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Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDProsWE à 9h le samedi et le dimanche

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00:00Il est quasiment 9h sur CNews, merci d'être avec nous pour l'heure des pro à la une.
00:06Ce matin, les patrons sortent du silence et tant mieux. TPE, PME, ETI, GE, qu'importe la taille,
00:14le discours reste le même. Foutez-nous la paix. À l'Assemblée, combien de députés ont déjà mis
00:19les pieds dans une entreprise ? Combien ont eu cette sensation de vertige en se lançant dans le
00:24vide ? Qui a déjà mis sa vie au service d'une entreprise ? Innover, créer, investir,
00:29travailler des heures durant pour produire de la richesse, tomber, se relever, rater pour
00:35mieux viser après et enfin réussir. Ce cercle vertueux existe-t-il encore à l'heure où
00:41la foire aux taxes tourne à plein régime ? Marc Simoncini, chef d'entreprise, a eu cette
00:46formule lumineuse. Je le cite, quand un entrepreneur passe plus de temps à survivre à une fiscalité
00:52des démarches administratives délirantes que de se battre contre ses concurrents sur son
00:56marché, on peut considérer qu'ils ont atteint leur but, transformer tous les entrepreneurs
01:02de ce pays en fonctionnaires, mais sans la sécurité de l'emploi. Avant d'aller chercher
01:07dans les poches des entrepreneurs, de taxer, d'imposer, de faire cette chasse aux riches
01:11une boussole, que l'État fasse son examen de conscience. Le déficit est record, la dette
01:18abyssale, une bureaucratie qui avance au plus que médiocre et n'a jamais eu l'intention de
01:23réduire drastiquement ses dépenses. Qui aura le courage un jour aux taxistas de dire
01:27pour ce nouveau budget, faible de 3 400 milliards de dettes, commençons par la partie dépenses
01:34avant de parler des recettes à l'Assemblée ? Jordan Bardella caracole en tête dans tous
01:39les instituts de sondage, il est à la une du JDD ce matin, il promet un choc fiscal positif,
01:44un pacte avec les entrepreneurs, la fin de l'assistanat, une solidarité nationale qui
01:49doit rester nationale, il parle croissance et souveraineté. L'élection présidentielle
01:55se jouera-t-elle d'abord sur la question de la dépense publique ? Qui remettra le travail
02:00au cœur de son programme ? On en parle dans cette émission. Mais avant cela, c'est le
02:04point sur l'information avec Marine Sabourin. Bonjour Marine.
02:07Bonjour Elliot, bonjour à tous. À la une en Angleterre, 10 personnes ont été blessées
02:11après une attaque à l'arme blanche hier dans un train qui reliait Doncaster à Londres.
02:15Deux personnes ont été interpellées, on ne connaît pas leur identité. Le Premier ministre
02:19britannique a adressé ses pensées à toutes les victimes. Actualité internationale toujours,
02:23les attaques israéliennes contre le Hezbollah au Liban pourraient s'intensifier. C'est
02:27ce qu'a annoncé ce matin le ministre israélien de la Défense. Il affirme que le Hezbollah
02:31joue avec le feu et que le président libanais traîne des pieds sur le sujet.
02:35Retour en France, des poupées sexuelles en forme de fillettes vendues sur le site internet
02:39de Chihil. La répression des fraudes a alerté le parquet de Paris. Le géant chinois
02:43de l'e-commerce vendait une poupée de 80 cm avec le corps et le visage d'une enfant
02:47tenant un ours en peluche. L'article a été immédiatement retiré de la plateforme.
02:52Et puis ne ratez pas à 10h le grand rendez-vous CNews Europe 1. Pierre Devineau reçoit
02:55Thierry Breton, ancien commissaire européen au marché intérieur.
02:58Merci Marine Sabourin pour le point sur l'information. On est avec Arnaud Benedetti ce dimanche matin.
03:04Cher Arnaud, bonjour. Elodie Huchard du service politique. On est avec Tanguy Hamon pour les
03:09justices. Cher Tanguy, bonjour. Avec Mathieu Hocq et Jean-Christophe Gallien. On parlera dans un
03:15instant d'économie, bien sûr, de ces entrepreneurs. Quels qu'ils soient d'ailleurs, que ce soit des
03:20toutes petites entreprises, des moyennes entreprises, des grandes entreprises, ils ont un seul slogan.
03:25Fille chez nous la paix. Laissez-nous bosser. Laissez-nous créer. Aidez-nous justement à investir,
03:32à entreprendre, parfois à se tromper, parfois à rater. Mais aidez-nous. Essayez de venir quelques
03:38jours, quelques heures, parce qu'à l'Assemblée nationale, il fait chaud. Restez avec nous quelques
03:43heures et vous allez comprendre ce que c'est de créer, de se lancer dans une entreprise et arrêter
03:48votre chasse aux riches, à taxer, à imposer. Mais on en parlera dans cette émission, bien sûr,
03:55un tout petit peu plus tard. Parce que, et vous le savez, chers téléspectateurs, nous, notre
03:59promesse, c'est de parler aussi de ce qui se passe au quotidien. Et malheureusement, j'aimerais
04:04commencer par une actualité positive. Mais l'actualité est dramatique ce week-end en France
04:09et notamment à Lille. Parce que ça pourrait être votre fils, ça pourrait être votre frère,
04:13votre ami. C'est un gamin de 19 ans. Il était tard dans la nuit entre vendredi et samedi.
04:19Et ce gamin allait fêter ses 20 ans la semaine prochaine. Il a été mortellement percuté
04:25par un chauffard. Un chauffard soupçonné d'avoir consommé du protoxyde d'azote. Et il a essayé
04:32de tenter de fuir la police. Il l'a percuté mortellement. Il a été rapidement interpellé.
04:38Et il serait déjà connu des services de police. On vous en parlera dans un instant avec
04:42vous, Tanguy Hamon. Mais avant cela, je veux voir le sujet de Sarah Varane.
04:47Il y a une chasse en direct, là.
04:51Le drame s'est produit hier vers 5h du matin. Sur cette vidéo témoin, une voiture roule
04:58à pleine vitesse poursuivie par la police. Il renverse alors un piéton sur la voie.
05:03La victime, âgée d'une vingtaine d'années, n'a pas survécu à cette collision.
05:07Le drame s'est produit boulevard de la liberté au niveau de la place Riche-Bé et de la place
05:11de la République, alors que le jeune homme traversait la chaussée.
05:15Le conducteur, lui, a été interpellé par la police juste après la collision.
05:20Selon nos confrères, l'homme, âgé de 31 ans, était en fuite après un refus d'obtempérer
05:24lors d'un contrôle de police. Il est soupçonné d'avoir consommé du protoxyde d'azote au volant.
05:30Une enquête est ouverte pour accidents mortels sur la voie publique, selon la préfecture du Nord.
05:37C'est sidérant. Le bruit, évidemment. L'histoire.
05:40Tout est sidérant dans ce qui se passe et c'est insupportable parce que des refus d'obtempérer,
05:46il y en a en moyenne 60 à 70 par jour en France. Par jour.
05:50Je me tourne vers vous, Tanguy Hamon, parce qu'on a besoin de comprendre.
05:53Déjà, est-ce qu'on en sait un peu plus sur l'enquête et sur l'homme qui a mortellement percuté,
06:01ce garçon de 19 ans qui allait fêter ses 20 ans la semaine prochaine ?
06:04Oui, comme vous le disiez, c'est un individu qui est donc connu des services de police,
06:08qui a refusé de s'arrêter à un contrôle de police qui était mis en place sur la rue.
06:14Vraisemblablement, c'est dû à sa consommation de protoxyde d'azote.
06:18C'est pour cela, vraisemblablement, qu'il a refusé de s'arrêter.
06:22Le protoxyde d'azote, ce qu'on sait, c'est que c'est ces bonbonnes de gaz hilarants
06:26qu'on va remplir dans un ballon de baudruche et qu'ensuite, on va inhaler.
06:30C'est un effet extrêmement rapide, extrêmement fort.
06:32Une vingtaine de secondes après, ça vous met dans un état second.
06:36Vous êtes complètement désinhibé.
06:37Mais le problème, c'est que ça fait perdre les réflexes.
06:40Ça vous met dans un blackout.
06:41Vous pouvez avoir une perte de connaissance.
06:43On sait qu'il y a un jeune de moins de 35 ans sur 10 qui dit en avoir déjà consommé.
06:49Pour les moins de 24 ans, c'est encore plus.
06:51Officiellement, il est interdit de vendre ce protoxyde d'azote à des mineurs.
06:56Mais le problème, c'est que vous avez juste à aller sur Internet ou dans les supermarchés
07:00et vous pouvez en acheter puisque c'est un ustensile de cuisine pour faire notamment l'échantillon.
07:05En 2026, il sera officiellement interdit d'en vendre à la fois en ligne et dans ces supermarchés.
07:10Il y a évidemment la question de la drogue qui consommait du moins de ce protoxyde d'azote.
07:16Mais il y a aussi la question de l'impunité, du refus d'obtempérer.
07:19C'est-à-dire que vous cinq, si demain vous êtes au volant d'une voiture et que les policiers vous demandent de vous arrêter,
07:24c'est une évidence évidemment de vous arrêter.
07:26Puis il y a le troisième sujet qui est un sujet ô combien important.
07:29C'est que, pardonnez-moi, j'ai l'impression de le dire quasiment chaque matin ou chaque soir qu'on fait ces émissions.
07:35Mais pourquoi à 9h du matin, toutes les chaînes d'information ne sont pas sur ce drame ?
07:41Pourquoi aujourd'hui, à 9h du matin, elles en parleront peut-être un peu plus tard ?
07:45Ou ça sera une brève dans les JT ?
07:47On a un gamin de 19 ans qui est mort, Jean-Christophe Gallien.
07:50Parce que les chiffres du ministère de l'Intérieur le disent, plus 115% de refus,
07:55et c'est ce qu'on connaît, déclaré depuis 2018, entre 2018 et 2024, 30% concernant des voitures volées.
08:02Je vous passe les statistiques sur l'idée qu'on conduit sans permis.
08:05C'est tout un ensemble, si vous voulez.
08:07La mobilité aujourd'hui, elle est concernée par ça.
08:09Il y a des gens qui sont évidemment sous drogue, sous substance,
08:13mais aussi des gens qui sont dans leur quotidien, dans une situation où, pour des raisons de permis supprimés,
08:17ils continuent à conduire comme ça.
08:18Donc évidemment, la police, à ce moment-là, vous ne l'avouez pas, que ce soit de nuit ou de jour.
08:22Donc on marche sur la tête.
08:23On marche sur la tête parce que...
08:25Et pourquoi les autres n'en parlent pas ?
08:26Parce que finalement, c'est d'une triste banalité.
08:29Vous avez rappelé les chiffres du quotidien.
08:32Alors voilà, vous allez faire tous les jours, vous allez leur raconter.
08:34C'est ce que ne veulent plus faire les uns et les autres.
08:36On dénie.
08:37Et c'est un petit peu ce qui se passe toujours sur ces questions qui concernent le quotidien.
08:41C'est le quotidien des Français, évidemment des victimes.
08:43Terrifiant, terrifiant.
08:44Mais c'est aussi un quotidien.
08:45Et disons-le clairement, la mobilité aujourd'hui,
08:48elle est à la fois...
08:49Ça ne vous oblige pas à refuser d'obtempérer, le fait de ne plus avoir de permis.
08:53Mais c'est une réalité concrète.
08:55On est face à des situations concrètes, si vous voulez, de vie quotidienne des Français
08:59qui sont aujourd'hui celles de subir dans beaucoup de quartiers, dans beaucoup de zones,
09:03ces comportements délictueux, monstrueux.
09:05Parce que c'est quand même, encore une fois, 115%.
09:07Et vous rappelez le nombre, valeurs par jour.
09:10C'est ça qui est encore plus impressionnant.
09:12Et on est Français dans le top 2-3 Européens.
09:18Il y a les Britanniques parce qu'ils contrôlent encore davantage et qu'ils vont plus loin dans les statistiques.
09:22Mais au-delà de ça, on est très loin devant les autres.
09:24Donc il y a quelque chose qui est en train de se passer autour d'une question de la mobilité,
09:28des trafics de drogue.
09:29Et de l'impunité, pourquoi je vous dis l'impunité ?
09:34Parce que le délinquant, déjà, il est en confrontation permanente avec le policier.
09:39Et puis, il n'a absolument pas la trouille de la sanction pénale s'il refuse d'obtempérer.
09:44Un refus d'obtempérer, dites-moi si je me trompe, Tanguy Hamon,
09:46je crois qu'un refus simple d'obtempérer, je crois que c'est un an de prison et 7500 euros d'amende.
09:51Et s'il y a mise en danger, c'est 5 ans de prison.
09:55Tous les policiers que vous contactez, ils vous disent
09:57« Mais vous croyez que j'en ai vu un ou deux ? »
09:59À chaque fois, on les interpelle.
10:00Vous croyez qu'ils vont faire un tour en prison ?
10:03Donc évidemment, on ne peut avoir qu'une pensée pour la famille de cet étudiant de 19 ans.
10:09Vous avez dit monstrueux.
10:10C'est désespérant, Mathieu.
10:12Mais bien sûr, en fait, c'est qu'aujourd'hui, vous avez, pour le policier,
10:16une présomption de culpabilité lorsqu'il intervient dans le cadre d'un refus d'obtempérer.
10:20Et pour le délinquant, vous avez une présomption d'innocence.
10:22Et c'est ça, aujourd'hui, le vrai problème de notre société.
10:25Vous l'avez dit, c'est l'impunité.
10:26C'est-à-dire qu'aujourd'hui, vous faites un refus d'obtempérer.
10:29Ça ne vous coûtera rien pénalement parce que vous ne serez jamais sanctionné.
10:33Vous n'irez pas en prison.
10:34Alors que la peine, quand même, normalement, la peine encourue pour un refus d'obtempérer simple,
10:39c'est au moins un an de prison.
10:40Et le problème, déjà, c'est qu'il faut que la peine prononcée soit égale à un an de prison.
10:44Et surtout, c'est que même si elle est prononcée à un an de prison,
10:46vous n'allez pas en prison parce que vous avez souvent une alternative à la peine de prison.
10:50Et donc, c'est ça, aujourd'hui, ce véritable problème.
10:52C'est qu'en fait, vous pouvez être un jeune, vous avez 18, 19 ans, voire même vous êtes mineur.
10:56Vous n'irez jamais en prison parce que vous faites un refus d'obtempérer,
10:59y compris même si ça met en danger les riverains, vos familles, parfois, vos proches,
11:04et également le policier.
11:05Et c'est ça, aujourd'hui, le véritable problème.
11:07C'est une culture pénale qu'il faut revoir de A à Z
11:10pour mettre fin à ce fléau qui gangrène notre pays.
11:14Et évidemment, les policiers, lorsqu'ils interviennent,
11:16Tanguy Hamon, c'est la grande difficulté.
11:18C'est que si le chauffard qui refuse d'obtempérer, si drame, il y a,
11:24alors là, on va parler violence policière.
11:26Là, vous allez avoir tous les élus de la gauche radicale de la région
11:30qui vont prendre le dossier en main.
11:32Là, depuis 24 heures, personne n'en parle, en fait.
11:34C'est vrai qu'à chaque fois qu'on parle des refus d'obtempérer,
11:37c'est quand, au final, ça se passe mal.
11:38Soit pour les personnes, soit pour les policiers.
11:41Alors que, comme vous l'avez dit, c'est tous les jours.
11:43Nous, on reçoit, via nos sources, des refus d'obtempérer,
11:46mais c'est des dizaines quotidiennement.
11:48Et, effectivement, on en parle uniquement quand il y a un problème.
11:51Écoutez, pensons à la famille de ce garçon de 19 ans
11:55qui allait fêter ses 20 ans la semaine prochaine, bien sûr.
11:58On va suivre attentivement ce drame, parce qu'il faudra voir,
12:01puisqu'il était connu des services de police,
12:03l'était-il des services de justice également, le suspect de 31 ans.
12:08Et il faudra, évidemment, faire toute la lumière.
12:11Je suis fasciné, fasciné, tristement fasciné,
12:14de voir à quel point il y a un silence médiatique et politique
12:17depuis 24 heures sur ce drame.
12:19Mais quand je vous dis l'impunité, l'impunité, c'est quoi ?
12:22À Nice, je ne sais pas si vous avez vu ce qui s'est passé à Nice.
12:26Des images édifiantes, une voiture a percuté un autre véhicule,
12:29ça s'est passé mardi soir à Nice.
12:32Une collision filmée par un motard qui tentait de suivre le chauffard dans sa course folle.
12:36Une course folle qui a duré plus de 15 minutes.
12:3915 minutes.
12:40Donc, voyez le sujet de Laura Lestrade.
12:42L'individu, il a pris 12 mois avec sursis.
12:45C'est-à-dire qu'il ne fait pas un jour si je ne m'abuse de prison.
12:48Pas un jour derrière les barreaux.
12:50Alors qu'il a mis en danger des dizaines de personnes.
12:5315 minutes à faire n'importe quoi au volant.
12:56Mais comment voulez-vous que ça avance si les individus qui sont des dangers publics
13:02ne finissent pas un temps derrière les barreaux ?
13:05Voyez le sujet de Laura.
13:05La collision est impressionnante.
13:12Il est près de 23h30 à Nice.
13:14Une voiture grise file à toute allure.
13:16À contresens, feu rouge grillé, dépassements insensés,
13:22le conducteur seul à bord de son véhicule slalom entre les voitures.
13:26La scène est filmée par un motard témoin de cette course folle.
13:30Il tente de poursuivre le véhicule lancé à vive allure.
13:33Quelques minutes plus tard, l'inévitable se produit.
13:36Le chauffard grille un nouveau feu rouge et percute de plein fouet une autre voiture.
13:41À son bord, le commandant du port de Nice, blessé légèrement.
13:44Le chauffard, un homme de 24 ans, était sous l'emprise d'alcool et de médicaments.
13:49L'automobiliste a écopé de 12 mois de prison avec sursis.
13:52Je m'interroge, est-ce qu'une sanction ne doit pas être aussi un signe éducatif ?
13:59Tout chauffard doit comprendre qu'il peut prendre de la prison ferme et des sanctions beaucoup plus lourdes.
14:05C'est inexcusable, même s'il était sous l'emprise de l'alcool ou de stupéfiants médicaments.
14:11Il a pris tous les risques, il a mis en danger la vie d'autrui.
14:14C'est une sanction qui doit être beaucoup plus sévère, à mon avis.
14:17L'individu, inconnu des services de police, devra également se soumettre à une obligation de soin.
14:23Son permis de conduire lui a été retiré. Il ne pourra pas le repasser pendant un an.
14:27C'est incroyable. C'est intéressant que Bruno Bartosetti utilise le terme inexcusable sur un refus d'entempérer,
14:36sur ses chauffards. C'était le mot d'Emmanuel Macron, dans une autre circonstance,
14:42qui a ensuite mené quelques jours d'émeute avec ce qu'on a vécu. C'était un qualifiable inexcusable, Arnaud Benedetti.
14:4712 mois avec sursis, vous avez vu. Et heureusement, bravo au motard qui a suivi,
14:52qui a permis de capter la vidéo, même si il faut faire attention dans ces cas-là.
14:55Mais je serais ravi de pouvoir échanger avec lui, qu'il puisse nous raconter comment il a vécu.
14:59Très vite, c'est un vrai lanceur d'alerte. C'est quelqu'un qui poursuit ses comportements délitueux.
15:03Donc évidemment, à le chercher, à l'authentifier par les réseaux sociaux.
15:06C'est un type qui fait ce travail-là.
15:08C'est le Batman niçois.
15:09Exactement. De jour et de nuit.
15:12Écoutez, je ne sais pas si le Batman niçois nous écoute,
15:15mais je serais curieux de pouvoir échanger avec lui,
15:17ravi d'échanger avec lui, pour qu'il nous raconte.
15:1915 minutes, 15 minutes courcefales, 12 mois avec sursis.
15:22Mais attendez, quand vous entendez ça, vous êtes un délinquant, vous dites bon.
15:26Ce dont on parle, en fait, c'est une délinquance et une violence systémique
15:30qui s'est installée dans le pays, avec une incapacité des pouvoirs publics
15:34à pouvoir répondre à ce type de situation.
15:36Parce qu'ils ne veulent pas le faire, en l'occurrence.
15:38Ils ne veulent pas le faire.
15:39Il y a, en effet, on est ficelé par tout un ensemble, j'allais dire,
15:44de règles et de législations qui vraisemblablement l'empêchent.
15:48Mais il y a quand même une absence de volonté politique
15:50qui caractérise aujourd'hui l'acceptation de ce type de violence.
15:55Parce que ce sont des violences, des violences routières en l'occurrence.
15:58Mais je voudrais revenir sur le sujet que vous abordiez au préalable,
16:01c'est-à-dire la question de la faible médiatisation.
16:03Moi, je pense qu'il n'y a pas que la question de la banalisation.
16:06En effet, il y a la banalisation qui joue dans cette faible médiatisation, peut-être.
16:10Mais moi, je pense qu'il y a une vision idéologique, parfois,
16:14qui explique cette faible médiatisation.
16:17On ne veut pas en parler parce que, tout simplement,
16:19ça ne correspond pas à la grille de lecture que l'on souhaite imposer,
16:22finalement, aux gens qui regardent et qui suivent l'actualité.
16:26C'est le fameux, en sociologie des médias américains,
16:30on parlait des gatekeepers, c'est-à-dire des concierges
16:32qui permettent, vous savez, aux gens de rentrer, de sortir.
16:36En fait, le journaliste est aussi, je veux dire, quelque part,
16:38quelqu'un qui va créer les conditions de l'information légitime,
16:42enfin, de ce qui a ses yeux et l'information légitime.
16:44Et là, vous avez, en effet, une absence de suivi,
16:47qui est aujourd'hui quand même contrebalancée,
16:49il faut le dire aussi, contrebalancée par l'existence des réseaux sociaux,
16:52parce que c'est quand même les réseaux sociaux qui jouent aujourd'hui le filtre
16:55et qui font monter un certain nombre de faits,
16:57qui ne seraient pas montés s'ils n'avaient pas existé.
16:58– C'est un problème pour le président de la République, les réseaux sociaux,
17:00c'est l'extrême droite, les réseaux sociaux.
17:02– Et selon ça, le président de la République, je veux dire, a sa vision des choses.
17:06– Oui, il a tellement une belle vision qu'il est à 11% de toute la situation.
17:09– On est encore en droit de ne pas la partager.
17:11Oui, parce que c'est un réflexe pavlovien.
17:13Si vous voulez, aujourd'hui, vous expliquez tous les problèmes par les réseaux sociaux.
17:16– Mais c'est passionnant.
17:17– Les réseaux sociaux ne sont qu'un capteur.
17:20– Mais vous voulez que vous fassiez la scène ce matin dans les rédactions ?
17:23Vous voulez que je vous la racontez ?
17:25– Il y avait un grand journaliste, je crois que c'était Viançon Ponté,
17:30qui disait, dans les années 60, quand on critiquait la presse,
17:33il disait qu'il ne suffit pas de casser le thermomètre pour faire baisser la température.
17:37Avec les réseaux sociaux, on est exactement dans le même schéma.
17:41Il ne suffira pas de casser le thermomètre pour empêcher le rédaction.
17:44– Je vous l'a fait la scène ce matin dans les rédactions.
17:48Il y a l'information qui parvient,
17:49parce que tout le monde a l'information de ce chauffard
17:51qui percute mortellement un gamin de 19 ans.
17:54Bon, écoutez, on ne va pas face à un fait divers.
17:57Et puis, dans les rédactions encore plus politisées,
17:59vous savez ce que c'est ?
18:00Attendez, on ne va pas parler de ça, ça va faire le jeu.
18:02C'est-à-dire, ça va être récupération politique,
18:04vous allez faire le jeu de l'extrême droite.
18:06Non, mais attendez, voilà.
18:07Voilà ce qui peut se passer régulièrement,
18:10malheureusement, dans certaines rédactions.
18:13Alors que c'est le quotidien des Français.
18:14On parle justement, non pas d'un fait divers,
18:17mais d'un fait sociétal.
18:18Quand vous avez 70 refus d'obtempérer par jour,
18:2125 000 chaque année,
18:23que vous avez des blessés,
18:24que vous avez des morts,
18:26que vous avez un individu qui est connu des services de police,
18:29vous vous posez mille questions.
18:31Vous pourriez passer deux heures sur ce sujet,
18:33afin de comprendre, bien sûr,
18:35et parce que c'est une actualité qui est absolument dramatique.
18:37Mais l'idéologie, vous avez entièrement raison,
18:39l'idéologie fait que certains préfèrent mettre la poussière sous le tapis.
18:44Autre sujet, et là aussi, c'est très intéressant ce qui s'est passé.
18:47C'est une scène qui a été massivement relayée sur les réseaux sociaux,
18:50dans une église.
18:52Un homme a menacé une religieuse.
18:55Vous allez l'entendre, il pousse des cris.
18:58L'affaire est classée sans suite par le parquet.
19:01Le maire n'est même pas prévenu de ce qui s'est passé dans l'église.
19:04Mais ce n'est pas tout,
19:06puisque c'est un individu qui a reçu la vidéo,
19:10un homme de la ville,
19:11il reçoit la vidéo,
19:12il décide de lancer l'alerte sur les réseaux sociaux.
19:14La famille du suspect a décidé de porter plainte
19:17contre celui qui a relayé,
19:19parce qu'il a diffusé la vidéo.
19:21On est dans ce monde-là, l'inversion,
19:23l'inversion des valeurs.
19:24Noémie Hardy.
19:30Des cris,
19:31des menaces physiques et verbales
19:33à l'encontre d'une des sœurs présentes dans la Batial,
19:36des aboiements,
19:39puis encore des cris.
19:40L'homme se dirige finalement vers la sortie
19:52avant de frapper la porte de ses pieds.
19:56Une vidéo de l'agression
19:57qui a fait le tour des réseaux sociaux
19:59publiée ce jeudi par cet habitant d'un village voisin.
20:02Ce qui me touche dans cette histoire,
20:04c'est que déjà je suis catholique pratiquant,
20:06donc forcément une église c'est sacré.
20:08Maintenant, ce qui me lie particulièrement à cette église,
20:11c'est que je m'y suis marié,
20:13mes parents s'y sont mariés,
20:15ma famille est du village de Moissac
20:17depuis le Moyen-Âge.
20:19Que ça se passe vraiment chez moi,
20:22moi je ne pouvais pas laisser passer ça.
20:23Et le besoin que ça se sache
20:25c'est que les gens ne cèdent pas à la peur
20:27et qu'on redresse la tête
20:30et qu'on demande qu'il y ait une justice,
20:32tout simplement.
20:32Un incident resté sans réponse judiciaire.
20:35Le procureur de Montauban a décidé
20:37de ne pas donner suite à cette affaire.
20:40Le maire de Moissac a réagi.
20:41Ni le sous-préfet, ni le préfet,
20:43ni le procureur de la République,
20:45ni même la gendarmerie
20:46ne m'ont informé de la situation.
20:48Ce n'est pas un acte anodin,
20:49loin de là.
20:50Les services de l'État
20:51ne se sont même pas rapprochés
20:52ni de la paroisse,
20:53ni de la mairie de Moissac.
20:55Pour l'instant,
20:56les motifs de l'agression
20:57ne sont pas encore connus.
20:59Je vous propose d'écouter à présent
21:01le maire de Moissac
21:04qui apporte son soutien
21:05au lanceur d'alerte
21:07qui est aujourd'hui visé par des plaintes.
21:09Il a posté une longue vidéo
21:10où il dit
21:11je suis menacé par la famille.
21:12Je suis visé par des plaintes
21:13parce que j'ai eu le malheur
21:14de relayer cette vidéo.
21:18Cet homme menaçant,
21:19vous imaginez,
21:20en pleine église
21:20qui menace une religieuse.
21:23Ni le sous-préfet,
21:25ni le préfet,
21:26ni le procureur de la République,
21:27ni même la gendarmerie
21:29sont venus à moi
21:31pour m'informer
21:32de la situation
21:33ou de s'enquérir
21:34de ce qui s'était passé
21:36parce que ce n'est pas
21:37un acte anodin,
21:38loin de là.
21:39Un individu
21:39qui entre dans la Bastiale
21:40de Moissac
21:41pour profaner ce lieu,
21:44pousser les cris,
21:45monter sur l'hôtel
21:45de la Bastiale
21:46et menacer physiquement
21:48une bonne soeur.
21:49Ce n'est pas un acte
21:50anodin.
21:51Et face à cela,
21:52les services de l'État
21:53ne se sont même pas
21:54rapprochés
21:55ni de la paroisse
21:56ni de la mairie de Moissac.
21:58Bon,
21:58vous imaginez,
21:59il n'est même pas tenu informé.
22:01Il va faire une nouvelle vidéo
22:02quelques heures plus tard
22:03parce qu'il comprend
22:04que le lanceur d'alerte
22:06est finalement menacé
22:08et visé par une plainte.
22:09Écoutons le maire.
22:14On l'écoutera peut-être
22:15après la pause.
22:16Jean-Christophe Gallien.
22:16On a encore une triste histoire.
22:19C'est-à-dire que,
22:19vous savez,
22:20les réseaux sociaux,
22:20effectivement,
22:21ça sert de thermomètre
22:22mais ça sert aussi
22:23de propagateur
22:23de mauvais comportements.
22:25Délictueux,
22:26on fait la course
22:26et plus on fait de course,
22:28plus on a envie d'en faire.
22:28C'est quand même très célébré.
22:29Là, pour le coup,
22:30on a l'utilisation
22:32du thermomètre actif.
22:33C'est-à-dire le lanceur d'alerte,
22:35la moto tout à l'heure,
22:36je vous le redis,
22:36le type,
22:36il passe ses journées
22:37à faire ça.
22:38Quelqu'un qui raconte
22:39une histoire
22:39se voit menacé
22:41par les mêmes réseaux sociaux.
22:43Donc, on est dans un contexte
22:43où là aussi,
22:44l'État,
22:45on le voit bien,
22:45le préfet,
22:46les services de police,
22:48de gendarmerie
22:48n'interviennent pas,
22:49ne font rien.
22:50On est dans un contexte,
22:51si vous voulez,
22:51où non seulement on inverse
22:52mais la prime,
22:54si vous voulez,
22:54non pas aux délictués,
22:56mais la prime
22:57aux mauvais comportements,
22:58la prime à la pression,
22:59la prime finalement
23:01à cette espèce
23:03permanente faite à ceux
23:04qui devraient subir
23:06le monsieur avec le béret
23:08qui lui est intervenu
23:09le lanceur d'alerte,
23:10il dit quoi ?
23:10Redresser la tête.
23:12Et pour moi,
23:12c'est ça,
23:13c'est redresser la tête.
23:14On arrête de se cacher.
23:15Vous savez,
23:16on parlait des refus de temps d'alerte.
23:19Qu'est-ce qu'on dit
23:19à ces enfants la nuit
23:20dans Paris ou ailleurs ?
23:21Ne prends pas ton vélo,
23:22fais attention quand tu marches,
23:23parce qu'il y a des voitures
23:24qui peuvent sortir.
23:25On est terrifiés.
23:26C'est la France des honnêtes gens
23:27qui dit ras-le-bol.
23:29Et c'est terrifiant
23:30de dire qu'il faut redresser la tête.
23:31Il y a un point important,
23:33c'est que ce qui est très choquant
23:34dans cette affaire,
23:35c'est que l'État
23:37n'est pas prévenu le maire.
23:38Que le procureur
23:40ou que le préfet
23:41n'ait pas pris son téléphone
23:42pour prévenir le maire.
23:43Le maire a des pouvoirs de police,
23:44je le rappelle,
23:45dans sa commune.
23:46Et en l'occurrence,
23:47c'est quand même un vrai sujet.
23:48On parle de la France des honnêtes gens.
23:50On parle de...
23:50Ah bah tiens,
23:51Dès que l'idéologie
23:52ou pas idéologie,
23:53en tout cas,
23:53c'est la France publique.
23:54Le maire et RN.
23:56Vous avez raison de le préciser.
23:58La publicité,
23:59on revient dans un instant.
24:00On continuera de parler
24:01de la France des honnêtes gens.
24:02Dans les honnêtes gens,
24:03il peut y avoir des riches.
24:05Ça peut arriver
24:06d'avoir une certaine richesse.
24:08C'est pas un gros mot.
24:09Je sais que c'est un tabou en France,
24:10mais ça peut arriver.
24:11Et puis vous avez des gens
24:12qui entreprennent,
24:13qui donnent toute leur vie.
24:16Vous avez, je crois,
24:17un patron de TPE sur deux
24:18qui vit avec le SMIC
24:20en travaillant 50 à 60 heures
24:21par semaine.
24:23Et qui a juste
24:24qu'une seule envie,
24:25qu'on lui foute la paix
24:26et qu'on arrête les taxes,
24:28les surtranspositions
24:29des normes,
24:30qu'on arrête cette foire aux impôts
24:32pour qu'aujourd'hui,
24:33on puisse créer,
24:34innover,
24:35entreprendre,
24:35qu'on soit petit
24:36ou grand entrepreneur.
24:37On en parle juste après la pause.
24:38Il est quasiment 9h30
24:45et on poursuit la deuxième partie
24:47de l'heure des pros week-ends
24:48et cette fois-ci,
24:49on va parler politique.
24:50On va parler pas que politique,
24:51mais aussi économie.
24:53Parce que les patrons
24:54sont en train de sortir du silence.
24:56Les chefs d'entreprise,
24:57qu'ils soient petits ou grands,
24:58ils ont le même créneau,
24:59créneau, pardonnez-moi,
25:01fichez-nous la paix.
25:02Aidez-nous à créer,
25:03à innover,
25:04à construire des entreprises,
25:05à produire de la richesse
25:06plutôt que de passer des heures
25:08à l'Assemblée nationale
25:10à finalement taxer,
25:12taxer,
25:12taxer,
25:13imposer.
25:14Voyez le sujet
25:14de Félix Perola
25:15parce que c'est vrai
25:16que c'était une pluie de taxes
25:17cette semaine.
25:18Félix Perola.
25:18C'était une semaine
25:21de matraquage fiscal.
25:24Pendant l'examen
25:25du projet de loi
25:25de finance du budget 2026,
25:28des amendements adoptés
25:29par l'Assemblée nationale
25:31vont encore alourdir
25:32la fiscalité des entreprises.
25:34Parmi ceux adoptés,
25:36une taxe de 26 milliards d'euros
25:38sur les multinationales
25:39proposée par la France Insoumise,
25:42un élargissement
25:43de l'impôt minimum
25:44de 15%
25:45sur les bénéfices
25:45des multinationales,
25:47un amendement
25:48également porté
25:49par LFI.
25:50L'augmentation
25:51de la surtaxe
25:52sur les bénéfices
25:53des grandes entreprises
25:54et l'instauration
25:55d'une taxe exceptionnelle
25:56sur les superdividendes
25:58ont également été adoptées.
26:00Une situation
26:01déplorée
26:02par les chefs d'entreprise.
26:03Le peuple des entrepreneurs,
26:05c'est une démocratie
26:06des entrepreneurs.
26:07Ils ne sont ni consultés,
26:09ni invités
26:10à s'exprimer
26:11et elles sont
26:12totalement ignorées.
26:14Et les taxes
26:14sur les grandes entreprises
26:15ont des conséquences
26:17sur les plus petites.
26:18Ce sont les PME
26:19qui en souffrent
26:20parce que
26:21les grandes entreprises
26:22pour l'instant
26:23sont dans un attentisme total.
26:25Donc ce que
26:25personne n'a l'air
26:26de comprendre,
26:27c'est que les grandes entreprises
26:28font travailler
26:29les PME
26:30qui elles-mêmes
26:31font travailler
26:31des auto-entrepreneurs,
26:32des artisans.
26:33Donc le pays
26:34en ce moment
26:35est complètement déstabilisé.
26:37l'Assemblée
26:39a également adopté
26:40une mesure
26:41visant à taxer
26:41les holdings.
26:43Je vous propose
26:43d'écouter
26:44Julien Dive.
26:45Il est député
26:45des Républicains.
26:46Il a pris la parole
26:47très certainement
26:49la déclaration politique
26:51du week-end.
26:52Alors certes,
26:53il est peu connu
26:53du grand public.
26:54On va entendre
26:55les hurlements
26:56des uns ou des autres
26:57et on n'entendra pas
26:58cette parole
26:58qui pourtant est
26:59une parole de bon sens,
27:00de bon sens entrepreneurial.
27:02Je vais vous le dire
27:04tel que je le pense.
27:06Ici, 95% des femmes
27:07et des hommes
27:08de cet hémicycle
27:08n'ont jamais créé
27:09la moindre entreprise
27:10et se permettent
27:10de donner des leçons
27:11d'économie matin,
27:12midi et soir
27:13à toute l'économie française.
27:15A toute l'économie française.
27:17Et je vais vous dire
27:17ne m'applaudissez pas trop vite
27:18parce que des deux côtés
27:19des bandes de cet hémicycle
27:21vous envoyez
27:22des messages néfastes
27:24chaque jour
27:24depuis maintenant deux semaines
27:26avec des fiscalités,
27:27avec de la fiscalité
27:28sur notre économie
27:29qui sont tout simplement
27:30des retours.
27:31Nous aurons des retours de flammes
27:32qui vont appalmer
27:33l'économie de nos territoires.
27:35Donc je vous redis
27:36chers collègues
27:36attention à ce que vous faites.
27:38Ce ne sont pas
27:39les députés
27:39qui créent des emplois
27:40dans notre pays.
27:41Ce sont les chefs d'entreprise.
27:42En revanche,
27:43les députés
27:43par leurs décisions
27:44peuvent tout simplement
27:45casser des emplois
27:46dans nos territoires.
27:47Et là,
27:48je me tourne vers vous
27:49cher Eléaudi Huchard
27:50parce que si c'est la foire
27:52aux taxes
27:53à l'Assemblée nationale,
27:54c'est aussi,
27:55il faut le dire,
27:56parce que Sébastien Lecornu
27:58a pris une décision,
27:59c'est pas de 49,3
28:01on s'en donne à cœur joie.
28:03Qu'on soit à droite
28:03comme à gauche,
28:04c'est parti.
28:04Oui, on s'en donne à cœur joie.
28:06Et effectivement,
28:06la déclaration que fait
28:07Julien Dive,
28:08elle est parfaite.
28:08Alors qu'à la rigueur,
28:09un député n'ait jamais
28:10géré une entreprise.
28:11C'est une chose
28:11qui ne comprenne pas
28:12comment ça fonctionne,
28:14c'en est une autre.
28:14C'est ce qu'expliquait très bien
28:15Sophie Demonton dans le sujet,
28:17c'est que ces multinationales
28:18qu'on est en train
28:19de pointer du doigt
28:19comme si c'était presque
28:20de l'argent sale,
28:21comme c'était scandaleux,
28:22il y a du ruissellement
28:23et ça fait travailler
28:31gauche de l'hémicycle,
28:33droite de l'hémicycle,
28:34donc LFI et PS parfois
28:35et RN
28:35qui ont voté
28:37toute une série de taxes
28:38qui s'additionnent.
28:38Effectivement,
28:39il y avait les plus emblématiques
28:40sans doute dans ce sujet.
28:41On peut encore en citer d'autres.
28:42Autant de taxes en fait
28:43qui vont asphyxier
28:44et comme le disait Sophie Demonton,
28:45on a d'un côté
28:47les grands patrons
28:47qui se disent
28:48on va tenter de voir
28:48ce que ça donne
28:49avant d'agir,
28:50avant d'investir
28:50et les PME,
28:51pour elles,
28:52c'est encore plus compliqué
28:53parce qu'il n'y a pas
28:53la même trésorerie.
28:54Ce sont eux qui créent des emplois,
28:55ce sont eux
28:56qui essayent de tenir
28:56et qui aujourd'hui,
28:57parce qu'on a des députés
28:58qui s'amusent entre eux
28:59et qui se disent
29:00je peux mettre
29:00sur les réseaux sociaux
29:01qu'on a voté un truc,
29:02ça fait toujours bien
29:02parce que l'amendement est passé
29:03donc c'est joli.
29:04Oui mais derrière
29:05en fait ce sont des emplois
29:06comme il le disait,
29:06les députés n'ont jamais
29:07créé d'emplois,
29:08en revanche ils peuvent en tuer
29:09avec ce qu'ils font
29:10et toutes les politiques
29:11qui ont été mises en place
29:12par le gouvernement
29:13ou à l'Assemblée,
29:14derrière c'est aux entrepreneurs
29:15de s'en saisir.
29:17Soit ils voient une politique
29:17qui est un peu pro-entreprise,
29:18qui est courageuse
29:19et qui a un cap
29:20et ils se disent
29:20je peux me permettre d'investir,
29:22soit ils voient une politique
29:23très incohérente
29:25dans un milieu
29:25où on n'a pas vraiment de cap
29:27et ils se disent
29:27doucement on n'investit pas.
29:29Marc Simoncini,
29:30un chef d'entreprise
29:31qui est souvent
29:32sur les plateaux médiatisés
29:34pour le coup
29:35et lui aussi a pris la parole
29:36quand un entrepreneur
29:37passe plus de temps
29:38à survivre
29:39à une fiscalité
29:40et des démarches administratives
29:41délirantes
29:42que se battre
29:43contre ses concurrents
29:44sur son marché,
29:45on peut considérer
29:46qu'ils ont atteint
29:46leur but,
29:47transformé
29:48tous les entrepreneurs
29:48de ce pays
29:49en fonctionnaires
29:50mais sans la sécurité
29:52de l'emploi.
29:53Bernard Cohen Haddad
29:53qui est patron
29:54de la CPME,
29:55c'est un syndicat
29:56à Paris,
29:57il est patron
29:58de la CPME Paris,
29:59la CPME c'est
30:000 à 250 salariés.
30:03Il dit
30:03on est en train de crever,
30:04on est en train de crever.
30:06Écoutez.
30:07Quand je vois
30:08ces taxes
30:08et ces taxes
30:11j'appellerais
30:11Merlin l'Enchanteur
30:13parce que c'est
30:14un peu ça,
30:15c'est-à-dire
30:15la capacité
30:16de faire
30:17montrer
30:18et de faire
30:19valoriser
30:19des mirages,
30:21je n'ai qu'un mot,
30:22c'est qu'on est en train
30:23de cadenasser
30:24notre économie
30:25et de déstabiliser
30:26notre tissu économique
30:28de proximité.
30:28sur les douze derniers mois,
30:3168 000 défaillances
30:32d'entreprises
30:33dont des entreprises
30:34de plus de 50 salariés,
30:36plus de 150 000
30:37emplois menacés.
30:38Voilà aujourd'hui
30:39la situation
30:40des TPE-PME
30:41dans l'économie française.
30:43Je dis
30:43halte au massacre
30:44des TPE-PME.
30:46Je vais vous proposer
30:48le discours
30:49parce que c'est très intéressant
30:50encore une fois.
30:50Je vous parlais
30:51d'un entrepreneur
30:53comme Marc Simon Sini
30:54qui a développé
30:55des entreprises
30:57qui valent
30:57aujourd'hui
30:58des dizaines
30:59voire des centaines
31:00de millions d'euros.
31:00Mais vous avez aussi
31:01des petits entrepreneurs
31:02ou des moyens entrepreneurs
31:04qui travaillent
31:04notamment dans le BTP
31:05qui sont en souffrance
31:06et qui disent
31:07et qui tiennent
31:08le même discours
31:09puisque c'est un cercle vertueux.
31:11La grande entreprise
31:11va investir
31:13et utiliser
31:14les petites
31:15et les moyennes entreprises
31:16et tout ce monde-là
31:17en fait
31:18travaille ensemble.
31:19Écoutez,
31:19c'est un entrepreneur lyonnais
31:21et il avait dit
31:22ses quatre vérités
31:23cette semaine
31:23à Benjamin Lucas
31:24député LFI
31:25en lui disant
31:26venez quelques minutes
31:27chez moi.
31:28Vous allez peut-être
31:28comprendre
31:29au lieu de rester
31:29à l'Assemblée.
31:31Oui,
31:31je suis très en colère
31:33de toute façon.
31:34Je ne m'attendais à rien
31:35de ce nouveau budget
31:35donc je ne suis quand même
31:37pas déçu dans l'histoire.
31:39On ne nous laisse pas faire
31:40ce qu'on veut
31:40au niveau du travail.
31:43Nos salariés
31:43ils ont envie
31:44de travailler plus
31:44mais c'est imposé,
31:47c'est taxé.
31:48Donc au final
31:48on a eu du
31:49travailler plus,
31:50gagner la plus
31:51avec M. Sarkozy.
31:52travailler plus,
31:53fermer la plus
31:53avec M. Macron
31:54et maintenant
31:55quand on va avoir la gauche
31:56c'est travailler plus
31:57pour nous en donner plus.
31:58Moi au bout d'un moment
31:59j'ai 29 ans,
32:00je n'ai pas fait l'ENA,
32:01je n'ai pas fait
32:01des études comptables
32:02mais il faut juste
32:03mettre les bonnes personnes
32:04au bon endroit.
32:05Au ministère du Travail
32:06on n'a qu'à admettre
32:07des gens qui ont commencé
32:08de rien
32:08et qui ont monté
32:09des entreprises
32:09et vous verrez
32:10que dans ce pays
32:12si on met les bonnes personnes
32:13au bon endroit
32:13qu'on arrête de réfléchir
32:14à je vous prends de l'argent
32:15mais comment je le gère
32:17beaucoup mieux ?
32:18Les entreprises iront mieux
32:19foutez-nous la paix
32:20messieurs les députés.
32:21Le déficit il est record,
32:23la dette elle est abyssale,
32:25on a un état obèse
32:26qui ne marche pas
32:27et qui va faire la leçon
32:28aux entrepreneurs
32:29mais c'est un monde de fous.
32:31C'est un monde de fous.
32:32Le concret de tous les jours
32:33du petit entrepreneur
32:35dont je fais partie
32:36c'est celui
32:37de la recherche de flux.
32:39Il n'y a plus de flux
32:40en ce moment dans ce pays.
32:41C'est-à-dire qu'en réalité
32:42les entreprises attendent,
32:44les donneurs d'ordres attendent,
32:46les municipalités attendent,
32:47l'État lui-même
32:48aujourd'hui fait
32:49tendance à éviter
32:50de dépenser
32:51parce qu'il fait très attention
32:52même dans ce contexte-là.
32:54Donc on n'a plus de flux
32:55et la réalité
32:56c'est que plus vous descendez
32:57dans l'échelle
32:57des entreprises
32:58plus vous payez ce prix
32:59de votre situation
33:02défaillante
33:03et puis parfois mortelle
33:04parce que c'est ça
33:05qui est en réalité
33:06en train de se dérouler.
33:06Les statistiques
33:07sont terrifiantes.
33:08Là aussi encore une fois
33:09j'utilise ce mot
33:09parce que c'est une réalité
33:10et là on ne parle pas
33:11multinationale
33:12et ainsi de suite.
33:12On parle de la réalité concrète.
33:13Il n'y a plus aujourd'hui
33:14de flux.
33:15On ne peut pas se capter,
33:16se brancher
33:16sur un flux économique
33:17parce qu'il n'existe plus.
33:19Il n'y a pas d'impulsion.
33:20Donc c'est ça qui se passe
33:21et aujourd'hui
33:21quand on voit
33:22ce qui est en train
33:22de se dérouler
33:22alors même que vous vous rendez compte
33:24vous avez parlé d'obèse.
33:25Dégraisser le mammouth
33:26c'est un socialiste
33:27qui le disait
33:27il y a bien longtemps.
33:28Il n'a pas été dégraissé
33:29parce qu'il a encore enflé.
33:31Dépenser publiquement
33:32ce n'est pas un gros mot
33:33dépenser publiquement
33:34c'est ce qu'on fait
33:34avec la dépense publique.
33:35Si on crée 13 agences
33:37régionales de santé
33:37on crée des bâtiments
33:39on recrée du fonctionnariat
33:40pour rien faire
33:40c'est-à-dire 13 nouveaux
33:42ministères de la santé
33:42si on dépense
33:43pour faire du fonctionnement
33:44on n'en veut pas
33:45de fonctionnement
33:46on veut de l'action
33:46on veut de l'investissement
33:47si l'argent public
33:48est prélevé
33:49avec ses fiscalités
33:50nouvelles et permanentes
33:52et bien c'était
33:53de l'investissement
33:54c'était du flux de dépenses
33:55et bien pourquoi pas
33:56mais c'est du fonctionnement
33:57c'est du fonctionnement
33:58c'est-à-dire pour nourrir
33:59un système
34:00qui vit en vasque haut
34:01mais pourquoi ça se passe comme ça ?
34:02Parce que quelle est la sociologie
34:03des députés ?
34:04Quelle est la sociologie
34:05réelle des députés ?
34:06D'où ils viennent ?
34:07La plupart d'entre eux
34:08sont passés par
34:09sinon la haute fonction publique
34:10la fonction publique
34:11Vous n'allez pas attaquer
34:11un système
34:12quand vous appartenez au système ?
34:13Je reçois un message
34:15parce que vous avez parlé
34:16du rassemblement national
34:18le rassemblement national
34:19c'est très intéressant
34:19parce qu'on aurait pu parler
34:20politiquement
34:21de ce qui s'est passé
34:22cette semaine à l'Assemblée
34:23à l'Assemblée
34:24les digues ont sauté
34:25c'est-à-dire que le fameux
34:26cordon sanitaire
34:27la tartufferie
34:28elle s'arrête cette semaine
34:29Les LR ont voté
34:31avec le rassemblement national
34:32sur la dénonciation d'Alger
34:34et puis à gauche
34:35le parti socialiste
34:36a voté des mesures
34:38justement sur l'imposition
34:40grâce au rassemblement national
34:42c'est-à-dire que
34:43les xénophobes de la veille
34:46étaient en quelque sorte
34:47les alliés le temps d'un vote
34:48On m'envoie un message
34:51justement
34:52le dispositif de lutte
34:55c'est le rassemblement national
34:56qui essaye de justifier
34:59en quelque sorte
34:59ce qui se passe
35:00à l'Assemblée nationale
35:01de lutte contre la fraude fiscale
35:02des grandes multinationales
35:03n'est pas une taxe
35:04qui étouffe les chefs d'entreprise
35:05qui tentent de survivre
35:06les TPE et PME
35:08ou les grands groupes français
35:09doivent payer 25%
35:12d'impôts sur les sociétés
35:13pourquoi les GAFAM
35:14ne devraient pas faire de même
35:16alors qu'elles font des bénéfices
35:17en France ?
35:18Ce n'est pas les taxes
35:19dont on parlait en l'occurrence
35:20Oui mais c'est intéressant
35:21parce qu'il y a tellement de taxes
35:23qu'effectivement
35:23la position contraire
35:25est honnêtement indéfendable
35:27par ailleurs
35:27nous sommes le seul mouvement
35:28à avoir défendu
35:29une baisse de 20 milliards d'euros
35:31sur la fiscalité
35:32sur la production
35:33Le problème c'est qu'on n'a pas
35:34les conditions politiques
35:35pour réformer le pays
35:36on sait très bien
35:36que c'est sur la dépense
35:38qu'il faut jouer
35:38c'est le levier principal
35:39aujourd'hui
35:40pour reprendre la maîtrise
35:41de notre trajectoire budgétaire
35:43sauf que vous n'avez pas
35:44aujourd'hui
35:44à l'Assemblée nationale
35:45une majorité
35:46qui permettrait
35:47de mettre en place
35:49les mesures
35:50dont à la fois
35:51nous avons besoin
35:52pour contenir la dette
35:54mais aussi pour
35:55faire redémarrer
35:56l'économie
35:57le problème est là
35:58alors après on voit bien
35:59qu'il y a des alliances
36:00de circonstances
36:00qui se font au gré des votes
36:02dans la discussion budgétaire
36:03le budget qui va sortir
36:05s'il sort
36:06et j'en suis pas sûr
36:06parce que je pense
36:07que le temps imparti
36:08ne permettra pas
36:10qu'il y ait un budget
36:11qui puisse sortir
36:13et qui soit voté
36:14à l'Assemblée nationale
36:14mais en tout cas
36:15le budget qui se décide
36:16est un budget absolument
36:18baroque
36:19c'est Frankenstein
36:19je ne sais pas
36:20si c'est Frankenstein
36:21mais ici
36:22c'est Frankenstein
36:23à tel point
36:24qu'il ne sera jamais voté
36:25le problème
36:26c'est que Lecornu
36:27à partir du moment
36:27où il dit
36:28qu'il ne va pas utiliser
36:29le 49-3
36:30se lit définitivement
36:32les mains
36:33mais il n'a pas
36:33malheureusement
36:36pas d'autre choix
36:36politiquement
36:37s'il veut perdurer
36:38et s'il veut durer
36:39à la une du journal
36:40du dimanche
36:40justement
36:41c'est Jordan Bardella
36:44le déclin
36:45n'est pas une fatalité
36:46et quand vous lisez
36:48cet entretien
36:50vous y voyez
36:51certains y verraient
36:53le discours
36:54d'un responsable politique
36:56avec une volonté
36:57d'aller justement
36:58vers les entrepreneurs
36:59puisqu'il promet
37:00un choc fiscal positif
37:02il y a la souveraineté
37:03la déburocratisation
37:04l'autorité
37:05ce grand projet
37:07pour la France
37:07explique-t-il
37:08c'est à travers ce livre
37:10ce que veulent les français
37:11c'est-à-dire
37:12qu'il allait au contact
37:13des français
37:13une sorte de boussole
37:15en disant
37:16aujourd'hui
37:16les politiques
37:17n'écoutent plus
37:17les français
37:18c'est ça
37:18les politiques
37:19sont tellement déconnectées
37:20qu'ils ne vont pas
37:21vers les gens
37:22et donc
37:22Jordan Bardella
37:23s'est dit
37:23je vais y aller
37:24je vais aller au contact
37:25et je vais raconter
37:27les portraits
37:28que vous allez découvrir
37:29dans mon livre
37:30c'est le portrait
37:30de cette France
37:31des honnêtes gens
37:32cette France silencieuse
37:33qui travaille
37:33qui bosse
37:34et qui est en souffrance
37:35et comment on fait
37:36à présent
37:37pour aider cette France-là
37:38mais encore une fois
37:39c'est un cercle vertueux
37:40le petit entrepreneur
37:42a besoin du moyen
37:42comme le moyen
37:43a besoin du grand
37:44etc.
37:44et surtout
37:46c'est de partir
37:46d'un constat
37:47qui est que 72%
37:48des français
37:49selon un sondage
37:50Ipsos pour le JDD
37:50il y a quelques mois
37:51déjà de cela
37:52considèrent que le pays
37:53est en déclin
37:54et surtout
37:54c'est qu'on a de plus en plus
37:55des politiques
37:56qui nous coûtent
37:57de plus en plus cher
37:57alors qu'ils n'ont pas
37:58de résultat
37:59d'un point de vue
38:00politique public
38:01d'un point de vue économique
38:02puisqu'on a des budgets
38:03qui sont en déficit
38:04depuis 1974
38:05parce qu'on a une insécurité
38:06galopante
38:07parce qu'on a une politique
38:08migratoire
38:08complètement hors de contrôle
38:10etc.
38:11et le véritable enjeu
38:13et c'est ça
38:13que Jordan Bardella amène
38:14je trouve dans le sujet
38:15c'est aujourd'hui
38:16mettez-vous à la place
38:17d'un français
38:18vous êtes un français
38:19qui travaille
38:20vous êtes une honnête personne
38:21vous respectez les règles
38:22vous respectez les lois
38:23et pour autant
38:24votre situation
38:25s'est dégradée
38:26votre pouvoir d'achat
38:27s'est dégradée
38:27votre cadre de vie
38:29avec l'insécurité
38:30etc.
38:30s'est dégradée
38:31et pourtant
38:32on vous ponctionne
38:33toujours plus
38:34c'est ça aujourd'hui
38:34le véritable problème
38:35c'est que
38:36quand vous prenez
38:37une fiche de paye
38:37de quelqu'un
38:37qui touche 2000 euros
38:38salaire médian
38:39et bien vous avez
38:4025% de charges patronales
38:43ça vous coûte 25% de plus
38:44pour l'employeur
38:45ensuite après
38:45vous payez vos cotisations
38:46sociales
38:47pour financer un modèle social
38:48dispendieux
38:49et en déficit
38:50ensuite après
38:51vous avez votre impôt
38:52sur le revenu
38:53que vous devez payer
38:53pour alimenter les services
38:54publics
38:55ou alimenter
38:56les subventions publiques
38:58qui vont être distribuées
38:59par la gauche
39:00à certaines associations
39:01etc.
39:02aux syndicats
39:02ensuite vous avez
39:0320% de TVA
39:04sur tout ce que vous consommez
39:05ensuite vous voulez épargner
39:07vous avez un député
39:08je crois une députée
39:09des Verts
39:09qui veut ponctionner
39:10votre épargne
39:11et puis ensuite
39:12après vous allez
39:12sur tout ce qui vous reste
39:14un petit peu
39:15à votre fin de vie
39:16à la mort
39:17vous avez un petit héritage
39:18et bien encore une fois
39:19les politiques
39:20veulent venir se servir
39:21avec l'impôt sur la mort
39:22je me tourne vers vous
39:23Arnaud Benetti
39:23et dites moi
39:24si vous avez eu
39:25cette sensation là
39:26il y a un décalage
39:27entre la lecture
39:29de cet entretien
39:30avec finalement
39:31Jordan Bardella
39:32qui propose
39:33une vision libérale
39:35de l'économie
39:36entrepreneuriale
39:38également
39:39et ce qui peut se passer
39:40à l'Assemblée Nationale
39:41et certains signaux
39:42qui sont envoyés
39:43quand vous votez
39:44certains amendements
39:45où vous mettez
39:46plus d'impôts
39:47plus de taxes
39:47il y a une sorte
39:49de monde
39:50de deux visions
39:50finalement de l'économie
39:52entre ce qui se passe
39:52à l'Assemblée Nationale
39:53et ce que peuvent proposer
39:55ou ce qu'ils peuvent proposer
39:56du côté des lecteurs
39:59du journal du dimanche
40:00ce matin
40:00oui c'est un sujet
40:01en fait il n'y a jamais eu
40:02véritablement
40:03de parti libéral
40:04en France
40:05qui ait pu
40:06je dirais être efficace
40:07ça c'est une réalité
40:08dans l'histoire politique
40:09parce que le mot
40:10de libéralisme
40:11notamment sur le plan économique
40:12est très connoté
40:13péjorativement
40:14dans notre imaginaire
40:15mais on voit bien
40:17que le Rassemblement National
40:18finalement
40:18essaie de tenir
40:19les deux bouts de la chaîne
40:20il a un agenda
40:22avec Jordan Bardella
40:24qui consiste
40:24à envoyer des signaux
40:25en effet
40:26au monde de l'entreprise
40:27au monde de l'économie
40:29et puis il a un autre agenda
40:31qui est d'ailleurs
40:31plus celui de Marine Le Pen
40:32parce que c'est elle
40:33qui l'a théorisé
40:34c'est de ne pas lâcher
40:36de ne pas perdre
40:37les classes populaires
40:38ça c'est extrêmement important
40:39c'est à dire que
40:41eux ils font une analyse
40:41quand on discute d'ailleurs
40:42avec eux
40:43ils disent oui c'est vrai
40:43qu'on a préempté
40:44le vote des classes populaires
40:45mais ce vote des classes populaires
40:46il n'est pas forcément acquis
40:47donc il faut le conserver
40:48et il est absolument essentiel
40:50dans la perspective
40:51à la fois des élections législatives
40:53et des élections présidentielles
40:54donc si vous voulez
40:55ils ont un pilotage
40:57à deux temps
40:58une espèce de
40:59en même temps à eux
41:00d'une certaine façon
41:01qui vise à quelque part
41:03rassurer en effet
41:04leur électorat fort
41:05c'est à dire celui
41:06des classes populaires
41:06et en même temps
41:07envoyer des signaux
41:07à un électorat
41:08qui veut conquérir
41:10qui suit plutôt
41:10de la droite
41:11libérale classique
41:13qu'ils essayent en effet
41:15à travers les prises
41:16d'opposition
41:17entre autres
41:17de Jordan de Bardella
41:18de rassurer
41:20mais moi je pense
41:20que ce n'est pas un sujet
41:21pour eux
41:21ce n'est pas un problème
41:22fondamental
41:22tout est une question
41:24de signal
41:24que vous envoyez
41:25ils ont une dynamique
41:26telle
41:28qui est liée au fait
41:29on va en parler
41:29dans un instant
41:30en fait qu'ils n'ont
41:30jamais gouverné
41:31ah non c'est pas que ça
41:32je ne suis pas sûr
41:33que ce soit
41:33que le fait
41:38qu'il n'ait pas
41:38gouverné
41:39c'est que vous avez
41:40des français
41:40qui aujourd'hui
41:41font de la sécurité
41:43une priorité
41:43de la souveraineté
41:45une priorité
41:45de la question migratoire
41:46une priorité
41:47non c'est pas contradictoire
41:49mais vous avez
41:49aujourd'hui
41:50des partis
41:51qui sont tellement
41:51déconnectés
41:52démonétisés
41:54qu'aujourd'hui
41:55vous avez effectivement
41:57et on le verra
41:57dans un instant
41:58il ne nous reste
41:58que quelques petites minutes
41:59mais regardez
42:00un signal
42:00Elodie Huchard
42:01il faut vraiment
42:01expliquer aux téléspectateurs
42:02comment ça se passe
42:03le vote du budget
42:04c'est en deux temps
42:05d'abord les recettes
42:06donc les impôts
42:07les taxes
42:08et ensuite
42:09les dépenses
42:10depuis le début
42:12de cette séquence là
42:13je me dis
42:13mais pourquoi
42:14il n'y en a pas
42:15un
42:15qui a le courage
42:17de dire
42:17attendez
42:18vous savez quoi
42:19on a 3400 milliards
42:21de dettes
42:21donc déjà
42:22on présente
42:23nos excuses
42:23en français
42:24parce que depuis
42:2450 ans
42:25on est des chèvres
42:27pardonnez-moi
42:27de le dire ainsi
42:28donc comme on est mauvais
42:29on va inverser
42:31la situation
42:31on va commencer
42:32d'abord par les dépenses
42:33on va commencer
42:34d'abord par les dépenses
42:35parce qu'en fait
42:36la priorité des priorités
42:37c'est de couper
42:38les dépenses publiques
42:39et ensuite
42:40on verra ce qu'on peut faire
42:41avec le recette
42:42est-ce que c'est possible
42:43de faire ça ?
42:43en réalité c'est un peu compliqué
42:45parce que l'examen du budget
42:46est prévu dans un temps certain
42:48et avec d'abord
42:49une partie 1
42:50ensuite une partie 2
42:51ensuite le PLFSS
42:52et que tout ça
42:53est prévu dans la constitution
42:54donc je ne sais pas
42:55si véritablement
42:56ça changerait quelque chose
42:57de toute façon
42:57mais ça change tout
42:58le signal que vous envoyez
42:59aux français
42:59mais c'est très important
43:00le signal que vous envoyez
43:01dans ces cas là
43:02c'est de dire
43:02on va parler effectivement
43:04des dépenses
43:05in fine
43:05on ne votera pas
43:06et ça sera de la même manière
43:07ça sera du temps perdu
43:08c'est-à-dire que vous dites
43:08aux français
43:09avant de savoir
43:10à quelle sauce
43:11vous allez être mangé fiscalement
43:13nous on fait l'effort
43:14nous l'Etat
43:15nous l'Etat
43:16parce qu'on est catastrophique
43:18depuis 40 ans
43:18nous l'Etat
43:19et là je peux vous dire
43:20qu'on va prendre un stylo
43:22vous allez voir
43:22on va faire comme dans une entreprise
43:23il y a des points verts
43:24il y a des points rouges
43:25et on va rayer
43:25bam bam
43:27bam
43:27les conditions politiques
43:28et la temporelité constitutionnelle
43:30ne fonctionnent pas possible
43:31ça va être bon
43:31il nous reste 40 secondes
43:33soyons clair
43:33c'est un travail
43:34qui normalement
43:35devrait être fait en préalable
43:36s'il y avait une vraie majorité
43:38un vrai gouvernement
43:38une vraie gouvernance
43:39de ce pays
43:39la réalité c'est qu'on vient
43:41à la sociologie
43:41c'est que des gens veulent dépenser
43:43pourquoi ?
43:43parce que c'est leur nourriture
43:45le sondage du week-end
43:46il nous reste 30 secondes
43:47mais quand même
43:47ce sondage
43:48j'aimerais avoir
43:48le regard d'Élodie Huchard
43:50c'est quand même
43:51ces hypothèses
43:52vous savez qu'on est à 500 jours
43:54du premier tour
43:54de la présidentielle
43:55Arnaud Benedetti l'a dit
43:57moi j'avais jamais vu
43:59un tel écart
44:00entre les candidats potentiels
44:03vous avez Jordan Bardella
44:05aujourd'hui
44:05qui au premier tour
44:06est à 35%
44:07et le ticket pour le second tour
44:10est aux alentours
44:11de 15-16%
44:12est-ce qu'on a déjà vu
44:14un tel écart
44:14aujourd'hui ?
44:15non après
44:16la différence aussi
44:17c'est que quand on regarde
44:18par exemple
44:19celui qui arrive après
44:20Édouard Philippe
44:20est-ce qu'Édouard Philippe
44:21sera vraiment candidat
44:22il sera candidat
44:23s'il est
44:23c'est-à-dire que
44:24Jordan Bardella
44:25pour l'instant
44:25le RN
44:26on a un avantage
44:26c'est qu'on sait
44:27que ça sera Jordan Bardella
44:28ou Marine Le Pen
44:29si elle le peut
44:30donc ça permet
44:30un premier avantage
44:31Jean-Luc Mélenchon
44:32est donné bas
44:32on rappelle que
44:33chaque fois
44:34à un an
44:34un an et demi
44:34de la présidentielle
44:35il est donné bas
44:40on a aimé qu'on parle
44:40un peu plus
44:41de ce sondage
44:42bien évidemment
44:43mais vous parlez
44:44évidemment
44:45on ne connait pas
44:46le condéda
44:47il y a aussi
44:47une question de cohérence
44:48Édouard Philippe
44:50il a perdu 5 points
44:50vous savez les valeurs
44:51elles sont importantes
44:52pour les français
44:52la fidélité
44:53c'est pas rien
44:54la fidélité
44:55la loyauté
44:55quand vous passez
44:56vos journées
44:56à expliquer
44:57que le président
44:57de la république
44:58doit démissionner
44:59les français
45:00il est bien gentil
45:01mais il était avec lui
45:02pendant des années
45:03merci à tous les quatre
45:04je vous en fais grondé
45:05dans un instant
45:05Thierry Breton
45:06je suis pressé
45:06je suis pressé
45:07bon dimanche les amis
45:10il a eu la bite
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