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Punchline - les mineurs, rôle prépondérant dans le narcotrafic
Europe 1
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il y a 2 jours
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00:00
On commence par Grenoble, parce qu'effectivement c'est un adolescent de 14 ans qui a été atteint hier par 3 balles,
00:06
une dans le dos et deux dans les jambes, tout près d'un point de vente de drogue à Grenoble, il est toujours dans le coma.
00:12
Pronostics vital engagés, ses agresseurs n'ont pas été attrapés, on sait qu'il y a une enquête en cours,
00:17
on ne sait pas exactement les circonstances de ce qui s'est passé.
00:21
On va juste faire le point sur le profil de ce jeune homme, parce qu'encore une fois, un jeune homme à 14 ans,
00:25
dans un premier temps, on pensait même qu'il avait 12 ans, ce que je disais, ce sont des enfants soldats aujourd'hui
00:30
qui sont utilisés par les narcotrafiquants.
00:33
Qui est ce jeune homme qui est entre la vie et la mort ? Le point avec Sabrina Berlimbouillet.
00:38
Oui Laurence, le profil de ce garçon blessé ce dimanche à Grenoble se précise.
00:43
Déjà, ce que l'on sait, c'est que ce garçon est toujours dans le coma et que son pronostic vital reste engagé.
00:49
Son identité, elle n'est toujours pas certaine, mais le parquet de Grenoble a communiqué
00:54
et nous apprend qu'il semblerait qu'il s'agisse d'un mineur de presque 14 ans.
00:58
Il serait né en Algérie en 2011.
01:00
On le retrouve dans les fichiers de police sous diverses identités.
01:04
Il est connu pour des faits de trafic de stupéfiants en région parisienne et à Grenoble.
01:09
Face aux policiers, il disait alors être marocain puis algérien
01:12
et se contredisait aussi sur son année de naissance.
01:15
En octobre dernier, il avait été contrôlé sur un point de deal en possession de plusieurs drogues,
01:21
dont du cannabis et de la cocaïne.
01:23
Il devait d'ailleurs se présenter au tribunal pour enfants concernant cette affaire le 10 décembre prochain.
01:29
Concernant son parcours maintenant, ce mineur non accompagné a été plusieurs fois hébergé en foyer,
01:35
foyer dont il a fugué à plusieurs reprises.
01:38
Je vous rappelle que ce garçon a été touché par trois balles,
01:41
des balles qui l'ont blessé dans le dos et dans les jambes.
01:44
Il était en arrêt cardio-respiratoire lorsque les secours sont arrivés.
01:48
Il a pu être réanimé avant d'être transporté au CHU.
01:51
Le ou les auteurs du tir n'ont toujours pas été interpellés.
01:55
Merci beaucoup Sabrina.
01:56
Jean-Castophe Couvy, vous êtes policier.
01:58
Ce qui me frappe, c'est le rajeunissement de ces jeunes que l'on retrouve dans ces règlements de compte
02:02
et qui sont peut-être mêlés au trafic de stupes.
02:04
Oui, un rajeunissement, nous le constatons effectivement sur le terrain.
02:08
Et en fait, il y a même des filières qui nous amènent des mineurs isolés
02:12
pour servir justement de chair à canon.
02:15
Il y a une sous-traitance entre guillemets par le narcotrafic
02:18
parce qu'ils savent que c'est l'angle mort, j'allais dire, dans la justice.
02:22
Les mineurs, aujourd'hui, on voit bien qu'il y a un virage qui a été pris
02:25
et que là-dessus, on a du mal.
02:28
Le législateur, les magistrats ont du mal à lutter contre cette tendance
02:32
et ça se rajeunit de plus en plus.
02:34
Alors oui, aux enfants soldats, ça fait des années qu'on le dit.
02:36
C'est exactement ça.
02:37
Bientôt, on leur met déjà des flingues dans les mains.
02:40
Ce sera des kalachnikovs, des armes de guerre.
02:42
Le jour où l'Ukraine aura fini sa guerre avec la Russie,
02:45
on sait très bien qu'on aura massivement un retour d'armes.
02:48
De ces armes.
02:48
De ces armes.
02:49
Ça a déjà commencé.
02:50
Et dans les quartiers, oui, ça a déjà commencé, mais il y en aura encore plus.
02:53
Donc en fait, c'est qu'est-ce qu'on fait ?
02:54
On améliore effectivement la connaissance des stups.
03:00
Le but, c'est d'entraver aussi le trafic
03:02
et après, de démanteler les réseaux.
03:04
Mais aujourd'hui, on est vraiment...
03:06
Aujourd'hui, je dis souvent, on est victime d'un système qu'on entretient.
03:09
Ça fait des années que de toute façon, nous, policiers,
03:11
on tire la sonnette d'alarme.
03:13
Ce n'était pas la priorité de nos politiques.
03:16
Aujourd'hui, ça le devient parce qu'on est devant le fait accompli.
03:18
Et surtout, c'est qu'en 2023, il y a des magistrats mexicains
03:21
qui étaient venus nous voir et nous prévenir en disant
03:23
« Attention, nous, on a connu ça, ça a démarré comme ça.
03:27
Et bientôt, vous allez vous faire déborder. »
03:29
Bon, on y est là.
03:29
On y est quasiment.
03:30
Et bientôt, on parlera en Europe de francisation.
03:32
Voilà, parce que...
03:33
Vous voulez de mexicanisation ?
03:34
C'est rassurant.
03:35
Ce serait la francisation.
03:36
Bien sûr.
03:36
Ce qui se passe chez nous, tous les jours, par exemple, dans les quartiers,
03:38
quand vous interpellez, ou voulez-vous interpeller des délinquants,
03:42
on vous sort des mortiers d'artifice,
03:44
on vous tire dessus à coups de mortier,
03:45
il y a des émeutes, etc.
03:46
Et il n'y a que en France,
03:48
où on voit qu'il y a des réactions épidermiques
03:50
et non pas dans d'autres pays européens frontaliers.
03:53
– Goutier Lebret, qu'est-ce que ça vous inspire,
03:55
ce jeune de 14 ans entre l'avis et l'amant ?
03:57
– Il y a deux phénomènes.
03:58
Il y a effectivement le rajeunissement des victimes
04:01
et des tueurs dans les règlements de compte.
04:03
Je me rappelle que quand il y a un narcotrafiquant
04:06
qui commandite depuis sa cellule à l'isolement un assassinat,
04:11
le tueur est là aussi mineur.
04:14
Et puis il y a un autre phénomène,
04:16
c'est évidemment les victimes collatérales.
04:19
Je pense à Sokaïna qui est dans sa chambre
04:21
et qui prend une balle en pleine tête à Marseille
04:23
en train de réviser ses leçons.
04:25
Je pense à ce petit garçon qui rentre à Nîmes
04:27
du restaurant avec ses parents.
04:29
Ces gens-là n'ont rien demandé à personne,
04:31
ces gens-là n'ont aucun lien avec le trafic de drogue
04:33
et leur vie s'arrête du jour au lendemain.
04:36
Et il y a des enfants qui ne grandiront jamais
04:39
auprès de leurs parents parce qu'ils ont été tués
04:41
en marge de règlement de compte.
04:43
Sur la mexicanisation, c'est très important,
04:45
ce que dit Jean-Christophe Couvry,
04:46
parce qu'il y avait eu une polémique
04:47
quand Bruno Rotaillot,
04:49
alors ministre de l'Intérieur, avait dit
04:50
que la France est en voie de mexicanisation.
04:52
C'est bien des magistrats mexicains
04:54
qui sont venus notamment rencontrer
04:56
les sénateurs LR et qui ont expliqué
04:58
« Attention, vous n'êtes pas encore
05:00
où on en est au Mexique »,
05:02
mais ça a commencé exactement de la même manière.
05:04
Donc à chaque fois, si vous voulez,
05:05
on perd des heures sur le champ lexical
05:09
avec des gens qui sont dans des postures
05:12
et qui sont choqués par tel ou tel mot,
05:14
c'est directement des magistrats mexicains
05:16
qui sont venus le dire,
05:16
et le procureur de Marseille,
05:19
M. Besson, qui était ce matin,
05:21
c'est lui qui a fait partie des magistrats
05:23
convoqués par Éric Dupond-Moretti
05:24
quand il était devant les mêmes sénateurs LR
05:27
en commission au palais du Luxembourg,
05:30
où il a dit « On est en train de perdre
05:31
le combat, la guerre face aux narcotrafiquants ».
05:34
Au lieu de s'attaquer à ce qu'il disait sur le fond,
05:36
il y a Éric Dupond-Moretti
05:37
qui l'a convoqué quand il est venu à Marseille
05:38
avec le président de la République
05:39
pour lui passer un savon.
05:41
C'est insupportable.
05:42
– Vous avez raison.
05:42
Cadi, alors, on a posé effectivement
05:44
la question à M. Besson,
05:46
est-ce que la France est devenue un narco-État,
05:48
est-ce que la France est en voie de mexicanisation ?
05:50
Écoutez sa réponse.
05:50
– Non, non, non, nous n'en sommes pas là.
05:54
En revanche, c'est une vraie menace
05:56
très forte pour les institutions
06:00
et il faut juguler ce phénomène et le réduire
06:04
parce qu'il fonctionne de manière systémique.
06:08
C'est une sorte de contre-société que nous avons en France
06:11
et donc nous devons, les pouvoirs publics,
06:14
attaquer et répondre là aussi de manière systémique.
06:17
Et à Marseille, on est malheureusement,
06:19
par la force des choses, un peu en laboratoire.
06:21
– Voilà pour le procureur de la République de Marseille.
06:22
Je suis quand même frappée par la différence
06:24
de diagnostic qu'il pose entre là, ce matin,
06:28
et ce qu'il disait il y a quelques mois devant les sénateurs.
06:31
Il y a une vraie évolution dans le langage, en tout cas.
06:33
Alors peut-être qu'ils ont remporté des succès sur le terrain
06:35
et on s'en félicite.
06:36
Mais entre on a perdu la guerre et non,
06:38
on n'est pas du tout sur la mexicanisation,
06:40
il y a un petit...
06:41
– C'est généralement cette phrase pour être encadré
06:44
parce que pour beaucoup de problèmes,
06:46
on nous répond, nous n'en sommes pas là.
06:48
– Joseph Mazzecaro.
06:49
– Alors qu'on en est là.
06:51
– Alors qu'on en est là, précisément.
06:53
Ce qui me frappe aussi, c'est que,
06:56
puisque lorsqu'on parle de narco-État,
06:58
on parle également du fait que, dans ces pays-là,
07:01
il y a des députés qui sont des alliés objectifs,
07:05
pour reprendre une terminaison de gauche.
07:07
Or ces alliés, en fait,
07:09
lorsqu'il y a eu la loi, la fameuse loi,
07:11
donc sur les narcotrafiques,
07:13
vous avez vu toute une partie de la gauche
07:14
qui a présenté cette loi au Conseil constitutionnel,
07:19
dont elle est fille.
07:20
Voilà.
07:20
cette partie-là, et ce qui est frappe,
07:23
c'est qu'aujourd'hui...
07:24
– Pour qu'elle soit censurée.
07:24
– Pour qu'elle soit censurée.
07:25
Et qu'aujourd'hui, vous avez un des fers de lance,
07:28
qui est M. Andy Kerbra,
07:30
qui est allé acheter de la drogue à un mineur
07:33
avec des fonds publics,
07:34
avec les fonds de l'Assemblée nationale,
07:37
pardonnez-moi,
07:37
et lui, il est en train de faire la leçon
07:39
à la terre entière.
07:41
Et donc là, pardon, on n'en est pas là.
07:43
Mais, comme dit Gauthier,
07:45
ben oui, on y est déjà.
07:47
– Et les alliés des narcotrafiquants,
07:48
politiquement, sont souvent ceux-ci
07:50
qui sont les alliés des islamistes.
07:52
– Absolument.
07:52
– Et quand vous coupez la tête
07:54
au sens symbolique du terme
07:55
à un narcotrafiquant,
07:56
vous avez un islamiste qui pousse à la place.
07:58
Tout ça est souvent lié aussi.
07:59
On était avec Thibaut de Montbrial tout à l'heure,
08:01
il explique très bien la jonction
08:02
entre islamistes et narcotrafiquants.
08:04
– Alors écoutons Thibaut de Montbrial,
08:06
qui était chez Pascal Brault
08:07
sur Europe 1 il y a quelques instants.
08:09
– Vous avez d'un côté une volonté politique exprimée,
08:11
et de l'autre, la crainte d'aller trop loin,
08:14
c'est-à-dire de déclencher,
08:16
dans la répression de l'État
08:17
contre le narcotrafique,
08:19
des phénomènes comme un premier tremblement de terre
08:23
appellerait des répliques, si vous voulez,
08:25
qui aboutiraient à ce qu'un certain nombre
08:28
de quartiers ou de groupes dans les quartiers
08:30
se soulèvent pour s'opposer
08:32
et pour casser la détermination de l'État.
08:35
Et moi, ce qui m'inquiète beaucoup,
08:37
c'est que je crains que nous arrivions
08:39
au moment où des responsables,
08:42
des hauts fonctionnaires, des élus,
08:44
déterminés dans ce combat,
08:47
soient assassinés.
08:49
Et le problème, c'est que ça va faire
08:50
comme avec l'islamisme.
08:51
Si vous avez une ou deux personnalités
08:53
qui est assassinée,
08:54
vous savez, vous en tuez un,
08:55
vous en terrorisez mille.
08:56
– Ou pas, vous les réveillez.
08:58
– Laëtitia Guinan ?
08:59
– Vous les réveillez, je ne suis pas sûr, malheureusement.
09:01
– Vous les réveillez,
09:01
parce qu'on est en train de prendre conscience,
09:02
on n'a pas encore complètement pris.
09:04
Et c'est effectivement ça qui va advenir,
09:07
parce que les Pays-Bas se sont réveillés
09:09
au moment où justement des figures de premier plan
09:12
ont été assassinées ou menacées,
09:14
comme d'ailleurs la royauté.
09:16
Donc il y a effectivement un côté électrochoc.
09:19
On réalise, on commence à réaliser
09:20
qu'on a perdu des territoires,
09:21
que ces territoires sont occupés
09:24
et menacent évidemment notre jeunesse,
09:26
qu'elles menacent notre économie.
09:27
Vous l'avez très bien dit,
09:28
c'est 5 milliards d'euros par année
09:30
qui sont réinjectés dans l'économie.
09:32
Et donc ça touche tous les secteurs de l'économie,
09:35
mais probablement aussi de la politique.
09:36
Il y a la corruption derrière,
09:37
il y a des quartiers,
09:39
on va bientôt être dans les élections municipales,
09:42
effectivement il y a des élections
09:43
où pour avoir la paix,
09:45
les quartiers vont payer des élus
09:47
pour être en place.
09:49
Et donc ça c'est partout.
09:50
Et comment est-ce qu'on réenclenche
09:53
une reprise de ce territoire ?
09:54
C'est un coût phénoménal.
09:56
Et c'est pour ça aussi qu'il est important d'en parler,
09:58
parce qu'en fait la société française
09:59
doit être d'accord derrière le fait de partir en guerre,
10:03
entre guillemets,
10:04
c'est un mot très fort,
10:05
mais ça lui ressemble fort,
10:07
parce que quand l'Italie est partie en guerre
10:09
contre la mafia,
10:10
il y a eu des morts.
10:10
Il y a eu des morts chez les juges,
10:13
les policiers.
10:14
Il peut y avoir d'autres types de morts,
10:15
parce qu'en fait ces mafias,
10:16
ces réseaux mafieux,
10:17
en fait sont un espèce de syncrétisme
10:19
entre les mafias italiennes
10:20
et les narcos d'Amérique du Sud
10:22
qui terrorisent les familles,
10:24
pas seulement les représentants politiques
10:26
ou institutionnels.
10:28
Et donc ce coût-là,
10:29
porté par la société,
10:31
il va devoir être discuté effectivement
10:33
et que chaque Français se dise
10:34
jusqu'où on est prêt à tolérer
10:36
que la mafia prenne le dessus sur notre vie
10:39
ou bien on va payer,
10:40
mais c'est un certain tribut
10:41
qu'il faut être d'accord aussi.
10:43
Jean-Christophe Couvy,
10:43
la solution elle est dans la fermeté,
10:45
dans l'autorité,
10:46
mais il faut remonter les filières,
10:47
il faut aller à l'étranger
10:48
pour aller pister les gros bonnets.
10:50
La conscience réelle,
10:51
c'est-à-dire en faire vraiment
10:52
un combat de tous les instants.
10:54
Il y a déjà eu un sursaut,
10:55
on a une coordination,
10:57
enfin on essaye de lutter,
10:59
mais en fait on voit bien
11:00
qu'il faut mettre les moyens.
11:02
Aujourd'hui on ne parle pas du tout de ça
11:03
parce que les moyens à l'Assemblée nationale
11:04
c'est pour autre chose,
11:05
mais nous on se bat en fait effectivement
11:07
dans la tranchée en fait,
11:10
c'est vraiment du corps à corps
11:11
par rapport à eux.
11:12
Après c'est un système de quartier,
11:14
un système économique de quartier
11:16
qui se structure autour du trafic
11:18
et souvent qui a un lien géographique
11:20
communautaire aussi.
11:21
Et qui fait vivre beaucoup de monde.
11:22
Vous allez sur l'Est de la France
11:23
et les Albanais,
11:24
vous allez sur Marseille,
11:25
il y a la mafia nigériane,
11:27
il y a aussi la mafia maghrébine,
11:28
etc.
11:29
Enfin je veux dire,
11:29
tout est structuré.
11:31
Et maintenant la France
11:31
qui avait longtemps été épargnée
11:33
un petit peu par les mafias,
11:35
ça servait plutôt de base arrière
11:37
aux mafias italiennes par exemple,
11:38
qui venaient s'être un peu au vert en France
11:40
et qui repartaient hors aujourd'hui.
11:41
Maintenant c'est structurel.
11:42
C'est structurel, c'est en deux.
11:44
Regardez dans les rues,
11:45
il y a des barbershops,
11:46
il y a des coiffeurs,
11:47
il y a des kebabs,
11:48
il y a plein de petits commerces
11:50
comme ça de proximité
11:51
qui blanchissent l'argent
11:54
parce que vous inventez effectivement
11:55
une clientèle
11:55
et donc vous blanchissez votre argent dedans.
11:58
Il y a des BTP,
11:58
il y a des entreprises
12:00
bien plus respectables.
12:01
Alors, Jean-Sébastien,
12:02
un tout petit dernier
12:03
de parler des consommateurs
12:05
parce qu'évidemment
12:06
la responsabilité des consommateurs
12:07
elle est entière.
12:08
Ah oui, moi je le répète toujours.
12:09
Enfin j'entends ce que dit Laetitia
12:11
sur la société française
12:12
mais j'ai l'impression
12:13
que la société française
12:13
en réalité elle va dans l'autre sens.
12:15
La consommation ne cesse de progresser
12:17
partout dans tous les milieux
12:18
et dans toutes les régions de France.
12:21
Donc ça n'est pas que une question sécuritaire.
12:24
Et quand on voit ces faits divers tragiques,
12:26
les enfants dont vous avez parlé,
12:27
Gauthier,
12:27
ou quand on voit ce gamin à Marseille,
12:30
et quand on voit ce qui s'est passé aussi
12:32
à Grenoble,
12:33
mais enfin comment les gens
12:34
qui se droguent,
12:35
qui achètent encore de la drogue
12:36
peuvent-ils le faire
12:37
sans assumer qu'ils ont aussi
12:40
du sang sur les mains ?
12:41
Parce que c'est de ça dont il s'agit.
12:42
Il n'y a pas de trafic propre.
12:44
Ça n'existe pas.
12:45
C'est une illusion.
12:46
On a réussi à imposer l'idée
12:47
que prendre le volant
12:48
en étant ivre
12:50
était un comportement social répréhensible.
12:52
Je pense qu'il est grand temps
12:53
que tous autant que nous sommes
12:56
et il ne s'agit pas,
12:57
il y a des vraies addictions.
12:58
Je ne sous-estime pas
12:58
la dimension médicale du problème
13:00
chez certains,
13:00
mais tout le monde
13:01
n'est pas dans l'addiction.
13:02
Il y a quand même
13:02
beaucoup de comportements
13:03
récréatifs aussi.
13:03
qui ne sont pas dans l'addiction.
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