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[#Reportage] Gabon : un an d’emprisonnement en cas d’injure contre une ethnie

Au Gabon, l’injure à caractère ethnique, religieux ou racial est passible d’un an d’emprisonnement selon l’article 286 du Code pénal. Cette loi vise à freiner la montée des discours haineux sur les réseaux sociaux et à préserver l’unité nationale dans un pays marqué par une forte diversité culturelle.


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Transcription
00:00Dans un contexte où les tensions identitaires ressurgissent régulièrement sur les réseaux sociaux,
00:06le Code pénal gabonais rappelle les limites de la liberté d'expression.
00:11L'article 286 sanctionne sévèrement l'injure à caractère ethnique, religieux ou racial
00:18pouvant conduire à un an d'emprisonnement lorsque l'intention d'inciter à la haine est avérée.
00:24Ce dispositif, souvent méconnu du grand public, s'inscrit dans la volonté du pays de consolider
00:29l'unité nationale au sein d'une société multiethnique.
00:33Selon la loi, toute expression outrageante, terme de mépris ou d'invective
00:38qui ne renferme l'imputation d'aucun fait, constitue une injure.
00:43En cas d'injure simple envers un particulier, la peine peut aller jusqu'à six mois de prison
00:48et une amende d'un million de francs CFA.
00:50Mais la répression devient plus sévère lorsque les propos visent une communauté spécifique,
00:55notamment une ethnie, une religion ou une race déterminée et qu'ils sont susceptibles
01:01de provoquer la haine entre citoyens.
01:04Dans ce cas, la peine maximale atteint 12 mois de prison assortie d'amende plus lourde.
01:10Cette disposition vise à endiguer les discours haineux qui menacent la stabilité sociale
01:15d'un pays où cohabitent plus de 40 ethnies.
01:18Les périodes électorales ont souvent ravivé ces tensions comme en 1993 ou 2009,
01:24d'où la nécessité de rappeler les responsabilités pénales des auteurs d'injures publiques.
01:30Toutefois, la frontière entre critique politique et injure ethnique reste tenue.
01:35Les tribunaux gabonais ont déjà eu à se prononcer dans des affaires impliquant des personnalités
01:40ou des activistes.
01:42Sur les réseaux sociaux, certains dérapages récents, notamment des propos visant,
01:46les Mienais accusés d'être les chiens des Béninois illustrent les dérives d'une parole décomplexée.
01:53Désormais, la loi entend faire prévaloir la responsabilité sur la provocation
01:58pour protéger durablement la cohésion nationale.
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