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[#Reportage] Gabon : familles désorganisées, tribunaux ralentis, le coût humain d’un CSM mal tenu


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00:00La sortie médiatique du syndicat national des magistrats du Gabon, CINAMAG, continue de faire l'effet d'un pavé dans la mare.
00:07Dans une communication publiée à la suite de la session extraordinaire du Conseil supérieur de la magistrature,
00:14du 12 septembre dernier, le syndicat met en lumière un impact direct et concret.
00:18Les décisions irrégulières de l'organe fragilisent non seulement les carrières des magistrats,
00:22mais aussi le fonctionnement du service public de la justice.
00:26Le premier grief tient au calendrier légal bafoué. La loi organique numéro 017-2022 fixe la session ordinaire du CSM au mois de juillet
00:34afin de permettre aux magistrats concernés par des affectations de préparer leur départ avant la rentrée judiciaire du 1er octobre.
00:41Or, la tenue tardive des sessions entraîne des déménagements improvisés, souvent financés à titre personnel,
00:46et empêche les familles d'inscrire leurs enfants à temps dans de nouveaux établissements.
00:50Cette situation plonge les magistrats dans une insécurité professionnelle et familiale inutile, alerte le bureau exécutif du syndicat.
00:57Le CINAVAC dénonce également la précarisation des carrières.
01:00Des magistrats réintégrés, après détachement, se retrouvent sans affectation,
01:04tandis que d'autres, proches de la retraite, bénéficient de maintien en activité sélective,
01:08en contradiction avec les mesures gouvernementales de rajeunissement des effectifs.
01:12À cela s'ajoute le cas des stagiaires.
01:1436 d'entre eux auraient dû être titularisés d'office depuis novembre 2024.
01:19Faute de décisions notifiées dans les délais légaux,
01:2118 sont toujours laissées dans le flou, freinant leur progression professionnelle.
01:25Au-delà des carrières individuelles, c'est la continuité des services publics qui est menacée.
01:29Des juridictions fonctionnent en sous-effectifs, des charges sont reportées et des audiences perturbées.
01:34Comment assurer une bonne administration de la justice quand les magistrats ne connaissent pas leur affectation,
01:38quand certains doivent assumer seuls les frais de leur installation,
01:40et que leurs enfants restent à la maison faute d'inscription scolaire.
01:44Interroge le syndicat.
01:46Cette situation génère un ralentissement des procédures et alimente le sentiment d'une justice affaiblie.
01:50Pour le CINAMAG, la responsabilité incombe au Conseil supérieur de la magistrature,
01:55organe censé être garant de l'autorité judiciaire,
01:58mais qui, par ses manquements, désorganise l'appareil judiciaire.
02:01Le CINAMAG exige le strict respect du calendrier légal et des règles statutaires
02:05pour restaurer la stabilité professionnelle des magistrats
02:07et la qualité du service rendu aux justiciables.
02:11Faute de quoi il menace de saisir le Conseil d'État,
02:13le syndicat rappelle que le bon fonctionnement de la justice
02:15repose sur une organisation rigoureuse et un respect scrupulé des textes.
02:20Au-delà d'un débat technique, la charge prend une dimension politique.
02:23Dans un Gabon engagé dans la refondation de l'État de droit,
02:26voir l'organe suprême de la magistrature,
02:28violer ses propres textes,
02:29jette un doute sur la volonté réelle de bâtir une justice crédible.
02:33Un avertissement que la classe dirigeante ne pourra ignorer,
02:35sans risque, de miner davantage la confiance citoyenne.
02:38Sous-titrage Société Radio-Canada
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