- il y a 3 semaines
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00:00Il est 18h, soyez les bienvenus, je suis très heureux de vous retrouver et sur CNews et sur Europe 1.
00:06Vous connaissez l'émission par cœur, c'est votre punchline week-end, une heure pour débattre et décrypter les principales informations du jour où elles sont nombreuses ce soir.
00:15A la une, l'Assemblée Nationale rejette la taxe Zunman, nous retrouverons notre journaliste politique en direct de l'Assemblée Nationale,
00:24Dounia Tangour avec Olivier Gangloff. La Cour d'appel de Paris examinera le 10 novembre prochain la demande de mise en liberté de Nicolas Sarkozy.
00:34On l'a appris cet après-midi, on reviendra sur la plainte également déposée par un collectif d'avocats à l'encontre du Gérald Darmanin.
00:41Il reproche tout simplement au garde des Sceaux d'avoir rendu visite à l'ex-président de la République à la prison de la Santé.
00:47Invité exceptionnel et grand témoin ce soir de punchline, Henri Guénaud, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy.
00:52Il réagira évidemment. Et puis on évoquera également la situation au Soudan.
00:56C'est important de parler de la situation au Soudan. Dans la région du Darfour, des exécutions de masse ont été commises par des paramilitaires.
01:03Il y a un vrai risque de partition du pays.
01:06Michel Galli, géopolitologue, spécialiste de l'Afrique, sera avec nous ce soir dans Punchline.
01:12Voilà pour notre menu.
01:1418h-19h sur CNews et Europe 1.
01:17Punchline. Thierry Cabane.
01:22Soyez les bienvenus à 18h tout pile sur Europe 1 et sur CNews.
01:29Et on commence comme d'habitude avant la présentation de notre équipe du soir par un tour d'horizon de la formation.
01:35L'Assemblée nationale, je vous le disais, rejette la taxe Zuckmann.
01:38Elle prévoyait un impôt minimum de 2% sur les patrimoines de plus de 100 millions d'euros.
01:42231 députés ont voté contre, 168 pour.
01:47L'Assemblée a également rejeté sa version dite light, portée par les socialistes qui proposaient un impôt minimum de 3% à partir de 10 millions d'euros,
01:56en excluant les entreprises innovantes et familiales.
01:58Une femme de 33 ans et un homme de 38 ans qui était porté disparu hier dans la Drôme ont été retrouvées morts.
02:05Leurs voitures avaient été emportées par la crue d'une rivière sur la commune de Nyonce.
02:10L'un des corps a été retrouvé à 1,5 km de la carcasse de leur voiture, l'autre à environ 10 km.
02:15Et puis au Soudan, on en parlera dans cette émission, les paramilitaires des forces de soutien rapide annoncent l'arrestation de plusieurs de leurs combattants.
02:25Ils sont soupçonnés d'exaction dimanche lors de la prise d'El Facher, la dernière grande ville du Darfour, qui échappait à leur contrôle.
02:31Marine Le Pen dénonce sur X une guerre dévastatrice qui a déjà fait plus de 150 000 morts.
02:38Elle appelle la diplomatie internationale à mettre fin à ces massacres.
02:42Et puis l'aide internationale afflue ce vendredi vers les Caraïbes, dévastée par le passage de l'ouragan Mélissa.
02:50Il a fait près de 50 morts en Haïti et en Jamaïque.
02:53Plus de 700 000 enfants ont été affectés.
02:56La France annonce l'envoi de kits de première nécessité ainsi que des unités de traitement de l'eau.
03:02Allez, Punch-On Weekend, c'est parti.
03:04Présentation de notre équipe du soir.
03:06A mes côtés ce soir, Karima Bric, fidèle de cette émission.
03:09Bonsoir, mon cher Karima.
03:10Louis de Ragnel, spécialiste politique d'Europe 1.
03:14Soyez le bienvenu.
03:15Bernard Cohen à date, président du Cercle de Réflexion, Étienne Marcel.
03:18Bonsoir, mon cher Bernard.
03:20Paul Lamarre, journaliste, c'est toujours un bonheur de vous avoir à nos côtés.
03:23Et je vous le disais, grand témoin ce soir.
03:26Et j'ai beaucoup de questions à lui poser.
03:28Henri Guénaud.
03:28Bonsoir.
03:29C'est toujours un bonheur de vous avoir.
03:31Vous allez voir, on va parler de beaucoup de choses.
03:33On va parler de Nicolas Sarkozy, on va parler de ce qui s'est passé à l'Assemblée nationale,
03:36la taxe aux Zuckmann, etc.
03:37Et votre éclairage sera ô combien important.
03:41On va commencer, si vous le voulez bien, à prendre la direction de l'Assemblée nationale.
03:44Je vous le disais, l'Assemblée nationale a rejeté la taxe Zuckmann.
03:48Elle provoit donc un impôt minimum de 2% sur les patrimoines des plus de 100 millions d'euros.
03:52On va retrouver Dunia Tangour et Charles Pousseau en direct de l'Assemblée.
03:57Une taxe Zuckmann qui avait subi un petit régime pourtant, ma chère Dunia.
04:01C'est moins que l'on puisse dire.
04:02Mais sans surprise, sans surprise, elle a été rejetée.
04:05Il fallait s'y attendre.
04:06Oui, Thierry, un régime qui n'aura pas suffi.
04:12Mais Olivier Faure nous le disait dès ce matin.
04:14La taxe Zuckmann n'allait pas passer.
04:16Mais le chef de file du PS avait pour l'intention de remettre la justice fiscale au cœur du débat.
04:23Alors Paris réussit ou non, il semblerait que même cette alternative-là, il n'a pas suffi à convaincre.
04:28L'objectif, faire contribuer un peu plus les plus grandes fortunes de France.
04:34Et ce n'a pas fonctionné.
04:35Du côté de la droite, Laurent Wauquiez, lui, a dénoncé la folie fiscale dans l'hémicycle.
04:40On a même parlé de mirage, d'illusion de la part de Jean-Philippe Tanguy du Rassemblement National qui nous le disait tout à l'heure.
04:46Alors la taxe Zuckmann, vous l'avez dit, a été rejetée.
04:49La France Insoumise a directement réagi par la voix de Mathilde Panot et appelle déjà à la censure.
04:54Alors vous le voyez, on parlait d'un rapprochement entre Sébastien Lecornu et le Parti Socialiste.
04:58Un rapprochement qui aura finalement duré très peu de temps.
05:01Alors l'entourage du Premier ministre a mis en avant le fait qu'il ait saisi le Conseil d'État,
05:06mettant en avant une méconnaissance, je cite, du principe d'égalité devant les charges publiques.
05:11Voilà comment se défend, entre guillemets, le gouvernement pour expliquer le fait qu'il soit contre cette taxe Zuckmann.
05:18Alors selon nos informations, Sébastien Lecornu devrait revenir dans l'hémicycle pour expliquer les suites de ce débat.
05:24Mais il semblerait que Sébastien Lecornu s'éloigne un peu du Parti Socialiste.
05:30Merci Duna Tangour. Vous êtes accompagné par Sacha Robin.
05:33Désolé, j'avais dit Charles Pousseau, mais c'est Sacha Robin.
05:36Évidemment, à gauche, on fait glissmine.
05:38Je vous propose d'écouter une première réaction, celle de Clémentine Autain.
05:40Sur les bancs de la gauche, tout aura été essayé pour avoir une façon de prendre une contribution à ceux qui ont le plus,
05:52c'est-à-dire aux milliardaires, aux ultra-riches.
05:54Et rien n'aura été accepté du côté de feu, le bloc central, en tout cas des droites.
06:01Et toutes les droites s'y sont mises.
06:03C'est important de noter que l'extrême droite a prêté main forte dans cette opération
06:07qui vise tout simplement à laisser faire la cessation des milliardaires aujourd'hui,
06:14ce séparatisme fiscal qui est insupportable.
06:18Henri Guénaud, je commence avec vous.
06:21Pourtant, Zuckmann, on l'a entendu partout.
06:24Déjà, à midi, on évoquait Idounia Tengour.
06:26Bon, c'était une taxe Zuckmann légèrement dégrossie.
06:30Sans surprise, en fait.
06:32Mais quel spectacle ?
06:32Non, sans surprise.
06:34Il était assez évident qu'il n'aurait pas une majorité à l'Assemblée pour voter la taxe Zuckmann.
06:40Qui plus est, cette taxe est quand même obérée par beaucoup d'inconvénients,
06:46enfin, beaucoup de défauts.
06:47Mais comme toujours, quand on décide de s'attaquer à la taxation du capital,
06:51alors sur le papier, la taxation du capital, c'est très bien
06:54parce que l'idée, c'est qu'on fait circuler le capital
06:57qui ne doit pas rester toujours entre les mêmes mains.
07:01Donc, économiquement, ça se tient.
07:03Mais dès qu'on passe à la pratique, on bute sur un certain nombre de problèmes.
07:06Le premier problème, c'est évidemment celui des biens professionnels.
07:11Si vous taxez le capital, que vous payez plus que ce que vous rapporte l'activité professionnelle,
07:17vous perdez petit à petit le contrôle de votre outil professionnel.
07:22Puis, un deuxième problème, c'est celui de l'évaluation du capital.
07:25C'est-à-dire, que vaut le capital au moment où vous le taxez ?
07:28Si on voulait être très rigoureux, il faudrait taxer les plus...
07:33Ce qu'on fait, on taxe les plus-values virtuelles,
07:34mais il faudrait aussi rembourser, faire des crédits d'impôt sur les moins-values virtuelles.
07:40Puisque ça, c'est le propre du capitalisme financier,
07:45qui est une nouveauté dans notre monde
07:48et qui est la cause principale de l'accroissement des inégalités.
07:51Donc, il ne faut pas se cacher.
07:54C'est le capital financier, avec ses valorisations souvent absurdes,
08:01crée une impression de richesse très très grande.
08:05Mais c'est une richesse qui vous file entre les doigts.
08:07C'est-à-dire qu'avant, il était assez rare qu'une entreprise puisse être très très fortement valorisée
08:14avant qu'elle commence à produire des bénéfices.
08:16Aujourd'hui, c'est courant, et notamment pour certains types d'entreprises,
08:20et notamment dans les entreprises innovantes.
08:22Donc, si vous appliquez la taxation du capital,
08:26que ce soit par la taxe Zuckman ou par n'importe quelle autre méthode de taxation,
08:30vous allez taxer des gens qui n'ont pas de revenus
08:33et qui donc vont devoir abandonner une partie de leur capital
08:36et perdre la maîtrise de leur entreprise.
08:37Mais voilà, si on veut vraiment s'attaquer aux inégalités,
08:41il faut réglementer, réguler le capitalisme financier.
08:44Ça ne se fait pas à l'échelle d'un seul pays.
08:45Mais je pense que c'est un enjeu très important
08:47parce qu'il est en train quand même de dévorer l'économie réelle.
08:51Paul, et toujours le même discours à gauche,
08:53il faut taxer les plus riches parce qu'il n'y a pas de pédagogie.
08:55C'est les plus riches qui doivent payer.
08:57Pour reprendre le titre d'une célèbre émission politique,
08:59c'est l'heure de vérité.
09:00Olivier Faure a dit l'attaque Zuckman ou la censure.
09:05La taxe est rejetée, même la light est rejetée.
09:08Donc, le Parti Socialiste devra ou devrait voter la censure.
09:12Ce que je dis du Parti Socialiste vaut aussi pour le gouvernement.
09:15Il l'avait dit, la réforme des retraites,
09:16c'est la mère de toutes les réformes.
09:18Et ils l'ont suspendue.
09:20Donc, de reniement en reniement,
09:22les partis politiques finissent par perdre toute crédibilité
09:24et devraient revenir à une posture de sincérité,
09:28ne serait-ce que vis-à-vis des Français.
09:30C'est d'ailleurs assez incompréhensible.
09:32Voilà des députés qui, tous les week-ends,
09:34rentrent dans leur circonscription.
09:35Ils écoutent leurs électeurs,
09:37qui sont angoissés et qui sont surtout impatients,
09:40qui voudraient retrouver un peu de stabilité.
09:42Donc, la logique, je dis bien le bon sens,
09:45mais qui ne rime pas souvent avec politique,
09:47voudrait que ces députés sortent de ce théâtre d'ombre
09:50qu'ils nous ont offert.
09:51On ne sait plus qui dit quoi, qui fait quoi,
09:53qui joue à quoi.
09:54Sortir de ce théâtre d'ombre et revenir au réel.
09:57Et le réel suppose, aujourd'hui,
10:00au moment où la taxe est rejetée,
10:01une clarification.
10:03Alors, c'est évidemment le chef de l'État qui décidera
10:05s'il devait y avoir censure,
10:07s'il devait y avoir dissolution.
10:09Moi, je pense que le chef de l'État doit revenir
10:11au nom des fondamentaux de la 5e,
10:13doit revenir à ses fondamentaux.
10:16S'il y a dissolution,
10:17il devrait y avoir d'abord élection présidentielle
10:20avant une élection législative,
10:23parce que si on dissout,
10:24et s'il y a à nouveau des élections législatives,
10:25si on entre à nouveau dans cet état de flottement
10:28avec aucune majorité,
10:29on risque à nouveau de perdre 2 ans.
10:31Et 2 ans, c'est lourd.
10:33Ah, c'est lourd.
10:34Oui, vous êtes d'accord avec cette lecture ?
10:35Oui, dans ce que je trouve consternant,
10:37c'est que le Premier ministre est laissé enfermé
10:39dans une posture où les débats sont forcément binaires.
10:42C'est-à-dire que vous êtes pour ou contre les milliardaires.
10:44C'est absolument pas le débat,
10:45la construction d'un budget.
10:46Vous êtes pour ou contre les retraités.
10:48C'est absolument pas le sujet du projet de loi
10:50de finances de sécurité sociale.
10:52Et en fait, on se laisse tous enfermer
10:54dans une espèce de matrice idéologique
10:55dans laquelle il faut faire des choix
10:57entre deux options.
10:59Mais en réalité, il y en a plein d'autres.
11:01C'est simplement le schéma de philosophie politique
11:03qui conduit à avoir ces débats-là
11:05qui est, pour moi, complètement faux.
11:07Et c'est pour ça que j'ai hâte
11:08de voir la partie des dépenses
11:10puisque là, on est en train d'examiner les recettes.
11:12Ensuite, c'est les dépenses.
11:13Et je pense que le B.A.V.A.,
11:14il faudrait commencer déjà par réduire
11:16très fortement les dépenses,
11:18les dépenses sociales.
11:19Il y a plein de dépenses qu'on peut réduire.
11:22Et ensuite, en fonction des économies qu'on dégage,
11:25on regardera s'il faut faire des taxes
11:27et où est-ce qu'il faut aller les chercher.
11:29Le problème, c'est que là, tous les débats
11:31sont mûs simplement par une approche
11:33qui est idéologique et absolument pas économique.
11:35C'est pour ça qu'on va dans le mur.
11:36Et on a bien compris, évidemment,
11:37quand on écoute Mme Panot ou Mme Autain.
11:40On marque une première pause sur CNews
11:42et sur Europe 1.
11:43On se retrouve dans quelques instants.
11:44On parlera de Nicolas Sarkozy.
11:46On a appris que la Cour d'appel examinera
11:48le 10 novembre de la demande de mise en liberté
11:50de Nicolas Sarkozy.
11:51On y reviendra avec vous, Henri Guénaud.
11:53On a beaucoup de sujets.
11:53On parlera des accords de 68 aussi.
11:55Et oui, il s'est passé des choses hier.
11:56On en parlera.
11:57Est-ce que ça va servir ou pas à quelque chose ?
11:59C'est les débats.
12:00Mais à tout de suite.
12:01Restez avec nous.
12:02Vous êtes fou.
12:02Trouvez ça génial.
12:0318h15, prenez place.
12:04Bienvenue sur Europe 1 et sur CNews.
12:06Ils sont très actifs, nos invités du soir.
12:08Ils font même les débats pendant les pauses pubs.
12:10Je vous assure.
12:11Adéca Henri Guénaud, ça ne s'arrête jamais.
12:12Adéca Henri Guénaud.
12:12Henri Guénaud est un grand témoin ce soir.
12:14Évidemment, ça débat pendant les pauses pubs.
12:17Karim Abouic est avec nous.
12:18Louis Doragnel, évidemment, est avec nous.
12:20Vous avez reconnu sa voix.
12:21Bernard Cohen Haddad et Paul Amard.
12:23On revient peut-être sur l'information du soir.
12:27Ce n'est pas un scoop, le rejet de Attax-Zuchman.
12:30Vous souhaitiez réagir ou amender ou, je ne sais pas,
12:34sous les propos tenus par notre ami Louis Doragnel, mon cher Henri Guénaud.
12:37Ce que vous venez de dire, Louis Doragnel, c'est-à-dire que, bien sûr,
12:39il y a l'approche idéologique de la gauche.
12:41C'est une approche de lutte des classes classique.
12:44C'est salaud de riche.
12:47Mais il n'y a pas que.
12:49De l'autre côté, c'est pareil.
12:50De l'autre côté, c'est salaud de pauvre.
12:52Donc, on va faire des économies, vous allez voir, sur l'aide sociale.
12:57Et puis, au centre, au fond, il faut faire les poches de tout le monde.
13:03Et le résultat de tout ça, c'est qu'on n'arrive évidemment à aucune vision.
13:07D'abord, à aucune vision cohérente de la politique économique.
13:11Deuxièmement, on détruit l'idée de nation parce qu'on dresse les gens les uns contre les autres.
13:15Tous, puisque personne ne veut payer.
13:16Et c'est compréhensible pour les hommes parce qu'ils peuvent partir amener leur fortune à l'étranger.
13:22Les autres parce que...
13:23Et puis, ils payent déjà...
13:24Enfin, les entreprises payent déjà beaucoup.
13:27Et les particuliers parce qu'ils trouvent que depuis des décennies, ils payent de plus en plus.
13:33Et ils n'arrivent plus à finir les fins de mois.
13:34Et donc, quand on leur dit qu'il faut payer, ils disent non, le voisin, oui, mais pas moi.
13:37Donc là, on dresse toutes les catégories les unes contre les autres.
13:40On a même réussi à dresser les classes d'âge les unes contre les autres.
13:43Voilà.
13:44Donc, on ne peut pas s'en sortir comme ça.
13:45On ne s'en sortira pas avec salaud de riche et salaud de pauvre.
13:48Et maintenant ?
13:48Et ça, c'est le spectacle.
13:49Et maintenant ?
13:50Maintenant, il faut attendre...
13:53Alors, moi, je ne suis pas tout à fait d'accord avec M. Hamar sur ce sujet.
13:58Je pense qu'il faut attendre, au point où on en est, il faut attendre les échéances présidentielles et législatives.
14:05Parce que si on le fait avant, la distribution ne résoudra rien.
14:10Et si le président démissionne, on affaiblit terriblement la fonction présidentielle.
14:14On fait une élection en un mois.
14:16Donc, en réalité, en pratique, même pas trois semaines de débat.
14:20Ça, c'est la pire des choses.
14:21On a déjà raté le rendez-vous démocratique de 2017.
14:24Celui de 2022, y compris les législatives, ça fait ça, en fait trois.
14:29Plus celui de 2024, ça en fait quatre.
14:32Si on rate encore la prochaine élection présidentielle, le prochain rendez-vous démocratique,
14:37alors l'issue ne sera plus dans les urnes.
14:39Croyez-moi, l'issue, elle se trouvera en dehors des urnes.
14:42Cher Henri Gonneau, c'est justement pour éviter ce désordre-là qu'il faudrait anticiper.
14:47La fonction présidentielle est déjà considérablement abîmée.
14:51Sur l'économie, on a quand même un pays qui est difficile à vivre, qui est difficile à travailler.
14:59Vous l'avez dit, Henri Gonneau, et il y a une réalité quand même.
15:02Dans tous les sondages que l'on voit, les Français considèrent qu'ils ont besoin d'une plus grande justice sociale et fiscale.
15:09Qu'on soit d'accord ou pas, c'est une réalité.
15:11Il y a une attente de cela.
15:13Et paradoxalement, il y a un accroissement d'un certain nombre d'inégalités.
15:17Mais ce qu'il y a de très grave, mon cher Thierry Cabane, c'est que ce n'est pas avec des symboles comme la taxe d'Ugman qui reste quand même une taxe, je le disais, de Merlin l'Enchanteur, avec de la poutre de Perlin Pimpin.
15:32Ce n'est pas avec ce type de remède qu'on redresse notre économie, qu'on réduit la dépense publique et qu'on recrée tout simplement de la richesse et de la dynamique dans les entreprises.
15:43Ce n'est pas comme ça. C'est justement le contraire, en allégeant les charges sur l'intérêt, en encourageant les investisseurs pour qu'ils viennent investir sur nous.
15:51On l'a vu avec l'amas de capitaux qu'on a connus avec le Brexit, puisque l'ensemble des capitaux qui allaient à Londres sont revenus en France,
16:00mais aujourd'hui ont tendance à partir ailleurs, y compris dans des pays européens.
16:03d'alléger les charges, ce n'est pas en taxant la transmission du patrimoine qu'on fera en sorte que les entrepreneurs créent de la richesse en France.
16:13Parce qu'aujourd'hui, l'argent n'est pas bunkerisé. Vous l'avez bien dit Henri Guénot, l'argent, il va partout et il va où il est le plus rentable pour lui.
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