Georges Fenech : «Les juges ne veulent pas condamner, c'est qu'il y a un problème.»

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Georges Fenech : «S'il y avait un peu de courage et d'audace politique, on pourrait peut-être revoir le recrutement des magistrats. Les juges ne veulent pas condamner, c'est qu'il y a un problème.»

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00:00– Vous dites, je comprends, le ministre n'a pas la main sur les juges.

00:05Bien sûr, les juges sont indépendants.

00:07Mais s'il y avait un peu de courage politique et d'audace, je dirais,

00:11on pourrait peut-être revoir le recrutement des magistrats.

00:15Comment sont-ils recrutés ?

00:16Comment se fait-il que ce soit en majorité des jeunes issus des familles

00:20qu'on endoctrine à l'École nationale d'administrature

00:23et qu'ils deviennent de très bons soldats pour une idéologie

00:25dont nous parlons souvent ici, la culture de l'excuse ?

00:29Donc déjà, voir le recrutement, faire en sorte qu'on ait une magistrature,

00:32qui est une exception en Europe,

00:33qui soit idéologisée avec vraiment des critères particuliers.

00:38Il peut aussi revoir tous ces textes sur notamment les peines planchers, j'entends.

00:43– Mais c'est sur le temps long, Georges Fenech.

00:44– Mais c'est sur le temps long.

00:46Mais si vous ne retirez pas ce poison de la politisation de la justice,

00:50les juges ne veulent pas condamner.

00:52Vous n'avez pas compris ça ?

00:53Les juges ne veulent pas condamner.

00:55Donc il y a un problème.

00:59Sous-titrage Société Radio-Canada

01:01– C'est le temps long

01:02– C'est le temps 긍

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