Guillaume Perrault : «Cette affaire de retraite vue de l'étranger paraît une énigme. On est un pays extrêmement difficile à comprendre pour nos voisins. Nous sommes partis pour un grand ressassement à la prochaine présidentielle.»
00:00Ce qui me frappe surtout, c'est le ressassement français autour de cette affaire de retraite qui, vu de l'étranger, paraît une énigme.
00:08On est un pays qui est vraiment extrêmement difficile à comprendre pour nos voisins.
00:12On a créé une Europe, je ne pense pas que ce soit l'État maastrichtien, cher Michel Onfray, qui nous force à cette réforme.
00:20Mais la loi des reins de la démographie et du rapport entre cotisants et retraités, cette question a été traitée de façon satisfaisante chez nos voisins.
00:28On dit que le gouvernement s'y est mal pris. Le 49.3, c'est vrai, est beaucoup moins accepté aujourd'hui.
00:33C'est pour moi un mystère d'ailleurs parce que sous Rocard, il l'avait utilisé des dizaines de fois et tout le monde trouvait ça normal il y a 30 ans.
00:39Donc le pays a changé. L'exercice de l'autorité par le Premier ministre est devenu plus difficile à l'égard du pays.
00:45Ça, c'est vrai. Mais fondamentalement, je crois que tout à fait injuste de dire que le gouvernement a manqué d'attention et de sollicitude envers les métiers exposés.
00:55Il y a eu de vraies négociations, il y a eu des dispositifs techniques, mais tout ça ne compte pas.
00:59Mais Paris vaut bien une messe, mon cher Guillaume.
01:02Paris vaut bien une messe.
01:03Tout ça ne compte pas et donc nous ressassons et nous sommes repartis pour un grand ressassement à la prochaine présidentielle.
Écris le tout premier commentaire