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  • il y a 2 jours
Président du Rassemblement national, Jordan Bardella s'est exprimé sur sa comparaison avec Hitler : «Je suis stupéfait».

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Transcription
00:00Je suis stupéfait.
00:02Je l'ai été encore plus hier en entendant ces mots sur un plateau de télévision.
00:07On m'a comparé à Hitler.
00:09On m'a comparé à Hitler sur le service public,
00:13sur une heure de grande écoute,
00:15sans que cela ne provoque à minima une contradiction
00:19sur le plateau de télévision de la part des autres journalistes
00:22qui étaient là dans une forme d'entre-soi,
00:24à distribuer les bons, les mauvais points,
00:27à classer les gens.
00:30Non seulement il y a évidemment cette réduction à Hitlerum
00:32qui est maintenant bien connue de la part des gens de gauche
00:35qui utilisent ce concept pour ramener à la Seconde Guerre mondiale,
00:39pour diaboliser tous ceux qui sont en désaccord avec eux.
00:43Vous connaissez la rhétorique de certains.
00:44À partir du moment où vous n'êtes pas de gauche,
00:46à leurs yeux, vous êtes forcément un fasciste, un nazi d'extrême droite.
00:49Cette rhétorique, elle est insupportable.
00:50Et puis il y a aussi, je crois,
00:52quand on analyse dans le fond des choses qui a été dit hier soir
00:55sur ce plateau de télévision du service public,
00:57encore une fois, sans que personne ne bronche,
00:58je crois une forme de mépris de classe.
01:02Considérant que lorsqu'on n'a pas fait les grandes écoles,
01:04comme c'est mon cas,
01:06on ne peut pas avoir une pensée autonome,
01:08on ne peut pas lire des livres,
01:10on ne peut pas écrire des livres,
01:11et on peut encore moins en vendre.
01:14Quant au fait d'avoir des ambitions politiques,
01:16c'est souvent regarder avec une forme de distance et de mépris.
01:19Sauf que par ce mépris de classe,
01:22par ces injures,
01:23en fait c'est des millions de Français qu'ils injurent.
01:25Et sans doute en voyant cette séquence,
01:28peut-être en la découvrant ce soir,
01:29pour les Françaises et les Français
01:31qui nous font l'honneur de nous regarder ce soir,
01:32et qui n'ont pas vu cette séquence hier,
01:34se sentent insultés, méprisés,
01:38par des gens qui sont censés,
01:39sur le service public qui est payé avec l'impôt des contribuables,
01:43assurer une forme de pluralisme,
01:45à minima d'élégance et de neutralité
01:47dans l'expression des uns et des autres.
01:48Moi ça ne fait pas changer ma position,
01:52je suis pour la privatisation de l'audiovisuel public.
01:54Pas parce que les propos qui y sont tenus me déplaisent,
01:58mais parce qu'aujourd'hui le service public
02:00s'est fait le porte-voix d'une partie des Français,
02:03oubliant, méprisant, négligeant,
02:05toute une partie du pays,
02:07au motif qu'ils ne partagent pas les mêmes idées.
02:09Et ça, ça dérange beaucoup de gens,
02:10parce que c'est payé avec l'impôt du contribuable,
02:12et les salaires des gens qui étaient sur ce plateau hier
02:13sont payés avec l'impôt de ceux qui nous regardent.
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