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00:00On est face au procès de la décadence et de la vanité.
00:14Un moment où la population française est si inquiète et si traumatisée par ces dernières années et par le comportement de ces élites.
00:24Le déploiement de moyens auxquels nous assistons aujourd'hui, que ce soit à travers le document sur deux jours,
00:30dans cette salle du tribunal, que ce soit par les arrestations de personnes, je te l'ai dit plus ou moins au hasard,
00:35et que ce soit particulièrement par les mesures privatives de liberté dont a souffert pour envoyer un poirçon à dedans,
00:42on voit un signal inquiétant quant à la préoccupation qui serait principale pour nos dirigeants,
00:48à savoir leur égo et leur vanité plutôt que les intérêts de la nation.
00:52L'alignement d'une partie des forces de police et de la magistrature sur ce chemin,
00:57c'est le fait que la personne qui est dirigée cette enquête était promue à la tête de la section AC2 du Parquet de Paris,
01:03à la suite de celle-ci.
01:04Il y ait donc un intérêt personnel de ces individus à faire plaisir à l'Elysée,
01:09donc on rappelle selon vos confrères du Monde, qu'ils ont supervisé directement cette procédure.
01:14Ce qui est de nature évidemment à peser sur les magistrats, sur les forces de l'ordre,
01:18qui ont eu de la décence, dans l'un des cas où on leur avait demandé de placer en garde à vue un handicapé à 80%,
01:25qui était mon client, quand j'avais encore le droit d'exercer, que je retrouverai bientôt,
01:32qui ont eu de la décence, parce que ce sont des citoyens normaux,
01:36au-delà de force de l'ordre,
01:37autant faire écho et indiquer au procureur qu'il ne leur semblait pas forcément pertinent de le placer en garde à vue,
01:42alors même qu'il avait eu du mal à se déplacer pour ouvrir la porte.
01:47Puis le procureur a décidé, malgré cela, de maintenir la procédure à son encombre
01:51pour quelques malheureux tweets,
01:54et de le faire entendre chez lui, par des policiers,
01:57et puis de le faire citer, en sachant parfaitement qu'il ne pourrait pas se déplacer,
02:00à cette audience, où il va se voir demander solidairement avec les autres 15 000 euros
02:04de la part de Louis-Dix Macron.
02:06Il y a quelque chose qui, en fait, appartient au domaine de l'indécence.
02:10Et alors, on veut faire de ce procès celui de l'indécence.
02:13Et pourtant, on va faire poursuivre quelqu'un que vous avez tous,
02:17chacun d'entre vous, qui avait ri à cette publication,
02:22qui avait pris plaisir à essayer d'en déceler le vrai du faux,
02:26ce sur quoi il prenait appui dans vos propres travaux d'information,
02:30pour en faire de la satire, comme les lignes dans leur temps.
02:34Eh bien, ce dernier espace de bonheur qui a été offert à la population française,
02:38on essaye de le censurer, et surtout on essaye de l'humilier,
02:42de le traîner dans des conditions ignobles,
02:45qui sont celles, malheureusement, aujourd'hui, de tous les classements en garde à vue,
02:47et puis ma demande devant le tribunal.
02:49Heureusement, et c'est là notre dernier espoir,
02:52nous avons une magistrature qui, au siège, seulement au siège,
02:55tente de rester indépendante,
02:56malgré ces effets politiques que l'on tente de dénoncer.
03:02On espère qu'ils sauront se rendre compte de la gravité de la situation.
03:06Il ne faut pas inverser les choses.
03:08Il ne faut pas présenter en victime les personnes les plus puissantes du monde.
03:12Elles font l'objet de calomnies, parfois, c'est vrai.
03:14Elles font l'objet d'insultes, de propos qui sont violents, qui sont désagréables,
03:17qui pourraient même être considérés comme inacceptables.
03:19Il faut faire attention à la civilité dans son société,
03:22mais il ne faut pas pour autant prendre le risque d'une dérive dans laquelle
03:24un palais présidentiel, un président de la République,
03:27peut diriger des procédures d'enquête,
03:28peut diriger à travers Patrice Ford, qui vient d'être promul,
03:31préfet de police de Paris, des procédures judiciaires et l'action de procureur,
03:36et peut décider de choisir au hasard,
03:38parce qu'à l'exception, évidemment, d'Aurélien Poirson-Atlant, d'Iso et Sagan,
03:42les restes des personnes sont là pour illustrer,
03:44pour choisir entre les milliers de personnes qui, j'en suis sûr,
03:48même vous, dans votre intimité, vous avez fait des blagues sur ce sujet à un moment.
03:52Parce que, évidemment, la question du genre, la question de l'identité,
03:55a toujours été un des nourriciers du rire.
03:58Ça ne doit jamais dériver sur l'insulte, sur le dénigrement,
04:01sur une quelconque instrumentalisation à visée sexiste ou autre.
04:05Mais lorsque l'on parle de rire,
04:07lorsque l'on parle d'un moment de prise de distance par rapport au réel,
04:10et de calme que cela génère,
04:12c'est des gens qui peuvent être en colère,
04:14et qui peuvent chercher à travers ces moyens d'expression,
04:17une façon de la purger,
04:19et de ne pas l'appliquer sur leurs proches,
04:22sur des cibles qui, autrement, en deviendraient victimes.
04:25Eh bien, il faut peut-être se dire que ce sas, ce petit sas,
04:29dans les libertés d'expression, est fondamental.
04:31Alors, le tribunal essaie de dire que la loi Schiappa est différente de la loi de 81,
04:35qui régule la presse, mais aussi la liberté d'expression générale de tous les citoyens.
04:39C'est vrai, mais c'est un problème.
04:41C'est un problème qu'aujourd'hui, en France,
04:43on puisse, quelque part, renouer avec la tradition de l'être de cachet.
04:46On puisse, à nouveau, sur instruction du palais de l'Elysée,
04:49faire arrêter des citoyens,
04:50les priver de leur liberté,
04:51et ensuite les traîner en justice,
04:54parce qu'ils auraient eu des propos
04:55qui auraient été pu au président de la République et à sa femme.
04:59Il faut un moment en raison de garder.
05:00Il faut se rendre compte que la population française est en souffrance,
05:03qu'elle est en colère,
05:04et qu'il ne faut plus instrumentaliser
05:05des moyens qui sont déjà limités,
05:07qui sont déjà insuffisants,
05:09pour aggraver la situation,
05:11et pour créer un fossé encore plus grand
05:13entre nos dirigeants et nos populations.
05:15Merci d'être là, de faire votre travail, c'est important.
05:17J'espère que vous saurez répercuter la réalité des audiences,
05:20et pas seulement le récit qu'on avait tenté de le faire porter,
05:23avant que celle-ci se tire.
05:24Merci beaucoup.
05:26C'est important pour mon fils,
05:27il n'y a pas peur de ne pas partir en prison,
05:29c'est important pour moi que c'est ce clôture.
05:32Ce que je peux vous dire, c'est qu'au président du tribunal
05:33a lu plusieurs extraits de la pièce,
05:36c'est plutôt créditif,
05:37parce que j'ai écrit ce procès il y a 8 mois,
05:39on avance, je crois qu'il a aimé.
05:42Ouais.
05:44C'est dans la totalité numéro plus.
05:45C'était de la satire, particulièrement sur le compte.
05:56Les romans étaient les romans.
05:58C'est une littérature d'imagination,
06:00c'est la littérature de romans.
06:01Là, j'ai défini ce qu'était l'infofiction.
06:04C'est-à-dire que c'est un croisement,
06:05il y a deux genres littéraires qui sont les fictions,
06:06que j'expliquais au tribunal.
06:08C'est une littérature d'imagination,
06:09et vous avez la non-fiction qui est une littérature de recherche,
06:12que sont les essais,
06:14et José Sagan a inventé un nouveau genre,
06:17qui est l'infofiction,
06:17qui est une littérature algorithmique,
06:19100% autonome.
06:20Le tribunal a compris,
06:22je leur ai fait un cas d'école,
06:22je leur ai écrit un cas d'école
06:24pour leur présenter ce qu'était la non-fiction
06:25et l'infofiction,
06:27et le président, le président,
06:28je crois qu'on va pouvoir le confirmer
06:30dans la description,
06:31je crois qu'il a à la fois compris
06:32ce qu'était l'infofiction,
06:34je crois qu'il a apprécié,
06:38mais j'attends,
06:38je préfère faire ma déclaration à la finale,
06:41pour dire,
06:41fils de 9 ans,
06:42j'embrasse,
06:43il verra vite,
06:43et ce soir,
06:44que papa n'ira pas en prison,
06:45a priori,
06:46et papa rentre à la maison demain.
06:52Ce qu'on a largement développé ce matin,
06:55j'ai fait une plaidoirie,
06:55deux heures,
06:56enfin ce n'est pas une plaidoirie,
06:57mais j'ai répondu vraiment
06:58à l'intégralité de la question,
07:00moi ça fait 5 ans qu'il y a un passif
07:01avec l'Elysée,
07:03puisque Gérald Darmanin a pensé
07:04j'ai pu avoir des braquages
07:06chez Robert Laffont
07:07dans les éditions Bouquins,
07:08que j'avais hacké son téléphone,
07:09son chef de cabinet a déposé plainte,
07:11ça c'était il y a déjà 5 ans,
07:12ensuite il y a eu Benjamin Griveaux,
07:14les deux idiots utiles
07:15qui ont été Rouen et moi,
07:16ce n'est pas nous qui avons lancé,
07:17j'ai juste fait un post,
07:19c'était déjà sur Facebook à l'époque,
07:22parce qu'il y a tant de choses,
07:23c'est place à la vérité,
07:24on est dans un tribunal,
07:25ça ils l'ont reconnu aussi,
07:26le procureur de la République l'a entendu,
07:28en disant que ça a été repris,
07:30je crois, par Sainte Forgé,
07:31que tu le fasses maintenant,
07:34et Laurent Alexandre,
07:36on a été les deux idiots utiles,
07:38Rouen avait 35 ans,
07:40j'avais 35 ans, il avait 30 ans,
07:42je venais de signer mon premier roman,
07:44je n'ai pas compris la déclagration,
07:46et ça fait 5 ans que je suis complètement ostracisé,
07:47je ne sais même pas comment j'ai fait
07:49pour publier la suite,
07:50la trilogie,
07:52j'ai réussi à terminer
07:53et à offrir,
07:54j'ai offert mon dernier exemplaire de braquage,
07:56il est 500 euros sur Amazon maintenant,
07:58au président,
07:59donc je suis très content de ça.
08:00Vous mettez ça en anglégie de Macron,
08:02parce que vous comprenez
08:02l'un part que ça peut avoir sur elle.
08:04Mais Brigitte,
08:05vous savez que le volume de braquage,
08:07justement,
08:07ça a été édité par l'Elysée,
08:09c'est l'Elysée,
08:10c'est l'Elysée qui a transféré le manuscrit
08:12aux éditions Rouen,
08:14donc je ne vois pas le problème,
08:15son chef de cabinet
08:16devait publier
08:16« Vie et mort »
08:17dans « Je vais savoir »,
08:18qui était l'explication,
08:19mon making-up,
08:20publié sous le monde,
08:21et c'était Jean Spiry,
08:22mais je crois qu'il est tombé ivre-mort,
08:24il a été licencié après,
08:25et on va retrouver à côté de l'Elysée,
08:27et je n'ai plus jamais eu de nouvelles,
08:28et ensuite,
08:28les relations ont changé,
08:29donc c'est ce que j'ai voulu expliquer,
08:31c'était 5 ans,
08:32et surtout à vous,
08:33qui m'avez défini
08:34le code d'extrême droite,
08:35alors que vous voyez,
08:36je préfère plutôt la campagne
08:38à Bram-Branco,
08:39il ne semble pas
08:40qu'il soit même à l'extrême droite,
08:41j'espère,
08:43et c'est une mauvaise parenthèse,
08:46extrémiste,
08:46c'est terminé.
08:47La fille de Brigitte Macron
08:48va témoigner cet après-midi,
08:49est-ce que vous pouvez comprendre
08:50que ça puisse heurter ?
08:52Non, on a échangé,
08:53ça va être dit,
08:53j'ai échangé avec elle,
08:55comme Zoé,
08:56j'ai lu son livre,
08:57on a échangé,
08:57elle a écrit un beau premier roman,
09:00elle a un garçon du mec
09:01qui est né exactement
09:01le même jour que lui,
09:02on est tous les jours de 84,
09:03on a beaucoup de similitudes,
09:05je ne comprends pas
09:06ce qui se passe,
09:06d'ailleurs ça a intrigué
09:07les avocats de M. Macron,
09:09mais elle j'attends,
09:11elle m'expliquera,
09:12je vais enfin la rencontrer réellement,
09:14on avait échangé,
09:15on sent,
09:15et c'est quelqu'un
09:16où c'est une avocat,
09:17très agréable,
09:19très belle,
09:21j'attends,
09:21ça va être étrange
09:23comme première rencontre,
09:24mais c'est mon premier procès,
09:26je pensais que Mme Macron
09:28serait là,
09:29parce que j'avais préparé
09:29un texte justement
09:30pour finalement
09:32procurer
09:33l'ensemble de cette histoire,
09:35mais elle n'est pas là,
09:36donc ça sera,
09:37malheureusement,
09:38je ne pense pas
09:38que vous aurez vous
09:39de réponse définitive,
09:42en tout cas,
09:42on a défendu,
09:43voilà,
09:44on a pu croire
09:45que le tribunal a compris
09:46que la loi Chiapa
09:47de 2018
09:49était en train
09:50d'être récupérée
09:51pour parfois
09:52mettre en garde à l'eau
09:53des opposants,
09:53des journalistes,
09:54des écrivains
09:55et qu'on a dans l'ADN français
09:57depuis Voltaire
09:59cette amour
09:59de la satire
10:00et particulièrement
10:01depuis le XVIIIe siècle
10:02qui soit anonyme ou non
10:03et on a toujours raillé
10:04sous l'ancien régime,
10:06que ce soit au théâtre
10:07ou dans la presse,
10:08même si le New York Times
10:10annule aujourd'hui
10:10les satiristes
10:11et les caricaturistes,
10:12en France,
10:12on doit conserver
10:13ce qui fait
10:15notre spécificité
10:16et c'est ce qui,
10:17je crois,
10:18on est jalousé
10:19pour ça partout dans le monde,
10:20on est regardé
10:21depuis la Chine,
10:22depuis la Russie,
10:22depuis la Corée,
10:23c'est ce que j'ai expliqué
10:23et qu'à part le premier amendement
10:26et la loi de 1881
10:27qu'ils essayent
10:28de réécrire,
10:29c'est là où
10:29mon positionnement est politique,
10:31je ne dis pas
10:31un asservi à ça,
10:32politiquement,
10:33elle a été placée
10:33pour faire ça
10:34et donc ma critique,
10:35voilà,
10:36elle était seulement politique
10:37et j'espère,
10:38j'espère qu'avec Rouen,
10:39on arrivera
10:40d'une façon d'une loi,
10:40même si ça prend 10 ans,
10:42à faire réécrire cette loi
10:43pour que plus jamais
10:44un écrivain ou un journaliste
10:45ne soit mis en détention
10:46par un sujet vert complémentaire.
10:48Voilà.
10:48Merci beaucoup.
10:50Merci.
10:51Merci.
10:51Merci.
10:53Alors,
10:53on est tous de bien en place,
10:55regardez,
10:55monsieur,
10:56vous parlez d'un bonnet,
10:56bonjour.
10:57Attention à vous,
10:58vous allez me tomber.
10:59Non, non, c'est bon.
11:00On est à ce coup,
11:01vous avez un message de français.
11:02Moi, je prends un message de français.
11:05La seule issue est en vous.
11:08Je vous en prie à mon dernier message.
11:09Ah, voilà.
11:15Alors, comment tu fais ta vie ?
11:17Je vous en prie à le choix.
11:45Sous-titrage Société Radio-Canada
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