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  • il y a 4 mois
Deux juges d'instruction ont ordonné le renvoi en correctionnelle de la ministre de la Culture et de Carlos Ghosn pour "corruption" et "trafic d'influence" dans l'affaire Renault-Nissan. Ce mardi soir, Rachida Dati a estimé que "certains instrumentalisent cette affaire

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Transcription
00:00Tout le monde peut librement apporter des explications utiles à l'appui de sa défense
00:04dans le respect de la présomption d'innocence.
00:07Ce n'est pas la stratégie de défense de...
00:10Je parlais de la stratégie de défense de s'en prendre au magistrat,
00:13de les charger comme il l'a fait hier soir.
00:15Par contre, évidemment, il y a une vraie question
00:19et on rejoint parfaitement ce qui a été dit par le président du tribunal de Paris.
00:23On salue cette prise de position qui est intervenue immédiatement.
00:26On peut critiquer une décision de justice, mais pas mettre en cause l'institution judiciaire.
00:32Encore moins, quand on est membre du pouvoir exécutif,
00:35il y a une vraie question de séparation des pouvoirs, de respect de l'indépendance
00:39et il y a une attente complète à cette séparation des pouvoirs
00:45et à l'indépendance de la justice.
00:47Est-ce qu'elle s'en prend véritablement à l'institution judiciaire
00:51ou est-ce qu'elle ne s'en prend pas au jugement, à l'évaluation de certains magistrats ?
00:59Dans ses déclarations, en tout cas, elle vise directement les magistrats.
01:05Alors certes, en charge de son dotier, mais toujours des magistrats
01:08et encore une fois, depuis sa position qui est la sienne de ministre
01:12et donc membre de l'exécutif.
01:14Ce sont des tentatives d'intimidation, en tout cas, la façon dont c'est formulé,
01:20elle dépasse le cadre d'une simple critique du traitement
01:27qui lui est réservé dans le cadre de cette procédure judiciaire,
01:30qu'on ne commentera pas évidemment.
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