Passer au playerPasser au contenu principal
  • il y a 2 minutes
Tous les soirs, les chroniques du 20h BFM font leur choix dans l'actualité.

Catégorie

📺
TV
Transcription
00:00Vous voulez garder la parole Elza Vidal ?
00:01Allez-y, pour votre choix, le soutien de la France à l'effort de défense de l'Ukraine.
00:06Et on a parlé évidemment hier soir de cette lettre d'intention d'achat de 100 rafales.
00:10Et bien tout ça n'est pas resté sans effet du côté de Moscou.
00:12Oui, c'était assez attendu.
00:13Et vous allez voir, ça vient dans des termes auxquels vous êtes désormais habitués.
00:17Cette inversion de la responsabilité que nous connaissons bien maintenant,
00:20puisque nous sommes au 1364ème jour de la guerre démarrée par le Kremlin en Ukraine.
00:26Et donc c'est le porte-parole du Kremlin qui est venu commenter cet accord historique, cette lettre d'intention.
00:31Dimitri Peskov.
00:35La France continue d'armer le régime de Kiev.
00:39Elle le fait aujourd'hui et prévoit de le faire encore demain.
00:45Malheureusement, Paris ne contribue en rien à la paix.
00:50Jusqu'à présent, Paris a attisé les sentiments militaires et bellicistes, ce qui ne peut que déplaire.
00:56Quels que soient les avions fournis à Kiev, ils ne changeront pas la situation sur le front.
01:04À cette différence près que la situation sur le front, Moscou a véritablement la capacité de la changer,
01:10mais qu'elle est restée sourde aux propositions de cesser le feu avancées par Donald Trump,
01:14notamment lors du dernier sommet en Alaska, en Corrèche, qui datait du 15 août dernier,
01:19et qui a été un flop monumental à la grande surprise de Donald Trump.
01:24Mais personne n'est dû. Pourquoi ? Ou plutôt à qui s'adresse la présidence russe aujourd'hui ?
01:28Oui, vous avez raison de poser la question, Max.
01:30C'est une rhétorique à laquelle les étrangers sont désormais parfaitement accoutumés.
01:34Mais en premier lieu, effectivement, le Kremlin s'adresse à sa population,
01:38parce que la situation est difficile en Russie pour une population civile qui n'a pas souhaité cette guerre,
01:44et qui en paye le prix.
01:44Donc on voit la une de certains journaux d'hier à Moscou, le Moskovski comme Samoyelietz,
01:50qui revient sur une question assez surprenante.
01:53Mais faudrait-il que le gouvernement rétablisse le contrôle sur les prix face à l'inflation galopante des prix de la consommation ?
01:59Autre une, le marché automobile russe ressemble au marché cubain,
02:04puisque les prix ont atteint des records.
02:07Plus de 3 millions de roubles pour les voitures neuves.
02:093 millions de roubles, c'est à peu près 36 000 euros, a rapporté au salaire moyen russe à peu près 850 euros par mois,
02:17qui a connu une très forte hausse.
02:20La population est plutôt en attente de changements et de respiration.
02:24Il est important de lui rappeler que si cette guerre continue, c'est notre faute et pas la faute de son gouvernement.
02:28Et en second lieu, il y a quand même une tentative de se rapprocher, d'éloigner les Européens,
02:33et d'essayer de reparler à Donald Trump.
02:35Ça, c'est le négociateur russe Kirill Dmitriev, que vous aviez vu aussi à Ankara, puis en Alaska,
02:43qui tente le mieux de le faire.
02:45Aujourd'hui, il a posté deux messages sur son compte X.
02:49Le premier revient à dire que les États-Unis et la Russie envisagent des accords de prisonniers.
02:57Vous voyez justement Kirill Dmitriev à l'image, avec le négociateur américain Steve Vitkoff.
03:02Ils vont donc discuter d'échanger de prisonniers, puisque les Américains ont encore huit citoyens retenus en Russie.
03:09Et puis surtout, il fait valoir que la Russie est un bon partenaire,
03:13parce qu'hier, dans le Conseil de sécurité, à l'ONU au Conseil de sécurité,
03:16elle s'est abstenue de voter contre le projet de paix de Donald Trump à Gaza et de sa force internationale.
03:23Donc la Russie, tout en critiquant la France, essaye de se rapprocher de Moscou.
03:27Mais pour l'instant, l'accord de Washington, mais le sommet de Budapest qui avait été annoncé,
03:33une prochaine rencontre Trump-Vladimir Poutine, pour l'instant, est remis au calendrier.
03:38Ça n'existe pas. Yves Tréhard, commentaire ?
03:40L'inversion de la charge de la preuve, ça a toujours été la politique de Moscou.
03:43C'est-à-dire que ce n'est pas eux l'agresseur, ce sont les autres, notamment la France.
03:47Ce n'est pas la première fois.
03:49À chaque fois qu'Emmanuel Macron agit ou parle en faveur de Kiev,
03:54à chaque fois, ils sortent la grosse artillerie, j'ai envie de dire,
03:59la grosse artillerie verbale, mais aussi parfois tellement grosse
04:04qu'ils nous disent qu'on n'exclut pas d'user de l'arme nucléaire.
04:09Parce qu'à plusieurs reprises, ils ont déjà dit qu'ils pouvaient frapper Paris, Lisbonne ou Londres en quelques secondes.
04:17Et à la fois, en l'occurrence, ce n'est pas à nous qu'ils parlent, c'est aux russes.
04:20De toute façon, ne l'écoutons pas.
04:22Évidemment.
04:23Évidemment.
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations

58:51