- il y a 2 jours
Avec François-Xavier Ménage, Grand reporter à TF1 et auteur du livre “Les Oubliés- Enquête aux racines de la colère française” aux éditions Robert Laffont
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00:00Il est 9h22 sur Sud Radio et dans l'actualité en plus ce matin, un livre qui s'appelle « Les oubliés ».
00:05Et leur nom c'est Gaëtan, Samy, Mohamed, Olivier, Christelle, Julie, Lauriane, peu importe, ça aurait pu être vous, auditeur de Sud Radio,
00:13parce que vous avez pu parfois ressentir l'oubli, l'oubli de l'État, parce que vous travaillez et c'est vous qui faites en sorte que la France tienne debout.
00:23C'est vous encore qui faites corps. Bonjour François-Xavier Ménage.
00:26Bonjour.
00:26Merci beaucoup d'être avec nous ce matin, vous êtes grand reporter à TF1 et votre dernier livre, je le citais à l'instant, « Les oubliés »,
00:32c'est de l'édition Robert Laffont, c'est le fruit d'un travail, 4 ans passé à sillonner la France, à faire votre métier, c'est-à-dire grand reporter,
00:40mais aller à la rencontre de ces Français invisibles, courageux, fiers qui se battent en réalité pour que le pays tienne debout.
00:47Avant tout, est-ce que ce livre c'est une hôte finalement, un hommage à votre travail de terrain, François-Xavier Ménage,
00:53rappelait en réalité habilement que dans une période de divorce médiatique et politique, le seul pouls valable dans ce pays, c'est ce qui se passe dans la vraie vie, sur le terrain ?
01:02Alors écoutez, François, je le prends comme un compliment et je vous remercie, je ne suis pas le seul à pratiquer ce métier de terrain, bien sûr,
01:08mais je pense que plus que jamais c'est important à tous ceux qui nous écoutent, qui se disent aujourd'hui, et j'en fais partie,
01:12que c'est bien compliqué de comprendre où on habite et que c'est bien compliqué de comprendre ce pays qui avance très vite, peut-être trop vite aux yeux de beaucoup,
01:19et bien c'est en allant sur le terrain, en se rendant compte de ceux qui font société, qui font marcher ce pays,
01:26et il n'y a aucun populisme dans ma bouche, c'est en faisant ça qu'on comprend un tout petit peu plus quelles sont les colères des uns et des autres,
01:32mais aussi les leviers d'action, parce qu'il y en a énormément, il y a quand même beaucoup d'espoir sur le terrain,
01:37sauf que c'est un espoir planqué que l'on montre assez peu, et c'est aussi quand même, par ailleurs,
01:42beaucoup de débrouillardistes subis, mais il y a une débrouillardiste folle dans ce pays, et quand je parle de ceux qui font société aujourd'hui,
01:49c'est aussi bien les forces de l'ordre que les profs, que évidemment le corps médical qui se bat pour éviter que les déserts médicaux ne gagnent encore du terrain,
01:57et ils font tous un boulot remarquable, parce qu'ils le font pour, alors ça, ça va sembler un peu bizarre aux yeux de beaucoup,
02:03et ça existe encore, l'intérêt général, et il faut le décrire cet intérêt général, parce que sinon quand on n'en aura plus, là on pourra tous pleurer,
02:09Et on n'aura plus que nos yeux pour pleurer.
02:11Disons bravo à tous ceux qui sont encore là pour ça.
02:13François-Xavier Ménage, justement, dans votre livre, la sensation que j'ai eue en le refermant hier soir,
02:18c'est que j'ai eu l'impression que vous décriviez en réalité un pays, mais surtout des Français,
02:23un pays qui ne sait pas où, ou finalement une France qui ne sait pas tellement où elle va,
02:27mais surtout des gens qui essayent de faire ce qu'ils peuvent, ce qu'ils font, sans savoir où ils vont,
02:32mais qui le font avec dignité surtout, et fierté. Est-ce que c'est un bon résumé de votre livre ?
02:37Bien sûr, la dignité, elle est vraiment là, et il faut, je pense, la mettre en avant.
02:41C'est, par exemple, à quelques jours du Salon des nerfs de France, c'est les élus, parlons d'eux,
02:46qui bien souvent n'ont pas d'étiquette, le premier parti de France, le parti de la débrouillardise,
02:50et qui avancent avec énormément de contraintes. Parlons des normes, juste en un mot,
02:55les élus ont 400 000 normes avec lesquelles il faut jongler en permanence.
02:59Ça ne vient pas de moi, ça vient d'un ancien secrétaire général de l'Elysée,
03:02qui déplorait, comme tous ses prédécesseurs, ses normes.
03:04Mais qu'est-ce qui se passe ? Parce que quand on dit des normes, on a l'impression que c'est un petit peu un métalangage,
03:09et qu'au quotidien ça n'a pas d'impact, c'est tout le contraire.
03:11Les élus, comme les patrons de petites entreprises, reçoivent des décrets, des nouvelles règles qu'il faut éplucher,
03:18qu'il faut ensuite analyser, et on peut rarement le faire soi-même,
03:21donc on est obligé d'appeler des juristes, on est obligé ensuite de demander une aide juridique,
03:27parfois même, pour ne pas ensuite être mis en porte-à-faux.
03:30Tout ça coûte énormément d'argent, tout ça coûte bien sûr en énergie, et ça empêche d'avancer.
03:36Et pour autant, et c'est ce que vous disiez dans votre question,
03:38il y a quand même effectivement l'idée de progresser, alors que les perspectives sont compliquées,
03:43politiques qu'on s'entend, et donc, effectivement, il faut faire avec encore un peu plus d'énergie,
03:48et avec dignité.
03:49Et la dignité sous-entend aussi que bien souvent, on n'a pas les applaudissements,
03:53ils peuvent recevoir tous ces réunions des critiques.
03:54On peut faire ça dans un certain silence, d'une certaine manière.
03:57François, vous êtes les ménages.
03:59À l'instant, vous évoquiez justement les élus, par exemple, qui bossent, écrasés par les normes.
04:03Il y a une phrase qui m'a beaucoup fait rire à un moment dans votre livre,
04:06précisément prononcée par le maire de Dreux, si mes souvenirs sont bons,
04:09concernant l'inflation normative de l'État.
04:11Il a cette phrase plutôt amusante, il fait vous rendre compte,
04:14est-ce que vous pensez que beaucoup de personnes lèchent la route ?
04:17Et ça, en réalité, c'est parce qu'il est embêté pour refaire une route,
04:19et qu'on lui dit, non, non, mais il faut faire tout un tas de tests par rapport au bitume,
04:23à tout ce que vous allez faire.
04:24Typiquement, dans votre livre, vous avez des exemples concrets comme ça,
04:27où on se rend compte quand même que ce pays, de temps en temps, marche sur la tête.
04:31Oui, dans le cadre de la route, effectivement, c'est ce qui m'explique,
04:34avec ces conseillers juridiques à côté,
04:35parce qu'effectivement, les décisions ne peuvent pas se prendre dans une ville moyenne
04:38sans qu'il y ait l'analyse de personnes compétentes au niveau juridique.
04:42Il me disait, effectivement, maintenant, il faut analyser s'il y a de l'amiante sur le bitume
04:45quand on doit changer une route.
04:46Mais effectivement, est-ce que vous connaissez beaucoup de Français qui vont poser leur langue sur le bitume ?
04:50Et c'est vrai qu'on peut en rigoler.
04:52Lui aussi en rigole.
04:53Sauf que, quand ça se multiplie matin, midi et soirée,
04:56que ça empêche l'action au niveau local,
04:58là, c'est évidemment autre chose.
04:59C'est forcément beaucoup moins drôle.
05:02Et la question peut aussi se poser pour toute autre sorte de dossier,
05:06comme par exemple quand il faut retaper les écoles,
05:08quand il est question d'embaucher aussi.
05:10Voilà, ces élus ont beaucoup, beaucoup, beaucoup de charges sur les épaules.
05:14Et je donne un contexte, c'est-à-dire que cette colère silencieuse,
05:18elle est aussi inscrite dans la durée,
05:20parce que tous les chefs d'État, en général, quand ils arrivent au pouvoir,
05:24et je donne les extraits de ces promesses,
05:27tous les chefs d'État disent, quand ils arrivent à l'Élysée,
05:28ah ben là, ça va changer.
05:29Et puis ça va changer de manière pratique.
05:31Et puis vous allez voir ce que vous allez voir,
05:32et puis vous allez voir que ce ne sera plus jamais comme avant.
05:34En effet, dans cette France aussi,
05:35qui porte énormément de choses dans son sac à dos, sur son dos,
05:38il y a un témoignage qui m'a énormément touché,
05:41c'est celui de Christelle Bourreau-Travail,
05:43infirmière à domicile, je crois, c'est ça,
05:46qui travaille des heures et des heures et des heures,
05:49au point de sacrifier totalement sa vie de famille.
05:51D'ailleurs, son dernier petit garçon,
05:53finalement, appelle toujours papa,
05:55c'est à peine s'il s'est prononcé le mot maman,
05:57tellement elle travaille.
05:58Et elle vous explique quand même,
05:59à la fin de ce témoignage et de ce reportage,
06:01quand vous êtes avec elle,
06:02qu'en réalité, c'est ça qui est sidérant dans cet état-là,
06:05c'est qu'il y a des soins qui sont remboursés,
06:07mais qu'elle va devoir s'asseoir sur énormément d'argent
06:10que devrait lui verser l'État,
06:11parce que la sécu n'aura pas les moyens
06:14et que finalement, avec tout ce que lui doit l'État,
06:16il y a peut-être une chance pour qu'elle n'en reçoive que la moitié.
06:19Et c'est ça aussi une réalité de la France,
06:21quand on parle de l'État administratif,
06:23c'est parfois un État qui ne donne pas l'argent nécessaire
06:25à une infirmière, à des gens qui travaillent dans le monde de la santé,
06:28et c'est révoltant.
06:29Oui, c'est l'exemple concret de Christelle,
06:31qui va parler, je pense, à beaucoup d'infirmières
06:33qui travaillent à domicile,
06:34qui disent souvent les dernières professions à aller.
06:37Sur place, auprès de ceux qui n'ont pas de médecin généraliste,
06:40bien souvent, je vais revenir dans un instant,
06:42et Christelle, donc effectivement, une journée par semaine,
06:44elle doit gérer toute la paperasse,
06:46où il y a un problème de virgule, un problème de chiffre,
06:48qui fait que ça bloque, pour des raisons qu'on peut comprendre,
06:49évidemment, il y a des règles en France et c'est normal,
06:52mais ça bloque pendant des jours et des jours,
06:54parfois des semaines, elle peut mettre jusqu'à deux heures
06:56pour essayer d'avoir un interlocuteur,
06:58et à la fin, effectivement, cet argent, elle ne l'aura pas.
07:00Et elle a une autre collègue qui s'appelle Lauriane,
07:02pas très loin, dans le Tarn,
07:03qui, elle, va jusqu'à faire des actes entièrement bénévoles,
07:08parce que, et ça, c'est la situation concrète,
07:11quand on est dans un désert médical,
07:12vous n'avez pas de médecin, donc vous n'avez pas d'ordonnance.
07:14Si vous n'avez pas d'ordonnance,
07:14vous ne pouvez pas faire venir normalement une infirmière.
07:17Et Lauriane, elle avale des dizaines de kilomètres
07:19tous les jours, gracieusement,
07:20c'est-à-dire qu'elle va à la rencontre de patients
07:22qui ne lui donneront pas un centime,
07:24puisqu'ils n'ont pas d'ordonnance,
07:25et elle continue à faire ça,
07:27parce qu'elle estime que c'est le devoir,
07:29et c'est son métier.
07:29Sauf que, quand Lauriane n'en peut plus,
07:31et qu'elle dit « je crois que je vais arrêter,
07:33parce que je n'ai plus la capacité pour continuer »,
07:35c'est là où on se dit que,
07:36malgré toute la bonne volonté,
07:38malgré ce parti de la débrouillardise
07:39qui avance vraiment mordicus,
07:42parfois ça déraille,
07:43et qu'est-ce qui se passe après ?
07:44C'est pour ça que ça nous questionne tous,
07:45sur le fait de faire société ou non.
07:48C'est ça.
07:48Et puis, François-Xavier Ménage,
07:50sur cette expression « faire société »,
07:51il a un exemple aussi qui m'a interpellé
07:53parmi tous ceux que vous citez dans le bouquin,
07:55et il nous faudrait une heure d'émission spéciale
07:57en compagnie des auditeurs,
07:58pour pouvoir se plonger dans chaque témoignage
08:00que vous livrez dans ce livre « Les oubliés »,
08:02c'est aux éditions Robert Laffont.
08:03Vous évoquez Mohamed.
08:05Mohamed a une association,
08:06notamment d'entraînement de boxe,
08:08du côté d'Amiens.
08:09Cette association, ce local dont il bénéficiait,
08:12on va dire, sera réduit en France
08:13au moment des dernières émeutes.
08:15Il se fera même, à un moment,
08:16prendre à partie par un élu,
08:18parce qu'il osera dire,
08:19face à la caméra, dans la presse,
08:21en public, que les politiques sont lents,
08:23qu'on ne l'aide pas, aujourd'hui,
08:25finalement, à tout mettre en place
08:27pour sortir le quartier d'une certaine misère,
08:29entraîner les jeunes avec lui,
08:31les remettre sur le droit chemin.
08:32Et aujourd'hui, Mohamed a, d'une certaine manière,
08:35tiré un trait sur ses projets,
08:37sur ce combat-là.
08:38Est-ce que vous pouvez nous raconter,
08:39justement, là aussi,
08:40ce parcours si français,
08:42avec, une fois de plus,
08:43la sensation quand même
08:44que l'État sait mettre
08:44beaucoup plus de bâtons dans les roues
08:46que parfois sortir les gens
08:48de la tête de l'eau ?
08:49Bien sûr, même si je prends soin de préciser
08:51que ce n'est pas très simple aujourd'hui,
08:52j'imagine, d'être à la tête de l'État
08:54et d'être ministre, par exemple.
08:55Mais ça, c'est une évidence.
08:56Mohamed, lui, fabrique des champions.
08:57C'est-à-dire que son club de boxe,
08:59dans la banlieue d'Amiens,
09:00qui est une banlieue vraiment,
09:01malheureusement, très précaire,
09:02où il n'y a même pas de supermarché,
09:03pour tout dire,
09:04plusieurs milliers d'habitants,
09:05lui, fabrique des champions
09:06qui sont médaillés, parfois,
09:08au niveau national et international.
09:10Et il fait ça avec des moyens dérisoires.
09:12Donc, c'est un homme investi à 400%.
09:14Et quand son club de boxe brûle
09:17lors des émeutes de 2023, en juin,
09:20ensuite, il est persuadé
09:21que ça va très vite se rétablir
09:23et qu'il va trouver un nouveau local.
09:24Or, à l'instant où je vous parle encore,
09:26il est obligé de partager un tatami
09:28avec un club de judo
09:30parce qu'on n'a pas pu reconstruire son club.
09:31Mais qu'est-ce que ça raconte ?
09:32Ça raconte une défaillance de la République
09:34qui n'est pas là, en tout cas,
09:35pour aider ceux qui vivent en société.
09:37Je reviens à se moquer dans le livre.
09:39Et Mohamed, pourtant,
09:40et c'est là où il faut rentrer dans les détails,
09:41c'est la religion du reportage,
09:44il est allé à l'Élysée.
09:45Il a été reçu par le président de la République.
09:47Le chef de l'État l'avait félicité en disant
09:49« Bravo, puisque vous êtes un exemple,
09:51vous êtes vertueux,
09:52et il faut souligner ça. »
09:54Sauf que, et on en revient toujours à ça,
09:56quand, au bout d'un moment,
09:57il y a ce sentiment de méprise
09:58parce que ça n'avance pas pour le club de Mohamed,
10:00eh bien, lui a envie d'arrêter.
10:02Alors qu'effectivement,
10:03il est un exemple extrêmement vertueux
10:05de cette France qu'avance.
10:07Et Dieu sait qu'ils sont beaucoup
10:08et ils se reconnaîtront dans ses propos.
10:09Donc voilà, ça questionne.
10:11Mais je ne dis pas que l'État n'aide pas.
10:12Évidemment, l'État...
10:13Non, non, bien sûr.
10:14Mais ça prouve, en effet,
10:15ça pose des questions.
10:15Mais il y a cette question de l'efficacité.
10:16L'efficacité et du bon sens de terrain.
10:19Et là encore, c'est tout sauf du populisme
10:20que de rappeler qu'au quotidien,
10:22eh bien, on pourrait faire beaucoup mieux
10:23avec les mêmes sommes d'argent.
10:25C'est ce que disent un nombre incalculable
10:26d'acteurs locaux.
10:27Mais moi, ce qui me rassure quand même,
10:28et il y a quand même cet espoir dans le livre,
10:30c'est que la plupart disent « on » et pas « je ».
10:32Ils disent « on » avec un sens du collectif,
10:34que ce soit au niveau de leur profession,
10:37de leur territoire, des associations.
10:39Donc, il y a un tissu qui continue de battre
10:42et qui continue de s'activiser.
10:44Et je pense qu'il faut peut-être
10:45leur remettre justement ce tissu social.
10:48Au goût du jour, d'une certaine manière.
10:49Au goût du jour.
10:50Merci beaucoup, François-Xavier Ménage,
10:52d'avoir été avec nous en direct sur Sud Radio ce matin.
10:54Grand reporter à TF1 et auteur de ce livre
10:56dont je recommande vivement la lecture
10:57« Les oubliés enquêtes aux racines de la colère française ».
11:00C'est aux éditions Robert Laffont.
11:02C'est plein de dignité, c'est plein de fierté
11:04et c'est à lire pour essayer de comprendre
11:05la France qui se bat silencieusement.
11:07Merci beaucoup d'avoir été avec nous.
11:09Livre que je recommande.
11:10Si vous êtes avec nous...
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