Bruno Retailleau, ancien ministre de l’Intérieur et président du parti de droite Les Républicains, était l’invité d’“En Campagne” face à Apolline de Malherbe.
00:00On rappelle ce nouveau rendez-vous tout à l'heure, 20h50, en campagne, Apolline de Malherbe reçoit Bruno Rotaillot, le patron du parti des Républicains.
00:06C'est un nouveau rendez-vous, ancien ministre de l'Intérieur. Bruno Rotaillot, un extrait de cette émission et ensuite on accueille Marie.
00:13Vous m'imaginez, je me suis dit quand j'ai entendu la déclaration de politique générale.
00:17Si j'avais été au banc, j'ai entendu les mots d'un premier ministre, Emmanuel Macron, qui aurait pu être prononcé par un premier ministre de gauche.
00:25Mais dans l'heure, avant même l'heure, j'aurais remis ma démission, évidemment.
00:30Bonsoir Marie Chanteau, chef du service politique de BFM TV.
00:34Nouveau rendez-vous donc dans un instant, je le disais.
00:36Gros enjeu pour Bruno Rotaillot, on va reparler de 2027 dans une seconde.
00:39Mais d'abord un enjeu plus immédiat, c'est qu'il doit expliquer ce qu'il ne fait plus au gouvernement.
00:43Pourquoi il n'y est plus ?
00:44Pourquoi il ne l'y est plus avec, dans sa famille politique, des gens qui ne lui veulent pas forcément que du bien,
00:51qui le décrivent comme un corps sous le choc, finalement, de ce départ brutal, un peu, j'ai envie de dire, quoi, affecté, atteint.
01:04Mais là, ce soir, on découvre un ancien ministre de l'Intérieur.
01:09Oui, en campagne, c'est le terme, parce qu'il démarre ce Tour de France qui débute à Brissure-Marne,
01:14que les équipes de BFM ont d'ailleurs suivi.
01:16Il est allé rencontrer du personnel médical, il est allé rencontrer des chefs d'entreprise.
01:21Il y a cette réunion publique.
01:24Il faut tourner la page, ça très clairement, et d'arrêter dans la justification du pourquoi de ce tweet, un soir, à 21h23.
01:33Et c'est vrai que là, cet extrait est intéressant, parce qu'il aurait peut-être pu partir sur un coup d'éclat politique,
01:40un peu plus, avec un peu plus de panache, que ce soir d'octobre, après sa renomination du gouvernement Lecornu.
01:47Il n'est pas d'accord avec la ligne Lecornu, il n'est pas d'accord avec le deal, dit-il, passé avec le Parti Socialiste.
01:52Il est très dur là-dessus, on va l'entendre ce soir.
01:55Mais c'est vrai que ça aurait peut-être eu un peu plus de cohérence.
01:57On disait en campagne.
01:59Quand on dit en campagne, c'est clairement 2027.
02:02Il n'y a pas d'ambiguïté ce soir.
02:04Vous allez l'entendre, découvrir.
02:07J'aime bien quand vous mettez du suspense.
02:08Un peu de teasing quand même.
02:10Il ne se dérobera pas.
02:11Voilà la formule qu'il emploie ce soir.
02:13Mais peut-il aujourd'hui aller plus loin que cela ?
02:16La question lui est posée aussi de l'envie.
02:19A-t-il envie vraiment d'y aller ?
02:21Pourra-t-il vraiment y aller ?
02:22La question de la désignation du futur candidat est posé.
02:27Je parle sous le contrôle d'Yves.
02:29Ça travaille la famille Les Républicains.
02:32Primaire, pas primaire.
02:33Ouverte, pas ouverte.
02:35Là-dessus, il clarifie la ligne.
02:37Et il répond aussi à certains de ses détracteurs
02:39qu'il accuse justement d'entretenir une forme de flou.
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