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NewsTranscription
00:00En 1914, l'équilibre de la paix est fragile en Europe.
00:05La guerre éclate et le terrible engrenage des alliances s'enclenche.
00:09On imagine alors qu'elle sera courte, quelques semaines.
00:14Mais l'illusion se dissipe bien vite.
00:16La guerre s'enlise, interminable.
00:19Des hommes mouraient dans la boue, sans être blessés,
00:23simplement par faiblesse, ils se couchaient et on marchait dessus.
00:27C'était effrayant.
00:30Le cessez-le-feu, nous l'avons appris vers 8h du matin.
00:34À 11h du matin, nous devions, à l'appel du clairon
00:39qui devait sonner le cessez-le-feu de l'autre côté de la Meuse,
00:44puis sonner le garde-à-vous,
00:46puis la musique de mon régiment devait jouer la Marseillaise,
00:51et nous devions, au commandement de garde-à-vous,
00:55nous lever de nos trous, présenter les armes.
01:00Aux Allemands, écouter la Marseillaise, debout naturellement,
01:05et après, nous devions crier, vive la France.
01:08On va revenir sur ces commémorations du 11 novembre avec nos invités.
01:17Françoise Degoy, la question était de se dire,
01:20finalement, quand on regarde cette commémoration,
01:24son septième anniversaire, si je puis dire, commémoration,
01:27quand on regarde en avant, on se dit,
01:31enfin, avant, on se disait, les guerres, c'était fini,
01:33il y a très longtemps, et aujourd'hui, on se projette quand même
01:36sur des conflits internationaux qui peuvent nous toucher de très près.
01:40Je suis d'accord avec ce que vous dites,
01:41parce qu'on pensait que la guerre, plus jamais,
01:44et c'est le sens même de la construction européenne, en réalité.
01:47Voilà, le XXe siècle, c'est le siècle des horreurs.
01:50On en parlait il y a une minute avec Bruno.
01:52La Première Guerre mondiale, c'est un carnage humain,
01:56c'est un carnage psychologique, c'est une folie des hommes.
02:00Je ne sais pas, tous les films qui ont été consacrés,
02:03ces gens qui sortent des tranchées pour partir se faire massacrer.
02:08Je vous conseille d'ailleurs de lire le merveilleux livre
02:10de Pierre Lemaitre, Prégoncourt, Au revoir là-haut,
02:12qui est vraiment un livre merveilleux sur comment on survit à la guerre de 14-18.
02:17Donc, il n'y a pas un clocher, il n'y a pas un village
02:19où il n'y a pas un monument aux morts.
02:21Cette guerre a fauché les enfants d'Europe.
02:22Elle n'a pas simplement fauché les enfants français,
02:24elle a fauché les enfants allemands également.
02:28Et puis, il y a la Seconde Guerre mondiale
02:29avec l'horreur indépassable de la Shoah.
02:32Et on se dit, plus jamais cela.
02:34Et évidemment, l'Europe arrive comme cette promesse de la guerre.
02:37Et évidemment, finalement, vous avez raison,
02:39l'histoire est un étonnerre de recommencement.
02:41Et surtout, ce qui nous fait peur,
02:43on parle toujours du syndrome des Municois,
02:45mais moi, en 14-18, ce qui me fait peur,
02:47c'est l'enchaînement des alliances.
02:49C'est l'assassinat de François-Joseph,
02:51l'archiduc, évidemment, à Sarajevo,
02:53qui entraîne par domino l'enchaînement des alliances.
02:56Et est-ce que nous ne sommes pas si loin
02:59dans cette fragilité d'enchaînement des alliances,
03:01de l'OTAN notamment ?
03:02Brugnan Pomard.
03:03Non, je ne vais pas reprendre ce qu'a dit Françoise,
03:06évidemment, c'est parfait.
03:08Pour une fois que vous pensez comme elle.
03:09Ben oui, non, non, parce que c'est tellement logique.
03:12Mais quand on voit...
03:13C'est tellement...
03:13Quand on voit ce qui se passe actuellement
03:16avec des gens, des élus,
03:18au niveau qui veulent nous faire oublier
03:20notre passé, notre histoire, etc.,
03:22là, c'est un grand moment d'union nationale.
03:24Moi, c'est quelque chose qu'on ne peut pas oublier.
03:26Si on est là ce soir,
03:27c'est parce qu'il y a des gens qui se sont fait massacrer,
03:29comme tu disais à l'instant,
03:30pour nous, pour nous sauver,
03:31pour sauver nos familles, etc.
03:32Donc je pense qu'encore une fois,
03:34c'est des moments solennels,
03:35il faut les respecter,
03:37il faut qu'on les mette en avant,
03:38qu'on l'explique à nos enfants,
03:39à l'école, etc.
03:40Moi, je fais actuellement des séjours avec des jeunes,
03:42on leur explique ce que c'est,
03:43puisque c'est la période essentielle pour le faire.
03:46Et je pense qu'il ne faut surtout pas oublier
03:47le drapeau français, c'est important.
03:49C'est ça, notre pays,
03:50il ne faut jamais l'oublier.
03:51Mais c'est encore une fois,
03:53dans une période comme la nôtre,
03:54c'est compliqué,
03:56parce que, encore,
03:57ce que je disais, je redis,
03:58on veut nous faire oublier beaucoup de choses.
04:00Nos statuts, notre histoire.
04:02Masquer, en fait, notre passé.
04:04Voilà, donc ça, c'est vraiment quelque chose d'important.
04:06Samuel Bauton,
04:07forcément, on le disait,
04:09on pense quand même au conflit,
04:11quand on voit l'armée,
04:13quand on parle de réarmement aujourd'hui,
04:15il y a un passé,
04:17mais il y a un futur aussi.
04:18Ça soulève plein de questions.
04:19Alors, juste pour dire que c'est d'abord
04:20notre devoir de mémoire,
04:21et que, forcément,
04:23la mémoire s'estompe
04:23avec le renouvellement des générations.
04:25Ce qui peut expliquer, peut-être,
04:27la perte de sens
04:28qu'on peut ressentir vis-à-vis de ce jour.
04:29Et c'est là qu'on doit, justement,
04:32continuer à travailler là-dessus,
04:33à faire de la pédagogie,
04:34comme vous l'avez dit.
04:35Après, il y a la question,
04:36comme l'a abordé Françoise,
04:37de l'Union européenne.
04:37Et se poser la question,
04:38non pas de ce qu'était l'Union européenne,
04:40le pourquoi et le comment,
04:41mais regarder droit dans les yeux
04:42ce qu'elle est devenue aujourd'hui.
04:44Et, alors,
04:45tant je suis un fervent européen convaincu,
04:47tant j'ai beaucoup de mal
04:48à me positionner
04:49sur les différentes orientations
04:50qui ont été données,
04:50parce qu'aujourd'hui,
04:51nous n'avons pas de sécurité commune,
04:53parce que,
04:54vu le nombre de pays
04:55que regroupe cette institution,
04:59des idées émergentes
05:00qui fassent consensus
05:01pour tout le monde.
05:02Et, effectivement,
05:03ce qui me fait très peur,
05:04c'est de voir un peu
05:05le contexte géopolitique
05:06qu'est le nôtre
05:06depuis 4-5 ans.
05:07Et se dire qu'on n'a jamais
05:08été aussi proche
05:09d'un réalignement
05:10de deux blocs,
05:11voire même trois ou quatre,
05:13à voir comment ça va se goupiller,
05:16et qui nous amène
05:17à un danger certain.
05:18C'est-à-dire, aujourd'hui,
05:18on regarde d'un oeil lointain
05:20ce qui se passe en Ukraine
05:21avec la Russie,
05:22on regarde ce qui se passe
05:23du côté du conflit
05:24israélo-palestinien,
05:26et forcément,
05:26se dire qu'à un moment,
05:28toutes ces crises
05:28et toutes ces guerres
05:29qui sont lointaines,
05:29elles vont taper à nos portes,
05:31et à ce moment-là,
05:32il faudra réagir.
05:33Alors, je vais relancer
05:34sur Emmanuel Macron
05:35qui, lui, a parlé
05:36de réarmement, justement,
05:37essayé de repartir
05:39du bon pied
05:40sur cette question politique.
05:42J'ai tendance à penser
05:42que c'est insuffisant
05:43et qu'il va falloir
05:44faire preuve
05:44d'une meilleure volonté que ça.
05:46Samuel, juste,
05:46si je peux me permettre,
05:48l'Europe, quand même,
05:49malgré ses imperfections,
05:50elle fait front
05:51face à l'Ukraine.
05:52Malgré les pressions...
05:53Non, non,
05:54malgré les pressions de Trump,
05:56l'Europe continue
05:57de soutenir
05:57Volodymyr Zelensky
05:59malgré les pressions de Poutine.
06:00Je le dis,
06:01je le dis
06:01parce qu'il y a quand même
06:02eu un sursaut européen
06:03à partir de février 2023.
06:05Sur les 27 pays,
06:06je serais tenté de te dire
06:07qu'il y en a quand même
06:08une dizaine
06:09qui rendent beaucoup de comptes
06:10à Vladimir Poutine.
06:11J'ai laissé Trump
06:12en dehors de l'équation.
06:13Je te parle juste
06:14de la question
06:14de comment l'Union européenne...
06:16Je vais te finir.
06:17Est-ce que je peux terminer ?
06:18Vas-y, vas-y.
06:19Il y a beaucoup de pays,
06:19il n'y a pas beaucoup de pays.
06:24Une fois que tu as dit ça,
06:25quand même,
06:25les Européens,
06:26y compris Djordja Méloni,
06:27se situent
06:28aux côtés de l'Ukraine.
06:30On aurait pu penser
06:31que Méloni ne le ferait pas.
06:32Elle se situe
06:33totalement aux côtés
06:34de Volodymyr Zelensky.
06:34J'ai vu des soutiens
06:35plus affirmés, François.
06:36Non, c'est pas vrai.
06:36Non, c'est faux.
06:37Méloni, tu te trompes.
06:40Vraiment, Méloni,
06:40elle est à fond.
06:41Alors, si tu le dis.
06:41Elle a reçu...
06:42Oui, excusez-moi.
06:43Elle a quand même
06:43une Europe hyper unique.
06:44Je ne peux quand même pas dire
06:45que je suis une faille
06:46non, mais aujourd'hui,
06:47si tu es capable
06:48de me regarder dans les yeux
06:48et de me dire
06:49la politique de défense
06:50qui est menée par l'Union Européenne
06:52à tous les niveaux
06:52est cohérente
06:53et fait consensus pour tous,
06:54alors il n'y a pas de soucis.
06:55Je ne sais pas ce que je te dis.
06:56Je te dis que l'Europe
06:57a fait front vraiment
06:58pour soutenir l'Ukraine.
06:59Et pas autant
06:59que ce qu'elle aurait dû.
07:00Ça fait trois ans aujourd'hui
07:02que tu es dans une guerre.
07:02Tu n'es pas sorti de l'impasse.
07:03Mais tu ne peux pas relancer
07:05le désarmement comme ça.
07:06Tu sais combien de temps
07:06il faut pour fabriquer
07:08un rafale, par exemple ?
07:09Tu sais combien de temps
07:10il faut pour fabriquer des chars ?
07:11Moi, je trouve quand même
07:12que c'est très...
07:13Autre ça, peut-être
07:13ce que dit
07:14et on va partir en pub,
07:16mais il y a l'intention aussi.
07:17Mais l'intention,
07:18c'est ce que je dis,
07:19au contraire,
07:19l'intention des Européens.
07:20Il n'y a pas que l'armement
07:21et que les actes.
07:21C'est ce que je m'inscris en faux
07:23par rapport à ce que dit Samuel.
07:24L'intention européenne,
07:26globalement,
07:27est profondément pro-ukrainienne
07:29et profondément en résistance
07:30à Poutine.
07:31Démontre-moi le contraire.
07:32Alors, nous sommes malmenés
07:33par Vladimir Poutine
07:34et c'est encore plus grave.
07:35Allez, les amis 0826 300 300
07:39si vous voulez réagir,
07:40vous êtes les bienvenus.
07:40On est ensemble jusqu'à 19h30.
07:42Il y a encore pas mal de choses à dire.
07:43On vous fait une petite pause
07:44et à tout de suite.
07:45Sud Radio.
07:46Sud Radio.
07:47Parlons vrai.
07:48Parlons vrai.
07:48Sud Radio.
07:49Parlons vrai.
07:51Les Vraies Voix Sud Radio.
07:5318h20, Cécile de Ménibus.
07:55C'est un moment assez divin,
08:19j'ai envie de dire.
08:20C'est un moment de grâce
08:21puisqu'on a l'impression
08:21que tout le monde s'arrête
08:22sur ces moments,
08:24surtout à deux jours
08:26des commémorations
08:27des attentats.
08:30J'ai été assez gênée
08:32de me dire que,
08:33alors Nicolas Sarkozy,
08:35ça se comprend,
08:35mais que François Hollande
08:36ne soit pas là.
08:38Aujourd'hui à la cérémonie,
08:39mais je pense qu'il est en Corrèze en fait.
08:41Oui, mais quand même.
08:42Je pense qu'il a fait le choix de...
08:44Il y a beaucoup d'élus
08:45et de députés
08:46et François Hollande...
08:47Je trouve que dans une période
08:48comme aujourd'hui...
08:49Oui, mais je pense que l'an dernier,
08:50il n'était pas...
08:51Il n'était pas redevenu député.
08:53Moi, je ne veux pas lui faire ce procès
08:55parce que François Hollande,
08:56on ne peut pas lui faire
08:56le double procès.
08:57C'est-à-dire que...
08:58Non, je ne fais pas de procès.
08:58Je trouve que dans un moment
08:59comme ça,
09:01où on a besoin
09:01d'unité nationale,
09:03de dire,
09:03je reprends mon costume,
09:04entre guillemets,
09:05de président
09:06et je viens
09:06parce qu'on sait
09:07que Nicolas Sarkozy
09:07ne s'est pas là
09:08et que les autres
09:08n'existent plus...
09:09On a tellement reproché
09:12pendant le quinquennat
09:13à François Hollande
09:14d'être le monsieur
09:14commémoration
09:15qui commémorait tout
09:16et n'importe quoi
09:17parce que ça a été
09:18vraiment une de ses critiques.
09:23qui arrive
09:24et là,
09:24ça va être quelque chose
09:25de très éprouvant.
09:28C'est la seule fois
09:29où j'ai vu François Hollande
09:30pleurer.
09:31Je le connais depuis 25 ans.
09:32Pour rejoindre
09:33ce que dit Françoise,
09:33moi, là où ça ne me choque
09:34pas du tout,
09:35c'est qu'il ne faut pas
09:36négliger les territoires.
09:37Tout ne se passe pas
09:38forcément à Paris,
09:39tout ne se passe pas
09:39forcément sur les sites historiques.
09:42Non, il y a des commémorations,
09:43il y a des députés de Corée,
09:44c'est sa terre historique
09:45qui le fasse là-bas.
09:46Il n'y a rien de choquant.
09:47C'est un fait exceptionnel.
09:48C'est un fait exceptionnel
09:51mais c'est au Président
09:52de la République
09:52en exercice
09:54d'être le garant
09:55de ce devoir de mémoire.
09:56Avoir un François Hollande
09:57qui fait sans Corée
09:58ou un Nicolas Sarkozy
10:00s'il l'avait pu
10:00qui le fasse à Neuilly
10:01qui est sa terre
10:02d'élection historique,
10:04je n'ai rien à y redire
10:05parce que la France,
10:06ce n'est pas seulement Paris,
10:07ce n'est pas seulement
10:08l'Ancien,
10:08c'est une année exceptionnelle
10:10pour moi.
10:10Non, ce n'est pas une année
10:11exceptionnelle
10:11parce qu'on n'est pas
10:12dans un centenaire
10:13pour les cent ans,
10:14j'aurais gueulé.
10:14Non, non, exceptionnelle
10:16avec ce qui se passe
10:17à deux jours du 13.
10:19Je trouvais que c'était
10:21peut-être symboliquement
10:22parlant quelque chose.
10:23Ce n'est pas la même chose.
10:24Ce n'est pas la même chose.
10:25Je pense qu'il sera
10:25très présent pour le 13.
10:26D'ailleurs,
10:26il est très présent partout.
10:28Et voilà,
10:29et le 13,
10:29alors le 11,
10:30là, on est quand même
10:32dans l'émotion.
10:33Je pense que,
10:33alors le 13,
10:34je pense que...
10:35C'est très différent.
10:36C'est très différent.
10:37Je pense que le 13,
10:38le pays,
10:39il y a quelque chose
10:39qui va s'arrêter
10:40dans ce pays.
10:41Le traumatisme du 13
10:42est quelque chose
10:43de très...
10:44Disons que c'est long
10:45et court à la fois.
10:45C'est étonnant
10:46parce qu'on a lancé
10:47un sujet,
10:48enfin une question du jour
10:49sur X en demandant
10:50est-ce que finalement
10:51le 11 novembre pour vous
10:52c'est une simple commémoration
10:53un rappel à la vigilance
10:54parce qu'on parle
10:55en ce moment
10:55beaucoup de vigilance
10:57et d'unité nationale.
10:58Les deux plus forts sont
11:00le rappel à la vigilance
11:01et à l'unité nationale.
11:02On sent,
11:03et c'est l'unité nationale
11:04qui est le plus probant,
11:05on sent quand même
11:06qu'il y a une envie
11:07quelque part
11:07de se retrouver,
11:09de faire cohésion.
11:10Vous avez vu...
11:10C'est peut-être
11:11le monde des bisounours ?
11:12Non, non,
11:13ce n'est pas du tout
11:13bisounours,
11:14c'est une tendance
11:15profondément française
11:16qu'on peut voir
11:17dans ce type de commémoration.
11:19On l'a vu par exemple
11:20dans la folie commémorative
11:23dans le très bon sens
11:24du terme
11:25de la cérémonie
11:26des Jeux Olympiques
11:26et même de l'ensemble
11:28des Jeux Olympiques.
11:29Ce pays est capable
11:30de se taper sur la courge
11:32H24.
11:34Regarde,
11:34Bruno Paumard,
11:35François Asdebois.
11:36On peut se taper dessus
11:38mais il y a un moment donné
11:39on se retrouve toujours
11:40autour de la courge.
11:43Je ne sais pas ce que tu penses.
11:43Oui, mais tu as tout à fait raison.
11:45C'est vrai,
11:45je crois qu'on est capable
11:46du meilleur comme du pire
11:48d'ailleurs.
11:48On est capable du meilleur
11:49dans le pire.
11:50Ce qui s'est passé
11:50après les attentats
11:52quand Hollande a invité
11:53tous les chefs d'État.
11:54La France était mobilisée.
11:56C'était dingue.
11:56C'était plus simple.
11:57C'est exceptionnel, évidemment.
11:58Mais oui,
11:58on est capable du meilleur
11:59comme du pire d'ailleurs.
12:00Parce qu'on ne peut pas dire
12:02qu'actuellement
12:02ce soit ce qu'on fait de mieux
12:05en matière politique et autres.
12:06Et même la vigilance.
12:07Alors la vigilance,
12:08ça veut dire le risque
12:09de penser que la guerre
12:10pourrait revenir.
12:11La guerre ou les attentats.
12:13C'est un conflit
12:15des manières d'une autre.
12:16C'est une politique qui parle
12:16toute la journée
12:17que la guerre va arriver.
12:18Ça, ça en fout la trouille.
12:19Deux jours,
12:20on nous dit dans 4-5 ans
12:21l'armée,
12:21on se prépare pour faire la guerre.
12:22Putain,
12:23rassurez les Français un peu.
12:24Calmez-vous les amis.
12:25Calmez-vous.
12:25Je suis d'accord
12:25parce que personne n'en vit
12:26d'une guerre.
12:27Surtout la nouvelle guerre,
12:28la guerre telle qu'elle est menée.
12:29Égal, je conseille à tout le monde
12:30d'aller faire un tour
12:31quand vous pourrez
12:32à Hiroshima et Nagasaki.
12:33Vous verrez
12:34qu'est-ce que c'est
12:34la folie nucléaire
12:36des êtres humains
12:36et que plus jamais ça
12:38une seule fois
12:38pendant des 10 000 ans
12:40qui viennent,
12:40plus jamais.
12:41Ça permet de soulever
12:43plein de questions
12:43et je pense que depuis 5 ans
12:44les Français et leurs nerfs
12:46ont été mis à rude épreuve.
12:48Ils sont lassés,
12:49ils sont fatigués
12:49et ils sont pris entrenailles
12:51par une classe politique
12:52qui n'est pas
12:53à la hauteur.
12:54Au niveau.
12:55Et encore plus
12:55sur ces 3-4 dernières années.
12:58Alors ces moments
12:58de commémoration
12:59et de solennité
13:00ils sont importants
13:00et je pense aussi
13:01qu'à un moment
13:02il va falloir leur lâcher
13:04la grappe,
13:04les laisser vivre tranquilles.
13:06Alors c'est pour ça
13:06ça dérive un peu
13:07mais c'est pour ça
13:08que j'ai toujours été partisan
13:09depuis un an,
13:09un an et demi
13:10de dire
13:10il nous faut un gouvernement
13:11d'affaires courantes
13:12il faut vraiment
13:13les laisser tranquilles
13:13et puis après
13:14effectivement
13:15moi je suis curieux
13:16de voir quel va être
13:17l'état du pays
13:18pour le 13 novembre
13:18parce qu'effectivement
13:20c'est ce que je disais
13:21c'était disons
13:22c'est long et court à la fois.
13:24Bruno disait
13:25peuple français
13:26capable du meilleur
13:26comme du pire
13:27et capable du meilleur
13:28est souvent dans le pire.
13:29C'est le principal enseignement
13:30que je retire justement
13:31du 13 novembre
13:33et des derniers moments
13:34qu'on a eu de cohésion.
13:35Non parce que regarde
13:35dans la joie
13:36il est capable
13:36dans les Jeux Olympiques
13:37il est capable
13:38regarde on avait une peur panique
13:39non non mais de la sécurité
13:41etc.
13:41Tous les jours
13:42on se disait à cette antenne
13:43et parce qu'on avait
13:44aïe aïe aïe aïe
13:44ça a été absolument génial
13:46On a surréagi.
13:47Non mais peut-être
13:48mais ça a été génial
13:49les policiers
13:50alors c'était
13:50embrassons-nous Folleville
13:51donc je veux dire
13:52on est capable aussi
13:53dans la joie
13:54de ce type d'allégresse
13:55c'est pas que dans le pire en fait
13:57on est capable
13:57dans l'union.
13:59Policiers internationaux
14:00pour les JO.
14:01Ah ça va simplement
14:02il y avait vraiment
14:02des bons flics français
14:03très sympa.
14:04Les amis
14:04allez tout de suite
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