Georges Fenech : «Les juges ont un pouvoir discrétionnaire de faire en réalité ce qu’ils veulent»,

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Georges Fenech : «Les juges ont un pouvoir discrétionnaire, souverain, de faire en réalité ce qu’ils veulent», à propos de la décision de remettre en liberté Nicolas Sarkozy ou non, dans #HDPros

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00:00Les juges ont un pouvoir discrétionnaire, un pouvoir souverain de faire en réalité ce qu'ils veulent.

00:07Mais oui, en argumentant avec toujours les bons arguments.

00:10Je vais vous dire, dans le cas de M. Sarkozy, logiquement, il doit recouvrer la liberté

00:15puisqu'il n'y a pas de risque de concertation frauduleuse, pas de risque de fuite.

00:19Sauf qu'il pourrait s'abriter derrière une autre mise en examen,

00:24actuellement en cours de Nicolas Sarkozy et de son épouse,

00:26pour recette de subornation de témoins dans l'affaire de la rétractation de Zad Takedin,

00:33qui est décédée depuis.

00:34Et les juges pourraient dire, intellectuellement,

00:37comme il a déjà tenté quand même d'influer sur des témoins,

00:40est-ce que si on le libère...

00:41Pourquoi vous dites qu'il a tenté d'influer sur des témoins ?

00:43C'est supposé, il est mis en examen, mais présumé innocent, bien entendu, comme toujours.

00:50Donc les juges peuvent faire finalement ce qu'il bon leur semble.

00:54C'est ça qui est gênant, si vous voulez.

00:56On ne pourrait pas parier là-dessus, alors que logiquement,

01:00le droit doit s'appliquer dans toute sa stricte rigueur.

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