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Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDProsWE à 9h le samedi et le dimanche
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00:00Bonjour à tous, ravi de vous retrouver pour l'heure des pros à la une ce matin.
00:05L'état Providence est mort, place à l'état performant.
00:10La formule vient du patron des maires de France, David Lysnard, dans les colonnes du JDD.
00:14L'édile de Cannes sort la tronçonneuse et rêve de dégraisser le mammouth.
00:19Un état en faillite qui explique que tout le monde doit faire un effort parce que lui-même en est incapable.
00:25Je résume, la politique du fait ce que je dis mais pas ce que je fais a ses limites.
00:28Les Français sont sidérés par cette gestion chaotique des finances publiques.
00:33Des Français qui ont bien compris que dans n'importe quelle entreprise privée,
00:36les responsables d'un tel échec auraient déjà fait leur carton.
00:40Décentraliser, débureaucratiser, réduire ce millefeuille administratif,
00:46ces normes à n'en plus pouvoir, ces procédures qui empêchent les maires d'être efficaces.
00:51Retrouver le sens du mot économie.
00:53Je note par ailleurs que la priorité des Français à quelques mois des municipales
00:57est la sécurité des biens et des personnes.
00:59Tiens, tiens, pendant des années, un système médiatique et politique vous a proposé un sentiment d'insécurité,
01:06une sorte de fantasme diffus, une peur irrationnelle des faits divers sans rapport,
01:11récupérés par l'extrême droite.
01:13Les faits sont têtus, balaient les idéologues, les Français honnêtes,
01:17les Français travailleurs sont attachés à une vie paisible.
01:21La sécurité est la finalité première d'un État, un État aujourd'hui obèse,
01:26qui, embourbé dans ce marais de technocrates, n'arrive plus à mettre un pied devant l'autre.
01:32À fouera, dit David Lissnard, et nous en parlerons dans cette émission.
01:37Mais avant cela, c'est le point sur l'information avec Marine Sabourin.
01:40Bonjour Marine.
01:41Bonjour Eliott, bonjour à tous.
01:42Emmanuel Macron l'a annoncé ce matin sur le réseau social X.
01:45Le Français Camilo Castro est libre.
01:48Ce professeur de yoga de 41 ans a été détenu depuis fin juin au Venezuela.
01:52Je partage le soulagement de ses proches et remercie tous ceux qui ont oeuvré à sa libération, écrit-il.
01:57Message similaire de la part de Jean-Noël Barraud, le ministre des Affaires étrangères.
02:01À Roubaix, entre 500 000 et 1 million d'euros de bijoux ont été dérobés chez un bijoutier.
02:05Ce jeudi, plusieurs personnes auraient séquestré le propriétaire de la boutique et sa femme.
02:09À leur domicile, le parquet de Lille a ouvert une enquête.
02:11Les sénateurs de la Commission des Affaires sociales examinent en ce moment le budget de la Sécurité sociale.
02:16Hier, ils proposaient de revenir sur de nombreuses mesures votées à l'Assemblée.
02:20Parmi elles, évidemment, la suspension de la réforme des retraites.
02:24Et puis, ne manquez pas à 10h le grand rendez-vous.
02:26Pierre Devine reçoit sur CNews et sur Europe 1.
02:28Amélie de Montchalin, ministre chargée des Comptes publics.
02:31Est-ce qu'Amélie de Montchalin va venir avec une tronçonneuse ?
02:34Telle est la question.
02:35On verra ça à 10h sur CNews et sur Europe 1.
02:39On est très heureux de retrouver Élodie Huchard, chère Élodie.
02:41Vous avez eu un week-end reposant puisque les députés étaient off, comme on dit.
02:46On a plus travaillé que les députés, je crois.
02:48Oui, ça fait bien longtemps que vous travaillez plus que les députés.
02:50Ça, c'est une évidence.
02:52En tous les cas, ils avaient besoin de quelques doliprane.
02:54C'est normal.
02:54À force de taxer, taxer, taxer, détaxer, retaxer, surtaxer, c'est vrai que ça donne un peu mal à la tête.
02:59Ils se sont perdus eux-mêmes.
03:00Ils avaient besoin de souffler.
03:00Et je suis fasciné de voir à quel point les maires commencent à être en colère et disent qu'on n'en peut plus de ces politiques et les députés ne comprennent plus rien.
03:08La grande question qu'on pourrait se poser, c'est qu'il ne faudrait pas revenir aux députés maires à Arnaud Benedetti.
03:13Parce que là, vous êtes connecté au réel.
03:14Vous êtes au plus près, évidemment, des aspirations des Français.
03:17Le député maire...
03:18Moi, je suis très partagé sur cette question.
03:19Eh bien, pourquoi ?
03:20Je l'ai toujours été, parce que je pense que...
03:22On voit le résultat.
03:23Oui, mais je ne pense pas que la crise politique vienne du fait de la suppression du cumul des mandats.
03:28Parce qu'elle avait commencé avant, largement, je pense.
03:30Mais bon, enfin, ça se discute en l'occurrence.
03:33Mais dans notre démocratie, il n'y a pas de cumul.
03:36Et ça fonctionne aussi bien.
03:38En tout cas, ça ne fonctionne pas plus mal.
03:39Il n'y a pas de cumul en Allemagne, il n'y a pas de cumul en Italie, il n'y a pas de cumul en Espagne.
03:45Bon, est-ce qu'il faut que...
03:45Eh bien, on dit ça, c'est une bonne question.
03:46Alors, il y a un point important, c'est qu'en effet, les systèmes dont je vous parle sont des systèmes beaucoup plus décentralisés que le système français.
03:55En l'occurrence, et d'ailleurs, on a toujours justifié le cumul en France, parce que la tradition jacobine fait qu'en effet...
04:00C'est pour ça que je vous dis ça.
04:02Mathieu est avec nous, secrétaire général du millénaire.
04:05Bonjour, Elliot.
04:06Cercle de réflexion, c'est bien ?
04:07Exactement, et non fignetant.
04:08Nous avons un demi-cercle de réflexion sur ce plateau.
04:12Et Jean-Christophe Galien est avec nous, cher Jean-Christophe.
04:15Bonjour, Elliot.
04:15Bonjour.
04:16On parlera évidemment de cet entretien passionnant de David Lysnard dans les colonnes du JDD.
04:22Mais avant cela, on va commencer avec un sujet qui ne sera absolument pas traité dans les médias ce matin.
04:27Ce que vous allez voir maintenant, ça se passe pourtant en France.
04:30Avons-nous réellement conscience que des artistes, parce que juifs, ont depuis le 7 octobre 2023 des difficultés pour se produire, pour aller sur scène, sont menacés ?
04:41Alors certes, il y a eu effectivement une sorte de visibilité médiatique et politique au moment de ces perturbations à la Philharmonie de Paris, c'était la semaine dernière.
04:50Mais une fois ça, personne ne réfléchit à ce qui se passe.
04:53Est-ce que c'est un fait isolé ou est-ce que ça arrive à plusieurs artistes ?
04:58La lutte contre l'antisémitisme devrait être transpartisane, devrait être réfléchie, pensée, relayée par tous les médias.
05:06C'est un sujet majeur, la lutte contre le racisme, la lutte contre l'antisémitisme.
05:11C'est très surprenant de voir ce silence, cette omerta médiatique.
05:15Voyez le sujet de Michael Dos Santos.
05:17Vous avez effectivement cet antisémitisme d'atmosphère et ce moyen de lier un artiste juif à la politique israélienne
05:26et de dire parce que vous êtes juif, vous n'avez pas le droit de vous produire justement en France.
05:31Michael Dos Santos.
05:34Après les attentats du 7 octobre, Ardé co-signe avec une agence de booking.
05:39Théo Aboukrat, de son vrai nom, décroche alors une série de concerts dont une scène partagée.
05:45Cinq jours avant, l'autre artiste se ravise pour des motifs qualifiés de personnels.
05:49Ces personnes étaient incapables de fournir les propos qu'elles me reprochaient.
05:56Théo apprend par la suite qu'un hommage à son grand-père décédé, rescapé de la Shoah, lui est reproché.
06:01Une vidéo publiée sur ses réseaux sociaux, propriété d'un influenceur pro-israélien.
06:06Je suis juste tombé sur une vidéo qui récapitulait l'histoire des noms de famille Ashkenaz.
06:14L'artiste qui m'a boycotté et son manager ont présenté à mon équipe en disant
06:19« Voilà, il y a ce contenu-là qui pour nous, selon eux, n'est pas un appel à la paix ou peut être problématique. »
06:26Après l'annulation de cette date, l'agence de Booking gronte également son contrat.
06:31Un boycott insidieux auquel a également été confronté David Konopniki.
06:35Ce guitariste a vu quatre salles parisiennes annuler ses concerts.
06:39« Je joue entre autres dans un groupe qui mélange le rock et la musique klezmer.
06:43C'est de la musique d'origine juive. Dans une salle de concert d'ailleurs, dans laquelle on a déjà joué,
06:47on m'expliquait que tu comprends David, le klezmer c'est compliqué en ce moment.
06:52On ne fait plus de klezmer à Paris.
06:53On m'a dit aussi dans une autre salle « Non, les juifs en ce moment n'ont pas trop envie de faire de la musique avec ça.
07:00Et puis de toute façon, en plus, il faut que je mette quatre agents de sécurité pour ton concert, donc je ne peux pas le faire. »
07:05Ces derniers mois, d'autres artistes de confession juive ont été victimes d'appels au boycott plus direct.
07:10C'est le cas d'Amir ou encore des membres de l'Orchestre Philharmonique d'Israël, dont le concert a été récemment perturbé à Paris.
07:19Et vous voyez, ça n'a rien d'anecdotique ce qui est en train de se passer.
07:22Alors évidemment, la focale médiatique, elle est braquée sur Amir, quoique certains n'en ont pas parlé pendant des mois.
07:29Elle a été braquée sur la Philharmonie de Paris.
07:32Mais vous avez vu ce guitariste, vous voyez cet artiste.
07:35On lui a reproché de rendre hommage à son grand-père, qui était un rescapé de la Shoah.
07:41Ce monde devient fou, Arnaud Benedetti.
07:43C'est une honte absolue.
07:45C'est une honte absolue, parce que c'est vrai que pour une génération comme la mienne, c'était inimaginable il y a 50 ans, 40 ans, 60 ans.
07:54C'est-à-dire qu'il y avait quand même un consensus qui était dans la société française que la lutte contre l'antisémitisme était quelque chose de sacré,
08:01à l'exception évidemment peut-être de groupuscules.
08:05Mais là, c'est quelque chose qui manifestement s'accélère.
08:10On l'a vu venir de loin, déjà depuis 20 ans, 25 ans.
08:13Mais depuis le 7 octobre, en effet, il y a un tournant manifeste.
08:17Et ce qui est terrible, c'est quand même le fait qu'on a créé les conditions politiques de ce retour d'un antisémitisme qui n'est même plus complexé, en l'occurrence.
08:30Parce que quand on dit à quelqu'un, vous savez, vous n'allez pas pouvoir vous produire dans telle salle,
08:36ça veut dire clairement que c'est parce qu'il est juif qu'on ne va pas le produire.
08:41Vous avez tellement raison, Jean-Christophe Gallien.
08:42Il y a aussi, évidemment, l'impuissance de l'État.
08:45Et venant du milieu de la culture, je dirais que c'est encore plus scandaleux.
08:47C'est la tarifferie XXL.
08:49Ce milieu qui, tous les matins, tous les soirs, vient nous donner des leçons sur l'humanisme, la liberté, etc.
08:56Il y a quelque chose qui est profondément rémonte.
08:58Évidemment, Jean-Christophe Gallien, vous vous rendez compte, c'est l'impuissance, évidemment, des pouvoirs publics.
09:03Et puis c'est aussi ce silence médiatique et ce monde culturel le premier à faire la leçon
09:09et qui est aux abonnés absents pour dire, mais attendez, stop, laissez-les se produire.
09:14C'est par la culture, c'est parfois par l'art, c'est parfois par le sport qu'on peut retrouver un semblant de paisibilité, d'espace paisible en France.
09:23Ce que vous dites est très juste parce que là, on a une démonstration de quelque chose qui ressemble à un boycott non dit,
09:30mais extrêmement efficace avec des grosses pressions sur le moment où va s'organiser un spectacle.
09:35En tout cas, les gens des salles.
09:36Donc la technique de la culture, parfois le financement de la culture même en gros.
09:42Mais moi, j'ai vécu pendant un an en arrière, remontant en arrière.
09:46Je vais souvent à des concerts de musique, peu importe, toutes sortes de genres de musique en particulier.
09:53Et ce que j'ai constaté en France, en Europe, que ce soit des dates pendant l'année ou pendant des festivals,
09:59ce qui est encore plus sérieusement grave de mon point de vue, c'est qu'à 95%, la prise de parole systématique des artistes,
10:08qu'ils soient européens, américains, qui étaient principalement ces gens qui venaient se produire, français évidemment dedans,
10:15étaient non seulement antisémites, mais surtout pro-palestiniennes d'abord, et ensuite dérivées vers des chants qui étaient très terribles.
10:24C'est-à-dire que non seulement vous avez cette espèce de privation d'expression, c'est-à-dire qu'il faut le dire comme ça,
10:28qui est très française, mais qui existe un peu en Espagne aussi, sur le terrain sportif.
10:32Vous avez ce genre de démarche où vous avez un match, par exemple, qui était programmé ce week-end,
10:37entre l'équipe de Palestine et l'équipe du Pays Basque en football.
10:40Vous voyez, ce n'est pas rien au Pays Basque, c'est un truc qui est très politiquement très important.
10:44Mais de l'autre côté, vous avez cette pression pour qu'il ne se passe rien avec les équipes israéennes,
10:48ou les sportifs israéens.
10:49Mais en France, vous aviez l'année dernière, et en Europe, je vous le dis,
10:52cette espèce de tonalité incroyablement antisémite pro-palestinienne, bien sûr,
10:57mais c'est à la limite qu'il y ait des prises de position là-dessus,
10:59mais qui était délivrée à chaque concert, je vous assure, à chaque concert,
11:04en début, enfin, au milieu, ou des propos comme ça a été.
11:07Donc ça frappe une jeunesse, une jeunesse, moi évidemment, je ne suis plus là-dedans,
11:10mais qui frappe une jeunesse qui est dans ses concerts,
11:13et qui, elle, mange, boit ses paroles, et devient progressivement exactement...
11:18Mais parce que ce qui est là aussi incompréhensible, pour ne pas dire insupportable,
11:22vous pouvez bien évidemment soutenir le peuple Gazaoui, c'est une évidence.
11:26Vous pouvez appeler à la paix.
11:28C'est justement, pour être le plus productif possible, appeler à la paix,
11:32appeler justement au soutien des deux camps, pour lutter contre le terrorisme,
11:36pour appeler à la libération des otages, à la protection d'un peuple Gazaoui
11:40qui est en grande souffrance,
11:42amener ce qu'avait fait Amir, une chanson avec un artiste,
11:47et ça s'appelait En face, avec un artiste qui était de confession musulmane,
11:52et les deux se sont réunis autour de la musique.
11:55Alors évidemment, c'est des vœux pieux, mais on se dit peut-être qu'en France,
11:59le temple de la liberté d'expression, des droits fondamentaux,
12:02on aurait pu avoir justement cet endroit sacralisé,
12:07et tout est en train de voler en éclats, dans un silence assourdissant, Mathieu.
12:10C'est ça le problème en fait, c'est-à-dire que quand vous regardez aujourd'hui
12:13les gens qui se sont boycottés par le monde culturel lui-même,
12:16des gens comme Amir, etc., sont toujours des gens qui ont appelé à la paix,
12:19qui n'ont pas appelé à une hostilité contre la population gazaoui,
12:24contre la population palestinienne, parce que c'est quelque chose de différent.
12:28Et le problème, c'est que le monde de la culture a choisi ses combats,
12:33ils luttent non pas forcément pour la Palestine,
12:35mais contre Israël en règle générale,
12:38et surtout ils ne s'opposent pas de manière ferme à l'antisémitisme,
12:42comme vous l'avez dit, ils luttent davantage contre le racisme,
12:45contre l'homophobie, et c'est légitime de le faire,
12:47c'est légitime, mais le problème, c'est qu'ils ont véritablement choisi leur combat,
12:51et c'est un peu, entre guillemets, dégueulasse,
12:53pour les personnalités de confession juive qui subissent la montée de l'antisémitisme
12:57d'un point de vue statistique, et d'un point de vue même dans leur vie privée,
13:01on voit 3000 actes antisémites depuis le 7 octobre,
13:04c'est quelque chose d'éminemment condamnable.
13:06Mais parce que tout a volé en éclats,
13:07on ne sait plus ce qu'est le terrorisme islamiste,
13:10on ne sait plus ce que c'est un pogrom,
13:12on ne sait pas plus ce que c'est un génocide,
13:14tout a volé en éclats,
13:16et puis c'est à la justice d'agir rapidement,
13:19si depuis le 7 octobre,
13:20vous aviez eu des condamnations extrêmement fermes,
13:22rapides, puisqu'il y a des personnes qui nous expliquaient
13:24que le 7 octobre, c'était un mouvement de résistance,
13:27il n'y aurait peut-être pas eu,
13:29mais cette réflexion-là,
13:30je suis certain qu'on l'aura dans 10 ans,
13:32lorsqu'on regardera dans 10 ans
13:34ce qui s'est passé entre 2023 et 2025,
13:37et de se dire, mais comment se fait-il
13:38qu'on ait pris autant de temps
13:40avant de considérer que ces déclarations-là
13:43participaient bien sûr,
13:44alimentées, incitées à la haine
13:46et participaient à l'antisémitisme.
13:49Une pensée évidemment pour tous les médias
13:51qui refusent de traiter de ce sujet
13:53ou qu'ils le sous-traitent,
13:54qu'ils l'ont traité très rapidement la semaine dernière
13:57parce qu'il y avait les images à la Philharmonie,
13:58mais qui ne sont jamais allés voir
14:00des artistes qui sont moins connus
14:01et qui ont vu leur vie basculer
14:03alors qu'ils ne font que prôner la paix.
14:06C'est ça qui est absolument incroyable.
14:07Autre sujet à présent,
14:10la question de l'insécurité
14:11et l'insécurité dans les transports.
14:14Ce sont nos co-frères du Parisien
14:15qui ont relayé cette information.
14:17C'est un humoriste qui s'appelle Anthony Joubert.
14:19En fait, l'insécurité dans les transports en commun,
14:21ça peut arriver à tout le monde,
14:22bien évidemment.
14:24Dans les médias,
14:25le système médiatico-politique
14:26nous a vendu depuis 10-20 ans
14:29un sentiment d'insécurité,
14:31des faits qui sont anecdotiques.
14:33Et en fait, les Français,
14:33pourquoi ils se détachent
14:35et des médias et de la politique ?
14:36Ils se disent, mais ils nous prennent pour des imbéciles.
14:38On le vit.
14:39On ne le ressent pas.
14:40On le vit.
14:41On y est confronté.
14:42Alors, voyez, ce sujet,
14:43ça s'est passé dans un TER ce samedi
14:45alors qu'il se rendait dans les Hauts-de-France
14:46pour un spectacle.
14:48On n'a pas encore...
14:49Le Parisien ne nous donnait pas encore
14:50les éléments qui permettaient de savoir
14:52pourquoi il avait été agressé.
14:54Il a lui-même publié une vidéo
14:55dans laquelle il montre son visage tuméfié.
14:57Valentin Rouillon.
14:58C'est ce qu'on appelle
15:01ma première agression
15:02dans le TER.
15:06Ça arrive.
15:08Il était aux alentours de 17 heures
15:11lorsqu'Anthony Joubert
15:12poste cette vidéo
15:13sur les réseaux sociaux.
15:14L'humoriste découvert en 2008
15:16dans l'émission
15:17Incroyable Talent sur M6
15:18était en direction
15:19de Ressons-sur-Masse
15:20dans l'Oise
15:21pour se produire sur scène.
15:23Dans une deuxième vidéo,
15:25il avertit ses abonnés.
15:26Comme quoi, faites attention.
15:27Faites attention.
15:28Il y a des fous partout.
15:30Et ce n'est pas parce que...
15:32Il a vu mes vidéos.
15:33Non, non, ce n'est pas le style
15:34de mec qui regarde mes vidéos.
15:36Mais c'est comme ça.
15:38Voilà.
15:38Encore heureux.
15:39Il avait juste des poings
15:40et pas un couteau.
15:41Ça aurait pu être pire.
15:42Une information
15:42que la procureure
15:43de la République de Compiègne
15:45a confirmée
15:45à nos confrères du Parisien.
15:47Il a reçu des coups de poing
15:48au visage.
15:49Il est descendu
15:50en gare de Compiègne
15:50où il a été pris en charge
15:52par les pompiers.
15:52Malgré son agression,
15:54Anthony Joubert
15:55a assuré son spectacle
15:56comme le montre
15:57cette vidéo
15:57publiée ce dimanche matin
15:59sur Instagram.
16:01Eh bien, courageux.
16:02Il continue.
16:03Mais vous avez vu
16:03le visage qu'il a ?
16:05C'est encore une fois.
16:06Ça touche tout le monde.
16:07Ça peut toucher
16:08n'importe quel téléspectateur.
16:09J'ai regardé les chiffres.
16:119349 personnes
16:12ont été victimes
16:13de violences
16:14dans les transports en commun
16:15en 2024
16:15hors cadre familial.
16:17Et à l'intérieur,
16:18je ne mets pas
16:19les violences sexuelles.
16:21Là, je mets vraiment
16:21les violences physiques.
16:23Ça fait environ
16:24un Français agressé
16:25toutes les heures
16:26dans les transports en commun
16:27en 2024.
16:29Sentiment d'insécurité.
16:31Autre chose à présent,
16:32et là, vraiment,
16:33c'est un sujet
16:33qui est ô combien important.
16:35Dans l'émission,
16:36vous le savez,
16:36on en parle depuis
16:37hier matin,
16:39puisque le ministre
16:40de l'Intérieur
16:40a décidé de porter plainte
16:42contre Radio Nova
16:42après la diffusion
16:44dimanche dernier
16:45sur cette radio
16:46de la chronique
16:49dite humoristique
16:50de Pierre-Emmanuel Barré
16:51qui a qualifié
16:52la police et la gendarmerie
16:53d'institutions
16:54structurellement brutales,
16:56racistes
16:56et déresponsabilisantes.
16:59Et il a eu cette phrase
17:00des viols,
17:01des mutilations,
17:02des meurtres
17:03et des mecs
17:03qui se filment
17:04en train de faire tout cela
17:05en se marrant.
17:06En fait,
17:07la police et la gendarmerie,
17:08c'est Daesh
17:09avec la sécurité
17:10de l'emploi.
17:11Je vous propose
17:11d'écouter
17:12Jean-Christophe Couvi,
17:14secrétaire national
17:15du syndicat Unité
17:16qui lui a répondu.
17:18C'était hier
17:19sur Europe 1.
17:20Écoutez.
17:21On s'est senti sali
17:22avec tous mes collègues
17:23et dedans,
17:24on insulte aussi
17:25le ministre
17:26de Grosse Cuve à Pisse.
17:28Voilà.
17:29C'est 5 minutes
17:30de vomi anti-flic.
17:31Donc maintenant,
17:32il y a un nouveau terme,
17:33c'est la flicophobie
17:33et du coup,
17:34Radio Nova
17:35va se porter
17:37effectivement
17:37cette voie
17:38de flicophobie.
17:40Maintenant,
17:40avec ces personnes-là
17:41qui se cachent
17:41derrière l'humour
17:42pour être en fait
17:44effectivement
17:44balancer des guatteries
17:46et des militants
17:47ultra-gauche
17:48parce que quand
17:49vous écoutez bien,
17:50en fait,
17:50c'est la grande messe.
17:51C'est-à-dire que derrière,
17:52c'est des standing ovations,
17:53on entend des
17:54à cab,
17:54à cab.
17:55Enfin,
17:56réellement,
17:56voilà,
17:57c'est à écouter quand même.
18:00Moi,
18:01encore une fois,
18:03ces gens-là,
18:04le jour,
18:04ils vont devoir composer
18:05le 17,
18:06police secours,
18:07pour eux ou leur famille,
18:08ils vont avoir un problème.
18:10Je ne sais pas
18:10comment ils vont faire
18:11et appeler leur bourreau,
18:12entre guillemets,
18:13ils ne pourront pas.
18:14Alors,
18:15j'espère et je leur souhaite
18:16de jamais avoir besoin
18:17d'appeler la police
18:17et police secours
18:18et le jour où ils le feront,
18:20ils auront une pensée pour nous
18:21et ils seront bien contents
18:22de nous trouver.
18:23Et pourquoi c'est un sujet essentiel ?
18:24Parce que c'est la frontière
18:26entre le militantisme,
18:28la politique
18:28et l'humour.
18:30Pierre-Emmanuel Barré
18:31qui aurait pu présenter
18:32ses excuses
18:32en disant
18:34si mes blagues
18:35n'ont pas été comprises,
18:36je présente mes excuses
18:37et je voudrais apporter
18:38tout mon soutien
18:39aux forces de l'ordre
18:39puisque cette semaine,
18:41on commémorait
18:41les 10 ans
18:42des attentats
18:43du 13 novembre.
18:44Non,
18:44pas du tout.
18:45Il a reposté
18:46donc Radio Nova
18:47à défendre
18:48la liberté d'expression.
18:50Bravo,
18:51Mathieu Pigasse,
18:52le propriétaire.
18:53Lui aussi,
18:53le moralisateur en chef
18:56après une plainte
18:57de Laurent Nunez.
18:58et il dit Nova propre
18:59et sans bavure,
19:01ça change de la police.
19:03Alors,
19:03c'est très intéressant
19:04de voir également
19:05qu'il est soutenu,
19:05vous savez par qui ?
19:06Par les soulèvements
19:07de la terre.
19:08Tiens,
19:08tiens,
19:09cette association radicale
19:12qui était présente
19:12à Sainte-Soline.
19:13Je rappelle que Sainte-Soline,
19:15c'est 66 gendarmes
19:16qui ont été blessés.
19:18Le ministre de l'Intérieur
19:19à l'époque,
19:20Gérald Darmanin,
19:20parlait d'éco-terrorisme.
19:22Voilà ce que les soutiens,
19:24voilà les soutiens
19:25de Pierre-Emmanuel Barré.
19:27C'est très intéressant
19:27de voir ce climat-là,
19:29Mathieu Hock.
19:29C'est très intéressant
19:30et c'est surtout
19:31le symptôme de quelque chose
19:32qui, moi,
19:32me marque à chaque fois.
19:33C'est qu'en fait,
19:34vous avez des gens
19:35qui se disent mainstream,
19:37qui sont anti-système
19:38parce que c'est cool
19:39d'être contre la police,
19:41c'est mainstream
19:42d'être contre les forces
19:43de l'ordre
19:43et qui, en réalité,
19:45quand il y aura besoin
19:46de la police,
19:46se cacheront toujours
19:47derrière la police
19:48et laisseront toujours
19:48les policiers aller
19:49au-devant des problèmes.
19:51Par exemple,
19:52là,
19:52c'est le cas
19:52pour des associations,
19:53mais c'est aussi le cas
19:54pour toutes ces personnalités politiques
19:57de la France insoumise,
19:59de l'extrême-gauche,
19:59etc.,
20:00qui utilisent,
20:02lorsqu'ils se déplacent
20:04dans une permanence
20:06dans leur circonscription
20:08ou autre,
20:09qui utilisent la police
20:10parce que la police
20:11les protégera
20:11alors même qu'ils crachent
20:13tous les jours
20:13sur la police
20:14et qu'ils disent
20:14la police tue.
20:15Et je trouve
20:15que ce deux poids
20:16deux mesures
20:17est absolument insupportable
20:18pour les forces de l'ordre
20:19tout en sachant
20:20qu'il faut rappeler quand même
20:21que les forces de l'ordre
20:22sont, dans notre pays,
20:24l'une des institutions
20:25les plus plébiscitées
20:26par les Français.
20:2780% ou plus de 80%
20:28des Français
20:29ont confiance
20:29dans leur police.
20:30Donc, ces gens-là,
20:31aujourd'hui,
20:31les Français soutiennent
20:32leur police.
20:33Ce ne sont pas
20:34des militants politiques,
20:35qu'ils soient humoristes,
20:36responsables politiques,
20:37qui vont dire
20:38et qui vont expliquer
20:38aux Français
20:39qu'il faut détester la police.
20:40Jean-Christophe.
20:41Daesh,
20:43Pierre-Emmanuel Barré,
20:45c'est-à-dire quoi Daesh ?
20:46Ça veut dire
20:46qu'il ne sait plus
20:47ce que ça veut dire,
20:47il ne sait plus
20:48ce que c'était l'expérience,
20:49que c'est encore l'expérience,
20:50qu'ils viennent avec moi
20:50se promener
20:51dans certains territoires
20:52de l'Ouest africain
20:54ou au Moyen-Orient
20:56où ça existe encore.
20:57C'est quoi le sort
20:58des femmes ?
20:59C'est quoi le sort
21:00des gens qui sont opposés ?
21:01Des chrétiens ?
21:01Des autres religions ?
21:02Exactement.
21:03Et qu'est-ce que c'est
21:04que cette histoire incroyable
21:05faite la semaine
21:07du 13 novembre
21:07qui est plusée ?
21:08C'est-à-dire que
21:09là, vous parliez tout à l'heure
21:10de perte de repères,
21:12de boussoles qui tombent
21:14et qui contribuent
21:16à cette espèce
21:16de mélange incroyable.
21:18Plus personne ne comprend rien,
21:19plus personne ne situe rien.
21:20Là, c'est plus mettre
21:21la poussière sous le tapis,
21:22c'est plus dénier,
21:23c'est agresser
21:24et c'est commettre,
21:26de mon point de vue,
21:27si vous voulez,
21:27un crime, pour le coup,
21:29sur la mémoire
21:30des gens qui subissent,
21:31l'actualité des gens
21:32qui subissent Daesh
21:33et attaquer une institution
21:35qui est celle de la République.
21:36Il mérite effectivement
21:38d'être poursuivi
21:38parce que c'est un acte
21:40qui, pour le coup,
21:41dépasse très largement
21:42tout ce dont on vient parler.
21:43Il est au-delà
21:44de tous les racifs,
21:46les antisémitismes
21:46et autres comme ça.
21:47Il est non seulement anti-français,
21:49mais il est surtout,
21:50surtout,
21:51déshumanisé.
21:53Déshumanisé,
21:53c'est-à-dire qu'un humoriste
21:54soutenu par Radio Nova
21:55qui contribue et qui co-signe,
21:57éventuellement avec son
21:58principal propriétaire,
21:59oui, il y a une question
22:00qui se pose.
22:00Vous répondrez,
22:01mais c'est la satire,
22:02vous n'êtes pas Charlie,
22:04vous n'êtes pas Charlie,
22:04Jean-Christophe Gallien.
22:06Alors moi,
22:07il faudrait aller plus loin,
22:08il faudrait demander
22:08à M. Pigasse
22:10si demain,
22:11il va offrir
22:12la même tribune
22:13à Dieudonné
22:13qui avait été condamné
22:14pour certains de ses sketchs
22:16et notamment pour sa chanson
22:17« Shohananas ».
22:18Lui, il disait,
22:19mais c'est de l'humour,
22:20Shohananas.
22:21Il a été condamné
22:22par la justice
22:22en première instance
22:23et puis il a été condamné
22:25en appel
22:25puisque les juges
22:26ont bien considéré
22:28que Dieudonné
22:28avait quitté le terrain
22:30de l'humour
22:31pour rejoindre
22:32un terrain militant
22:33et que là,
22:34on n'était absolument pas
22:35dans l'humour.
22:36Vous parlez de Daesh,
22:37j'ai une pensée,
22:37puisqu'il fait la comparaison
22:38avec la police,
22:41à Jean-Baptiste Salvin
22:42et Jessica Schneider,
22:44bien évidemment.
22:45Le 13 juin 2016,
22:48ils ont été tués
22:49à leur domicile
22:50au nom de ces terroristes
22:52islamistes,
22:53de policiers,
22:54devant leur enfant.
22:56Qu'ils viennent faire
22:57ces petites blagues
22:58devant l'enfant
22:59de Jean-Baptiste Salvin
23:01et de Jessica Schneider.
23:04C'est Arnaud Benedetti,
23:06pardonnez-moi.
23:06Non mais bon,
23:07de toute façon,
23:08on voit bien
23:08qu'il est dans la provocation.
23:10C'est une vieille tradition
23:11à l'extrême-gauche.
23:12C'est RSSS,
23:13déjà dans les années 68,
23:14c'était le slogan
23:16des radicaux d'extrême-gauche,
23:18des jeunes étudiants,
23:19mais c'était des jeunes.
23:20Là, en l'occurrence,
23:21c'est un peu plus inquiétant.
23:22Mais surtout,
23:23ce qu'ils cherchent,
23:24c'est à se victimiser.
23:25Ensuite, d'ailleurs,
23:26c'est très intéressant,
23:27le tweet des soulèvements
23:28de la terre.
23:28Les soulèvements de la terre
23:29apportant leur soutien
23:31à cet humoriste,
23:33finalement,
23:34condamne la position
23:35du ministre de l'Intérieur
23:37qui, d'un seul,
23:37ne peut pas faire autrement
23:38compte tenu du cours social
23:39qu'il a à gérer,
23:40c'est-à-dire de porter plainte,
23:41ce qui est tout à fait naturel.
23:43Donc, on fait de la provocation
23:44pour se victimiser.
23:46On voit bien
23:47quelle est la stratégie
23:48derrière cette prétendue humeur.
23:49Et puis, l'autre stratégie,
23:50c'est la prime à l'outrance,
23:52la prime à l'injure.
23:53C'est-à-dire qu'ils vont aller
23:55sur ce terrain-là,
23:57il y a médiatisation,
23:58et ils vont récupérer
23:59des auditeurs,
24:02pourquoi pas radicaux.
24:03Du moins,
24:04quand on voit le soutien
24:05des soulèvements de la terre,
24:07on comprend bien,
24:08qui, aujourd'hui,
24:09aspire à tendre l'oreille
24:11lorsque Pierre-Emmanuel Barré
24:12fait ses petites chroniques
24:14dites humoristiques.
24:15La politique,
24:16c'est dans un instant,
24:17et ce sera expliqué
24:18avec notre journaliste,
24:20l'excellente Elodie Huchard.
24:21A tout de suite sur Europe 1.
24:23Sur CNews.
24:259h30 sur CNews,
24:27on est toujours avec
24:28Arnaud Benedetti,
24:28Jean-Christophe Gallien,
24:29Mathieu Hock,
24:30Elodie Huchard,
24:31qui est dans les starting blocks,
24:32puisqu'on va parler politique
24:34dans cette seconde partie
24:35d'émission,
24:36mais avant,
24:37quand même,
24:37cette actualité,
24:38moi j'ai cru que c'était
24:38une blague,
24:39que c'était le Gorafi,
24:40comment des visiteurs
24:42peuvent-ils réussir
24:43à accrocher un tableau
24:44dans l'une des salles
24:46du Louvre
24:46les plus surveillées ?
24:48Vous m'entendez ?
24:49Seulement deux mois
24:50après le spectaculaire
24:52cambriolage
24:52de la galerie d'Apollon,
24:54deux TikTokers
24:55expliquent sur les réseaux sociaux
24:56comment ils ont déjoué
24:57la sécurité.
24:59Regardez le sujet
25:00de Pauline Trevzer.
25:00Sur cette vidéo visionnée
25:04près de 200 000 fois
25:05sur les réseaux sociaux,
25:06deux TikTokers belges
25:07se mettent en scène
25:08pour montrer à leurs abonnés
25:10comment contourner
25:11les failles de sécurité
25:12du musée du Louvre.
25:14Leur objectif,
25:15exposer leur propre tableau
25:17à quelques mètres
25:18de l'âge au compte.
25:20Une heure avant
25:20la fermeture du musée,
25:22ni les chaînes
25:22commencent leur canular.
25:24Pour pouvoir passer
25:25la sécurité,
25:26les TikTokers
25:27fabriquent un cadre
25:28en légaux.
25:29Après quelques minutes
25:30des étations,
25:31ils réussissent
25:32à passer les différents
25:33contrôles
25:33sans grande difficulté.
25:35Une fois à l'intérieur,
25:37les deux hommes
25:37reconstruisent leur cadre
25:38au sein de la salle
25:40des Etats,
25:41la même salle
25:41qui abrite
25:42la célèbre Joconde.
25:44Quelques minutes plus tard,
25:45à 17h30,
25:46une annonce
25:47indique la fermeture
25:48du musée.
25:49Dans le brouhaha,
25:50les deux hommes
25:51passent à la dernière étape
25:52de leur mise en scène.
25:53Nous avons accroché
25:54la toile en vitesse.
25:55Impossible de la mettre
25:56sur le mur de la Joconde.
25:57Il y a trop de garde,
25:58mais elle est bien
25:59dans la même salle.
26:02Ni les chaînes
26:03sont ensuite reparties
26:04sans être interpellées.
26:07Les deux TikTokers
26:08s'étaient déjà fait remarquer
26:09en mai dernier
26:10en portant des gilets
26:12de sécurité.
26:13Ils avaient réussi
26:14à entrer sans billet
26:15dans le stade
26:16de la finale
26:17de la Ligue des Champions.
26:18C'est incroyable.
26:21J'espère qu'ils mentent
26:24et qu'ils ont tourné
26:25leur séquence
26:25avant le casse du siècle.
26:27C'est-à-dire,
26:27il y a deux semaines
26:28parce qu'on nous a promis
26:29sécurité maximum.
26:31Madame Sécurité du Louvre,
26:32elle est toujours en poste ?
26:34Oui, tout le monde est encore là.
26:35Rassurez-vous,
26:36tout le monde va bien.
26:36Tout le monde va bien
26:37et elle sera auditionnée
26:38la semaine prochaine ?
26:39Oui, l'audition
26:39mercredi matin
26:41de la patronne du Louvre
26:42et des équipes du Louvre.
26:44On se rappelle
26:44qu'elle avait déjà été entendue
26:45par le Sénat
26:46et donc cette fois,
26:47elle passe devant
26:47l'Assemblée nationale.
26:48Et à quel moment
26:49on retrouve le sens
26:50du mot responsabilité
26:52au Louvre ?
26:52Non, parce que
26:54quand c'est arrivé
26:54cette affaire triste au Louvre,
26:56immédiatement,
26:57ce n'est pas deux heures après,
26:58trois heures après,
26:59c'est quasiment immédiatement,
27:00vous aviez tous les anciens
27:02ou anciennes ministres
27:03de la culture de ce pays,
27:04vivants,
27:06dont Roselyne Bachelot,
27:07qui sont venus immédiatement
27:09au soutien de Laurence Descartes.
27:10C'est-à-dire qu'il y avait
27:12immédiatement le bouclier,
27:14si vous voulez,
27:14le bouclier de protection
27:16d'un système
27:18qui, lui,
27:18ne parle pas de responsabilité,
27:19surtout pas.
27:20C'est incroyable.
27:21Incroyable de voir
27:22qu'encore une fois,
27:24il y a visiblement,
27:25je suis prudent,
27:27parce que
27:27de TikTokers
27:28qui peuvent s'amuser,
27:29vous pouvez rentrer
27:30avec n'importe quoi,
27:31vous mettez un tableau
27:32et vous vous amusez.
27:33Bravo la sécurité.
27:35Mais peut-être
27:35qu'ils l'ont fait
27:36avant le casse du siècle.
27:37Je suis sûr
27:40qu'ils ont menti.
27:41David Lysnard,
27:43qui est à la une
27:45du journal du dimanche,
27:46qui charge l'État
27:47et appelle au réveil des maires.
27:49À la veille du Congrès des maires,
27:50le président de l'Association
27:51des maires de France
27:51dénonce
27:52l'asphyxie bureaucratique
27:54et presse l'État
27:55à libérer les communes.
27:57Dans le projet de loi de finances,
27:59et cette déclaration est dingue,
28:01elle prévoit un effort
28:02de 4,6 milliards d'euros
28:03demandés aux collectivités.
28:04« Y consentez-vous ? »
28:06On pose la question
28:07à David Lysnard.
28:09Il dit
28:09« Cette façon de poser le problème
28:10relève d'un récit infantilisant,
28:12celui d'un État
28:13en faillite
28:14qui explique
28:15que tout le monde
28:16doit faire un effort
28:17parce que lui-même
28:17en est incapable.
28:19Participer à un effort
28:20collectif
28:21pour redresser le pays,
28:22tout le monde peut l'entendre
28:23et c'est nécessaire.
28:25Mais il ne s'agit pas de cela.
28:26On nous demande
28:27de renflouer un système
28:28à bout de souffle
28:29victime d'une gestion
28:30calamiteuse.
28:32Ce n'est pas
28:32en saignant
28:33les bien portants
28:34qu'on soigne
28:35les malades.
28:37Et c'est vrai
28:37que ce discours-là
28:39est un discours
28:40qui est partagé
28:41à Elodie Huchard
28:41par bon nombre
28:42de Français.
28:43Ce gouvernement
28:43qui vous dit
28:44« Faites ce que je dis
28:45mais pas ce que je fais »
28:46au bout d'un moment
28:46s'il dit stop.
28:48Et le consentement
28:49à l'impôt
28:49pourrait se poser
28:49dans les prochaines semaines,
28:50les prochains mois
28:51voire les prochaines années.
28:52Oui, bien sûr.
28:52Et David Lysnard
28:53a raison.
28:53Il rappelle aussi
28:55que depuis des années,
28:56l'État n'a de cesse
28:57de se décharger
28:58sur les communes
28:59en leur donnant
29:00toujours moins d'argent
29:00et en leur enlevant
29:01des rentrées d'argent.
29:03Donc à un moment donné,
29:04il ne faut pas
29:04être trop intelligent
29:06pour comprendre
29:06que si vous devez faire plus
29:07avec moins d'argent,
29:08ça ne fonctionne pas.
29:09On rappelle que les communes
29:10quand elles votent le budget,
29:11ce n'est pas comme ça se passe
29:11à l'Assemblée nationale.
29:12Le budget doit être
29:13à l'équilibre.
29:14On a des communes
29:15qui sont toutes
29:16très responsables
29:17et de toute façon,
29:18elles n'ont pas le choix
29:19avec des maires
29:19qui font des efforts,
29:21qui rendent des budgets
29:21qui sont à l'équilibre
29:22et on est en train
29:23de leur dire
29:23« L'État a trop dépensé,
29:25l'État n'est pas capable
29:26de faire des économies,
29:27donc c'est vous
29:28qui allez faire
29:29encore plus d'économies ».
29:30Évidemment que pour David Lysnard
29:31et tous les maires de France,
29:32c'est premièrement
29:33très compliqué
29:33et ça peut poser la question
29:34à un moment donné,
29:35la gestion des communes.
29:36Il y a des choses
29:37qui ne peuvent plus fonctionner
29:38si les communes
29:39n'ont pas assez d'argent
29:40et puis plus globalement,
29:41ce qu'explique aussi
29:42David Lysnard,
29:43c'est toute cette bureaucratie
29:45qui étouffe
29:45à chaque fois qu'on ajoute
29:46des normes,
29:46on fait perdre du temps,
29:47on a des communes
29:48qui ne fonctionnent pas
29:49ou qui fonctionnent
29:49totalement au ralenti.
29:50Il y a des maires
29:51qui sont capables
29:51de faire tourner ces communes
29:52et à chaque fois,
29:53toutes les bonnes volontés
29:54se confrontent
29:55ou s'éclatent
29:56sur le mur
29:56de l'État
29:57et de la bureaucratisation.
29:58La violence
29:59contre les élus
30:00a explosé,
30:01tout cela dans un contexte
30:02budgétaire calamiteux.
30:03L'État ne cesse
30:04de ponctionner
30:05les recettes des collectivités
30:06comme il le fait déjà
30:07sur les ménages
30:08et les entreprises.
30:09Enfin,
30:10la bureaucratie subit
30:11un fléau
30:12et nous avons compté
30:13une quarantaine
30:13de démissions de maires
30:14chaque mois,
30:15quatre fois plus
30:16qu'il y a 20 ans.
30:18Là aussi,
30:19c'est intéressant,
30:19c'est que le maire
30:20c'est finalement
30:21l'élu le plus apprécié
30:23des Français
30:23mais au bout d'un moment
30:25il dit ras-le-bol
30:26j'ai plus les moyens
30:26d'être efficace.
30:28Moi,
30:28c'est du concret,
30:29c'est du contact
30:30au quotidien
30:31mais sauf que
30:31j'ai plus les moyens.
30:32On est en train
30:33de tout ponctionner
30:34et ça ne marche même pas
30:35Jean-Christophe Gallien.
30:36C'est vrai que ça a été
30:37une recentralisation hybride
30:40ces dernières années.
30:41Hybride parce qu'elle est
30:42recentralisation
30:44de deux manières.
30:44On a effectivement
30:45transféré beaucoup
30:46d'impôts nationaux
30:47aux collectivités
30:47au même moment
30:48on leur a enlevé
30:48leur capacité fiscale à elle
30:50et en même temps
30:51on a effectivement normé
30:52on est très largement intervenu
30:54sur ce qu'est la capacité
30:55de leur gestion.
30:56Maintenant,
30:57c'est clair qu'il y a aussi
30:59un débat sur la décentralisation
31:00qui a été totalement effacé.
31:03C'est-à-dire qu'aujourd'hui
31:04on n'en parle plus
31:05c'est un sujet
31:05qui a disparu des antennes
31:07depuis qu'Emmanuel Macron
31:08est venu au pouvoir
31:09en tant que président.
31:10Et donc c'est un vrai sujet
31:11parce que ça parle
31:12des municipalités
31:12ça parle des départements
31:14ça parle des régions
31:14c'est un enjeu majeur
31:15c'est la démocratie
31:16de proximité locale
31:18et moi je plaide
31:19pour que cette élection
31:20qui vient
31:21la municipale
31:22de mars prochain
31:23soit un vrai grand moment
31:24démocratique et républicain
31:26parce que rappelons-nous
31:27en 2020
31:29au moment du Covid
31:30la municipale
31:31a été effacée
31:32par le Covid.
31:34Il ne faudrait pas
31:34qu'il y ait un Covid politique
31:35cette fois-ci
31:36pour des raisons fiscaires
31:37je ne sais quoi
31:37quelque chose
31:38qui dépasse largement
31:39la municipale
31:39que c'est un moment
31:40qui nous a été
31:40qui nous manque
31:41parce qu'il nous a été
31:42un peu volé
31:43et je crois que
31:44David Lissnard
31:45à la veille de cette assemblée
31:46des maires de France
31:47cette semaine
31:48et le JDD a raison
31:49de porter ce débat
31:50parce que le débat local
31:51va être un moment
31:52à mon avis très fort
31:53en tout cas
31:53il doit être très fort
31:54que ce soit à Paris
31:55évidemment
31:55nous sommes à Paris
31:56ici
31:56mais dans toutes les communes
31:57de France
31:57parce que
31:58encore une fois
31:59il est essentiel
32:01avant la grande séquence nationale
32:02mais cette séquence-là
32:03est décisive
32:04pour plein de raisons
32:04vous n'êtes l'aider
32:05et les maires
32:05vous disent une chose
32:07ils n'ont qu'une seule crainte
32:08c'est qu'il y ait
32:09dissolution
32:10de l'Assemblée nationale
32:11c'est qu'il y ait
32:13en fait
32:13une élection législative
32:14anticipée
32:15qui viendrait faire oublier
32:16les enjeux
32:17ô combien importants
32:20des municipales
32:23je voudrais vous faire
32:24écouter
32:25tiens
32:25puisqu'on vient de l'avoir
32:26ça va être le son
32:26de la matinée
32:27je pense
32:28un certain
32:29Manuel Valls
32:30Manuel Valls
32:30ancien Premier ministre
32:31ancien ministre
32:32d'Emmanuel Macron
32:34qui est très dure
32:36lorsqu'il dresse le bilan
32:37du président de la république
32:39il dit
32:39le second quinquennat
32:41d'Emmanuel Macron
32:41est un naufrage
32:43écoutez
32:43c'était chez notre confrère
32:44de Radio-G
32:46Frédéric Aziza
32:46je suis un républicain
32:49patriote
32:49j'aime mon pays
32:50je suis tellement
32:50préoccupé pour l'avenir
32:52enfin écoutez
32:52la situation économique
32:53les finances publiques
32:54et sociales
32:55sont dans un état
32:56épouvantable
32:57je pense que nous allons
32:58avoir un problème
32:58pour notre démocratie
32:59pas seulement en France
33:00donc il faut participer
33:01au débat
33:02s'investir
33:04intellectuellement
33:05essayer de rapprocher
33:06des gens en termes
33:07de méthode
33:07pour former des coalitions
33:08on aura l'occasion
33:09d'en parler
33:10mais ça nécessite
33:10un travail titanesse
33:12mais quand on aime son pays
33:13on s'engage
33:14on continue
33:14comment vous voyez
33:14la fin de ce quinquennat
33:15il y a Emmanuel Macron
33:17pour aller jusqu'au bout
33:18de son mandat
33:18il faut le souhaiter
33:19pour nos institutions
33:20bien évidemment
33:21mais ce deuxième quinquennat
33:24est difficile
33:25c'est le moins qu'on puisse dire
33:26c'est même un naufrage
33:28le second quinquennat
33:29du président
33:30est un naufrage
33:31vous imaginez
33:32Pourtant
33:33Manuel Valls
33:34c'était l'un de ses premiers
33:35soutiens en 2017
33:36après la primaire socialiste
33:38quand il s'est fait balayer
33:38mais le vrai problème
33:40aujourd'hui
33:40il a raison de le souligner
33:41c'est qu'Emmanuel Macron
33:42est venu avec l'idée
33:43de réformer le pays
33:44c'était la révolution libérale
33:46la fameuse révolution macroniste
33:48et pour autant
33:49aujourd'hui
33:50on se retrouve 8 ans après
33:51et c'est un désastre total
33:52les finances publiques
33:53sont complètement exsangues
33:55on est à plus de 1300 milliards
33:57d'euros de dettes
33:58mais surtout
33:59quelle réforme
34:00le président de la république
34:01a fait
34:01la seule réforme
34:02qu'il a faite
34:03lors de son second quinquennat
34:04c'est la réforme des retraites
34:06elle est aujourd'hui suspendue
34:07c'est quelque chose
34:08qui est au profit
34:09d'un accord politique
34:11une tartufferie
34:12si je reprends
34:12votre expression
34:13mais surtout
34:14sur les sujets de fonds
34:16les agences de notre pays
34:17ça coûte 80 milliards d'euros
34:18pourquoi il n'y a pas eu
34:19de réforme d'Emmanuel Macron
34:20sur les agences de notre pays
34:21on a parlé tout à l'heure
34:22de la décentralisation
34:23le millefeuille administratif
34:24et territorial
34:25qui embête
34:26et qui
34:26pardonnez-moi de le dire
34:27emmerde les
34:28qui emmerde les maires
34:31dont vous parliez
34:32les maires qui se retrouvent
34:33à devoir gérer
34:34le conseil régional
34:36le conseil départemental
34:38oui mais il aurait pu proposer
34:39une réforme de simplification
34:40aucune réforme de simplification
34:42de l'action de l'état
34:42aucune réforme de simplification
34:44de la logique territoriale
34:45de notre pays
34:45bref un président
34:46qui n'a pas réformé
34:47alors qu'il devait le faire
34:48Arnaud
34:48non mais moi je pense
34:49que si vous voulez
34:49ce qui symbolise l'échec
34:51d'Emmanuel Macron
34:52c'est bien évidemment
34:53la question budgétaire
34:54parce que
34:55comment il a été élu ?
34:57il a été élu
34:58évidemment sur le front républicain
35:00tout ce que vous voulez
35:01en 2017
35:01et en 2022
35:03mais il a été élu aussi
35:05parce que
35:06il était considéré
35:08comme plus compétent
35:09techniquement
35:09que son adversaire principal
35:12qui était Marine Le Pen
35:13en d'autres termes
35:13il devait permettre
35:15notamment de maîtriser
35:16la dette publique
35:17c'est comme ça
35:17qu'il a été élu en 2017
35:18et c'est aussi
35:19d'une certaine manière
35:20sur cette
35:21j'allais dire
35:22cette caractéristique
35:24ou cette prétendue compétence
35:25qu'il devait l'emporter
35:26or
35:26à quoi on a assisté ?
35:28on a assisté sur ce dossier
35:29qui est un dossier
35:29vraiment marqueur
35:30c'est-à-dire la maîtrise
35:31de la dépense publique
35:32pardonnez-moi
35:33mais de la faillite politique
35:34du macronisme
35:36sur ce dossier-là
35:37donc ce qui fait poser
35:38des questions évidemment
35:39majeures
35:40à une partie d'ailleurs
35:41de l'électorat
35:42de centre droit
35:42qui a pu voter pour lui
35:43il y a
35:44en 2022
35:46comme en 2022
35:47rapidement
35:47puisqu'on va recevoir
35:48Amélie de Montchalin
35:49la ministre des Comptes Publics
35:51à 10h
35:52je me tourne vers vous
35:53rapidement
35:54Elodie Huchard
35:55je suis tombé sur cet article
35:56des échos
35:57j'ai failli tomber de ma chaise
35:58budget 2026
36:00c'est 40 milliards d'impôts
36:02qui ne tiennent pas la route
36:03selon des notes de Bercy
36:054 hausses d'impôts
36:06sur les entreprises
36:07votées par les députés
36:08entrent en contradiction
36:09avec les conventions fiscales
36:11où les directives européennes
36:13l'Etat risquerait
36:13d'avoir à rembourser
36:14les recettes
36:16si elles étaient appliquées
36:17dans cette histoire
36:18il y a beaucoup de choses
36:19en réalité
36:20parce qu'on voit
36:20beaucoup de députés
36:21qui sont très contents
36:22et qui quand ils font voter
36:23leurs amendements
36:24font des petits posts
36:24sur les réseaux sociaux
36:25sans chercher
36:26à montrer ce qu'il y aura derrière
36:28premièrement
36:28ce que vous dites
36:29est effectivement vrai
36:30c'est à dire qu'il y a des choses
36:30qu'on est en train de voter
36:31à l'Assemblée
36:32qui ne sont pas applicables
36:33en raison d'autres réglementations
36:35parfois européennes ou autres
36:36et donc en fait
36:37on est très content
36:38de faire croire
36:38qu'on a voté quelque chose
36:39qui est parfaitement inapplicable
36:41et il y a aussi
36:42un deuxième sujet
36:43qui va dans le même sens
36:43c'est que sur certains amendements
36:45qu'on a votés
36:46on annonce par exemple
36:46des sommes faramineuses
36:48et quand on se rend compte
36:49de vraiment ce que ça va rapporter
36:51on n'y est pas du tout
36:52et c'est aussi pour ça
36:53qu'Amélie de Montchalin
36:54et d'autres ont fait
36:54beaucoup de pédagogie
36:55autour de ça
36:56parce qu'en expliquant
36:56ils ont au début
36:57un peu perdu sans doute
36:58cette bataille de la communication
36:59où les députés disaient
37:00regardez là
37:01on va rapporter 20 milliards
37:02à 26
37:02en fait dans la réalité
37:03vous n'êtes pas du tout
37:04mais vous êtes extrêmement loin
37:05de ces chiffres
37:06et effectivement
37:07on a des députés
37:08qui se font un peu plaisir
37:09qui font leur com'
37:10sur les amendements
37:11qui font voter
37:11est-ce que véritablement
37:13ça sera efficace
37:13pour une partie des amendements
37:15non
37:15c'est-à-dire qu'en plus
37:16il y a vraiment un génie
37:17en matière de communication
37:18en ce moment de dire
37:19regardez on arrive
37:20à taxer plus
37:21c'est vraiment ce que veulent
37:22entendre les français
37:23bravo
37:24ils ont bien fait
37:25de faire une sieste
37:25la réalité c'est que ce budget
37:26ne sera pas voté
37:27ça on posera la question
37:29à madame de Montchalin
37:30à dire
37:31tout autre sujet à présent
37:33et ça aussi
37:34c'est la loi
37:34la grande loi du silence
37:36du 14 au 21 novembre 2025
37:38l'aide à l'église en détresse
37:39illuminera en rouge
37:41des centaines de bâtiments
37:42à travers le monde
37:43pour sensibiliser le public
37:44au sort des chrétiens persécutés
37:47aujourd'hui
37:47un chrétien sur six
37:48vit dans un pays
37:50où la liberté religieuse
37:51est bafouée
37:51ça représente
37:52plus de 400 millions
37:53de chrétiens
37:54et pour alerter l'opinion
37:55sur cette situation
37:56l'aide à l'église en détresse
37:58organise pour la dixième année
38:00la semaine rouge
38:02et ça se passe
38:02à partir de ce
38:05ça a commencé d'ailleurs
38:05depuis 48 heures
38:07voyez le sujet
38:08d'Anaïs Baucher
38:09la Red Week
38:12ou semaine rouge
38:13une période particulièrement importante
38:15pour les chrétiens du monde entier
38:16dixième édition cette année
38:18son objectif est simple
38:20éclairer en rouge
38:21des monuments religieux
38:21ou profanes
38:22pour alerter sur les persécutions
38:24subies par les chrétiens
38:25reconnu comme essentiel
38:26pour la liberté religieuse
38:27par le gouvernement français
38:28celui-ci a assuré
38:30apporter son soutien
38:31par le biais de son ambassade
38:32au Vatican
38:32ainsi que par une mobilisation
38:34sur le territoire national
38:35dans trois jours
38:36au coeur de la capitale
38:37plusieurs bâtiments emblématiques
38:39comme Notre-Dame
38:39le Sacré-Cœur
38:40ou le Pont-Neuf
38:41seront illuminés dix minutes
38:42au début de chaque heure
38:43jusqu'à minuit
38:44d'autres lieux se joindront
38:45au mouvement
38:46comme le Mont-Saint-Michel
38:47le sanctuaire de Lourdes
38:48ou le Parlement européen
38:49une mobilisation
38:51accompagnée de grandes veillées
38:52de prières
38:52appelées nuit des témoins
38:54selon les projections
38:55de l'association
38:56aide à l'église en détresse
38:57qui pilote l'événement
38:58plus de 635 églises
38:59devraient s'illuminer
39:00aux quatre coins du monde
39:01toujours selon l'AED
39:02413 millions de chrétiens
39:04vivent dans des pays
39:05où la liberté religieuse
39:06n'est pas respectée
39:07280 millions
39:08sont directement exposés
39:09à la persécution
39:10la loi du silence
39:13parce que ça aussi
39:14les persécutions
39:15des communautés chrétiennes
39:16notamment par exemple
39:17en Afrique
39:18là les médias
39:19ils ne sont pas là
39:20les grandes manifestations
39:20on ne les voit pas
39:21on ne voit pas la même virulence
39:23quand c'est pour parler
39:24et soutenir
39:25les communautés chrétiennes
39:26qui sont massacrées
39:27persécutées par exemple
39:28en Afrique actuellement
39:30Jean-Christophe Gallien
39:31oui vous savez être chrétien
39:33ce n'est pas une couleur de peau
39:34contrairement à ce qui est raconté
39:36et très largement stigmatisé
39:38dans notre pays en ce moment
39:39et vous avez raison de dire
39:41qu'en se promenant
39:42à travers la planète
39:43aujourd'hui
39:43on a des points rouges
39:45oui des points de chaud
39:46qui sont assez terrifiants
39:48parce que
39:49c'est une cause
39:51qui a disparu des radars
39:53c'est une cause
39:54qui a disparu des radars
39:55pour des raisons simples
39:56c'est qu'elle n'est pas
39:57mainstream
39:58elle n'est pas trendy
39:59elle n'est pas tendance
39:59dans ce contexte national français
40:01c'est important de revenir là-dessus
40:02parce que
40:03alors pour le coup
40:04c'est très clair
40:05il y a une persécution
40:07il y a une persécution
40:08qui est parfois
40:09extrêmement physique
40:10rappelons-nous
40:11c'est pour ça que
40:11barrer avec Daesh
40:13et les policiers de France
40:14c'est quand même
40:15c'est quand même quelque chose
40:16qui doit vraiment être poursuivi
40:17j'espère qu'ils vont aller
40:18très loin là-dessus
40:19parce que
40:19c'est très concret
40:20et très actuel
40:21c'est-à-dire au moment
40:22où on parle
40:22aujourd'hui
40:23maintenant
40:23il y a cela
40:25et pas simplement
40:25dans des pays
40:26dont on pense
40:26qu'ils sont dominés
40:27par des formats terroristes
40:29ça existe dans d'autres pays
40:30où la religion
40:31est une religion d'état
40:32et cette religion d'état
40:33empêche
40:34toute pratique religieuse sereine
40:36il ne s'agit pas forcément
40:37de mourir
40:37c'est simplement
40:38de pouvoir aller à une église
40:39de pouvoir pratiquer
40:40sa foi normalement
40:41rappelons-nous
40:42qu'ici
40:42dans notre pays
40:43il faut quand même
40:43le célébrer
40:44tout le monde
40:45peut célébrer sa foi
40:46et heureusement
40:46aller dans le temple
40:47qu'il choisit
40:48aller dire
40:49ce qu'il pense
40:50de la religion
40:51c'est formidable
40:52ça n'est pas le cas
40:53dans 90%
40:55de ce contexte international
40:56où pour beaucoup
40:57pour beaucoup de chrétiens
40:59exercer sa foi
41:01aller dans le sens
41:03de sa foi
41:03c'est mourir
41:04subir des pressions
41:05des tortures
41:06voire
41:06voilà
41:07je voudrais me tourner
41:09vers vous
41:10Arnaud Benedetti
41:11je sais que vous êtes
41:12très mobilisé
41:13évidemment
41:13vous l'avez été
41:14tout au long de cette année
41:14pour la libération
41:16de Boilem Sansal
41:17hier nous avons eu
41:18la chance
41:19d'interroger
41:20et d'échanger
41:21avec la fille
41:23de Boilem Sansal
41:24Sabea
41:25ainsi que
41:26l'un de ses amis
41:28et écrivain
41:30franco-algérien
41:31si pour l'heure
41:33aucun des deux
41:33n'ont pu encore le voir
41:35l'émotion de le savoir
41:36en liberté
41:37est largement présente
41:39bien sûr
41:39et je vous propose
41:40ce sujet
41:40qui est signé
41:41Charles Baget
41:42Audrey Legray
41:43Sacha Robin
41:43le récit est signé
41:45Mathilde Ibanez
41:46c'est un regard
41:48enfin soulagé
41:50celui de Sabea
41:51l'une des filles
41:52de Boilem Sansal
41:53je vais bien maintenant
41:55presque bien
41:57parce que
41:57mon père est libre
41:58déjà
41:59il n'est pas
42:00en prison
42:01j'avais peur
42:02que je ne
42:03jamais revoie
42:04une libération
42:05tant attendue
42:06après un an
42:07de détention
42:08en Algérie
42:08j'étais étonnée
42:09et j'étais malheureuse
42:10oui
42:11pour l'un de ses amis
42:12l'auteur franco-algérien
42:13est plus qu'un modèle
42:15Boilem
42:15pour moi est un guide
42:16une étoile
42:18dans le ciel
42:19moi qui suis totalement
42:20athée
42:20je crois en Boilem
42:22parce qu'il est à l'avant-garde
42:24et une sorte de prophète
42:26il nous montre
42:26ce qu'il faut faire
42:27pendant un an
42:28sa famille
42:29ses amis
42:29épaulés du comité
42:30de soutien
42:31à Boilem Sansal
42:32n'ont pas arrêté
42:33de se battre
42:34sans l'aide
42:35du président français
42:36oui
42:36je lui ai envoyé
42:37une lettre ouverte
42:38que moi et ma soeur
42:40Nawell
42:42mais je n'ai jamais reçu
42:44aucune réponse
42:45le président Macron
42:46se déplace en Allemagne
42:47mardi je pense
42:49donc j'espère
42:51qu'il n'y aura pas
42:52de récupération
42:53si pour l'heure
42:54sa fille n'a pas encore
42:55de nouvelles de son père
42:56elle compte partir
42:57en Allemagne
42:58la semaine prochaine
42:59pour pouvoir enfin
43:00le serrer dans ses bras
43:01il y a quelque chose
43:03qu'on n'arrive pas
43:04à comprendre
43:04pardonnez-moi
43:05Arnaud Benedetti
43:06on n'est plus à l'ère
43:07du fossile
43:08maintenant
43:10effectivement
43:10un téléphone
43:11ça se trouve rapidement
43:12comment se fait-il
43:13que Boilem Sansal
43:13n'ait pas accès
43:14à un téléphone ?
43:15je ne sais pas
43:16il faut poser la question
43:17aux autorités françaises
43:18pour nous
43:19en effet
43:19c'est un motif d'interrogation
43:21en tout cas
43:22ce qui est sûr
43:22c'est que sa fille
43:23veut pouvoir lui parler
43:24ça me paraît essentiel
43:25et tout à fait légitime
43:26d'une fille
43:27à son père
43:28on a alerté
43:30nous
43:30tout ce que l'on pouvait
43:32alerter
43:32au niveau des services
43:33de l'Etat
43:34pour qu'en effet
43:35Boilem puisse disposer
43:36très rapidement
43:37d'un téléphone
43:38et puisse au moins
43:39pouvoir s'entretenir
43:40avec ceux qui
43:41avec ceux
43:42qu'il aime
43:43et son retour
43:44en France
43:45la date de son retour
43:46je ne l'ai pas
43:47je ne l'ai pas
43:48moi je pense en effet
43:48que ça devrait
43:49se produire
43:50la semaine prochaine
43:51on part en effet
43:53d'une visite
43:54d'Emmanuel Macron
43:56en Allemagne
43:57pour un sommet
43:58sur la souveraineté numérique
43:59je crois
43:59ça pourrait être
44:00en effet
44:01l'occasion
44:01et l'opportunité
44:02de faire en sorte
44:03que Boilem revienne
44:04d'autant plus
44:04que Boilem
44:05nous nous avons réussi
44:06à l'avoir une fois
44:07depuis qu'il a été libéré
44:08Boilem a manifesté
44:09son souhait
44:10de revenir
44:10très rapidement
44:12en France
44:13mais je ne doute pas
44:14un seul instant
44:14que les autorités françaises
44:16feront le nécessaire
44:16dans un instant
44:17la ministre des comptes publics
44:18Amélie de Mouchalin
44:20sera l'invité
44:21de CNews d'Europe 1
44:22et des Echos
44:23mais avant cela
44:23une toute dernière image
44:24je vais vous montrer
44:25ces images
44:26parce qu'elle est fascinante
44:27c'est factuel
44:27le média factuel
44:28qui l'a relayé
44:29puis il y a une
44:31analyse éditoriale
44:33ils disent
44:34pendant que l'Assemblée
44:34s'enfonce
44:35dans la démagogie
44:36et continuons
44:37regardons les images
44:37ensemble s'il vous plaît
44:38à plomber le pays
44:40la Chine vient littéralement
44:41de sortir
44:41la première armée
44:43de robots humanoïdes
44:44industriels au monde
44:46ça s'appelle
44:46Uptech
44:47qui livre des centaines
44:49de Walker S2
44:50à des entreprises
44:51comme Foxson & Co
44:52BID
44:53c'est un robot
44:54qui peut travailler
44:5524h sur 24
44:567 jours sur 7
44:57c'est des batteries
44:58automatiques
44:59il les enlève
44:59c'est plus 120%
45:01d'efficacité
45:02en tri de pièces
45:03c'est le carnet de commandes
45:051000 robots en 2025
45:0610 000 en 2026
45:09pendant que nous
45:10on joue au théâtre parlementaire
45:11dit factuel
45:12eux construisent
45:13l'usine du futur
45:15ça fait un peu peu
45:16mais on en parlera
45:17en longueur
45:17les Stormtroopers
45:19les Stormtroopers
45:20mais moi écoutez
45:21je vais chercher
45:21mon sabre laser
45:22et je laisse la place
45:25à Pierre de Villeneau
45:26pour le grand rendez-vous
45:28merci à tous
45:28restez sur CNews
45:29merci à tous
45:30merci à tous
45:31merci à tous
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