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  • il y a 2 semaines
Bruno Retailleau, ancien ministre de l’Intérieur et président du parti de droite Les Républicains, était l’invité d’“En Campagne” face à Apolline de Malherbe. Il a notamment réagi à une potentielle primaire du bloc central. 

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Transcription
00:00Primaires ou pas primaires ?
00:02Moi, mon objectif, puisque je suis président d'un grand parti,
00:06nous sommes le premier parti LR pour le nombre d'adhérents,
00:10notamment et aussi pour le nombre d'élus locaux,
00:13mon objectif, c'est que nous ayons, en 2027,
00:16un candidat avec nos propres couleurs.
00:19Un candidat LR, ça ne veut pas dire un candidat bloc central.
00:23Certains appellent à ce qu'il y ait une primaire,
00:26qui soit une primaire large, qui aille de Sarah Knafow d'un côté
00:31à Gabriel Attal ou Édouard Philippe de l'autre.
00:34C'est notamment la proposition de Laurent Wauquiez.
00:37Ce qui est un peu ridicule, parce que le principe d'une primaire,
00:42c'est que les perdants acceptent de se ranger derrière le gagnant.
00:45Par exemple, en 2016, Nicolas Sarkozy, François Fillon et puis Alain Juppé.
00:50Ils étaient d'accord entre eux que si un gagnait,
00:53les deux autres l'encourageaient.
00:56Comment voulez-vous que demain, Gabriel Attal,
00:58si c'est lui qui gagnait cette primaire-là,
01:01que Sarah Knafow encourage et rallie Gabriel Attal ?
01:05Ça, c'est une vue de l'esprit.
01:06Ça ne marche pas.
01:07Donc ça reste théorique pour vous, ça ?
01:08Mais c'est totalement théorique.
01:09Après, c'est une des rares manières pour vous,
01:12éventuellement, vous l'avez vu bien sûr, les sondages.
01:14S'il y a vous plus Édouard Philippe, par exemple, ça ne passe pas ?
01:17Je pense que...
01:19C'est mécanique.
01:20On aura une responsabilité le moment venu.
01:22Mais moi, il m'appartient, comme président de LR,
01:25de tout faire vraiment, de créer les conditions
01:27pour qu'on ait notre candidat.
01:28Pourquoi d'ailleurs ?
01:30Parce que, dans l'échiquier politique,
01:32on représente quelque chose d'original.
01:35La France, vous savez, elle ne penche pas à gauche.
01:37Elle penche à droite.
01:38Qu'est-ce que veut la France ?
01:39En tout cas, la France, des honnêtes gens,
01:41elle veut beaucoup plus d'autorité,
01:43moins d'immigration,
01:44et elle veut plus de sanctions.
01:46Très bien.
01:47Ça, c'est pour le régalien.
01:48Et sur le plan économique,
01:50elle veut qu'on décourage l'assistanat,
01:52que le travail paye,
01:54de sérieux budgétaires.
01:56Et elle veut aussi
01:56que les repères culturels,
01:58civilisationnels,
02:00soient là,
02:01qu'on ne les déconstruise plus.
02:02Eh bien, nous, on porte ces idées.
02:04Et je pense que ces idées
02:05représentent le point d'équilibre.
02:07chez beaucoup de Français.
02:08Et ça, c'est notre singularité.
02:10Si c'est vous qui êtes le mieux placé,
02:11vous irez ?
02:12Vous ne vous déroberez pas ?
02:15Je n'ai pas l'habitude de me dérober.
02:18On verra bien dans quelle situation on sera,
02:21parce que je pense qu'il reste
02:22de longs mois, 18 mois.
02:25Mais ce que je souhaite, moi,
02:26c'est que, en tout cas,
02:27pour ce qui concerne LR,
02:28je l'ai déjà proposé il y a quelques jours,
02:30on a des statuts.
02:31Et nous, c'est les adhérents
02:33qui trancheront les modalités
02:34de la sélection
02:36pour le candidat.
02:37Et qui, éventuellement,
02:38voteront s'ils tranchent
02:40en faveur d'une primaire.
02:41Bien sûr.
02:42Dans ce cas-là,
02:42c'est eux qui voteront.
02:43Bien sûr.
02:44Alors, il peut y avoir
02:45deux types de primaires.
02:46Une primaire ouverte,
02:46une primaire fermée.
02:47Mais c'est, en tout cas,
02:49eux, l'article 21 de statut,
02:50il est très clair,
02:51il est démocratique.
02:52C'est eux qui choisissent
02:53et c'est eux qui voteront
02:55pour la modalité.
02:56Sous-titrage Société Radio-Canada
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