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##LES_PERLES_DU_JOUR-2025-11-11##

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News
Transcription
00:00...dans tous ses états, les perles du jour.
00:02Avec le noir, en panne sur la vie, il a joué d'être victorieux...
00:11Maud Coffler, j'y faisais allusion dans mon sommaire et dans mon humeur,
00:17le devoir de mémoire, nous sommes le 11 novembre 1918
00:20et évidemment on se concentre sur le souvenir de cette tragédie
00:25et pourtant une tombe de la Première Guerre mondiale a été profanée à Thésilleux dans l'Ain.
00:31Vous avez peut-être entendu les mots du vétéran britannique Alec Penstone
00:35il y a quelques jours évoquant les rangées de pierres tombales blanches,
00:38ses amis tombés pour la liberté et cette conclusion terrible,
00:41le sacrifice n'en valait pas la peine.
00:43On ne fera pas parler les morts mais c'est peut-être ce qu'aurait pensé
00:45le capitaine Barucan, héros de la Grande Guerre,
00:48dont la tombe a été vandalisée juste avant la Toussaint à Thésilleux dans l'Ain,
00:52vous venez de dire.
00:52Encore une vandalisation parce que ça commence à devenir une pratique régulière.
00:56Dans quel état a été retrouvée la tombe ?
00:58Eh bien les cinq vases en fonte qui ornaient la tombe ont été arrachés
01:01ainsi que les sept tronçons de chaînes décoratives
01:03et même la plaque commémorative en bronze
01:05qui avait été posée en 2018 pour le centenaire de l'armistice.
01:08Le capitaine Barucan, quatre fois cité pour fait de bravoure,
01:11avait été tué au champ d'honneur en 1917 lors d'un assaut auprès de Reims.
01:15Mais ça on imagine que les voleurs s'en foutent royalement.
01:18La petite nièce du capitaine Barucan, Isabelle Fustier,
01:20n'a pu confier à la presse locale que son dégoût devant cet acte dépourvu de sens.
01:25Et si la valeur matérielle du butin semble dérisoire,
01:27la blessure morale, elle, ne se répare pas, dit-elle.
01:30Et pourtant, et pourtant, il n'y a...
01:32C'est pas le seul cas, on en compte d'autres.
01:35C'est pas le seul cas.
01:36Dans le même département, le monument funéraire de la famille d'Antoine de Saint-Exupéry
01:40a été vandalisé la veille de la Toussaint aussi.
01:42Alors on imagine que ces dégradations sont essentiellement motivées
01:45par la revente d'objets décoratifs.
01:46Et naturellement, aucun auteur de ces actes de vandalisme n'a pour le moment été identifié.
01:51Et je voudrais ajouter que si la France assumait un peu son devoir de mémoire,
01:55si l'école enseignait la petite et la grande histoire,
01:57notre indignation ne serait pas minoritaire.
01:59Et là, vous verrez que personne n'en parlera,
02:01à part le Figaro et la presse locale, et nous.
02:03Parce que pour la majorité des Français,
02:05une tombe, c'est quoi ? C'est un ramassis de pierre.
02:07Et notre rapport à l'héroïsme, ce sont des policiers et des gendarmes
02:09applaudis en 2015, caillassés en 2025.
02:12C'est très éphémère quand même.
02:13Et bien justement, nous revenons à 2h45 avec un officier de gendarmerie
02:16qui va nous parler du devoir de mémoire.
02:17Enfin, vous voyez aujourd'hui, alors on pile le Louvre,
02:19j'allais dire les bijoux de l'histoire de France,
02:22ensuite on pile les tombes, mais on est dans la barbarie totale.
02:27Et puis une information singulière et très importante.
02:30On apprend que Ségolène Royal,
02:31candidate à l'élection présidentielle en 2007,
02:33aurait aimé être élue à postériori
02:36après la condamnation de Nicolas Sarkozy.
02:38Oui, la scène était sur tous les écrans.
02:39Hier, évidemment, elle a défrayé les chroniques.
02:42Certains ont même pensé à un montage, une fake news, vous voyez.
02:46Et Ségolène Royal, très sereine d'ailleurs,
02:49conclut que les différentes condamnations
02:51de Nicolas Sarkozy,
02:53mettant l'accent sur, à la dire,
02:55les problèmes de financement et les fonds illicites
02:57dont il aurait pu disposer,
02:59et bien on pouvait en conclure que
03:00le résultat à l'élection présidentielle était faussé,
03:03puisqu'avec, comme elle l'a dit,
03:04tant de moyens,
03:05il a contourné quelque part le scrutin
03:08par des moyens financiers dont elle ne disposait pas,
03:11que donc ce résultat n'est pas légitime,
03:14et que si ce résultat n'est pas légitime,
03:16il fallait donc peut-être l'inverser.
03:18Elle le dit sur TF1,
03:19Bruce Toussaint lui dit,
03:20mais enfin Ségolène Royal,
03:22le score est quand même sans appel,
03:23je crois qu'on est à 46,9 et 53,
03:2753,47 en gros,
03:29il n'y a pas de contestation,
03:30on n'est pas à quelques milliers de voix.
03:32Et bien pas du tout,
03:33ça n'a pas démonté l'ancienne candidate
03:35à la présidence de la République,
03:37et elle considérait tout à fait légitime
03:39qu'elle ait été élue,
03:41désignée élue,
03:43tout en ayant perdu,
03:44parce que,
03:44en considérant que les abus de financement
03:49et les fonds illicites
03:51dont déposait Nicolas Sarkozy
03:53faussaient le scrutin,
03:55donc le suffrage universel
03:56n'était pas conforme à la réalité
03:57que c'était le contraire.
03:58Mais ce que je voudrais dire,
03:59puisque vous évoquez 2007,
04:00c'est vrai que du coup,
04:01il y a eu tricherie
04:02pendant cette campagne présidentielle,
04:04tout le monde voyait d'ailleurs...
04:05Il y a eu, pardon, tricherie.
04:06Tricherie financière,
04:07tout le monde a vu les inégalités
04:09de moyens déployés pendant cette campagne,
04:12ce que d'ailleurs le jugement
04:12a admis et a démontré.
04:16Et finalement,
04:17quand on regarde les choses,
04:18la meilleure sanction,
04:19ça aurait été quoi ?
04:20Si ça avait été théoriquement possible,
04:22ça aurait été l'inversion des résultats,
04:24finalement,
04:25si je peux me permettre.
04:26C'est-à-dire que
04:27vous auriez dû être élus a posteriori ?
04:30Voilà.
04:31L'inversion des résultats,
04:32c'est matériellement pas possible.
04:34Je ne veux pas rappeler
04:35un mauvais souvenir, Mme Royal.
04:36Mais ça aurait été une meilleure sanction
04:37que la prison, au final.
04:39C'est gênant.
04:39Et c'était sur TF1 hier,
04:40dans la matinale.
04:41Oui, oui.
04:41Et d'ailleurs,
04:42plus tout ça rappelle
04:42que le score en question
04:44était, à mon avis,
04:45sans ambiguïté
04:46sur le fait qu'elle n'avait pas gagné
04:47cette élection présidentielle,
04:49même si le financement
04:50dont disposait M. Sarkozy
04:52était un peu excessif.
04:54Voilà.
04:54Donc, je vous dis,
04:55Ségolène,
04:56elle osse tous,
04:57c'est ça qu'on la reconnaît.
04:59Mais celle-là,
04:59on ne s'y attendait pas.
05:00Celle-là,
05:00on ne s'y attendait pas.
05:03Mais je n'ai rien à fêter
05:04de leur rentabilité.
05:06Sandrine Rousseau
05:06nous avait manqué.
05:07Et elle se chamaille
05:08avec Rima Hassan
05:09au sujet de l'action
05:10des militants pro-Palestine
05:11à la Philharmonie de Paris.
05:12Oui, Sandrine Rousseau
05:14considère que c'est un instant
05:16de culture,
05:17c'est un instant de musique
05:18et que l'irruption
05:19de personnes mal intentionnées
05:22qui interrompent
05:24le concert
05:26avec des gestes violents
05:27est absolument inacceptable.
05:29Et Rima Hassan,
05:31qui avait fait un tweet
05:31en parlant de la gauche coloniale
05:33qui évidemment s'insurge
05:34contre ça,
05:35mais qui ne s'était pas plaint
05:36du fait qu'on interdissait
05:37aussi des concerts russes,
05:39lui répond en disant
05:40qu'elle aussi
05:42elle se trompe de cible.
05:44Donc c'est incroyable
05:45d'avoir au sommet
05:46de cette gauche ultra,
05:49on a entendu tout à l'heure
05:50Sandrine Rousseau
05:51dire « je n'en ai rien à foutre
05:52du chiffre d'affaires
05:53de la comptabilité
05:53des agriculteurs »
05:55comme si tous les paysans,
05:56tous les paysannes
05:57étaient des pollueurs,
05:58des voyous
05:58et des exploiteurs.
06:00Et là,
06:02c'est tout à l'honneur
06:03de Sandrine Rousseau
06:04de s'indigner
06:04de ce qui s'est passé
06:05dans cette salle de spectacle,
06:07cette salle de concert.
06:08Et Rima Hassan
06:09qui n'en rate pas une,
06:11tac le même,
06:12j'allais dire
06:12à ce qu'elles sont amies,
06:13en tout cas
06:13sa collègue parlementaire,
06:16ça donne une image
06:18assez inquiétante
06:19parce que
06:20qu'est-ce qu'il en sera
06:21sur son d'autres enjeux
06:22s'il n'arrive pas
06:22à s'entendre
06:23sur des valeurs
06:24aussi fondamentales
06:25que celles-là ?
06:27Ben voilà,
06:27ça laisse entrevoir
06:29des tensions
06:30peut-être plus inquiétantes
06:31à l'avenir.
06:32Je ne suis pas sûre
06:32que Rima Hassan
06:33ait beaucoup d'amis
06:33dans son groupe politique.
06:35Là,
06:36ils ne sont pas
06:36dans le même parlement
06:37mais quand on voit
06:37la façon dont elle s'adresse
06:38à Mathilde Panou,
06:39à Jean-Luc Mélenchon,
06:40il y a quand même
06:41des signes.
06:42Elle parle de gauche coloniale,
06:43peut-être qu'elle considère
06:44que malgré tout,
06:45malgré leur déclaration
06:46et leur engagement politique,
06:47il reste quand même
06:48un petit peu marqué
06:49par le colonialisme.
06:50C'est certain.
06:52Et puis le gouvernement
06:53ne s'en sort pas
06:54avec le budget.
06:55Alors oui,
06:56on a appris que EPR,
06:57qui est l'ancienne renaissance
06:58Ensemble pour la République,
07:00que préside le groupe parlementaire,
07:01que préside Gabriel Attal,
07:02va s'abstenir
07:03dans le vote
07:04qui...
07:05Alors est-ce qu'il suspend ?
07:07Est-ce qu'on arrête complètement ?
07:08Est-ce qu'on supprime
07:09la réforme
07:10sur les retraites ?
07:11Et donc Sébastien Lecornu,
07:13qui s'est engagé
07:14formellement,
07:15on se souvient
07:16avec le président de la République,
07:18depuis la Slovénie,
07:20avait dit
07:21non, non,
07:21c'est juste une pause,
07:23rien n'est remis en cause,
07:24c'est une pause technique
07:26en attendant 2027.
07:27Et Sébastien Lecornu,
07:28en pleine Assemblée nationale,
07:29interpellé par les socialistes,
07:31avait dit
07:31non,
07:31c'est pas une pause.
07:32Enfin,
07:33on n'avait jamais vu ça.
07:34Le premier ministre
07:35qui recadre le président de la République
07:36dans l'enceinte de l'Assemblée nationale
07:37en disant
07:37non,
07:38c'est bien,
07:38c'est pas une pause,
07:39c'est bien une suspension,
07:41on va la renégocier.
07:42En tout cas,
07:42on suspend cette réforme de retraite
07:44telle qu'elle avait été votée
07:45du temps du gouvernement
07:47de Mme Elisabeth Borne.
07:49Donc,
07:50cacophonie totale.
07:51Et là,
07:51on a un Sébastien Lecornu
07:52qui pourtant faisait partie
07:54de ce gouvernement
07:54qui à l'époque
07:55nous expliquait
07:56que la réforme de retraite
07:57c'était vitale,
07:58fondamentale,
07:58incontournable,
07:59c'était l'avenir du pays.
08:01Ce qui est vrai
08:01pour des raisons démographiques,
08:02la population vieillit.
08:03Il faut trouver une solution.
08:04Alors,
08:05est-ce que cette réforme
08:05était la bonne
08:06ou pas la bonne ?
08:07On ne sait pas.
08:07La retraite à point,
08:08allonger le temps des cotisations.
08:10En tout cas,
08:10il faut trouver une solution.
08:12Voilà.
08:12Il faut partir,
08:13il faut travailler plus tard,
08:14il faut cotiser plus.
08:15Sinon,
08:16eh bien,
08:17les gens qui partiront à la retraite
08:18ne trouveront pas de financeurs
08:19dans la population active
08:20pour pouvoir assumer
08:21de la retraite.
08:22Et vous,
08:22ma chère moutre,
08:23je m'inquiète pour vous.
08:24Et même Julien
08:25qui est notre réalisateur,
08:26lui aussi.
08:27Moi,
08:27je veux savoir
08:28comment on va payer
08:28votre retraite.
08:29Alors,
08:29si on commence par dire
08:30qu'il ne s'agit pas
08:31de partir à 60 ans
08:33ou 62 ans,
08:34ça va poser un problème.
08:35Et là,
08:36Sébastien Lecornu
08:37appelle au secours
08:38pour avoir,
08:39et c'est finalement
08:40Jean-Philippe Tanguy
08:41du Rassemblement National
08:42qui fait savoir
08:42que le Rassemblement National
08:44votera cette suspension,
08:46cette interruption,
08:48cette suppression,
08:49on va savoir
08:50quel est le terme exact
08:51à quoi ça correspond,
08:52de la réforme des retraites.
08:54Ça fait quand même
08:55des ordres.
08:56Alors,
08:56je sais que c'est
08:57la conséquence
08:58de la dissolution,
08:59qu'il n'y a pas
08:59de majorité,
09:00j'allais dire,
09:02impossible,
09:03une configuration
09:04de majorité possible
09:05compte tenu
09:05de la répartition
09:06en trois camps
09:07qui se détestent,
09:08qui ne veulent pas
09:08travailler ensemble.
09:09Donc,
09:10on soutient un petit peu
09:10ici le soutien des socialistes.
09:12Ensuite,
09:13vous vous rendez compte
09:13le groupe Renaissance
09:14qui dit,
09:14ben non,
09:14on ne peut pas se désavoir
09:15à ce point.
09:16On comprend Gabriel Attal
09:17quand il dit,
09:18moi je vais m'abstenir.
09:18Je ne peux pas me déjuger
09:20devant l'opinion publique
09:21avec l'engagement politique
09:22qu'on a pris
09:22sur cette réforme de retraite
09:23dont on a expliqué
09:24qu'elle était essentielle
09:26et incontournable.
09:27Au moins,
09:27il s'abstient.
09:28Oui,
09:28sauf que s'il s'abstient,
09:29il n'y a plus de majorité
09:29pour retarder la retraite
09:31et on va chercher
09:32le Rassemblement National.
09:33Alors,
09:34est-ce que ce n'est pas
09:34l'occasion,
09:35je me dis,
09:35à un moment donné,
09:36à un moment donné,
09:38ils vont se dire
09:38si on faisait
09:39une forme d'union nationale,
09:41il y a des réformes précises
09:42à mettre en place
09:42pour ce pays,
09:43on est dans un merdier
09:44sans nom,
09:45passez-moi l'expression,
09:46la situation est tragique
09:47et le pays n'a jamais
09:47été aussi divisé.
09:49Il y a des urgences
09:49avec des mesures courageuses
09:50et douloureuses à prendre.
09:52Est-ce qu'on ne pourrait pas
09:52faire,
09:53j'allais dire,
09:54un comité
09:55des bonnes volontés nationales,
09:57du courage républicain
09:58de se rassembler
09:59autour de la table
10:00et dire,
10:00voilà,
10:01quelles sont les dix cases réformes
10:02qu'on est tous d'accord
10:03pour voter
10:03et puis ensuite,
10:04on continuera à se chamailler
10:05dans l'hémicycle
10:06pour les autres.
10:07Enfin,
10:07on sait qu'il y a en tout cas
10:08aujourd'hui
10:08une recherche de consensus
10:10qui dépasse
10:11les clivages politiques
10:15un très grand premier ministre
10:16puisqu'il n'a plus du tout
10:17de majorité.
10:19Il n'a plus du tout
10:19de majorité
10:19et pourtant,
10:20il va arriver,
10:21on l'a bien vu,
10:21ils ont fait passer
10:22quelques lois
10:22sur la sécurité sociale.
10:25Est-ce que Sébastien Lecornu
10:26et que sa baguette de magicien,
10:28dans la mesure où
10:28le président de la République
10:29lui laisse les mains libres
10:30et ne l'antiquine pas,
10:31peut-être que Sébastien Lecornu
10:33va nous faire des numéros
10:33d'acrobatie politique
10:34et parlementaire
10:35qui va lui permettre
10:36de faire passer
10:36cette réforme des retraites.
10:39On sera là,
10:39on sera vigilant,
10:40ma chère Maud,
10:40et on vous en rendra compte
10:41à la minute.
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