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Emission spéciale à Meisenthal du mercredi 19 novembre 2025
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00:00...
00:00De retour sur Moselle TV pour une émission en partenariat avec La Semaine,
00:13toujours au cœur du Centre international d'art verrier de Maïzental,
00:17avec à mes côtés David Suc, président de la communauté de communes du Pays de Bich.
00:22Nous ont rejoint sur le plateau David Leduc, journaliste pour La Semaine.
00:26Bonjour Rani, bonjour à tous.
00:28Et Pierre Fromholz, président d'une toute jeune association,
00:31l'association des métiers du bois du Beecherland.
00:34On y reviendra.
00:36Tout d'abord, peut-être évoquer les deux filières qu'on va détailler ce soir,
00:40la filière bois, la filière vert, des filières vertueuses.
00:44Peut-on déjà chiffrer ce que représentent ces deux secteurs ?
00:46Je vous donne la parole, David Suc.
00:48Je crois que ce sont les deux mamelles de ce territoire rural.
00:51Évidemment, ces métiers d'art sont des métiers sur lesquels nous avons toujours
00:54beaucoup eu d'engagement au travers des artisans, au travers du territoire,
00:59au travers de la politique publique.
01:01Et donc aujourd'hui, les métiers du verre, ce sont quasiment mille emplois ici sur ce territoire.
01:05Les métiers du bois, évidemment, ce sont près de 200 collaborateurs.
01:10Et lorsqu'on approche dans une approche globale et générale la destination au Beecherland,
01:14ce sont 10% des actifs qui travaillent dans le domaine du tourisme aujourd'hui sur ce territoire.
01:19Ma question va pour vous deux.
01:22Au final, comment expliquer aujourd'hui que le verre et le bois,
01:25qui étaient parfois considérés comme des matériaux anciens,
01:28connaissent un tel regain d'intérêt aujourd'hui ?
01:32Il y a un regain d'intérêt parce que sur ce territoire, on ne folklorise pas les choses.
01:36On essaye de pouvoir combiner à la fois ce savoir-faire, ce que la nature nous a donné.
01:40Et je crois que c'est une caractéristique du pays de Beecher aujourd'hui d'avoir cette qualité forestière,
01:45d'avoir ces capacités de transformer la matière.
01:48Et puis cette volonté de nous porter vers l'année au travers des designers
01:51avec lesquels on travaille sur le verre, avec lesquels on travaille sur le bois.
01:55Mais très rapidement derrière, c'est de pouvoir avoir cette capacité de fortifier les entreprises locales,
02:00de pouvoir leur apporter ensuite les collaborateurs et les collaborations.
02:03Et donc on organise un certain nombre de séminaires, un certain nombre de stages,
02:07un certain nombre d'ateliers pour faire découvrir ces métiers.
02:09Et c'est ainsi qu'ici au CIAV qui a été créé en 92, première boule en 99,
02:14très rapidement ont été mis en œuvre toute une série d'activités
02:17pour permettre aux jeunes de découvrir ces métiers.
02:20Et nous sommes ici dans un lieu où nous avons 25 apprentis, une dizaine de stagiaires.
02:25Et un certain nombre de ces jeunes nous arrivent parce que lorsqu'ils étaient en école primaire,
02:28ils ont découvert le métier du verre au travers d'un certain nombre d'ateliers.
02:32Et donc on a le même process au travers du bois.
02:34Mais Pierre en parlera mieux que moi au travers aussi d'un équipement public
02:38qui est le Moulin des Chulaires.
02:39Et donc on s'appuie à chaque fois sur des équipements communautaires publics pour impulser.
02:44Mais tout ça à destination d'une économie non délocalisable.
02:47Une des forces de ce territoire, c'est qu'aucune entreprise ne souffre des vicissitudes du CAC 40
02:53ou de décisions européennes lorsqu'il s'agit de fermer un site et d'en ouvrir un autre ailleurs.
02:57Aujourd'hui, les entreprises les plus importantes, évidemment, ce sont des entreprises familiales,
03:01des entreprises qui sont à la pointe.
03:02Et comme je le disais, les métiers du verre, ce sont les premiers emplois
03:07avec le groupe Hermès à Saint-Louis, que nous connaissons au moins au travers du nom,
03:12qui aujourd'hui est une entreprise qui emploie 400 personnes.
03:16Pour revenir sur la filière bois, pour compléter,
03:19on pourrait imaginer que c'est une filière qui a déjà tout montré,
03:23puisqu'elle existe déjà depuis de nombreuses années.
03:25Ce n'est pas comme ça que vous le voyez, vous, avec l'association ?
03:27Alors non, pas du tout, effectivement, parce que la filière bois existe depuis très longtemps.
03:32Je prends l'exemple d'Assir et le Jeune, c'est la cinquième génération.
03:36Elle a démarré dans les années 1800.
03:38Et avant ça, j'imagine qu'il y avait déjà des silleurs, des charpentiers et des menuisiers.
03:41Mais il est vrai que le bois revient vraiment au goût du jour,
03:47alors aussi bien dans l'ameublement, mais aussi dans la construction,
03:50comme par exemple les maisons à Oussac au bois,
03:53qui sont plus écologiques, qui sont mieux isolées, qui vont plus vite.
03:58Donc tout ça fait que le pays beach peut vraiment avoir beaucoup d'avenir dans le bois.
04:03Mais il faut bien sûr toujours continuer à trouver du personnel.
04:08Et c'est un peu pourquoi cette association a été créée.
04:11C'est créer en fin de compte cette fille à bois autour du personnel à trouver
04:16à travers des formations à mettre en place, etc.
04:19Justement, on y reviendra sur le côté transmission, savoir-faire.
04:22On l'a compris, c'est un ancrage local évident qui nous amène à évoquer la création,
04:28tout l'univers de la création et le circuit court.
04:31C'est une vraie volonté de la part de la collectivité, cet aspect circuit court et créatif ?
04:37C'est notre ADN. Le circuit court est notre ADN parce qu'aujourd'hui,
04:41au travers de ce mode de diffusion de ce que nous produisons ici dans la boutique juste à côté,
04:45on a cette capacité d'accueillir, on a cette capacité d'organiser du trafic touristique,
04:49d'organiser de la destination, de pouvoir évidemment renforcer l'attractivité des hôteliers restaurateurs.
04:54Et donc, je crois que ce circuit court, c'est d'abord aussi cette volonté d'être très à l'écart du mode de distribution,
05:01très à l'écart évidemment de ces grandes plateformes qui d'ailleurs aujourd'hui remercient des dizaines de milliers de gens
05:06grâce à l'intelligence ou à cause de l'intelligence artificielle.
05:10Et donc, on est en dehors de ce segment.
05:12Aujourd'hui, ce que nous produisons, vous ne pouvez pas le trouver ailleurs,
05:15ce que nous produisons, c'est cette alchimie entre un territoire, ses ressources, ses connaissances et ses savoir-faire avec le juste prix.
05:22Et je crois que nous le pratiquons de manière globale et générale entre la puissance publique, entre les entreprises.
05:26Il y a cette cohérence et cette authenticité.
05:28Et si vous voulez ne pas être comparé, je crois qu'il faut travailler ce que nous sommes,
05:34travailler évidemment notre personnalité et travailler ce que nous pouvons apporter ensuite à la Moselle,
05:39à Grand Est, au travers de ces segments qui nous sont propres.
05:42Lorsqu'on parle des métiers d'art, du bois et du verre, c'est chez nous, ça peut être nulle part ailleurs.
05:46Et je crois que la plus belle démonstration, c'est lorsque la ministre Dati,
05:49qui est venue inaugurer en octobre 2024, un des points avancés de l'École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris
05:55autour du design des monts forestiers, il y a un site en France, c'est au pays de Beach, en Moselle.
06:02Donc voilà, à partir de là, c'est que nous sommes vus, nous sommes reconnus,
06:06charge à nous ensuite d'être force de proposition, puisque l'avenir partera depuis les territoires
06:09et pas, j'allais dire, des hautes sphères politiques où on voit bien aujourd'hui l'enlisement et les débats stériles.
06:15Justement, cette volonté de circuit court, elle a conduit à la création d'une association récemment
06:21dont vous êtes à la présidence, Pierre Fromholz.
06:26Est-ce que vous pouvez nous expliquer un petit peu ce qui a motivé la création de cette association, la MBB,
06:30et nous dire quels sont les grands chantiers qui vous attendent à plus ou moins long terme ?
06:34Donc cette association, elle regroupe 14 membres fondateurs,
06:40elle a été créée il y a tout juste un mois, le 22 octobre dernier.
06:45L'idée, depuis quelques années déjà, avec Pierre Schaeffer, qui est président de la Fédération du bâtiment de Moselle,
06:53et David Suc, président de la Comcom,
06:55on en discutait pour pouvoir faire perpétuer, en fin de compte, cette filière bois au pays Beach,
07:03qui existe, certes, depuis longtemps, mais qui a encore beaucoup d'avenir devant elle,
07:10à partir du moment où cette filière retrouve de la ressource.
07:14La ressource, c'est-à-dire, je prends un exemple très simple,
07:16on prend les restaurateurs, ils ouvraient 7 jours par semaine, sans problème,
07:23puis c'est passé à 6, puis à 5, puis à 4, pour certains restaurants.
07:26Ce n'est pas qu'ils n'avaient pas la clientèle, c'est qu'à un moment donné,
07:28il manquait des cuisiniers, il manquait des serveurs.
07:31Donc pour l'instant, on n'a pas ce problème.
07:33En plus, on a de la chance, comme les restons, on a pas mal de travail.
07:37Mais je n'ai pas envie qu'on arrive à ce stade-là,
07:39c'est-à-dire de dire, on a des contrats qui rentrent, qui rentrent, qui rentrent,
07:42et que ni les sieurs, ni les menuisiers, ni les charpentiers n'arrivent à les honorer.
07:46Donc il faut qu'on prenne ça un petit peu plus en avance,
07:49et c'est pourquoi il faut former.
07:52Et pour former, l'endroit le plus proche pour former un CAP en charpente,
07:57c'est à Gueneau, c'est en Alsace, c'est à 50 kilomètres d'ici,
08:01et c'est des fois compliqué.
08:03C'est des fois compliqué pour les élèves, pour leurs parents.
08:07Il y a de l'internat, il y a tout ça, ça donne des contraintes.
08:09Alors il est des fois plus facile de trouver d'autres formations plus proches,
08:12mais qui n'intéressent peut-être moins, et c'est dommage.
08:14Et donc l'idée, justement, avec cette association,
08:18c'est avec Pierre Schaeffer au niveau de la Fédération du bâtiment,
08:21mais aussi de l'éducation nationale à travers l'improviseur du lycée Tessier et du LEP,
08:26créer une filière bois, aussi au niveau du CAP que du BUP,
08:31le BAC pro, le BP, et pourquoi pas trouver des systèmes de partenariat
08:36avec des BTS, avec des écoles d'ingénieurs.
08:39Et ça, dans deux voies, c'est-à-dire la voie, la formation continue,
08:45que tout le monde connaît, mais comme le président David Suc disait avant,
08:48l'apprentissage.
08:49L'apprentissage, pour moi aussi, c'est quelque chose qu'il faut vraiment mettre en avant,
08:54qui a, depuis quelques années, le vent en poupe, à nouveau, et c'est très bien.
08:58Et là, c'est à travers les CFA.
09:00Mais au moins, ça donnerait la possibilité d'avoir ces deux voies au Pays Beach.
09:05Et c'est notre travail.
09:05On y reviendra sur ce côté transmission des savoir-faire.
09:10Si vous le voulez bien, reprenons sur le côté création, création contemporaine.
09:14D'ailleurs, c'est vrai que quand on pense à ce terme-là,
09:16la première chose qui nous vient à l'esprit, c'est la boule de Noël de Maizenthal.
09:20Cette année encore, le dévoilement a été couronné de succès.
09:24On vous présente, si vous ne l'avez pas déjà vu,
09:26GRIP, la boule antidérapante.
09:30S'offrir une boule de Maizenthal est devenu un rituel pour de nombreuses familles mozélanes.
09:34À Noël, c'est un objet que l'on aimait exhiber, collectionner et même transmettre.
09:38Alors lorsqu'on les attache maladroitement ou que le chat est un peu trop curieux,
09:42le ver se brise et c'est le drame.
09:45C'est de ce constat ironique qu'est né le millésime 2025 de la célèbre VERORI.
09:49Il s'agit de GRIP, une boule de Noël antidérapante.
09:52Son slogan, mieux vaut prévenir que guérir.
09:55C'est une boule ronde.
09:57À la surface de cette boule, il y a des stris.
09:59Donc exactement comme on peut retrouver dans plein d'objets du quotidien antidérapants.
10:03Parce qu'en fait, au-delà de l'objet qui peut être brisé,
10:07en fait, c'est aussi briser le travail des verriers-verrières,
10:11tout ce qui est véhiculé dans cet objet, toute l'histoire, tout le savoir-faire.
10:14Je me suis dit comment je pourrais faire en tant que designer
10:16pour faire une boule de Noël qui puisse être antidérapante
10:19et éviter qu'elle puisse glisser des mains.
10:21Ces stris antidérapantes que l'on retrouve habituellement
10:24sur les manches de raquettes ou sur les guidons de vélo
10:26deviennent ici ornementales et sonnent presque comme une poésie de l'utilitaire.
10:31Pour simuler un revêtement adhérent,
10:32c'est un véritable travail d'orfèvre que réalisent les verriers.
10:36On a reçu un moule en fonte,
10:38avec directement le négatif de la pièce à l'intérieur.
10:42Et du coup, en venant souffler à l'intérieur,
10:44le verre va gonfler et se coller sur les parois.
10:46Et vu qu'il y a des petites stris à l'intérieur du moule,
10:47on vient directement les récupérer sur le verre.
10:49Le projet est quand même intéressant, l'idée derrière est quand même assez intéressante.
10:52Après maintenant, nous, en tant que verrier,
10:54on aime bien avoir des boules un peu plus complexes,
10:56forcément, parce que c'est un peu moins renondant.
10:58Mais c'est quand même sympa.
10:59C'est quand même bien, mais visuellement, elle est quand même assez jolie,
11:01elle a des beaux reflets, donc c'est quand même assez sympa.
11:02L'engouement pour cet objet d'art est croissant.
11:05En 2024, 40 000 boules cactus ont été produites.
11:08Pour 2025, la production sera plus que doublée.
11:11Un enjeu économique et d'attractivité majeur
11:13pour la communauté de communes du pays de Beach.
11:15Victime de son succès, il est souvent compliqué de se procurer la nouvelle boule de Meizenthal.
11:20Il sera possible d'en acheter à Metz, Strasbourg et Celesta.
11:24Le plus gros du stock se trouvera directement à la manufacture.
11:28Rendez-vous le 18 novembre pour l'ouverture du Click & Collect.
11:31Alors on le voit, cette boule de Meizenthal, son succès ne se dément pas.
11:40David Suc, 91 000 boules de Noël vendues l'an passé,
11:4443 000 du modèle cactus, cru 2024.
11:48C'est une sacrée montée en puissance en termes de production.
11:50Et d'ailleurs, je crois savoir que pour ce qui est de grippe,
11:54le succès est déjà au rendez-vous et plusieurs milliers de boules ont été vendues
11:59en l'espace de quelques heures hier.
12:02Oui, c'est un succès parce que cette boule incarne à la fois le savoir-faire,
12:06incarne évidemment cette capacité d'imaginer des objets tout à fait particuliers,
12:12tout à fait originels et originales au travers de ces designers.
12:15Elle incarne évidemment ce savoir-faire multiséculaire.
12:18Et donc c'est un concentré qui puisse ensuite trouver sa place au travers de la boutique ici.
12:24Donc il y a un vrai cheminement, il y a une vraie démarche de pouvoir venir ici l'acheter.
12:28Et donc je crois que ce qui la caractérise aujourd'hui,
12:30ce n'est pas de se battre, d'en faire toujours plus.
12:33Nous faisons, et je voudrais remercier l'ensemble des collaborateurs de la communauté de communes,
12:37le directeur général des services, le directeur du CIAV,
12:39pour évidemment permettre à cette boule, de permettre à cette manufacture de pouvoir évidemment progresser.
12:45mais nous faisons au mieux tous les ans et nous produisons le maximum tous les ans.
12:49La difficulté, c'est que vous êtes ici dans un laboratoire qui n'a pas été pensé,
12:54qui n'a pas été réfléchi et ce n'est pas sa mission, d'avoir une approche de production.
12:58C'est d'abord de la transmission, c'est de l'expérimentation, c'est de l'innovation.
13:02Et donc la vraie réflexion aujourd'hui est de dire,
13:04ne doit-on pas massifier davantage encore toutes ces expériences que nous faisons à Maisenthal
13:08au travers de la transmission des savoirs ?
13:10Et à un moment donné, spécialiser un tout petit peu une manufacture publique
13:14où la première activité, c'est d'abord la production.
13:17Et donc voilà, c'est une vraie réflexion que nous avons
13:19pour pouvoir évidemment continuer au niveau de la qualité de commune,
13:23d'innover, d'explanter et puis de lui permettre d'être à un prix accessible.
13:27Et je crois que, et pour conclure aujourd'hui,
13:29cette démarche que nous avons de la vendre ici
13:31permet aussi aux gens de pouvoir évidemment profiter d'un certain nombre d'autres services.
13:36Vous êtes dans une île verrière où vous avez une guinguette,
13:38où vous avez des communes musicales.
13:38Oui, on ne vient pas juste acheter la boule.
13:40Non, vous y passez la journée.
13:41Et donc pour que vous puissiez optimiser votre temps,
13:43on a mis en place un certain nombre d'équipements,
13:45notamment la file numérique, ce qui vous permet à un moment donné de prendre rang,
13:48mais de pouvoir évidemment au travers de votre corps et d'esprit être ailleurs.
13:51Et vous êtes appelé quand vous pouvez passer ensuite en boutique.
13:54Et puis c'est aussi l'occasion pour nous de pouvoir commercialiser,
13:57de rendre accessible Kaspar,
14:00qui est la première production de quelques designers autour de ces animaux branchés.
14:07Et donc on a cette année dévoilé le premier produit.
14:12Donc on est dans cette approche globale et générale
14:14avec les autres équipements et les autres belles réalisations
14:19et les autres belles propositions sur le territoire.
14:22Oui, j'allais dire, dans le pays de Biche,
14:24le rayonnement du verre va au-delà du CIAV.
14:26C'est déjà très bien,
14:27mais c'est vrai que vous avez évoqué par exemple la cristallerie Saint-Louis,
14:30qui est déjà bien ancrée dans le territoire.
14:33Vous avez, j'allais dire, spoilé un petit peu,
14:35c'était la question suivante sur l'emblème du territoire actuel,
14:39l'écureuil.
14:40C'est à côté de moi.
14:41Exactement, David a la chance de l'avoir sur son pupitre.
14:45Ce nouvel emblème du territoire, comment il est né finalement ?
14:50C'est une réflexion aussi de designer.
14:52Et puis une approche très raffermie avec les ébénistes,
14:57les menuisiers du territoire, et Pierre pourra en parler,
15:00puisque cela a été réfléchi au travers de designers
15:02qui nous viennent du nord de la France,
15:04et ensuite imaginé dans sa conception, dans sa production,
15:07au travers des artisans et des acteurs économiques du territoire.
15:11Donc c'est là aussi une combinaison entre la puissance publique,
15:13entre la jeunesse, entre la réflexion.
15:15Et puis il y a tout un symbole,
15:17et vous pouvez évidemment la découvrir au travers du bois
15:20qui a été retenu, au travers de l'alchimie,
15:22entre les commandes numériques, la main de l'homme,
15:24pour avoir un Caspar tout à fait exceptionnel.
15:27Et puis c'est Pampi, qui là aussi sont des productions locales.
15:31Donc c'est une production qui, j'imagine, est amenée à perdurer.
15:34Vous allez avoir une réflexion dans les années à venir
15:36pour des successeurs à Caspar ?
15:41Oui, oui, bien sûr.
15:43Bien sûr que nous allons impulser un certain nombre de dynamiques.
15:46Et ensuite, je crois que là aussi,
15:48il y a des projets qui sont établis au travers de l'association.
15:51Donc on a impulsé évidemment la production de cet objet
15:56pour signifier notre volonté aujourd'hui
15:58d'aller plus loin encore dans les métiers d'art autour du bois.
16:02Pierre Fromolt, je me tourne vers vous.
16:04On parle beaucoup ici au CIEV de création culturelle autour aussi.
16:09Il n'y a pas que la boule de Noël de Maïzental,
16:11même si c'est déjà un bel emblème.
16:13C'est pareil, autour du bois,
16:14il y a pas mal de créations culturelles qui se créent.
16:18J'ai par exemple en tête
16:19Forêt, héritage et promesses de la filière bois.
16:22Est-ce que c'est amené aussi à se pérenniser,
16:24de montrer la filière bois de manière peut-être plus artistique ?
16:28Alors effectivement,
16:29donc déjà, le bois,
16:31même s'il est présent depuis longtemps,
16:33il ne faut pas qu'on se repose sur nos lauriers.
16:36Le bois, que ce soit chez les scieurs,
16:38que ce soit chez les charpentiers et les menuisiers,
16:41il y a de l'innovation.
16:42Et l'innovation, je prends l'exemple justement
16:44qu'il citait par rapport à la fabrication d'un objet comme ça.
16:47Il y a des scéries très traditionnelles
16:49qui ont pu participer à l'élaboration de cet écureuil.
16:54Mais ça a été transformé dans un second temps
16:56par des menuisiers.
16:57Des menuisiers qui s'équipent,
16:59même si c'est des fois des menuisiers
17:00qui ne sont qu'une ou deux personnes,
17:02qui s'équipent avec des machines à commanderique,
17:03avec des logiciels,
17:05qui ont des BTS,
17:06qui ont des licences,
17:06et qui vont pouvoir, en fin de compte,
17:09faire une première étape du travail
17:10et qui va être fignolée,
17:12qui va être terminée par la main de l'artisan
17:17et qui va pouvoir donner des objets vraiment atypiques.
17:20Alors ça, c'est aussi au niveau de la production d'objets.
17:24Il y en aura d'autres qui vont sortir par la suite.
17:26Mais aussi, je prends mon exemple.
17:28Moi, je suis le gérant d'entreprise Schumacher.
17:29On va toujours trouver, en termes de charpente,
17:32des innovations.
17:33L'architecte va dessiner la maison
17:36comme lui, il la pense,
17:37comme lui, il l'a prévu avec son client.
17:39Et nous, on va toujours essayer d'améliorer.
17:41Il va mettre un poteau à un endroit
17:43qui, pour lui, semble nécessaire.
17:45Nous, on va trouver plein de solutions
17:47pour éviter ce poteau gênant,
17:49pour travailler sur des poutres plus longues portées,
17:51pour créer aussi du design dans le bâtiment.
17:55Du sur-mesure, finalement.
17:56Du sur-mesure, exactement.
17:57On l'a déjà évoqué à demi-mot
18:00pour parvenir à un cercle vertueux
18:01dans ces deux cilières.
18:02La transmission des savoir-faire,
18:04parfois ancestraux, est importante.
18:07David Suc, la filière du vert
18:08a déjà pas mal de partenariats.
18:12Elle a énormément de partenariats
18:14au travers des lycées, des centres de formation,
18:16des partenariats aujourd'hui
18:17avec les grandes manufactures
18:18sur la question ensuite du parcours touristique,
18:22puisque vous avez ici un musée
18:23qui livre évidemment
18:24un certain nombre de belles collections.
18:26Et puis, c'est particulièrement organisé
18:28autour du travail de collaboration
18:30qui a été fait par Émile Gallet,
18:31dont on sait évidemment
18:33les capacités en termes d'innovation.
18:37Vous avez ensuite le musée La Lique
18:39et puis le musée de Saint-Louis.
18:40Donc, j'allais dire,
18:42on travaille dans cette relation partenariale,
18:44dans cet écosystème local,
18:46de manière à pouvoir démontrer
18:47tout le savoir-faire autour du verre et du cristal.
18:49Parfois très luxueux et avec du détail,
18:52de la rigueur très importante.
18:54Ce que vous trouvez ici,
18:55vous le trouvez nulle part ailleurs.
18:57Je veux dire, c'est juste pas possible
18:59parce que nous avons évidemment ces grands noms
19:02et qu'ici à Meizental,
19:03on a cette capacité ensuite
19:04de pouvoir impulser la création
19:07au travers du designer.
19:10Et puis, l'intérêt pour nous aussi,
19:12c'est ensuite de pouvoir permettre
19:13au monde économique autour du verre et du bois
19:16de recruter, je le disais,
19:17aux jeunes d'être intéressés.
19:18Et puis, je crois que c'est un marketing
19:20territorial fort.
19:21C'est une signature de ce territoire
19:23qui est exceptionnelle.
19:25Et puis, je crois que sur la question
19:26des collaborations,
19:28lorsque vous êtes dans une verrie,
19:29vous avez besoin de serreillers,
19:30vous avez besoin de menuisiers.
19:32Et donc, il y a tout un écosystème,
19:33il y a un cluster qui se met en place ensuite
19:35pour permettre à cette grande entreprise
19:37de se développer.
19:38Donc, on est évidemment dans un rapport
19:39gagnant-gagnant.
19:40David.
19:42Le geste verrier, aujourd'hui,
19:44il a le vent en poupe.
19:45Je ne sais pas si vous l'avez vu,
19:46mais il y a une série,
19:47une émission télé-réalité Netflix
19:49consacrée à l'art verrier
19:51qui s'appelle
19:51Envers et contre tous.
19:54Est-ce que ça sous-entend
19:54que cet artisanat, pour vous,
19:56n'est pas près de s'essouffler
19:57et qu'il y a encore
19:57beaucoup de choses à faire,
19:59à dire et à montrer
20:01de cet art verrier ?
20:03Je crois que c'est à Maizenthal.
20:06Non, je crois qu'on a eu raison,
20:08ce territoire a eu raison
20:09de continuer à veiller
20:10à ce que la flamme ne s'éteigne jamais.
20:12Entre 69 et 83,
20:14date de création du musée,
20:15on était ici sur une friche.
20:17Vous avez des dizaines de verrier
20:19qui ont fermé.
20:19Je ne vais pas évoquer, évidemment,
20:21même les verrier industrielles.
20:22Aujourd'hui, tout le monde se bat.
20:23Et donc, je crois qu'aujourd'hui,
20:24il faut pouvoir accepter l'idée
20:25qu'il y a la production de masse.
20:27Elle a toujours eu sa place.
20:28C'est normal, c'est cyclique.
20:30On ne va pas parler, évidemment,
20:31des industrialisations en France
20:33et en Moselle
20:35ou des entreprises fermes,
20:36des entreprises ouvres.
20:37C'est la vie économique.
20:38Mais je crois qu'en dehors de ça,
20:39et Notre-Dame l'a bien démontré,
20:41on a besoin de sauvegarder,
20:43coûte que coûte,
20:44des savoir-faire qui,
20:45lorsqu'ils s'éteignent,
20:47ne peuvent plus être reproduits.
20:49Et nous aurions là l'incapacité
20:51de produire un certain nombre
20:52de gestes ancestraux
20:53et de produire,
20:54sur le plan patrimonial,
20:56des choses
20:57qui seraient à tout jamais perdues.
21:00Et donc, notre rôle,
21:01c'est de pouvoir continuer à transmettre.
21:03Et je crois qu'aujourd'hui,
21:04la différence viendra
21:05de ces gestes,
21:06de cette capacité artisanale,
21:08de cette capacité
21:08de faire quelque chose
21:09de ses doigts
21:10lorsque l'IA est capable de tout
21:12et qu'aujourd'hui,
21:13le numérique
21:13et la vie sociale
21:15et la vie de l'entreprise
21:17peut nous amener
21:18sur un certain nombre
21:19d'autres voies
21:19et d'autres routes.
21:20Et donc, on avance progressivement
21:21sur cette thématique-là.
21:23Et je crois qu'on est quasiment
21:24les seuls à le faire,
21:25de le faire de manière aussi raffermie
21:27avec l'activité économique
21:29que nous connaissons.
21:30On n'est pas aujourd'hui
21:31en train de folkloriser quelque chose
21:33ou de raconter ce qu'il y a eu
21:34et de pleurer sur notre passé.
21:35Mais c'est de dire heureusement
21:36que nous avons eu ce passé
21:37qui nous projette dans l'avenir.
21:39Et on y tire la filière bois
21:41et j'aimerais, moi,
21:42avancer sur la question du gré
21:44parce que je crois
21:44que ce sont les trois composantes.
21:46Et sur le bois,
21:46je crois qu'on a une avance formidable
21:49parce que nous avons aujourd'hui
21:51des entreprises qui existent,
21:52qui n'ont pas connu cette crise
21:53comme elle a été traversée
21:55par l'industrie verrière.
21:57Et donc, on a aujourd'hui
21:58ce partenariat
21:59qui nous permet d'aller très vite
22:00sur la formation,
22:00d'aller très vite sur la transmission.
22:02Et puis des entreprises
22:03qui pulsent aujourd'hui,
22:04qui ont, je le disais tout à l'heure,
22:06mais Pierre me le rappelait encore tout à l'heure,
22:07plus de 200 emplois.
22:08Donc, le train continue d'avancer.
22:11On n'est pas obligé de redémarrer.
22:13Et c'est pour ça que je crois
22:13que c'était le bon rendez-vous aujourd'hui
22:15de faire ce partenariat,
22:17de vous accompagner sur le parrainage
22:19et puis d'impulser tout de suite
22:20ces objets branchés.
22:23Alors, ce partenariat
22:24ou peut-être même la série
22:25que nous avons pu voir,
22:26je ne sais pas si tout ça
22:27fera bouger les lignes côté apprenti,
22:29mais en tout cas,
22:29au CIAV,
22:30la transmission est de mise.
22:32On le sait,
22:33curiosité,
22:34rigueur,
22:34enthousiasme
22:35sont le quotidien
22:36de plusieurs apprenants.
22:37Regardez.
22:38Pendant longtemps,
22:44souffleur de verre
22:44était un métier obscur
22:46et verrouillé
22:46dont les savoir-faire secrets
22:48se transmettaient
22:49de père en fils.
22:50Mais face au risque
22:50de pénurie de main-d'oeuvre,
22:52la profession s'est ouverte.
22:53Au Centre international
22:54d'art verrier de Maïzental,
22:56quatre jeunes apprentis
22:58réalisent un stage
22:58de deux semaines.
22:59Ce qui me reste à apprendre,
23:01il y a, je pense,
23:02énormément de choses.
23:04Je ne dois connaître même pas
23:0510% du métier, à mon avis.
23:06En général,
23:07on va aider les souffleurs.
23:09On va par exemple
23:09tenir le moule
23:10pour les boules.
23:11On peut aussi faire les attaches.
23:13Des fois,
23:13avant les poses,
23:13on peut souffler des boules.
23:14Ça apporte beaucoup
23:15de régularité.
23:16Aussi, peut-être une maturité
23:17dans notre vision du métier.
23:19Un stage à Maïzental
23:20est l'occasion d'apprendre
23:21des savoir-faire exceptionnels
23:22dans une institution
23:23qui rayonne par de la même
23:25nos frontières.
23:26C'est un peu stressant.
23:27C'est pas vraiment
23:27ce qu'on va faire
23:28si on va être à la hauteur.
23:30Mais au final,
23:31ça se passe plutôt bien.
23:32Et oui, c'est un privilège,
23:33on va dire,
23:34de voir ce qui se passe
23:35derrière ce grand nom.
23:37C'est déjà un nom sur le CV
23:38plutôt important.
23:41Ça montre une vision
23:42d'un certain type d'atelier.
23:46L'enjeu des stages
23:47est d'autant plus important
23:48car les longues études
23:49pour devenir souffleur de verre
23:50sont peu accessibles en France.
23:52C'est un métier
23:53qui se transmet.
23:54On va apprendre des bases
23:57à l'école.
23:58Mais pour pouvoir travailler,
24:00pour vraiment avoir la main,
24:02il ne faut que des verriers,
24:04des anciens entre guillemets,
24:06vous montrent aussi comment faire
24:07parce qu'il n'y a pas tout
24:08qui est inné.
24:09Parce qu'on a l'impression
24:10que quand on travaille,
24:12c'est un peu le bordel,
24:12mais c'est un bordel bien organisé.
24:14C'est une chorégraphie en fait.
24:15Donc il faut réussir
24:15à s'intégrer dans cette chorégraphie.
24:17C'est facile d'attirer
24:19de nouveau des jeunes.
24:20En tout cas,
24:21il y en a de plus en plus.
24:23C'est un travail de longue haleine.
24:25C'était aussi revaloriser
24:27un petit peu le métier
24:27de souffleurs de verre.
24:30Un métier pénible
24:31pour lequel il faut supporter
24:32la chaleur étouffante
24:33des ateliers,
24:34mais qui continue d'attirer
24:36par la magie de la transformation
24:37d'une masse de verre informe
24:39en de sublimes œuvres d'art.
24:45Pierre Frommoltz,
24:46côté filière bois,
24:49vous pouvez profiter
24:50de partenariats
24:51et notamment un partenariat
24:52avec l'école des arts décoratifs
24:54en termes de formation,
24:56l'ENSAD.
24:56Est-ce que vous pouvez
24:57nous en dire un petit peu plus ?
25:00Oui, donc la première cuvée,
25:03je dirais,
25:04de deux doctorants,
25:05puisqu'ils ont tous
25:06un minimum un bac plus 5,
25:08est arrivée l'année dernière.
25:10Ils sont arrivés
25:11en septembre l'année dernière.
25:12Ils ont passé
25:12un premier hiver au Pays Beach.
25:14Donc, ils sont bien courageux
25:16d'avoir su vécu
25:18notre petite Sibérie.
25:20Non, plus sérieusement,
25:21ils nous ont apporté
25:23dans le sens où
25:24ils sont venus nous voir déjà,
25:26aussi bien les sieurs,
25:27les charpentiers,
25:28les menuisiers.
25:29Ils sont venus
25:29à notre rencontre,
25:30mais pas qu'à notre rencontre
25:31au niveau du monde
25:33du professionnel,
25:34mais aussi aux rencontres
25:35des habitants,
25:37aux rencontres de la forêt.
25:38Les derniers, d'ailleurs,
25:39cette année,
25:39ils sont même venus
25:40à pied,
25:40si je ne me trompe pas,
25:42jusqu'ici,
25:42pour vraiment découvrir,
25:44avant même d'arriver sur place,
25:46découvrir un petit peu
25:47les lieux.
25:48Et ils nous apportent
25:49une autre vision.
25:50C'est-à-dire que c'est vrai
25:51que nous,
25:51en tant que chefs d'entreprise,
25:52même les employés
25:53du bureau d'études,
25:54etc.,
25:54on a un peu la tête
25:55dans le guidon.
25:56On ne va pas forcément
25:57se promener en forêt,
25:58on ne va pas forcément
25:59se promener chez tous
26:00nos confrères, etc.
26:01On n'a pas le temps.
26:02Eux, ils ont pris ce temps
26:04et ils nous apprennent
26:05beaucoup de choses
26:06et ils nous font découvrir
26:07des choses.
26:08Et ils nous mettent aussi
26:10l'accent,
26:10même si on ne les a pas
26:11attendus à ce niveau-là,
26:13peut-être,
26:13mais sur les circuits courts.
26:15Je prends l'exemple
26:16du pays beach.
26:17On disait avant,
26:1865 % de notre territoire,
26:20c'est la forêt.
26:21C'est 40 000 hectares.
26:22C'est 4 000 grumiers
26:24qui partent chaque année.
26:26Et l'idée,
26:27c'est de les garder chez nous,
26:28ces grumiers.
26:29Ne pas les envoyer
26:30directement en Chine,
26:31même si on n'a rien
26:32contre les Chinois,
26:33mais c'est de garder
26:34la valeur ajoutée chez nous.
26:36Et on a tout.
26:37On a vraiment tout ce qu'il faut
26:38pour le faire,
26:39mais il faut qu'on accélère
26:41encore ce circuit court.
26:43Alors, ça ne veut pas dire
26:44qu'on va fabriquer
26:45que pour le pays beach,
26:46bien sûr.
26:47Au contraire.
26:48Mais c'est bien
26:48si ça profite déjà
26:49à son propre territoire.
26:50Exactement.
26:51C'est la base.
26:52C'est bien beau
26:52d'aller à l'autre bout du monde,
26:53fabriquer,
26:54livrer des choses,
26:55mais à la base,
26:56c'est quand même livré
26:56sur notre secteur.
26:58Mais après,
26:59que ce soit encore une fois
27:00un scieur
27:01qui va livrer au Vietnam,
27:03nous qui allons aujourd'hui,
27:04je suis méga,
27:06ils sont une partie
27:07à Ruelle-Malmaison
27:08dans le sud de Paris
27:10et l'autre partie
27:10est en Normandie.
27:11Mais le bois,
27:12il vient d'ici
27:13et il a été transformé ici.
27:15Il a fait travailler
27:16des collègues du bourg
27:17d'études ici.
27:18Et ces gens de l'ENSAD
27:20nous apprennent
27:21les circuits courts
27:22et on est content
27:23d'avoir la deuxième
27:24cuvée encore une fois
27:26qui vient d'arriver là.
27:27Et a priori,
27:28si tout se passe bien,
27:29il devrait y en avoir
27:30une troisième
27:30l'année prochaine.
27:31Et on est en perpétuel
27:33en relation avec eux.
27:36Là encore,
27:36on va faire notre prochaine
27:37réunion en décembre
27:38où ils sont invités aussi.
27:39et ils vont encore une fois
27:40nous expliquer
27:41ce qu'ils font au quotidien.
27:43Merci beaucoup
27:44pour ces explications.
27:46On arrive bientôt
27:46au terme
27:47de cette émission spéciale.
27:49Au cœur de cet écrin
27:50verrier à Maïzental,
27:51messieurs,
27:52que peut-on souhaiter
27:53aux filières verres et bois ?
27:56David Suc.
27:57Je crois que ce qu'on doit souhaiter,
27:58c'est cette relation partenale
28:00entre les collectivités,
28:01entre les acteurs privés
28:02et l'État.
28:03Je crois qu'aujourd'hui,
28:04on fait la démonstration
28:05que lorsqu'un territoire
28:06se mobilise,
28:06lorsqu'il se mobilise
28:07pour son histoire,
28:08lorsqu'il se mobilise
28:08pour ses emplois,
28:10il y a de la réussite.
28:11Je crois que c'est important
28:12dans les périodes difficiles
28:14dans lesquelles nous évoluons
28:15de pouvoir évidemment
28:16avoir cette foi
28:18au travers des élus locaux,
28:20des collectivités.
28:21La deuxième,
28:22je crois qu'il faut encourager
28:23celles et ceux
28:23qui aujourd'hui font l'économie,
28:25celles et ceux
28:25qui sont consommateurs,
28:27d'avoir cette réflexion
28:28du lendemain,
28:29d'avoir cette capacité
28:31de pouvoir consommer juste,
28:32de pouvoir le faire
28:33avec discernement,
28:34de payer le juste prix.
28:35Et je crois qu'on a besoin
28:36aujourd'hui de se recentrer
28:38sur l'essentiel.
28:39Lorsqu'on parle
28:39d'Abou de Mazeta,
28:40lorsqu'on parle
28:40de la filière bois,
28:41lorsqu'on parle des circuits courts,
28:42je crois qu'on parle d'abord
28:43de cette capacité
28:44de la Moselle
28:44à s'organiser,
28:45de cette Moselle
28:46à faire face,
28:47de cette Moselle
28:47de tracer une voie
28:48et d'être force de proposition.
28:50Et je crois que c'est
28:51ce message d'espoir,
28:52c'est ce message optimiste
28:53que j'ai envie de livrer
28:54et de dire le reste.
28:56C'est évidemment
28:56beaucoup de populisme,
28:58c'est beaucoup
28:58d'excitation,
28:59mais c'est très éloigné
29:00de la réalité
29:00et de ce qu'ont besoin
29:01de nos concitoyens.
29:02Et puis après,
29:03je crois qu'aujourd'hui,
29:04cette valeur travail
29:05doit être un peu réactivée
29:06et je crois qu'il n'y a
29:07rien de plus beau
29:08et rien de plus motivant
29:09que d'avoir évidemment
29:10cette capacité
29:11de constater un travail bien fait
29:12qui soit en politique,
29:13qui soit dans le domaine
29:14de l'entreprise.
29:15Mais de manière générale,
29:16voilà, aujourd'hui,
29:17je crois qu'il faut engager
29:18les uns et les autres
29:19à venir à Maïsental,
29:20à venir au Noël de Moselle,
29:21à profiter,
29:22à pouvoir mettre de côté
29:23l'ensemble des tracas
29:24et puis de consommer
29:26sans modération
29:26les bons produits Mosellans
29:27et du Beach Island.
29:29Merci beaucoup.
29:30Il nous manque
29:31un petit peu de temps,
29:31je suis désolée.
29:32J'imagine que pour la filière bois,
29:34on estime que pour
29:36le partenariat récent,
29:38l'association récente,
29:40que ce soit, on va dire,
29:41un début d'envol
29:42et que ça reste pérenne.
29:44Merci beaucoup
29:45d'avoir été sur le plateau.
29:48Excusez-moi,
29:48merci beaucoup
29:49de nous avoir suivis
29:50sur Moselle TV.
29:51Retrouvez cette émission
29:52en replay
29:53sur notre site internet
29:54Moselle.tv,
29:55sur notre application
29:56Moselle TV+,
29:57ainsi que sur les réseaux sociaux
29:59du journal La Semaine.
30:00Merci messieurs
30:01d'avoir été à nos côtés
30:02pour ces sujets captivants.
30:04N'oubliez pas,
30:05l'info continue
30:06sur Moselle TV.
30:07Très bon programme.
30:08Sous-titrage Société Radio-Canada
30:17Sous-titrage Société Radio-Canada
Recommandations
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À suivre
1:53
3:18
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7:26
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49:25
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