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  • il y a 3 semaines

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Transcription
00:00Ce texte qui encadre et facilite l'immigration des ressortissants algériens en France est aujourd'hui au cœur du débat,
00:06mais son avenir reste entre les mains de l'exécutif car la résolution votée par les débutés n'a aucune portée contraignante.
00:12Et pour l'heure, Emmanuel Macron ainsi que le Premier ministre Sébastien Lecornu refusent de tenir compte de ce vote, Arthur Delaborde.
00:20Effectivement, pas de commentaire officiel à ce stade de la part de l'Elysée,
00:24mais dans l'entourage d'Emmanuel Macron, on relativise le vote de l'Assemblée,
00:27il y a une constitution, rappelle un proche du Président,
00:30et elle ne prévoit pas que la politique étrangère soit une compétence du Parlement.
00:34Autrement dit, c'est à l'exécutif de trancher.
00:37Et sur ce point, la ligne est claire, pas d'abrogation, mais une renégociation.
00:41Confirmation hier soir du Premier ministre Sébastien Lecornu.
00:44Si votre question c'est est-ce qu'il faut abroger l'accord de 68,
00:48je vais vous répondre autrement, je pense qu'il faut le renégocier.
00:52Il faut le renégocier parce qu'il appartient à une autre époque, une autre période.
00:55Pas de dénonciation unilatérale donc, mais bien une renégociation.
01:00C'est exactement la ligne d'Emmanuel Macron, telle qu'il l'avait publiquement exposée il y a déjà huit mois,
01:06en contredisant à l'époque son Premier ministre François Bayrou et son ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau,
01:11qui plaidaient tous deux pour une dénonciation de l'accord de 68.
01:15Si Alger persistait à refuser le retour de ses ressortissants frappés en France par des OQTF,
01:19le président avait alors préconisé un dialogue exigeant et respectueux sur le sujet avec le régime algérien,
01:26dialogue qui, huit mois après, est toujours au point mort.
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