- il y a 2 jours
Au programme ce soir, un scandale de corruption éclabousse le pouvoir de Zelensky. Alors que le front ukrainien craque de plus en plus, une affaire de détournement de fonds d’au moins 100 millions $ ulcère la population, déjà épuisée par la guerre.
Nous évoquerons ensuite les commémorations des attentats du Bataclan. 10 ans après, où en est la menace terroriste ? Quelles sont les mesures prises par les autorités ? La prévention rime-t-elle avec surveillance de masse ? Réponses dans quelques instants.
Et puis à l’Assemblée nationale, les députés détricotent le seul héritage macronien. La réforme des retraites est sur la sellette dans un contexte budgétaire tendu.
Nous évoquerons ensuite les commémorations des attentats du Bataclan. 10 ans après, où en est la menace terroriste ? Quelles sont les mesures prises par les autorités ? La prévention rime-t-elle avec surveillance de masse ? Réponses dans quelques instants.
Et puis à l’Assemblée nationale, les députés détricotent le seul héritage macronien. La réforme des retraites est sur la sellette dans un contexte budgétaire tendu.
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00:00Générique
00:00Madame, Monsieur, bonsoir, bienvenue dans cette nouvelle édition.
00:18Au programme ce soir, un scandale de corruption éclabousse le pouvoir de Zelensky.
00:22Alors que le front ukrainien craque de plus en plus,
00:25une affaire de détournement de fonds d'au moins 100 millions ulcère la population déjà épuisée par la guerre.
00:31Nous évoquerons ensuite les commémorations des attentats du Bataclan.
00:35Dix ans après, où en est la menace terroriste ?
00:38Quelles sont les mesures prises par les autorités ?
00:41La prévention rime-t-elle avec surveillance de masse ?
00:43Réponse dans quelques instants.
00:45Et puis à l'Assemblée nationale, les députés détricotent le seul héritage macronien.
00:50La réforme des retraites est sur la scellette dans un contexte budgétaire tendu.
00:55L'Ukraine en guerre au cœur d'une nouvelle affaire de corruption.
01:01Alors que le front craquelle de plus en plus,
01:03c'est un vaste système de détournement de fonds dans le secteur énergétique
01:07qui secoue la population ukrainienne.
01:09Le point tout de suite.
01:10Nouveau coup d'arrêt pour le soutien de la population ukrainienne
01:13en faveur de Volodymyr Zelensky.
01:16Déjà bien à la peine sur le terrain militaire.
01:18Kiev est désormais secoué par une nouvelle affaire de corruption
01:21de plus de 100 millions de dollars de commissions détournées.
01:26Une somme sans doute largement sous-estimée
01:28si l'on en croit ceux qui ont enquêté sur l'affaire en Ukraine.
01:31Visiblement, des entreprises en lien avec Energoatom,
01:35l'entreprise publique nucléaire d'Ukraine,
01:37étaient contraintes de verser des rétrocommissions
01:40pour avoir ou pour conserver des contrats.
01:43Au cœur du scandale, un certain Timur Mindich,
01:46copropriétaire de la société de production audiovisuelle Gvartal 95,
01:52fondée par Volodymyr Zelensky,
01:54quand il n'assumait alors qu'uniquement des fonctions de comique.
01:57Le ministre de la Justice, German Galuchenko,
02:00ancien ministre de l'énergie pendant 4 ans,
02:02est aussi accusé d'avoir perçu des avantages personnels
02:06en échange de son contrôle sur les flux financiers du secteur énergétique.
02:09Il a depuis été démis de ses fonctions.
02:12En tout, 5 personnes ont été interpellées et 7 inculpées.
02:17Mindich a effectivement déjà pris la poudre d'escampette
02:20juste avant les révélations.
02:21Un sacré hasard.
02:23Un peu comme la tentative de Volodymyr Zelensky
02:25cet été de placer le Naboo et le Sapo,
02:28deux organismes anticorruption indépendants,
02:32sous le contrôle de son gouvernement.
02:34Autrement dit, son pouvoir.
02:36Une initiative qui avait d'ailleurs suscité
02:38une véritable colère dans la population
02:40jusqu'à ce que de très nombreuses villes connaissent
02:43d'importantes manifestations contre le projet.
02:46Fin juillet, Volodymyr Zelensky avait d'ailleurs été contraint
02:49d'annoncer qu'un nouveau texte rétablirait
02:51l'indépendance formelle des deux agences.
02:54En réalité, la corruption ukrainienne est une vieille affaire.
02:58C'est d'ailleurs l'argument de l'Union européenne
03:00pour retarder l'adhésion de Kiev.
03:01Mais depuis la guerre, ces affaires de détournement de fonds
03:05prennent un tournant différent.
03:07À l'heure où une partie du conflit s'attaque
03:08aux infrastructures énergétiques,
03:10il semble logique que la population ukrainienne
03:13peine à digérer que des apparatchiks
03:15préfèrent se rémunérer en bas de chiche
03:17plutôt que de consacrer l'argent à la sécurisation des lieux
03:20pour protéger les Ukrainiens.
03:22De même, la proximité des personnes incriminées
03:25avec le président Volodymyr Zelensky
03:27ajoute à la défiance déjà bien présente dans la population
03:30qui voit ces hommes arrachés de leur famille
03:33pour mourir sur un front imprenable
03:34face à des soldats qui partagent la même langue.
03:38Cette défiance populaire que certains commentateurs
03:40à l'image d'Hervé Cares décrivent comme un centre de gravité
03:43contribue largement à l'affaiblissement du camp ukrainien.
03:47Un camp désormais bien loin de la communion avec son président
03:50dont le mandat ne tient plus qu'à une extrapolation
03:53de la loi martiale pour se maintenir au pouvoir
03:56et profiter des largesses d'un État corrompu.
04:03Dix ans après le Bataclan,
04:05les autorités remettent le couvert en matière de commémoration.
04:08Mais la menace terroriste est toujours présente
04:09quoique profondément renouvelée
04:11et les restrictions de liberté se sont accentuées
04:14sans véritablement améliorer la sécurité des Français.
04:17Renaud de Bourleuf.
04:18Sautera, sautera pas.
04:19Les débats autour de la suspension de la réforme des retraites
04:22validées par le Premier ministre et Sébastien Lecornu
04:24ont repris à 15h à l'Assemblée nationale ce mercredi
04:27au cœur d'échanges plus larges sur le projet de loi
04:30de financement de la sécurité sociale,
04:33le PLF SS, pour 2026.
04:36Après une pause pour les commémorations du 11 novembre,
04:38les députés se sont penchés sur l'article 45 bis du projet de loi
04:42qui propose de suspendre jusqu'au 1er janvier 2028
04:45l'application de la réforme des retraites de 2023.
04:49Adoptée sous le gouvernement Borne,
04:51celle-ci allonge progressivement l'âge légal à 64 ans
04:54et augmente le nombre de trimestres requis.
04:57Avec cette suspension, la génération 1964
05:00partirait à 62 ans et 9 mois comme les précédentes
05:04avec 170 trimestres au lieu de 63 ans et 171.
05:10Cette mesure résulte d'un compromis.
05:12Le Parti Socialiste l'exige pour renoncer à censurer le gouvernement le cornu.
05:17Pour sécuriser les voies socialistes, écologistes et communistes,
05:19un amendement gouvernemental étant la suspension aux carrières longues,
05:23aux catégories actives et superactives de la fonction publique,
05:27parmi lesquelles les pompiers ou les aides-soignantes
05:29et au nez du premier trimestre 1965.
05:33Le ministre du Travail, Jean-Pierre Farandou,
05:35chiffre le coût à 300 millions d'euros en 2026
05:38et 1,9 milliard en 2027, financé par la hausse de 1,4 point de la CSG
05:44sur les revenus du capital.
05:46L'adoption en première lecture semble acquise
05:49mais la partie n'est pas jouée d'avance.
05:51A gauche, la France Insoumise dénonce une compromission
05:53PS le cornu et réclame la brogation pure et simple, sinon rien.
05:57Se joue ainsi un match dans le match.
06:00Alors que la question de la survie du gouvernement est sur la table,
06:03la gauche commence déjà sa partie de 2027.
06:07A ce petit jeu, la gauche syndicale aussi entend peser.
06:10Sophie Binet, pour la CGT, salue une brèche dans un totem du macronisme
06:15arraché par la mobilisation, mais regrette un simple décalage
06:19et entend maintenir la pression.
06:21Elle réclame, comme elle est fille, un retrait total de la réforme.
06:25Il faut que le gouvernement enterre cette réforme
06:28qui serait d'une violence inacceptable,
06:31puisque ce serait plus de 3 milliards d'euros d'économie
06:32sur les privés d'emploi, dans un moment
06:34où les licenciements explosent.
06:36A droite, Marine Le Pen a assuré que son parti
06:39votera pour cette suspension de la réforme.
06:41Est-ce que vous allez voter pour la suspension
06:44de cette réforme des retraites tout à l'heure à l'Assemblée ?
06:46Bien sûr, de manière tout à fait cohérente.
06:48La réforme emblématique des retraites
06:50attaquée de toutes parts, sujet de division
06:52centrale dans le débat public,
06:54objet de chamaillerie politicienne et outils électoraux.
06:56La question des retraites reviendra sur le devant de la scène
06:59épisodiquement et devra s'imposer
07:01au successeur d'Emmanuel Macron
07:03sur le trône élyséen.
07:05Le haut fonctionnaire Nicolas Baverez,
07:07interrogé sur la chaîne Boursorama à ce sujet,
07:09n'a pas mâché ses mots sur la question.
07:11Ce que ça signifie pour les jeunes générations,
07:14c'est vraiment une spoliation incroyable.
07:16Pourquoi ?
07:17On est en train d'expliquer aux jeunes
07:19que là, ils vont devoir payer très cher
07:21pour le maintien de droits à la retraite
07:23qui ne sont pas financés.
07:24Les jeunes n'auront pas de retraite dans ce pays.
07:28Le système ne peut pas tenir tel qu'il est.
07:32Il tiendra peut-être dans les dix ans qui viennent.
07:36En attendant le chaos,
07:38l'affaire budgétaire et parlementaire suit son cours.
07:41Plus de 380 amendements restent à examiner
07:44d'ici minuit, date constitutionnelle butoir.
07:46Si l'Assemblée n'achève pas le texte,
07:49partira au Sénat.
07:50Avec les votes effectués,
07:51suivra une commission mixte paritaire pour concilier les versions,
07:55puis un vote solennel.
07:57Une approbation conforterait le gouvernement Lecornu,
07:59tandis qu'un blocage pourrait relancer les motions de censure.
08:03Au-delà, cette suspension reporte le débat sur le système par répartition
08:07face à un déficit de 10 milliards d'euros.
08:10La réforme des retraites,
08:16liquidation de l'héritage macronien,
08:18et en même temps, pas tout à fait.
08:20La suspension de la réforme est en effet un concentré d'échecs présidentiels
08:24et de chamailleries partisanes.
08:26Etat des lieux, Olivier Frère-Jacques.
08:28Un triste anniversaire.
08:30Demain jeudi, la ville de Paris va commémorer
08:32les attentats du 13 novembre 2015,
08:34ayant provoqué 130 morts,
08:3610 ans plus tôt jour pour jour.
08:37L'occasion pour le président de la République Emmanuel Macron
08:40et le maire de Paris Yann Hidalgo
08:41de jouer les refrains de la mémoire et de la résilience.
08:45D'évacuer la partie négative du souvenir
08:47et d'essayer d'être là, de faire corps tous ensemble
08:50et de dire non au terrorisme.
08:53Dire non au terrorisme,
08:55précisément, qu'est-ce qui a changé en 10 ans ?
08:58Lundi, Nicolas Lerner, directeur de la DGSE,
09:01affirmait qu'un attentat de l'ampleur de celui du Bataclan
09:03était de moins en moins probable.
09:05Ce risque a très nettement diminué.
09:07Au profit, vous le savez, d'une menace terroriste
09:09qui est aujourd'hui beaucoup plus complexe,
09:11beaucoup plus atomisée.
09:12Nous allons peut-être en parler.
09:13Une menace plus complexe,
09:14qui ne serait pas directement commanditée
09:16par des organisations étrangères
09:18telles que l'État islamique ou Al-Qaïda,
09:20mais qui serait directement présente sur notre sol,
09:22comme le directeur général de la sécurité extérieure
09:25ne le dit qu'à demi-mot.
09:27Moins d'individus entraînés ayant fait leurs armes en Syrie,
09:30mais des personnes isolées,
09:32radicalisées sur le web,
09:33à l'instar du terroriste d'Oléron,
09:35l'homme soupçonné d'avoir renversé volontairement 5 personnes
09:38sur l'île de Charente-Maritime,
09:40est un toxicomane sans travail,
09:42âgé de 35 ans,
09:43qui se serait converti à l'islam
09:45après avoir visionné des vidéos sur les réseaux sociaux.
09:48Un profil plus difficile à prévenir.
09:50Cet individu est connu pour des délits de droit commun,
09:54il n'est pas connu des services de renseignement
09:58au titre de la radicalisation,
10:00de quelque nature qu'elle soit.
10:02Reste que le parquet national antiterroriste
10:04ne s'est pas saisi de l'affaire,
10:05estimant que l'action n'était pas commise
10:07dans le but de troubler gravement l'ordre public
10:09par l'intimidation ou la terreur.
10:12Que le critère du terrorisme puisse être retenu ou non,
10:14c'est bien à ce genre d'attaques,
10:15moins sophistiquées, plus isolées
10:17et surtout plus imprévisibles que les Français peuvent s'attendre.
10:20Ainsi, les trois quarts des attaques commises depuis 2020 en France
10:23l'ont été à l'aide d'armes blanches.
10:26Notons aussi que,
10:27à l'image de l'agresseur de l'île d'Oléron,
10:29les deux tiers des auteurs d'attentats commis depuis 2020
10:32n'étaient fichés nulle part.
10:34Pourtant, l'État n'est pas resté inactif
10:37depuis le 13 novembre 2015.
10:39L'état d'urgence a été instauré,
10:41puis renouvelé à plusieurs reprises,
10:42et il n'a été levé qu'en novembre 2017.
10:45Plusieurs mesures d'exception
10:46sont aussi entrées dans le droit commun.
10:48Ainsi, en octobre 2017,
10:49la loi de sécurité intérieure
10:51et de lutte contre le terrorisme,
10:52dite loi Silt,
10:54a normalisé le pouvoir des préfets
10:55d'instaurer des périmètres de protection
10:57autour de certains lieux,
10:58de manière à filtrer les accès.
11:00En 2023, on observait que ce dispositif
11:02permettait surtout d'éloigner
11:03les concerts de casserole
11:05servis en comité d'accueil pour Emmanuel Macron
11:07lors de la réforme des retraites.
11:08D'autre part,
11:09cette même loi a renommé
11:10les assignations à résidence
11:12en mesures individuelles
11:13de contrôle administratif et de surveillance,
11:15et les perquisitions administratives
11:17en visite domiciliaire.
11:19Selon le Centre de recherche sociologique
11:20sur le droit et les institutions pénales,
11:23la porte serait ouverte
11:23à tous les abus des autorités administratives.
11:26Un autre outil juridique
11:27est la loi du 24 août 2021,
11:29confortant le respect des principes
11:31de la République,
11:32appelée loi contre le séparatisme,
11:34qui étend les possibilités
11:36de dissolution des associations.
11:38Depuis l'entrée en vigueur de cette loi,
11:39les dissolutions se sont multipliées,
11:41représentant un quart de toutes celles
11:43prononcées depuis 1936.
11:45Or, elles n'avaient bien souvent
11:46aucun rapport avec le terrorisme,
11:48à l'instar de la dissolution
11:50d'Academia Christiana,
11:51un mouvement de formation
11:52doctrinale catholique.
11:54Une extension du domaine
11:55de la sécurité,
11:56qui permet à l'État
11:56de cogner où il veut,
11:58et d'empiéter sur les libertés
11:59d'expression,
12:00et parfois de circulation.
12:02Pendant ce temps,
12:03Salah Abdel-Sam,
12:04qui purge une peine de prison
12:05pour sa participation
12:06aux attentats de 2015,
12:08fait actuellement l'objet
12:09d'une enquête pour détention illicite
12:10d'une clé USB
12:11par laquelle il aurait transmis
12:13de la propagande djihadiste
12:14à sa compagne.
12:15Ce qui a longtemps échappé
12:16à la surveillance
12:17de l'État sécuritaire,
12:19qui a visiblement
12:19d'autres priorités.
12:24Et on passe à présent
12:25à l'actualité
12:26en bref en France.
12:30Les agriculteurs
12:31préparent le comité d'accueil
12:32pour Emmanuel Macron.
12:33Alors que le président
12:34s'est rendu ce mercredi
12:35à Toulouse,
12:36une manifestation a eu lieu
12:37à l'initiative
12:38des syndicats FNSEA
12:39et jeunes agriculteurs.
12:41L'enjeu rappelait
12:42à Emmanuel Macron
12:43ses engagements
12:43de protéger
12:44le secteur agricole
12:45face au traité
12:46de libre-échange
12:47UE-Mercosur.
12:48Un accord qui entraînerait
12:49l'importation massive
12:50de viande brésilienne,
12:51traité loin des normes
12:52auxquelles sont contraints
12:53les éleveurs français.
12:54Les propos tenus jeudi
12:55par Emmanuel Macron
12:56au Brésil
12:56ont été mal digérés.
12:58Les échanges que j'ai pu avoir
12:59et avec le président Lula,
13:01et avec le président
13:02Milley,
13:03par téléphone,
13:04et avec la présidente
13:05von der Leyen,
13:06je suis plutôt positif,
13:08mais je reste vigilant
13:10parce que je défends
13:11aussi les intérêts
13:12de la France.
13:12Trois jours plus tard,
13:13le ministre de l'Agriculture,
13:14Annie Gennevard,
13:15a tenté de calmer le jeu
13:16en assurant que la France
13:17ne signerait pas un accord
13:18qui condamnerait
13:19ses agriculteurs.
13:20Les professionnels du secteur
13:21demandent maintenant
13:22des garanties
13:22à Emmanuel Macron.
13:23Problème,
13:24le Mercosur
13:25est entre les mains
13:26de Bruxelles.
13:27Les Français
13:28ne se sentent plus
13:28en sécurité.
13:29Selon un sondage
13:30CSA publié ce mercredi,
13:3179% des personnes
13:33interrogées
13:34disent observer
13:35un véritable
13:36ensauvagement
13:36de la société.
13:38Ce sentiment est partagé
13:39par l'ensemble
13:39de la population,
13:40toutes catégories
13:41confondues,
13:42sexe, âge,
13:43catégories
13:43socio-professionnelles.
13:45Une disparité
13:46est observée
13:46en fonction
13:47des sensibilités politiques.
13:4989% des sympathisants
13:51rassemblements nationaux
13:52et 88% des LR
13:54constatent
13:54cet ensauvagement.
13:56On en compte
13:5674% du côté
13:57de la France insoumise,
13:5873% pour Renaissance.
14:00En revanche,
14:01les socialistes
14:02et les écologistes
14:03ne sont respectivement
14:04que 61 et 60%
14:06à voir cette montée
14:07des violences.
14:08L'audiovisuel public
14:10acculé face à ses
14:11propres mensonges.
14:12Alix Bouillaguet,
14:13journaliste de France
14:14Télévisions,
14:15est dans le viseur
14:15après avoir proféré
14:16plusieurs affirmations
14:17fausses lors de son
14:18entretien avec Manuel
14:19Bompard,
14:20coordinateur de la France
14:21insoumise.
14:22La journaliste s'est
14:22ainsi apesantie sur
14:23l'arrivée à la tête
14:24de New York
14:25de Zoran Mamdani.
14:26Elle a ainsi affirmé
14:27que ce dernier
14:27n'avait pas condamné
14:28les attaques du 7 octobre
14:29du Hamas,
14:30alors même que
14:31l'intéressé les a qualifiés
14:32de crimes de guerre
14:33horribles.
14:34Radio France et France TV
14:35ont donc lâché leur
14:36pouliche,
14:36qui n'a pourtant rien
14:37fait de plus que
14:37ses confrères à carte
14:38de presse,
14:38défendre un point de vue
14:40au mépris de la vérité.
14:42La France insoumise
14:43avait indiqué saisir
14:43l'arcom après l'émission.
14:45Depuis le lâchage
14:46en règle des maisons-mères
14:47France Inter et France TV,
14:49Manuel Bompard
14:49a déploré l'absence
14:50de décision concrète
14:52après cette désinformation
14:53manifeste.
14:54Il faut dire que
14:55France Info est empêtrée
14:56dans une autre affaire
14:57de manipulation
14:58des téléspectateurs.
14:59Le 10 novembre,
15:00l'antenne de la télévision
15:01publique a présenté
15:02un graphique censé
15:03représenter les chiffres
15:04d'un sondage.
15:05Problème,
15:05le diagramme en barre
15:06n'était absolument
15:07pas proportionnel.
15:08Ainsi,
15:09les 5,5% de Marine Tondelier
15:11étaient beaucoup plus petits
15:12que le même score
15:13pour Xavier Bertrand
15:14et les 6,5% de François Hollande
15:16étaient quant à eux
15:17deux fois plus grands
15:18mais égaux aux 12%
15:19de Jean-Luc Mélenchon.
15:21Éric Zemmour,
15:22crédité de 6%,
15:23bénéficiait quant à lui
15:24d'une barre noire
15:24plus petite
15:25que les 5,5%.
15:26C'est à savoir
15:27s'il s'agissait
15:28d'une démonstration
15:29manifeste
15:30de manipulation
15:30du service public
15:31ou d'un naufrage
15:33de l'éducation nationale.
15:37Et l'on poursuit
15:38avec l'actualité internationale.
15:43Emmanuel Macron
15:43joue toujours
15:44la carte internationale
15:45pour tenter
15:46de retrouver des couleurs.
15:47Le président de la République
15:48a reçu
15:49le président palestinien
15:50Mahmoud Abbas
15:51à l'Elysée mardi
15:52et a annoncé
15:53la création
15:54d'un comité conjoint
15:55pour la consolidation
15:56de l'État de Palestine.
15:58Ce comité
15:58travaillera sur
15:59les aspects juridiques
16:00et constitutionnels,
16:02notamment l'élaboration
16:02d'une nouvelle constitution
16:04et veut faciliter
16:05le retour rapide
16:06de l'autorité palestinienne
16:07à Gaza
16:08en excluant
16:09le Hamas.
16:10Le président français
16:11a insisté
16:12sur l'organisation
16:12d'élections libres
16:13et démocratiques
16:14dans tous les territoires
16:15palestiniens,
16:16y compris Jérusalem-Est,
16:18un an après
16:18la deuxième phase
16:19du cessez-le-feu.
16:20Il a réaffirmé
16:21son opposition
16:22au projet d'annexion
16:23de la Cisjordanie
16:24par Israël
16:25dénonçant la violence
16:26des colons
16:26et les violations
16:27du droit international.
16:29Par ailleurs,
16:29la France alloura
16:30100 millions d'euros
16:31d'aide humanitaire
16:32à Gaza en 2025
16:33avec des livraisons
16:34de fret
16:35et le déploiement
16:36de gendarmes
16:37pour former
16:37les forces palestiniennes.
16:39Mahmoud Abbas
16:40a promis
16:40l'extradition rapide
16:42du suspect
16:42de l'attentat
16:43de la rue des Rosiers
16:44et confirmé
16:45l'exclusion du Hamas
16:46du pouvoir à Gaza.
16:47Et alors que le président
16:48se tourne vers la Palestine
16:50en cette fin de règne,
16:52c'est LFI
16:52qui a d'ordinaire
16:53un quasi-monopole
16:54en la matière
16:54qui s'est pris les pieds
16:55dans le tapis
16:56avec le député européen
16:57Manon Aubry
16:58qui a été rappelé
16:59à l'ordre
16:59par un ambassadeur
17:00palestinien
17:01en Afrique de l'Ouest,
17:02Abdelkarim Ewaïda,
17:04qui lui a demandé
17:04de ne pas utiliser
17:05la Palestine
17:06et sa cause
17:07à des fins
17:07politiciennes françaises.
17:09Israël toujours
17:11mais pas en France
17:11cette fois-ci
17:12avec une nouvelle
17:13flambée de violences.
17:14Des dizaines
17:15de colons israéliens
17:16masqués ont attaqué
17:17les villages de Beit Lid
17:19et d'Eir Sharaf
17:20près de Naplouz,
17:21incendiant véhicules,
17:22granges, usines,
17:23entrepôts et structures
17:24bédouines.
17:25Quatre Palestiniens
17:26ont été blessés.
17:27L'armée israélienne
17:28est même intervenue
17:29procédant à quatre
17:30interpellations.
17:31Le président Isaac Herzog
17:32a condamné
17:33ces violences graves.
17:34Mercredi,
17:35les autorités israéliennes
17:36ont rouvert définitivement
17:38le point de passage
17:38de Zikkim
17:39au nord de Gaza
17:40pour l'aide humanitaire
17:41après inspection sécuritaire
17:43approfondie
17:44par le Kogat.
17:45Il complète
17:46Kerem Shalom
17:47et Kisufim
17:48permettant à l'ONU
17:49et aux ONG
17:50d'acheminer enfin
17:51des camions
17:51vers le nord dévastés.
17:53L'UNICEF dénonce
17:54néanmoins
17:54le blocage
17:55de 1,6 million
17:57de seringues
17:57pour vacciner
17:5840 000 enfants
17:58contre la polio
17:59et la rougeole.
18:01Plus de 18 000 patients
18:02attendent
18:02une évacuation médicale.
18:05Crash mortel
18:05à l'est
18:06de la Géorgie.
18:0720 militaires turcs
18:08ont péri mardi
18:09dans le crash
18:09d'un avion cargo militaire
18:11C-130
18:12à proximité
18:13de la frontière
18:14azerbaïdjanaise.
18:15L'appareil décollé
18:16de Ganja
18:16en Azerbaïdjan
18:17à destination
18:18de la Turquie
18:18s'est désintégré
18:19en vol
18:20peu après avoir
18:21pénétré
18:21l'espace aérien
18:22géorgien
18:22sans émettre
18:23de signal
18:24de détresse.
18:25Des vidéos amateurs
18:26montrent l'avion
18:27tournoyant
18:27traînant un panache
18:28de fumée blanche
18:29avant une explosion
18:30noire
18:31à l'impact
18:31dans la région
18:32boisée
18:32de Signagyi.
18:34Le ministère turc
18:35de la Défense
18:35a confirmé
18:36l'absence
18:36de survivants
18:37et publié
18:37les identités
18:38des victimes
18:39honorées
18:40comme martyrs
18:41par le président
18:42Recep Tayyip Erdogan.
18:43Les autorités
18:44georgiennes
18:44turques
18:45et azerbaïdjanaises
18:46ont lancé
18:46une enquête
18:47sur les causes
18:48évoquant des possibles
18:49défaillances techniques
18:50ou des manœuvres
18:51d'évitement.
18:52Et voilà
18:56nous arrivons
18:57à la fin
18:57de cette édition
18:58ce soir
18:58à partir de 21h
18:59dans Bistro Liberté
19:00Éric Moriot
19:01reçoit le président
19:02des Patriotes
19:03Florian Philippot
19:03pour débattre
19:05du recul
19:05de l'état
19:06de droit
19:06en France.
19:08Un budget
19:08normalement
19:09c'est projeter
19:10le pays
19:11sur des grands projets.
19:12On ne peut plus
19:12on n'a plus
19:13la souveraineté.
19:14Pourquoi voudriez-vous
19:15parler d'agriculture
19:15on le voit
19:16avec l'affaire
19:16du Mercosur
19:17d'industrie
19:17ou de production
19:19en France
19:19on le voit
19:19avec Chine
19:20voudriez-vous parler
19:21d'immigration
19:23d'énergie
19:23de ce que vous voulez
19:24nous n'avons plus
19:25la souveraineté
19:26sur rien.
19:27Donc on parle
19:28et on utilise
19:29on parle d'une seule chose
19:30les impôts
19:30les taxes
19:31parce que ça
19:31ils ont encore un peu
19:32provisoirement.
19:34L'amendement socialiste
19:35qui augmente la CSG
19:36sur les revenus du capital
19:37de 9 à 10,6%.
19:39Je n'arrive plus à suivre
19:40et je ne sais même pas
19:41ce qui restera à la fin
19:42parce que tout ça
19:42risque d'être baladé
19:43par une ordonnance
19:44de toute façon à la fin.
19:45Les retraites.
19:45Ils n'ont qu'un seul outil
19:46c'est le marteau fiscal
19:47donc ils utilisent
19:49leur outil
19:49le seul qui leur reste
19:50et ils tapent
19:51toute la journée dessus.
19:52Également au programme
19:53de votre soirée
19:54Perles de Culture
19:54Anne Brassier reçoit
19:55le fondateur
19:56de la revue littéraire
19:57Livre Arbitre
19:58Patrick Wagner
19:58qui met Jean Raspail
20:00à l'honneur.
20:01Demain dès 7h
20:02découvrez un nouveau Zoom
20:03avec Louis-Henri
20:04de La Rochefoucauld
20:05qui vient de remporter
20:06le prix de l'Interallier
20:07pour son roman
20:08L'amour moderne.
20:09C'est à présent
20:10la fin de cette édition.
20:11Merci à tous
20:11pour votre fidélité.
20:13Rendez-vous demain
20:14avec Olivier Frère Jacques.
20:15En attendant,
20:15portez-vous bien.
20:16Bonsoir.
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