Guillaume Perrault : «Ca me paraît être une catastrophe à tous égards.»

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Guillaume Perrault : «Ça me paraît être une catastrophe à tous égards. Une catastrophe pour les comptes sociaux, une catastrophe politique pour ce qu'il reste du Macronisme parce que c'est l'unique réforme d'envergure dont il pouvait se prévaloir.»

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00:00Ça me paraît une catastrophe à tous égards.

00:02J'ai tenté de faire la voie de la raison.

00:06Une catastrophe pour les comptes sociaux, bien sûr.

00:08Une catastrophe politique pour ceux qui restent du macronisme,

00:12puisque c'est l'unique réforme d'envergure dont ils pouvaient se prévaloir.

00:16Ils sont allés très loin dans le reniement,

00:18puisqu'ils ont parlé de blessures démocratiques profondes.

00:21C'était l'expression d'Emmanuel Borne,

00:23alors qu'elle n'avait fait qu'utiliser un article de la Constitution

00:26de façon parfaitement légale.

00:28On peut discuter si c'était opportun ou pas.

00:30Qui a dit ça, blessure démocratique ?

00:32C'était Elisabeth Borne.

00:33Ah, Elisabeth. Vous avez dit Emmanuel Spenceur.

00:34Ça m'a un peu perturbé, mais bon.

00:36Elisabeth Borne, elle avait parlé de blessures démocratiques profondes,

00:40alors qu'il s'agissait du 49.3.

00:41C'est elle qui l'a fait, la blessure démocratique.

00:42Oui, et puis 49.3, qui en bien des occasions,

00:45a été déterminant pour faire adopter des réformes

00:48dont aujourd'hui tout le monde se félicite.

00:50Simplement, on a oublié qu'elles ont été adoptées grâce au 49.3.

00:54Donc pour vous, catastrophe.

00:55Oui, catastrophe.

00:57Catastrophe.

00:58Sous-titrage Société Radio-Canada

01:02Sous-titrage Société Radio-Canada

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