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00:00Et on est très heureux de recevoir Joachim Lefloch-Imad, enseignant et essayiste.
00:05Je rappelle votre livre, Mains basses sur l'éducation nationale, enquête sur un suicide assisté.
00:12Parlons à présent de la question migratoire.
00:15C'est la polémique du week-end et je suis certain qu'elle va faire grand bruit dans les prochains jours.
00:21Régulariser 250 000 clandestins rapporteraient près de 3 milliards d'euros par an à l'État.
00:28C'est ce qu'avance Najat Vallaud-Belkacem et son association France Terre d'Asile.
00:34Il s'avère que Najat Vallaud-Belkacem est actuellement à la Cour des comptes
00:39et que son mandat à la direction de France Terre d'Asile devait s'achever en juillet dernier.
00:45Est-ce qu'il a été prolongé ? On ne sait pas.
00:47En tous les cas, on connaît ses idées.
00:49Alors que la France veut retrouver le terme, le mot frontière,
00:53alors que les Français veulent massivement durcir la politique migratoire, 79% d'entre eux,
01:00alors que 65% des Français estiment que le pays est submergé par l'immigration,
01:05vous avez Madame Najat Vallaud-Belkacem qui vous explique qu'il faut régulariser massivement
01:10et que régularisation, ça veut dire aussi faire des économies.
01:14Écoutez le sujet de Tancred Guillotel.
01:16Réaliser des économies en mettant fin aux politiques de lutte contre l'immigration irrégulière,
01:21c'est le plan dévoilé par l'association France Terre d'Asile
01:24et sa présidente, l'ex-ministre socialiste Najat Vallaud-Belkacem.
01:29Selon cette ONG, sur les 700 000 étrangers en situation irrégulière présents en France,
01:35régulariser 250 000 travailleurs sans papier permettrait d'économiser 2,9 milliards d'euros.
01:40L'ONG propose également de diminuer le nombre de places en CRA
01:44et de réduire le nombre d'OQTF émises pour des économies avancées de 260 millions d'euros.
01:51Des chiffres avancés quelques mois après la nomination polémique de Najat Vallaud-Belkacem à la Cour des comptes,
01:56institution chargée de vérifier l'emploi des fonds publics.
01:59Pierre Moscovici, le président de l'institution, lui aussi issu du PS,
02:03avait assuré que les engagements de la présidente de France Terre d'Asile
02:06n'étaient pas incompatibles avec cette fonction.
02:08Pour Nicolas Pouvreau-Monti, directeur de l'Observatoire de l'Immigration et de la Démographie,
02:14les chiffres avancés ne sont pas exacts et la solution n'est pas la bonne.
02:17Si on cherche vraiment à faire des économies sur le budget de l'immigration,
02:20il y a une réponse évidente mais qui n'est pas prise en compte par France Terre d'Asile
02:23parce que ça va à l'encontre, j'y reviens, du business model de l'association,
02:27c'est de réduire l'immigration.
02:29Aujourd'hui, deux tiers de la mission budgétaire Immigration, Asile, Intégration de l'État,
02:33deux tiers des dépenses sont consacrées à l'hébergement et au versement de la location
02:38pour les demandeurs d'asile.
02:39Donc si on veut réduire les dépenses associées à l'immigration,
02:41il faut peut-être commencer par là.
02:42Selon une note de l'OID datée de juin dernier,
02:45l'immigration coûte aux finances publiques 40 à 45 milliards d'euros par an.
02:49Et l'ancien ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a réagi
02:52au-delà de la pauvreté de l'argumentation et de la démagogie de la proposition.
02:57N'est-on pas en droit d'attendre la neutralité d'une magistrate de la Cour des comptes ?
03:02Moins les socialistes ont des lecteurs, plus ils exercent leur magistère moral
03:06depuis les institutions où sont recasés les déboutés du suffrage universel.
03:13Voilà la réaction de Bruno Retailleau il y a exactement 55 minutes sur le réseau social X.
03:21C'est fascinant de voir ce qui est en train de se passer.
03:23C'est-à-dire que Najat Vallaud-Belkacem, le parti socialiste,
03:26représente 2% à l'élection présidentielle.
03:29A la présidence de la Cour des comptes, vous avez qui ?
03:32Monsieur Moscovici, PS.
03:33A la présidence du Conseil constitutionnel, vous avez qui ?
03:36Monsieur, j'ai même oublié son nom, mais macroniste de la première heure.
03:40Ferrand.
03:41Monsieur Richard Ferrand.
03:43Centre-gauche, évidemment.
03:45Conseil d'État, pareil, à gauche.
03:48Comment ?
03:49Tabureau.
03:50Tabureau, monsieur Tabureau.
03:51Donc, il y a une omniprésence de cette gauche socialiste
03:56dans les plus hautes instances de l'État.
04:00Et vous savez, il y a un peuple français qui demande l'extrême opposé.
04:03Elle a le droit, Najat Vallaud-Belkacem, de penser ce qu'elle veut ?
04:06Ce que je voudrais juste savoir, c'est, elle réfléchit au nom de France Terre d'Asile
04:10ou elle dit ça maintenant en tant que membre de la Cour des comptes ?
04:13C'est quand même particulier, Joachim Lefloquimade.
04:16Il y a absolument tout dans cette actualité.
04:18C'est l'application à géométrie variable du devoir de neutralité dans la haute fonction publique.
04:23L'existence d'un État dans l'État, vous l'avez dit, extrêmement homogène,
04:26tant sociologiquement qu'idéologiquement.
04:29Et enfin, la raison pour laquelle la gauche a perdu le peuple.
04:32C'est totalement coupé de l'électorat populaire,
04:35mais d'ailleurs des Français dans leur ensemble ces dernières années.
04:38Quant au cas particulier de Najat Vallaud-Belkacem,
04:40j'ai du mal à savoir si elle a été plus nocive pour l'éducation
04:43ou alors sur les enjeux migratoires.
04:45Mais en tout cas, je constate une chose,
04:47c'est qu'à chaque fois, elle est à la vérité,
04:49ce que Lysenko était en son temps à la science.
04:51Je n'ai même pas envie de répondre sur le fond de l'argumentaire Nicolas Poufremonti
04:55à tout expliquer.
04:56Il l'a déjà fait, il a déjà publié un article dans le Sud-Darou,
04:59remarquable, dans lequel il y a tous les chiffres à avoir en tête.
05:02Je dirais simplement une chose,
05:03c'est que si on veut faire des économies,
05:05ce n'est pas en faisant venir davantage
05:07des migrants comme le préconise ce rapport.
05:09ça commencerait peut-être à l'inverse par des coupes dans les budgets,
05:13dans les subventions accordées à certaines associations,
05:15notamment à France Terre d'Asile, que préside Najat Vallaud-Belkacem,
05:18association qui touche, je le rappelle, en moyenne 57 millions d'euros d'argent public par an.
05:21Dans cette étude, il y a cinq mesures.
05:24Ces cinq mesures, elles sont à des années-lumière de ce que demandent les Français.
05:28On est en train d'expliquer, donc avec Najat Vallaud-Belkacem,
05:31qu'il faut moins de place dans les centres de rétention administratifs
05:35pour gagner de l'argent.
05:38Il en faut plus.
05:39Elle dit moins d'OQTF.
05:43C'est-à-dire que les Français ne veulent pas moins d'OQTF.
05:46Ils veulent plus d'exécution des obligations de quitter le territoire français.
05:50Et alors la cerise sur ce gâteau socialiste, c'est quoi ?
05:54C'est évidemment de dire, on va régulariser 250 000 sans-papiers qui travaillent en France
06:00et ça va nous permettre d'économiser 2,9 milliards d'euros.
06:03Mais je ne sais pas dans quel monde vit Najat Vallaud-Belkacem.
06:08Vous avez parlé de Nicolas Pouvromonti et de son article passionnant dans le Figaro,
06:11mais on est à la radio et il est en direct avec nous, Nicolas Pouvromonti,
06:15fondateur et président de l'Observatoire de l'Immigration.
06:19Alors allons sur les faits.
06:20Est-ce que c'est vrai que si on régularise 250 000 sans-papiers,
06:24on économise 3 milliards d'euros, Nicolas Pouvromonti ?
06:28Bonjour Eliott.
06:29Écoutez, en vérité, avec cette étude France Terre d'Asile,
06:33assume de faire du lobbying, du lobbying d'intérêt,
06:36comme le ferait n'importe quel acteur lucratif,
06:38le secteur pétrolier, le secteur du tabac,
06:41sauf que cette association représente en quelque sorte le secteur de l'immigration.
06:44Et donc elle produit une étude avec une vocation de lobbying
06:47qui est d'expliquer que les propositions qui servent son intérêt,
06:51en quelque sorte boutiquier,
06:52parce que les subventions accordées à France Terre d'Asile
06:54sont très corrélées à l'ampleur des flux migratoires reçus en France,
06:58ces propositions seraient aussi censées correspondre à l'intérêt général.
07:00Et donc quand on rentre effectivement dans le détail de ce calcul,
07:04on voit que France Terre d'Asile affirme effectivement
07:06qu'en régularisant 250 000 clandestins
07:09qui travailleraient aujourd'hui en France sans être déclarés,
07:12on aurait un gain pour les finances publiques
07:14en termes de cotisations et d'impôts versés
07:17de l'ordre de 3 milliards d'euros par an.
07:19Alors, je passe sur les hypothèses
07:20de montants individuels de cotisations qui sont trop élevés,
07:24mais ce qui est très frappant surtout,
07:25et c'est assumé dans l'étude,
07:26c'est que France Terre d'Asile ne prend pas en compte du tout
07:30les coûts liés à cette régularisation.
07:32Et c'est dit de manière très claire.
07:34L'étude affirme que les effets de second rang
07:37dont les coûts ne sont pas pris en compte,
07:39or les coûts associés à la régularisation,
07:41ils sont massifs.
07:42C'est à la fois des coûts directs
07:44liés au fait que ces étrangers,
07:46à partir du moment où ils vont être en situation régulière,
07:48vont pouvoir accéder à un certain nombre de prestations sociales,
07:51les allocations familiales, les aides au logement,
07:53la prime d'activité,
07:55et vont en bénéficier de manière assez large,
07:57parce que les clandestins dont il est question,
07:59même quand ils travaillent,
08:00sont généralement sur des emplois peu qualifiés,
08:02donc peu rémunérés,
08:04donc plus propices à la perception de prestations sociales.
08:08Des effets aussi liés à, finalement,
08:10un emballement de régularisation
08:13créé par cette seule régularisation,
08:14parce que là, on va régulariser des gens
08:16pour le motif du travail,
08:18mais à partir du moment où ils auront un titre de séjour,
08:20le regroupement familial étant protégé à tous les niveaux,
08:22ça donnera aussi lieu à d'autres régularisations
08:25de leurs femmes,
08:27qui pourraient venir du pays d'origine,
08:28ou de leurs maris,
08:29de leurs enfants mineurs,
08:30et puis enfin, il y a un effet de plus long terme aussi,
08:32c'est la notion d'appel d'air,
08:34qui serait évidemment générée
08:35par une régularisation aussi massive,
08:38ça a été démontré au niveau mondial,
08:40les immigrés, les migrants,
08:41à partir du moment où ils ont choisi
08:43de quitter leur pays d'origine,
08:44se dirigent prioritairement vers des pays
08:46dans lesquels ils ont le plus de chances
08:48d'obtenir une régularisation.
08:49Donc l'étude de France Terre d'Asile,
08:51elle est faite pour porter un propos
08:53qui est le propos de l'intérêt de France Terre d'Asile,
08:55en vérité.
08:56Non mais ce qui est très intéressant,
08:57c'est qu'on pensait,
08:59alors il faut vraiment être prudent là encore,
09:01peut-être que c'est l'Humanité,
09:03parce que ça a été publié dans le journal L'Humanité,
09:06le journal le plus subventionné de France,
09:09journal apolitique bien évidemment,
09:12et elle est présentée comme présidente de France Terre d'Asile,
09:15alors que son mandat s'arrêtait en juillet dernier,
09:17et qu'elle a été nommée à la Cour des Comptes,
09:19et qu'on nous a promis la neutralité de son activité.
09:23Madame Najot Vallaud-Belkacem,
09:25bonjour la neutralité.
09:26Le site internet de Terre d'Asile,
09:28elle la laisse aussi encore comme présidente.
09:31Ah bon ?
09:32Ah bon ?
09:33Donc elle est restée présidente, elle cumule ?
09:35Soit ils n'ont pas actualisé,
09:36soit en tout cas elle est toujours présentée comme présidente
09:38sur le site de l'association.
09:39Mais je suis certain qu'elle va répondre,
09:41évidemment après cette étude,
09:43et qu'elle va apporter quelques précisions,
09:45j'espère quand même.
09:46Il faut espérer, mais en fait,
09:48c'est ce paradoxe que vous avez signé de début,
09:50c'est qu'on a l'impression que plus les socialistes
09:52perdent les élections,
09:54plus leur influence politique augmente.
09:56Oui, ça s'appelle la prime à l'échec.
09:58Parce qu'effectivement, à chaque fois qu'ils ont
10:00beaucoup plus de pouvoirs quand ils sont à la direction
10:02magistrats à la Cour des Comptes,
10:05à la direction du Conseil d'État, etc.,
10:06que s'ils étaient un simple député.
10:08Et donc à chaque fois qu'un député socialiste perd,
10:10il est recasé à un endroit où il a encore
10:12une influence beaucoup plus importante.
10:13Et ça, je pense que tout le monde comprend
10:16qu'il y a un véritable problème.
10:17C'est pour ça qu'on a cette magistère morale
10:20qui continue à se défendre,
10:22et qu'on a des politiques publiques
10:23qui sont à l'encontre de ce que veulent les Français.
10:26On revient dans un instant sur Europe 1.
10:28On salue Nicolas Pouvromonti
10:30de l'Observatoire de l'immigration
10:31pour son débancage.
10:33C'est comme ça qu'on dit, son fact-checking.
10:35Alors, il ne bosse pas à l'Ibé, Nicolas Pouvromonti.
10:37Je ne suis pas sûr qu'il ait très bonne presse
10:39du côté de libération,
10:40ou encore de l'humanité.
10:41Mais en tous les cas, votre analyse est passionnante.
10:44Et moi, je rêverais d'un débat.
10:46On va pouvoir le tenter.
10:48Najat Vallaud-Belk-SM
10:49avec Nicolas Pouvromonti
10:51sur la question de l'immigration.
10:53Pourquoi pas ?
10:54On lance l'idée.
10:55Midi 18 sur Europe 1.
10:56Bienvenue si vous nous rejoignez sur Europe 1
10:58pour cette deuxième heure d'Eliott de Vallée-Vous.
11:00Et on se posait une question en studio
11:02dans cette deuxième heure d'émission,
11:03la question migratoire.
11:05Régulariser 250 000 sans-papiers
11:07pour faire des économies.
11:08Qu'en pensez-vous ?
11:09Eh bien, Guy nous a appelé au standard
11:10pour réagir, Eliott.
11:11Cette proposition est le fruit d'une étude
11:14de France Terre d'Asie,
11:16l'association pro-immigration,
11:19qui est dirigée par Najat Vallaud-Belk-SM,
11:22ancien ministre socialiste,
11:25désormais à la Cour des Comptes.
11:27Rappelez-vous, cet été,
11:28lorsqu'elle avait été nommée à la Cour des Comptes,
11:30ça avait provoqué un tollé
11:31parce que son CV ne correspondait pas
11:34naturellement à une nomination
11:36à la Cour des Comptes.
11:37Et on se disait, c'est la République des Copains.
11:40Voilà, c'est la République des Copains.
11:42Je précise aussi que Najat Vallaud-Belk-SM,
11:45dans un contexte actuel,
11:46où vous avez son mari,
11:48qui est actuellement à l'Assemblée Nationale,
11:50président des députés socialistes
11:54à l'Assemblée Nationale,
11:55M. Boris Vallaud.
11:57Vous en pensez quoi, Guy,
11:58de cette proposition de Najat Vallaud-Belk-SM ?
12:01Et je vais juste citer deux sondages très importants.
12:05La France doit-elle durcir sa politique d'immigration ?
12:0779% des Français répondent oui.
12:10Et dans le détail,
12:12vous avez par exemple 64% des sympathisants
12:15de la France Insoumise qui répondent
12:17« Oui, il faut durcir la politique d'immigration ».
12:19Vous avez 52% des sympathisants du Parti Socialiste
12:22qui répondent « Oui, il faut durcir la politique migratoire ».
12:27Et enfin, c'était un sondage du 28 janvier 2025,
12:3165% des Français estiment que le pays
12:33est submergé par l'immigration.
12:35Oui, bonjour, Eliott.
12:38Bonjour, cher Guy.
12:40Eh bien, écoutez, comme votre intervenant précédent,
12:42moi, j'ai fait aussi le calcul,
12:43un calcul tout simple,
12:46quand bien même je ne sois pas complètement
12:47dans la connaissance,
12:50mais en tant que chef d'entreprise,
12:51en tant que chef d'entreprise,
12:53c'est tout simple.
12:54Ces personnes à qui elle veut donner
12:58la nationalité française
12:59vont automatiquement bénéficier
13:01de tout ce que la France est capable de donner
13:04aux gens qui sont dans son pays.
13:06Voilà.
13:07Donc, ça, on ne peut pas,
13:07on n'a pas les moyens, d'une part.
13:09D'autre part, ce sont des personnes
13:11qui n'ont jamais travaillé dans notre pays
13:12pour la quasi-totalité
13:13et qui n'ont donc pas construit
13:18cette richesse du pays.
13:21Moi, je préférais que ces personnes
13:22soient renvoyées dans leur pays,
13:24que nous puissions créer des entreprises
13:26dans leur pays,
13:27au lieu de se faire virer
13:28comme des mâles propres
13:29de leur pays,
13:31comme le Mali,
13:32le Burkara Fasso, etc.
13:34Donc, qu'on puisse créer
13:36des entreprises dans leur pays,
13:37que la France soit respectée
13:39dans sa création d'entreprises
13:40dans leur pays
13:41et que ces personnes, donc,
13:42puissent travailler
13:43et avoir un salaire dans leur pays.
13:45Que ce ne soit pas à nous
13:46d'assumer tout ce qu'on nous demande.
13:49Qu'est-ce qu'on constate ?
13:50Qu'est-ce qu'on constate ?
13:51Qu'est-ce qu'on constate ?
13:52Pendant des années,
13:53j'ai été bénévole
13:55dans des associations.
13:56Il y en a deux,
13:58entre autres,
13:58une qui ne fait appel
13:59qu'à des fonds privés
14:00et ça fonctionne très bien.
14:02Et il y en a d'autres,
14:03comme j'ai connu,
14:04qui faisaient toujours appel
14:05à des fonds donnés
14:06par la République
14:07pour pouvoir faire vivre
14:08des migrants
14:09et principalement
14:11des Roms, etc.
14:12Des gens de la rue.
14:14Donc, ça,
14:15c'est un peu trop facile
14:16d'être toujours en train
14:16de recevoir des fonds
14:18qui proviennent
14:19de la poche du contribuable.
14:20Et c'est souvent,
14:21c'est des propositions d'ailleurs
14:22de certains responsables politiques
14:24qui disent,
14:24un jour ou l'autre,
14:25le consentement
14:27à l'impôt,
14:28c'est-à-dire
14:28où va notre argent ?
14:30Dans les subventions,
14:31c'est qu'un jour,
14:32on regardera
14:33la liste
14:34des associations
14:35qu'on doit subventionner.
14:37Vous allez cocher
14:37si oui ou non
14:38vous êtes d'accord
14:39avec la subvention
14:41de cette association.
14:43Ce qui est très intéressant,
14:44c'est qu'on parle beaucoup
14:44de la politique migratoire.
14:45L'immigration,
14:46c'est la quatrième priorité
14:47et préoccupation
14:48des Français aujourd'hui.
14:49vous avez le pouvoir d'achat,
14:51vous avez le système de santé
14:52si je ne m'abuse,
14:53la délinquance
14:54et la question migratoire.
14:56Bon,
14:56depuis Maastricht,
14:58depuis maintenant plus de 30 ans,
14:59on voit bien
15:00que la politique migratoire
15:01ne fonctionne pas en France.
15:03On voit bien
15:04qu'il y a eu une vingtaine
15:05de lois
15:06qui ont été votées
15:06ces 30 dernières années
15:08sur les questions migratoires
15:10et ça ne fonctionne toujours pas.
15:12Qu'un monde
15:12sépare ce que veulent
15:13les Français
15:14de ce qui est fait.
15:15mais quand vous voyez
15:16que dans les strates
15:17les plus importantes
15:18et que vous avez
15:20des idéologues
15:21qui ne partagent pas
15:21la position des Français,
15:22c'est une élite minoritaire
15:24mais majoritaire
15:25chez les décideurs,
15:26écoutez,
15:26on peut faire des heures de débat,
15:27ça ne changera strictement rien.
15:29On continuera.
15:30Voilà,
15:30c'est comme ça que...
15:31Et ne parlez surtout pas
15:32de référendum,
15:32Mathieu Hock.
15:33C'est bien le problème.
15:34En fait,
15:34le véritable problème
15:35sur la question migratoire,
15:37c'est que ceux
15:37qui sont pour plus d'immigration
15:39ne sont pas ceux
15:40qui en subissent
15:41les conséquences.
15:42Je vais donner un exemple
15:42très concret.
15:43Il y a un sujet
15:45très concret.
15:46L'insécurité
15:47dans les transports
15:47en commun.
15:4863% des agressions
15:49sont le fait d'étrangers.
15:51Dans nos prisons,
15:52on a une surreprésentation
15:53d'étrangers.
15:54Donc,
15:54il y a bien un lien
15:55entre l'insécurité
15:56et l'immigration.
15:57Or,
15:58est-ce que Mme Najat Vallaud-Belkacem
16:01prend le métro ?
16:02Est-ce que tous ceux
16:02qui sont pour l'immigration
16:04au niveau des hauts fonctionnaires,
16:07des socialistes,
16:08etc.,
16:08prennent les transports
16:09en commun ?
16:09La réponse est non.
16:10Ils ne subissent pas
16:11les conséquences de l'immigration.
16:12Donc,
16:12c'est pour ça
16:12qu'ils sont pour plus d'immigration.
16:14Or,
16:14le problème,
16:14c'est que ce sont les Français
16:15qui subissent l'immigration.
16:16Et ensuite,
16:16après,
16:16ils arrivent avec des propositions
16:18qui sont complètement démagogiques,
16:20comme celle qu'a formulée
16:20Najat Vallaud-Belkacem,
16:21et surtout,
16:22qui ne partent pas du réel.
16:23Aujourd'hui,
16:23le réel de l'immigration,
16:24c'est qu'on n'a plus
16:25d'immigration de travail.
16:2780% des gens,
16:28à peu près,
16:29qui viennent en France
16:30ne viennent pas pour travailler.
16:32Ce sont des gens
16:32qui viennent soit pour étudier,
16:34soit par l'asile,
16:36soit au regroupement familial,
16:37donc bénéficier
16:37de prestations sociales.
16:39Donc,
16:39ce sont dans les trois catégories
16:40des gens qui vont coûter
16:42plus d'argent aux contribuables
16:44que des gens
16:44qui vont en rapporter.
16:46Donc,
16:46le vrai problème aujourd'hui,
16:47vous avez raison
16:47de parler de consentement à l'impôt,
16:49c'est que tant que vous avez
16:49des responsables politiques
16:51qui ne subissent pas
16:52les conséquences de l'immigration,
16:53alors la politique migratoire
16:54ne changera pas
16:55parce qu'ils n'écouteront pas
16:57les revendications populaires.
16:59Et puis,
16:59il y a une faillite démocratique,
17:00pardonnez-moi.
17:01Pourquoi les Français
17:02se détachent aujourd'hui
17:03des responsables politiques
17:04à l'Assemblée nationale ?
17:05Je vais vous proposer
17:06un échange
17:06entre Alexis Corbière
17:08et Marine Le Pen
17:09puisqu'on est en train
17:09de débattre,
17:10vous savez,
17:10à l'Assemblée.
17:11Alors,
17:11on a commencé par les recettes
17:12et on va parler des dépenses
17:14dans un instant
17:14à l'Assemblée nationale,
17:16mais du budget,
17:18autour du budget bien sûr.
17:19Mais on est en permanence
17:22sur le terrain moral
17:23et les responsables politiques
17:25élus
17:25n'écoutent pas le peuple.
17:27Donc,
17:27au bout d'un moment,
17:28les Français disent
17:28il y a un ras-le-bol,
17:30ça dégage.
17:30Le dégagisme,
17:31c'est aussi lié
17:32à cette incapacité
17:34qu'ont les députés,
17:36les responsables politiques
17:37d'entendre les électeurs
17:38et parmi les cris
17:41des électeurs
17:42et des Français,
17:42c'est de dire
17:43retrouvons des flux migratoires
17:46de manière plutôt
17:48plus claire
17:48et contrôlée
17:49plutôt que ce qui est
17:50en train de se passer
17:51actuellement.
17:51Écoutez,
17:52cet échange,
17:52c'était hier
17:53à l'Assemblée nationale
17:55entre Alexis Corbière,
17:56député LFI,
17:57ex-LFI,
17:58parce qu'il a été purgé,
17:59pardonnez-moi.
18:00C'est un purgé,
18:01Alexis Corbière.
18:02Il est avec les écologistes.
18:03Oui,
18:03il est avec les écolos,
18:04il est allé sur un terrain vert
18:06et Marine Le Pen.
18:08Pour réagir à un argument
18:09que Mme Le Pen
18:11vient de nous répéter,
18:12il avait déjà été dit
18:13trois, quatre fois
18:13et puis par d'autres collègues,
18:15qui consentissent de dire
18:16nous sommes le seul pays
18:17au monde
18:18à le faire.
18:19Eh bien,
18:19vous savez quoi,
18:20madame ?
18:21Moi,
18:21ça me rend fier
18:21d'être français,
18:22précisément.
18:23Comme si nous ne devrions pas
18:25être un pays exceptionnel,
18:26un pays regardé dans le monde,
18:28un pays qui nous rend fier
18:29en-delà des frontières,
18:30comme si nous devions avoir
18:32honte de la République sociale,
18:33honte des services publics,
18:35honte de la dimension universelle
18:36du droit à la santé.
18:37Il n'y a pas un seul pays
18:39au monde
18:39qui met en place
18:41la gratuité totale
18:43des médicaments
18:44pour ceux qui sont
18:44en situation illégale,
18:46alors que ceux qui cotisent
18:48payent eux-mêmes
18:49non seulement leur cotisation,
18:51mais en plus la franchissent
18:52dans leur propre pays.
18:56Donc, M. Corbière,
18:58il y en a honte.
18:58Vous ne tapez pas, s'il vous plaît,
19:00mais ceux qui ont dit
19:00vous ne tapez pas.
19:02Pas un seul.
19:03Vous savez pertinemment
19:04que nous sommes pour l'AMU,
19:05l'aide médicale d'urgence,
19:07mais arrêtez avec cette argumentation
19:09qui n'a aucun sens.
19:10C'est insultant
19:11à l'égard des Français.
19:13Et résultat,
19:14c'est dans les urnes après.
19:15Le résultat,
19:16c'est dans les urnes.
19:16Regardez les instituts de sondage,
19:18regardez aujourd'hui
19:19ce qui peut se passer,
19:20regardez où est M. Corbière,
19:21regardez où est Mme Marine Le Pen.
19:23Joachim Le Flaquimade.
19:24Non mais Alexis Corbière
19:25a 40 ans de retard,
19:27il ne se soucie pas
19:28de l'intérêt national,
19:29mais il fait la morale
19:30comme c'est de gauche
19:31dans les années 80.
19:31C'était le livre
19:32de Bernard Stasi en 1984,
19:35L'immigration,
19:35une chance pour la France.
19:37Le fait est qu'aujourd'hui,
19:37l'immigration,
19:38de moins en moins,
19:39est perçue comme une chance,
19:40mais qu'elle est de plus en plus
19:41une source d'inquiétude
19:43et les Français demandent
19:44à reprendre le contrôle.
19:45Sauf que pour reprendre le contrôle,
19:46il faudrait que le politique
19:47cesse d'être un contre-pouvoir
19:48et qu'il redevienne le pouvoir,
19:50tant en interne,
19:50en reprenant la main
19:51sur la technostructure
19:52que vous avez très bien décrite
19:54tout à l'heure,
19:54mais aussi en externe,
19:56puisqu'il y a tout un tas,
19:57une quinzaine à peu près,
19:58de traités bilatéraux
19:59qui nous lient.
19:59Et surtout,
20:00il y a la primauté
20:01du droit européen
20:01sur la loi nationale.
20:02Et ça,
20:03on n'en sortira pas
20:03tant qu'il n'y aura pas
20:04une révision constitutionnelle
20:05qu'une grande majorité
20:06de Français, je crois,
20:07appellent de leur vœu aujourd'hui.
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