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  • il y a 4 jours
Emmanuel Macron recevra le président ukrainien Volodymyr Zelensky ce lundi 17 novembre à Paris, pour une visite visant à "réaffirmer l'engagement de la France aux côtés de l'Ukraine" et à "entretenir la dynamique du travail engagé sur la question des garanties de sécurité" de Kiev, selon le palais de l'Élysée.

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Transcription
00:00Moi je voudrais vous lire ce qu'a dit il y a deux semaines Volodymyr Zelensky.
00:04Il veut constituer une flotte de 250 nouveaux avions pour le futur.
00:10Ça c'est son objectif.
00:11Et il expliquait aussi, je mène trois discussions parallèles concernant les avions,
00:15avec les Suédois, les Français et les Américains.
00:18Alors que veut-il si de toute façon on ne peut pas lui donner de rafale ?
00:22Peut-être Amiral Vichaud, vous vouliez y répondre ?
00:24Oui, alors évidemment il n'aura pas les rafales tout de suite,
00:27ne serait-ce que parce qu'il faut former les mécaniciens, les pilotes,
00:29et parce que comme le dit justement M. Polacco,
00:32on a déjà bien de mal à réaliser suffisamment de rafales pour nous.
00:36Mais je rappelle qu'on n'a pas hésité à confier des rafales au BAC,
00:40de telle manière qu'on accroche le contrat avec eux,
00:42et que de la même façon on avait pris des rafales de l'armée de l'air
00:46pour soutenir l'export et pour soutenir certains contrats prometteurs.
00:50Je pense également à l'Inde.
00:52Donc on a besoin maintenant de construire plus de rafales pour la France.
00:55On a choisi de donner des rafales, j'allais dire, d'occasion,
00:58à nos clients potentiels pour être sûrs qu'on les amarreille sur le rafale,
01:02qu'on formait leurs pilotes, qu'on formait leurs mécaniciens.
01:05Et nous on a fait un effort, et en doublant la chaîne de production,
01:10voire même en la triplant en cinq ans,
01:12mais je suis tout à fait d'accord avec M. Polacco,
01:15ça n'est pas suffisant.
01:16Et d'ailleurs M. Trappier, le président, directeur général de Dassault,
01:20ne cesse de le répéter.
01:21Le problème c'est qu'effectivement vous connaissez l'état des finances de la France,
01:24on en parle suffisamment sur cette chaîne et ailleurs.
01:28Ben voilà, ça coûte cher à commander un rafale,
01:30ça coûte cher de produire cela.
01:33Et Dassault c'est une entreprise,
01:35ça n'est pas un arsenal.
01:36Par conséquent, elle, pour pouvoir embaucher,
01:40pour pouvoir acheter des machines outils,
01:42pour pouvoir faire tout cela,
01:44elle a besoin qu'on lui passe des commandes fermes,
01:48et donc qu'on engage de l'argent.
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