Bruno Retailleau, ancien ministre de l’Intérieur et président du parti de droite Les Républicains, était l’invité d’“En Campagne” face à Apolline de Malherbe. Il est notamment revenu notamment sur la menace terroriste en France.
00:00Est-ce que vous dites au fond qu'aujourd'hui il y a des déséquilibrés qui peuvent passer à l'acte, utiliser les fractures de notre pays comme un prétexte ?
00:09Bien sûr, c'est une évidence. C'est une évidence. J'étais il y a quelques instants, quelques heures, dans l'hôpital Sainte-Camille, ici à Brice-sur-Marne.
00:20J'ai voulu rencontrer les soignants et parmi les soignants, il y avait un infirmier psychiatrique.
00:24Et vous savez que le grand malade, en fait, la grande malade de la médecine française, c'est la psychiatrie.
00:31Parce qu'il n'y a pas suffisamment de vocation de psychiatre.
00:33Et il me disait les conditions dans lesquelles ils accueillaient, ici, à l'hôpital de Brice-sur-Marne, ces malades, ces déséquilibrés.
00:41Il faut savoir que les moyens sont très insuffisants et qu'il y a des risques, évidemment.
00:47Et que, pour un certain nombre de ces déséquilibrés, l'islamisme est une forme d'idéologie qui les intoxique, parfois.
00:56Et ils s'auto-intoxiquent, d'ailleurs.
00:58Et la menace, je l'ai vue quand j'étais ministre, la grande menace terroriste, aujourd'hui,
01:03elle ne vient pas de l'extérieur, comme elle a pu venir il y a dix ans.
01:06De l'extérieur, c'est-à-dire de l'État islamiste, à l'époque d'Aech.
01:10Mais que, souvent, elle vient, c'est une menace intérieure endogène.
01:14On va d'ailleurs...
01:15Propagée, notamment, avec les réseaux sociaux.
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