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  • il y a 12 heures
Il est le maire de la deuxième ville de France, endeuillée par l'assassinat de Mehdi Kessaci sur fond de flambée des violences liées au narcobanditisme. Jeudi, il recevra la visite des ministres Laurent Nunez et Gérald Darmanin dans sa ville après une réunion de crise sur le sujet. Benoît Payan, maire de Marseille, est l'invité de RTL Matin.
Regardez L'invité RTL de 7h40 avec Thomas Sotto du 19 novembre 2025.

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Transcription
00:00Thomas Soto, RTL Matin.
00:03Il est 7h40, il est maire de Marseille, ville, devenu le symbole du narcotrafic triomphant.
00:07Benoît Payan est l'invité d'RTL Matin. Bonjour et bienvenue sur RTL, Benoît Payan.
00:10Bonjour.
00:11Non, je ne me tairai pas. Je dirai et répéterai que mon frère Mehdi est mort pour rien.
00:16Je dirai la violence du narcotrafic.
00:18Les premiers mots bouleversants de Mehdi Kessassi dans le monde ce matin, d'Amin Kessassi,
00:23alors que son frère Mehdi a été abattu, visiblement pour le faire taire.
00:27Amin Kessassi qui a dû enterrer son frère en portant un gilet pare-balles hier à Marseille.
00:33Il dit aussi, nous comptons nos morts, mais que fait l'État ? Que fait l'État, Benoît Payan ?
00:38D'abord, évidemment, il faut parler d'Amin et de son combat, de sa douleur.
00:43Je crois que ce matin, elle est très claire dans cette tribune.
00:45Et pour avoir parlé avec lui, pour l'avoir vu, je peux vous dire qu'il est dévasté comme sa famille, comme ses parents.
00:51Et que c'est un drame pour eux, et que c'est un drame pour toute la ville.
00:58L'État a investi, qu'on le veuille ou pas, et qu'on essaie de se perdre en conjecture depuis un certain nombre d'années,
01:07pour se battre et pour combattre le narcotrafic.
01:10L'État se bat, à la hauteur des enjeux ?
01:13On va y venir, avant de faire des polémiques ou quoi que ce soit.
01:16Ce n'est pas des polémiques.
01:17Dire les choses telles qu'elles sont.
01:20Quand je suis arrivé, et quand j'ai été élu maire de Marseille, j'ai demandé la création d'un parquet national à PNACO.
01:28Il va falloir qu'on attende aujourd'hui, le 1er janvier 2026, pour qu'il soit mis en place.
01:32Quand je l'ai dit, quand je l'ai réclamé, ça faisait sourire les gens.
01:35On a eu une préfecture de police qui s'est battue de plein exercice,
01:41où on voit d'ailleurs, pardonnez-moi d'avoir une comptabilité morbide,
01:44mais il y a deux ans, je comptais un mort par semaine.
01:47C'est-à-dire qu'il y a eu 50 morts.
01:49L'année passée, c'était 20. Cette année, c'était 9.
01:52C'est 9 pour l'instant.
01:53Donc évidemment, ce sont des chiffres qui sont encourageants, mais 9, c'est 9 de trop.
01:57Et l'assassinat de Mehdi nous dit quelque chose d'autre.
02:01Et je pense que c'est ça qui doit nous interpeller,
02:03et c'est ça qui doit, aujourd'hui, attirer toute notre attention, et celle de l'État.
02:08L'État ne peut plus faire avec ce qui s'est passé là,
02:12comme si on avait affaire aux narcotrafiquants classiques.
02:15Ça veut dire quoi ?
02:16Donnez-moi du terme.
02:17Je dois faire l'État.
02:19Il faut d'abord continuer de renforcer les moyens de la police.
02:23Vous en manquez ou pas ?
02:24Mais bien évidemment.
02:25Dans quelles proportions ? Hier ?
02:27Dans des proportions qui sont importantes.
02:28Je vais vous dire des choses.
02:29Aujourd'hui, il y a moins de policiers.
02:33D'ailleurs, moi je n'ai pas les chiffres.
02:34Vous vous rendez compte ?
02:35Je suis maire de Marseille.
02:36Et je n'ai pas les chiffres exacts du nombre de policiers à Marseille.
02:40Je suis maire de Marseille.
02:41Et quand je pose des questions,
02:42j'ai du mal, depuis quasiment une année, à avoir des réponses.
02:46Vous ne savez pas combien il y a de policiers sur Marseille ?
02:48Je m'appuie sur un rapport de la Cour des Comptes
02:53qui dit que le nombre de policiers n'a cessé de baisser jusqu'en 2021.
02:57Et qu'à partir de 2021, et c'est vrai,
02:59et je dois reconnaître que Gérald Darmanin,
03:02quand il était ministre de l'Intérieur,
03:04nous a fourni des effectifs.
03:05Qu'Éric Dupond-Moretti, quand il était garde des Sceaux,
03:07nous a fourni des effectifs.
03:08Mais il en faut encore plus ce qu'il faut.
03:10Juste, puisque vous parlez de la police,
03:11je voudrais quand même revenir deux secondes sur la lettre
03:13et la tribune d'Amine Kessassi dans Le Monde.
03:15Un jour du mois d'août,
03:16la police m'a demandé de quitter ma ville,
03:18sans m'en dire plus.
03:19Les semaines ont passé, sans m'en dire plus.
03:21Devant mon insistance à savoir,
03:23et parce que les menaces ne se tarissaient pas,
03:25on m'a accordé une protection policière,
03:26mais sans l'étendre au mien.
03:28Pourtant, qui ignorait que ma famille avait déjà payé un tribut de sang ?
03:31Comment ne pas savoir que ma famille pouvait être touchée ?
03:33Est-ce qu'il y a eu un raté de la police dans la protection de la famille ?
03:35Je ne crois pas que ce soit une question de police ou pas de police.
03:37Je pense que le sujet est tellement sensible
03:39qu'au moment où on parle,
03:41d'abord je pense qu'il va y avoir une enquête pour savoir ce qui s'est passé.
03:43Est-ce qu'il y a eu des défaillances ?
03:45Mais la famille d'Amine Kassassi, elle était en danger ?
03:49Apparemment oui.
03:50Je pense qu'il ne faut même plus se poser la question.
03:52Ne me demandez pas de comment et pourquoi.
03:54Je n'étais même pas au courant
03:55qu'Amine avait une protection policière.
03:57C'est-à-dire que ce sont des informations que la police,
03:59ou en tout cas que les responsables,
04:01même pas de la police,
04:02que les responsables de l'État ne nous donnent pas.
04:05Vous vous rendez compte que j'ai quelqu'un qui est quelqu'un que je connais,
04:08qui est quelqu'un à qui je parle,
04:09à qui on a dit ne dit rien,
04:10sort, part de Marseille
04:13et on va te donner une protection policière,
04:15il ne faut le dire à personne.
04:15Mais qui tient la ville aujourd'hui ?
04:17Moi je ne comprends pas.
04:18J'imagine les Marseillaises ou les Marseillaises...
04:20Non mais je vais aller au bout.
04:21J'imagine les Marseillaises et les Marseillaises
04:22qui sont dans certains quartiers qui ont peur.
04:24Si !
04:24On peut se poser la question.
04:25Oui vous pouvez,
04:26mais de Paris on peut facilement beaucoup se poser de questions.
04:28Ce n'est pas une question de Paris.
04:28Non, non, non.
04:29Pas de ça.
04:30Alors on ne dit pas qui tient la ville.
04:32Les choses ne fonctionnent pas comme ça.
04:34L'État doit rester l'État.
04:36Et je pense que ce qui s'est passé là,
04:39à mon avis,
04:40est un défi à l'État.
04:43Et que l'État doit répondre.
04:44Et que quand on prend un coup de la mafia,
04:46on doit en rendre dix.
04:47Et ça, je n'ai aucun sujet vis-à-vis de ça.
04:49Moi je ne veux pas entendre...
04:51Je ne dis pas que vous avez eu ce discours-là.
04:53Mais il y a des discours défaitistes qui disent
04:54la ville est tenue par les narcotrafiquants,
04:58l'État a perdu...
05:01Ce n'est pas la réalité aujourd'hui ?
05:02Non, je ne veux pas entendre ça.
05:03Je pense qu'il n'y a pas assez de moyens.
05:06Mais pourtant, pardon Benoît Payan,
05:08il y a des plans d'urgence,
05:09il y en a eu plein.
05:10Place net, place net XXL.
05:12Quand il y a des problèmes,
05:13on envoie la CRS 8.
05:14Il y a eu le plan Marseille en grand.
05:15Écoutez-moi.
05:16Ça ne sert à rien.
05:17Les CRS, leur travail,
05:18ce n'est pas de s'occuper du narcotrafic.
05:20Donc que personne ne me fasse croire
05:21que parce qu'on envoie des CRS,
05:22on va résoudre le problème du narcotrafic à Marseille.
05:25J'avais une préfecture de police
05:26de plein exercice à Marseille.
05:28Depuis 12 ans.
05:29Un préfet de police de plein exercice.
05:31Quelqu'un a eu la bonne idée l'année dernière
05:33de supprimer à Marseille
05:35le préfet de police.
05:37C'est-à-dire que ce poste de plein exercice
05:38dans une ville qui est en pointe
05:40sur les questions de narcotrafic,
05:41l'État a décidé du jour au lendemain
05:42pour je ne sais quelle raison...
05:44Qui a supprimé ça ?
05:45Qui prend cette décision ?
05:46Conseil des ministres.
05:47Ça veut dire que l'État...
05:48Ça veut dire que l'État...
05:49Ça veut dire que l'État...
05:49Ça veut dire que l'État...
05:49Ça veut dire que l'État tient un double langage ?
05:50C'est-à-dire que quand il y a l'émotion,
05:52il faut se mobiliser, etc.
05:53On fait des plans d'urgence ?
05:54Ce que je peux vous dire,
05:55c'est que ce choix
05:56dont on m'avait assuré
05:58alors que j'ai émis
05:59tous les doutes de la terre
06:00par écrit et par oral...
06:01C'était quel Premier ministre à l'époque ?
06:03Ce n'était pas une question de Premier ministre.
06:04Mais si !
06:04C'était Bruno Retailleau.
06:05D'accord.
06:06Voilà.
06:07Donc, qui avait décidé
06:08pour je ne sais quelle raison
06:09en chambre de la préfet
06:10qu'on allait devoir supprimer
06:12la préfecture de police
06:14pour des questions d'égo
06:15ou de difficulté
06:16ou de différence
06:16entre le préfet
06:18et le préfet de police.
06:19Mais comment, Thomas Soto,
06:20est-ce qu'on peut décider
06:21dans une ville comme Marseille
06:23de me supprimer
06:24un préfet de plein exercice,
06:26un préfet de police ?
06:27Nous étions, avec Paris,
06:29la seule ville
06:30à avoir un préfet de police.
06:31Avec, qu'on le veuille ou pas,
06:33même si ça n'est pas assez,
06:35des résultats
06:35qui ont commencé à arriver.
06:37Je vous disais tout à l'heure
06:37qu'il y a de plus en plus
06:38de gens en prison,
06:39qu'on est passé
06:40de 50 homicides
06:41à 18,
06:43puis à 9.
06:45Et que qu'est-ce qui est
06:45en train de se passer ?
06:47Je suis en train de voir
06:48et de sentir dans ma ville
06:48qu'il y a une forme de reprise,
06:50en effet,
06:52des coups de pression,
06:53des tirs,
06:54depuis six semaines,
06:57je sens que les choses
06:58ne vont pas.
06:59Comment vous l'expliquez ?
07:00Vous le comprenez ou pas ?
07:01Je pense que...
07:03Vous savez,
07:03je dois la vérité aux gens.
07:07Je pense que
07:08la doctrine d'emploi
07:09des forces de l'ordre
07:11depuis un an
07:12n'a pas été la bonne.
07:13Je pense qu'il y a eu
07:15un relâchement
07:15sur la question
07:17du narcotrafic.
07:19On a à Marseille
07:20probablement le meilleur procureur
07:21de la République
07:22sur cette question-là.
07:23On a les meilleurs...
07:24Nicolas Besson.
07:25On a les meilleurs spécialistes
07:27en police judiciaire
07:27sur ces questions-là.
07:28Mais quand on emploie
07:29la police
07:30à faire
07:31autre chose
07:32pour des raisons
07:33diverses et variées,
07:34et je ne veux pas
07:35m'étendre sur...
07:36On leur fait faire quoi ?
07:37Non, mais c'est intéressant
07:38parce qu'on a l'impression
07:39que c'est une priorité absolue.
07:40Ce n'est pas le cas
07:40sur le terrain ?
07:41Je pense que
07:42dans le continuum
07:43de sécurité,
07:44l'accent a été mis
07:45autour de la poursuite
07:47permanente des personnes
07:48en situation irrégulière.
07:517 500 OQTF
07:52délivrés à Marseille
07:53l'année dernière.
07:54C'est-à-dire que
07:55ce sont des chiffres
07:56qui ont explosé.
07:57Est-ce que vous savez
07:57combien d'heures
07:58et combien de policiers
07:59ça demande ?
08:01Combien de personnes
08:02ont été placées en cras ?
08:04Combien d'enquêtes
08:05ont été élucidées ?
08:06Centre de rétention
08:06administratif.
08:07Oui.
08:07En fait, pardonnez-moi,
08:08mais moi, mon sujet,
08:09c'est, en fait,
08:11d'abord,
08:12les chefs ne sont pas
08:13à Marseille.
08:13Je vous parle
08:14de la mafia, moi.
08:15Je vous parle
08:16de ces narco-terroristes.
08:18Ils ne sont pas
08:19en France.
08:19Ils ne sont pas
08:20à Marseille.
08:21Donc, qu'est-ce qu'il nous faut ?
08:21Une financière ?
08:23Il nous faut des relations
08:23internationales apaisées.
08:25Qu'est-ce que vous demandez
08:25à Lourdes Nies
08:27et à Gérald Darbin
08:28qui viennent demain,
08:29à Emmanuel Macron
08:30qui viendra en décembre ?
08:30Concrètement,
08:31puisqu'il y a eu des plans,
08:32il y en a eu plein,
08:32vous dites que ça ne sert à rien.
08:33Je n'ai pas dit
08:34que ça ne sert à rien.
08:34Je dis que les CRS
08:35qui sont des policiers
08:36qui sont tout à fait respectables
08:38sont des gens
08:39qui arrivent à Marseille
08:39qui ne connaissent pas Marseille.
08:41Évidemment,
08:42un CRS,
08:42ça ne court pas
08:43derrière le chef
08:44de la mafia.
08:45Franck Alizio,
08:46qui est candidat à Rennes,
08:47demande l'état d'urgence.
08:48Vous vous rendez compte
08:49de l'absurdité
08:49de ce genre de choses ?
08:50L'état d'urgence,
08:50vous savez ce que c'est ?
08:51L'état d'urgence,
08:52c'est que le préfet
08:52peut interdire
08:53des manifestations.
08:54Vous pensez qu'à Marseille,
08:55il y a des manifestations
08:56de narcotrafiquants
08:57qu'on va interdire ?
08:58L'état d'urgence,
08:58ça permet à la police
09:01ou à un préfet
09:02de faire des perquisitions
09:03administratives.
09:04Vous pensez
09:05qu'il y a une succursale ?
09:07Donc ce n'est pas
09:07la bonne réponse ?
09:08Je ne sais même pas
09:10que ce n'est pas
09:10la bonne réponse,
09:11c'est qu'elle est absurde.
09:12La question,
09:13c'est qu'il faut rétablir
09:14une préfecture de police
09:15avec une chaîne
09:16de commandement claire.
09:18Il faut des moyens
09:18de police judiciaire,
09:19il me faut de la police
09:21scientifique,
09:22il me faut de la police
09:23financière.
09:24Donc il faut des moyens
09:25humains,
09:25des moyens matériels.
09:26Et je demande
09:26à ce que le parquet,
09:27le PNACO,
09:28le parquet national,
09:28anti-narcotrafic
09:31vienne s'installer
09:33à Marseille.
09:34Benoît Payan,
09:34donc vous demandez
09:35qu'il s'installe à Marseille.
09:36On a rencontré
09:37RTL,
09:38une élue locale
09:38qui a dit
09:39moi j'ai peur,
09:40je ne veux pas y retourner
09:41au mois de mars
09:41parce qu'on vit avec,
09:43on a la mort au pas de porte.
09:44Est-ce que vous,
09:45il vous arrive d'avoir peur ?
09:46Est-ce que vous subissez
09:46des pressions ?
09:47Est-ce que vous êtes menacé
09:48en tant que maire de Marseille ?
09:48J'ai eu 400 de menaces
09:52de mort depuis le mois de septembre.
09:54J'ai reçu 402 menaces
09:55de mort.
09:55Vous êtes sous protection ?
09:56Non.
09:58Pas de menaces de mort directes
10:00des narcotrafiquants.
10:01Donc vous travaillez
10:01sous pression ?
10:02Il y a des gens
10:02qui sont farfelus,
10:04il y a des gens
10:04qui sont improbables,
10:05il y a des gens qui,
10:06et c'est d'ailleurs
10:07pas souvent des Marseilles,
10:08et croyez-moi,
10:09c'est quelque chose
10:10avec lequel il faut vivre.
10:11Vous avez peur ?
10:12J'ai déposé plainte.
10:13Non, je n'ai pas peur,
10:14je n'ai pas à avoir peur.
10:15Dès qu'on a peur en fait,
10:16ils ont gagné.
10:17Dès qu'on se tait,
10:18et je trouve que le silence
10:18est assourdissant à Marseille.
10:21Notamment d'une part
10:23ou même de la majorité
10:24de la classe politique.
10:28si on essaie de le comprendre.
10:30Ça veut dire taisez-vous.
10:31Ça veut dire
10:31que personne ne parle.
10:33Ça veut dire que demain,
10:34qui va y passer en fait ?
10:36Un journaliste ?
10:36Un juge ?
10:37Moi ?
10:37Un autre élu ?
10:38Qu'est-ce qui va se passer ?
10:39Vous posez la question
10:39de vous représenter ou pas
10:40à cause de ça ?
10:41Est-ce que vous êtes candidat ?
10:42Alors en tout cas,
10:43si j'avais pris la décision
10:44de ne pas me représenter,
10:46l'acte qu'ils ont commis
10:49me conduirait à dire
10:50que je leur résiste.
10:51Mais là, ça vous fait douter
10:52d'être candidat ?
10:52Non, pas du tout.
10:53Non ?
10:53Il ne faut jamais lâcher devant eux.
10:55C'est ça qu'ils cherchent en fait.
10:56Ils cherchent à nous faire taire.
10:58Qu'est-ce que vous dites
10:59à Amine Kessassi ce matin ?
11:01Pour finir.
11:01Moi, je ne dis pas...
11:02Quand je parle à Amine,
11:04je lui parle en direct.
11:05Je ne lui parle pas
11:05à travers un micro.
11:06Excusez-moi de le dire comme ça.
11:08Je comprends.
11:08Ce que je veux dire,
11:09je veux dire aux Françaises
11:11et aux Français
11:12et aux Marseillais,
11:13qu'il ne faut pas avoir peur,
11:15qu'il faut se lever en fait
11:16et qu'il faut résister.
11:17Que si on a peur,
11:18que si on baisse la tête,
11:19que si on considère
11:20que c'est fini,
11:21alors c'est au courant gagner.
11:22Merci beaucoup.
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