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Du Champ à l'Assiette - Ferme Guillaumont à Réchicourt
Moselle TV
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il y a 2 heures
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Style de vie
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00:00
Musique
00:01
Bonjour Isabelle !
00:24
Bonjour !
00:26
Alors merci de nous accueillir, on dit la ferme Guillaumont ?
00:29
Oui !
00:29
Oui, on est à Réchicourt.
00:31
Réchicourt la Petite, dans le 54.
00:33
D'accord, donc c'est où Réchicourt ?
00:35
Réchicourt c'est entre Lunéville et Château-Salin, sur l'axe de Lunéville-Château-Salin.
00:39
Donc Isabelle, vous êtes la représentante féminine d'une ferme singulière.
00:46
Présentez-nous un petit peu la ferme, la famille, les associés, l'esprit du Gaëc.
00:53
Donc le Gaëc du Froid-Pertuis, il est né en 2013.
00:56
Donc mon mari Philippe avait repris la ferme de mes parents en 1989.
01:02
Moi je travaillais à l'extérieur et j'ai fait le choix de revenir, de changer de vie,
01:07
donc de revenir à mes sources.
01:09
Donc je me suis installée, j'ai repris une ferme dans un village à côté, à Montcourt,
01:14
en octobre 2000.
01:17
Puis ça m'a permis d'être plus proche des enfants, parce que je nais d'avoir le troisième,
01:21
donc voilà, d'avoir une autre vie.
01:24
Et puis notre fils aîné Clément est venu s'installer,
01:29
donc il a repris une ferme à Besange la Petite, juste à côté, à le village à côté, en 2012.
01:33
Et donc on a rassemblé les trois fermes en 2013 pour faire le Gaëc du Froid-Pertuis.
01:39
Avec comme projet, fondateur, c'est pour ça qu'on est là aujourd'hui, de présenter le projet Isabelle.
01:46
Donc initialement on était éleveurs de moutons,
01:51
et donc les fermes qu'on avait reprises, moi c'était des vaches, mais je n'ai pas eu les droits,
01:56
donc voilà, il a fallu que je refasse du mouton.
01:57
Et quand Clément est revenu avec nous, Clément avait une idée,
02:03
c'est-à-dire qu'il voulait développer la vente directe.
02:07
Parce que par rapport au coût de production des agneaux,
02:11
tout ce qui partait à la coopérative, il manquait 40 euros.
02:15
Donc c'était où on arrêtait le mouton, parce qu'on perdait de plus en plus,
02:21
ou on faisait autrement.
02:23
Donc l'idée de démarrer la vente directe.
02:26
Mais vu les investissements, la première étude qu'on a faite,
02:30
vu les investissements, on a pris un peu de temps pour réfléchir.
02:35
Donc on a vraiment réfléchi, on a été voir d'autres fermes qui faisaient ça.
02:40
Et en 2016, on est reparti sur un projet un peu différent.
02:44
Donc, et voilà, c'est parti en septembre 2016, on a commencé,
02:49
on faisait une fois par mois,
02:51
et puis en développant un petit peu, puisqu'on faisait que de l'agneau au début.
02:55
Après, les gens nous disaient, on n'aime pas trop l'agneau, ça sent,
03:00
est-ce que vous n'avez pas d'autre chose ?
03:02
Donc, comme je faisais déjà un petit peu de poulet pour moi,
03:06
on s'est dit, pourquoi pas faire un bâtiment plus grand,
03:08
et puis développer le poulet.
03:10
Et puis j'avais des lapins un petit peu dans un clapier,
03:12
donc je faisais déjà un petit peu de terrine pour moi.
03:16
Voilà, j'aimais bien transformer.
03:18
Donc on s'est dit, voilà, on va faire un peu plus grand.
03:20
Et voilà, donc on a reconstruit deux bâtiments.
03:22
Et puis on a eu une demande très forte en lapins,
03:25
puisqu'on n'est pas beaucoup en faire.
03:26
Et en fait, du bouche à oreille, les magasins nous ont sollicité.
03:31
Et aujourd'hui, voilà, on produit presque 4000 lapins à l'année.
03:37
Ouais, et vous avez une distribution un petit peu atypique,
03:42
enfin je dirais particulière.
03:43
Vous avez structuré quand même une façon de vendre vos produits.
03:46
Nous, on travaille avec des producteurs locaux,
03:49
c'est-à-dire des magasins de producteurs.
03:50
Donc on travaille avec nos confrères,
03:52
avec des drives fermiers sur l'Univille ou sur Metz.
03:56
Et voilà, c'est vraiment la remise directe
03:58
où les magasins remettent directement pour nous.
04:01
Mais voilà, on n'est pas dans une démarche grande surface.
04:04
On peut les citer les magasins comme ça ?
04:06
Oui, sur Nancy, on travaille avec la famille Frutier.
04:10
Parfait.
04:11
On a une petite boutique ambulante à la Rapine, à Séchant.
04:18
Et puis, on travaille sur la Moselle.
04:22
Donc on travaille avec...
04:24
Jardin de Bellevue à Metz, c'est ça ?
04:27
Donc on est en vente directe nous-mêmes au Jardin du Val-de-Moselle,
04:31
tous les vendredis après-midi.
04:33
Donc on est sur leur parking.
04:35
Voilà, ça fait depuis le début qu'on travaille avec eux.
04:37
Et c'est gagnant-gagnant.
04:38
Et puis, on est labellisé dans les magasins verts, l'Orca.
04:44
Donc on travaille avec les magasins...
04:46
Donc on est labellisé en lapins, agneaux et gibiers.
04:51
Et donc on travaille avec les magasins de Marly, de Metz,
04:53
de...
04:55
Auprès de Sarrebourg.
04:57
On travaille aussi avec les Grands Prés, à Oigny.
05:01
On travaille avec Metz-Fermier.
05:04
D'accord, oui, tout un réseau de magasins fermiers.
05:05
On passe en ville, on va jusque Lexi, le point des producteurs.
05:08
Donc c'est vraiment le plus éloigné.
05:10
D'accord.
05:10
Donc Meurthe-et-Moselle, Moselle.
05:12
Voilà, Meurthe-et-Moselle, Moselle.
05:14
Est-ce que vous avez des projets au GAEC du froid-pertuis ?
05:17
Eh bien là, on vient de rallonger les bâtiments.
05:20
Donc on a doublé la surface.
05:21
Donc pour faire de la charcuterie cuite.
05:25
Donc voilà, comme je disais, on travaille le gibier.
05:29
Et Clément adore ça.
05:30
Et là, on est en train de tester, cette semaine,
05:33
des saucisses blanches de sangliers.
05:36
Ah, original.
05:37
Et on travaille aussi en fromage avec la ferme du Petit Breuil,
05:40
donc la tome fermière.
05:42
Donc on met ça dans nos trucs.
05:44
Et on va tester aussi au minster, pour rester local.
05:47
Et des plats cuisinés, je crois que vous avez le projet de faire des plats cuisinés.
05:49
Et donc la deuxième partie, ça va être tout ce qui est plats cuisinés en bocaux,
05:55
pour deux personnes.
05:56
Donc voilà, pour que les gens, quand ils rentrent le soir,
05:59
on ouvre, on chauffe, et ça prend dix minutes, c'est bien.
06:02
Est-ce que vous travaillez avec des professionnels de la restauration ?
06:05
Est-ce qu'il y a des chefs qui vous sollicitent ?
06:07
Alors maintenant, on a quelques restaurants qui nous ont sollicité,
06:10
dernièrement sur Nancy, en lapin, justement, et en agneau.
06:16
Voilà, ils veulent travailler vraiment avec des producteurs locaux.
06:19
Donc c'est bien.
06:20
Je trouve que c'est...
06:22
Donc on fait un peu de pub pour eux.
06:23
On partage leur Facebook.
06:25
Donc voilà, c'est bien.
06:27
Merci beaucoup Isabelle.
06:28
Et ce n'est pas fini, les rencontres avec les chefs,
06:30
parce qu'on va se revoir avec un chef étoilé qui va cuisiner vos produits.
06:34
Donc je vous dis à très bientôt.
06:36
Merci.
06:36
Merci Isabelle.
06:37
A bientôt.
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