habitués à payer des montants faibles sur négociation
01:17et l'argent ne rentrait pas dans les caisses.
01:20Les nouvelles équipes qui sont sur le terrain appliquent strictement et simplement les tarifs prévus par les textes.
01:30Et c'est ce qui met tout le monde dans cette situation.
01:33Ils se servent des reçus qui sont délivrés à l'opérateur.
01:37Pour dire à l'opérateur, donne-nous ton reçu, nous allons le publier sur Internet pour prouver au monde entier qu'on vous exploite.
01:46Et les opérateurs rentrent malheureusement dans ce jeu.
01:49Mais la question à se poser par rapport à votre question est celle de savoir depuis deux ou trois semaines que les agents de la Gaza vont soit à la DGR, soit à la DGSS ou à la PJ.
02:04Pourquoi aucun d'eux n'est pas arrêté ?
02:07Vous avez vu sur les réseaux sociaux que les dates des dernières reçues sont récentes par rapport à celles qu'ils ont publiées il y a de cela deux semaines.
02:19Cela veut dire que nous appliquons la loi et c'est pour cela que les agents de la Gaza ne sont pas inquiétés dans l'exercice de leur fonction.
02:27C'est que le gap qui était partagé entre les opérateurs et les agents véreux de la Gaza que nous avons mis en état de nuire, c'est ce gap-là que nous sommes en train de rattraper en appliquant la loi.
02:41Et c'est ce qui énerve tout le système impliqué dans la mafia. Il faut le dire.
02:46Et je le dis ici haut et fort, que ni les publications sur les réseaux sociaux, ni n'importe quelle interpellation,
02:57ne va nous faire faiblir parce que nous agissons en appliquant la loi qui est en digueur en République gabonaise.
03:08Nous, nous la respectons, ce n'est pas nous qui l'avons installée.
03:11Les documents qui sont depuis quelques temps présentés sur les réseaux sociaux sont des vrais documents qui comportent la vraie grille tarifaire.
03:24Nous contrôlons des produits. Je prends un exemple.
03:31Lorsque ce produit, je prends un paquet comme ça, lorsqu'il est encore en stock, si la Gaza vient contrôler le stock, il prend ça comme une unité de produit.
03:46Il vérifie si c'est avarié, si c'est ceci, si c'est cela.
03:49J'ai là un carton de boîte de sardines.
03:53Maintenant, une fois que j'amène ce carton dans les rayons, j'ouvre, les unités de produit, ça devient ça.
04:06Tout ce qui est à l'intérieur, que vous appelez en détail.
04:09Donc, si là-bas, j'ai dit qu'il y a, j'ai trouvé cinq cartons avariés.
04:18Ce sont les unités de produit, c'est cinq.
04:21Mais quand j'arrive sur les étals, c'est ce qui devient des produits, des unités de produit.
04:28Donc, je sanctionne par unité de produit, je ne sanctionne pas par carton.
04:35Lorsque les factures, que les uns et les autres sont en train d'être présentées à droite et à gauche,
04:41ne tiennent pas compte de ces systèmes d'évaluation, ils sont dans l'erreur.
04:47Mais ils viennent balancer sur des réseaux sociaux des unités mal présentées dans le cadre de l'évaluation des coûts.
04:57Alors, ce sont eux qui sont dans l'erreur.
04:59Et c'est pour cela que la Gaza, sans pression quelconque, ni complexe, nous continuons notre travail en appliquant la grille tarifaire qui est marquée dans les textes.
05:13Et deuxième aspect par rapport à votre question, nous délivrons des documents, des établissements.
05:24La loi fixe les prix en fonction de l'intensité de l'activité.
05:29Si vous avez un restaurant, un établissement qui ouvre de lundi à vendredi, de 6h à 18h, il y a un montant pour l'agrément.
05:46S'ils travaillent de nuit, le prix de l'agrément émergerait de 25% parce que l'activité va la nuit.
05:57S'ils travaillent aussi le vendredi et le samedi, dont le week-end, la loi dit que le prix double.
06:05C'est ça que nous pratiquons ?
06:07Vous avez reconnu que vous avez au moins été dans les locaux de la DGSS.
06:16Combien t'y ont ressorti ?
06:19Moi, je n'ai pas été dans les locaux de la DGSS, mais mes agents...
06:25Vous savez, ce que les uns et les autres doivent comprendre, l'opinion qu'ils jugent, c'est que la DGSS, la DGR, la police judiciaire, sont au service de la République et du peuple gabonais.
06:44Et ils sont au service des institutions comme celles que je gère.
06:49Qu'est-ce qui se passe ?
06:51Ce sont des services spéciaux qui sont dans le renseignement.
06:55Ils me donnent des renseignements à moi sur des choses que je ne connais pas.
07:02La surveillance territoriale est faite en partenariat avec eux.
07:07Donc, quand on invite la Gaza dans ses services, ce n'est pas toujours parce que la Gaza a volé ou bien parce qu'un agent est suspect.
07:17C'est pour recevoir des informations, c'est pour un échange d'informations qui permet à la Gaza d'être plus efficace.
07:27Donc, chaque fois qu'on apprend qu'un agent de la Gaza est parti à la DGR, tout de suite, on dit, voilà, ce sont des voleurs, ce sont des tricheurs.
07:36Non, on y va dans le cadre de l'échange des informations parce que la République a mis ses organes à notre service pour nous aider.
07:45Nous ne pouvons pas être partout à la fois.
07:48Ils nous alertent de ce qui se passe.
07:50Donc, quand on invite un agent de la Gaza, ce n'est pas pour le taper, ce n'est pas pour le maintenir dans les géoles.
07:57C'est pour lui dire, attention, à tel endroit, à tel endroit, à tel endroit, est-ce que vous êtes au courant qu'il y a ça, il y a ça, il y a ça ?
08:03Et quand il y a des informations qui sortent comme celles-là, on les appelle pour dire, nous voulons comprendre, etc.
08:09Parce que nous aussi, on a des choses à dire.
08:12Donc, nous sommes dans ce qu'on appelle l'échange d'informations.
08:16Entre la DGR, la DGSS et tous les services qui travaillent pour la République, aident les décideurs de la République à bien faire leur travail.
08:27Donc, c'est ce qu'il faut que les uns et les autres comprennent.
08:31Et c'est avec joie que j'envoie mes agents quand on les sollicite ou que moi-même, je les reçois pour dire, bon, la discussion avec les...
08:40Quels sont les risques ?
08:42Ils m'établissent ce qu'ils ont identifié comme risque et moi, j'agis.
08:46Donc, ce n'est pas l'ascension, ce n'est pas l'emprisonnement, c'est la collaboration qui rentre dans le cadre des échanges de l'information.
08:56Est-ce que la Gaza a l'intention de porter plainte à la suite des documents qui ont foutu et tous ces services de la République sociale ?
09:01Oui.
09:03La Gaza va porter plainte.
09:08Contre qui ?
09:10Contre les opérateurs qui ont mis à disposition les documents.
09:16Puisque les documents qui circulent sur les réseaux sociaux sont des souches qui sont remises à l'opérateur.
09:26Donc, les gens qui parlent sur les réseaux sociaux ne les ont pas volés, il y a bien quelqu'un qui les leur est transmis.
09:32Mais même s'ils effacent les noms, nous avons la traçabilité autrement.
09:36Donc, il y a deux niveaux de plainte.
09:38La plainte contre les auteurs, les opérateurs identifiés, et la plainte contre X par rapport à la divulgation.
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