- il y a 3 semaines
Chaque soir, Paola Puerari vous accompagne de 22h à 00h dans BFM Grand Soir.
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00:00On en vient à cette enquête qui s'accélère concernant le cambriolage du musée du Louvre.
00:05Les deux suspects ont été arrêtés, mis en examen et placés en détention provisoire.
00:11Cet après-midi, la procureure Laure Bécaud prenait la parole pour une conférence de presse.
00:16Alors que je vous parle, tous deux ont partiellement reconnu leur participation aux faits devant les enquêteurs.
00:22Ils sont actuellement en cours de présentation devant les magistrats instructeurs
00:26en vue de leur mise en examen pour les infractions de vol au pluriel en bande organisée,
00:33crime faisant encourir la peine de 15 ans de reclésion criminelle et d'une forte amende.
00:40De la même façon, la qualification d'association de malfaiteurs a été retenue,
00:47délit faisant encourir la peine de 10 ans d'emprisonnement.
00:51Est-ce bientôt l'heure de vérité pour le Caisse du siècle au Louvre ?
00:56On est en débat ce soir avec Frédéric Auréal.
00:58Merci d'être avec nous.
00:59Bonsoir madame.
00:59Bonsoir ancien fonctionnaire de police au ministère de l'Intérieur.
01:03Avec Didier Rickner, merci d'être avec nous également, fondateur du magazine en ligne La Tribune de l'Art.
01:08Et avec Pauline Revena, chef du service police-justice BFM TV.
01:12Bonsoir Pauline.
01:13Où en est-on exactement à l'heure où on se parle ?
01:15Les deux suspects qui sont désormais mis en examen pour vol en bande organisée et association de malfaiteurs,
01:21ils sont passés devant le juge des libertés de la détention il y a quelques instants
01:24et ils sont tous les deux placés en détention provisoire.
01:26Comprenez, ils vont passer leur première nuit en détention ce soir.
01:29Ils seront ensuite interrogés par les deux juges d'instruction qui ont été nommés
01:32et l'enquête tentera d'avancer pas à pas.
01:35Je rappelle qu'ils étaient au moins quatre ce dimanche, enfin il y a maintenant huit jours, au Louvre.
01:41On en a deux, il en manque donc encore deux et il manque surtout les bijoux.
01:46Rappelons que la procureure de Paris a encore espoir de pouvoir les retrouver
01:50et qu'on puisse les restituer, a-t-elle dit, au Louvre et à la Nation.
01:54Oui, elle a même dit, attention, ceux qui ont les bijoux seront...
01:58Quelle était son expression exactement ?
01:59Ceux qui veulent racheter, revendre des bijoux seront complices de recel.
02:03Et ça sera aussi grave et ce sera évidemment avec une peine très très forte devant la loi.
02:09Donc elle explique qu'il est encore temps de les restituer.
02:10C'est une sorte d'appel, moi j'avais pas souvent entendu ça de la part d'une procureure.
02:15Elle mêle prudence et menace, si vous voulez.
02:17En tout cas, elle laisse la porte ouverte à ce qui pourrait se décanter dans les prochaines heures peut-être.
02:23Et elle dit même qu'elle a de l'espoir de retrouver ces joyaux. Écoutez-la.
02:26Les bijoux ne sont, à l'heure où je vous parle, pas encore en notre possession.
02:35Je veux garder l'espoir qu'ils seront retrouvés et pourront être rendus au musée de Louvre et plus largement à la Nation.
02:43Ces joyaux sont dorénavant, bien évidemment, invendables.
02:50Pour rappel, s'il en était besoin, quiconque les achèterait se rendrait coupable à son tour de recel de ce crime.
03:00Il est encore temps de les restituer.
03:03Frédérique Auréal, alors si elle dit « je garde espoir de les retrouver », est-ce que ça veut dire peut-être que nous sommes sur une piste ?
03:10J'irais peut-être pas jusque-là.
03:13Non, c'est moi qui ai trop d'espoir, là.
03:15Elle a parlé d'avancée majeure, c'est réel, d'une mobilisation exceptionnelle des enquêteurs.
03:20C'est une réalité.
03:21Un travail titanesque exécuté dans un temps très rapproché.
03:25Sauf qu'avec tout le respect que j'ai pour vous, le temps de l'enquête, ce n'est pas celui de l'information.
03:29Non, bien sûr. Je peux dire l'inverse.
03:31Non, non, mais parce que je comprends cette pression.
03:34Je comprends, mais on a près de 189 CD à exploiter.
03:38Il y a eu 150 traces ADN.
03:41C'est un travail exceptionnel qui a été fait par l'ensemble des services.
03:46Je pense notamment à la BRB.
03:48On a deux individus qui viennent d'être écroués.
03:51C'est une logique.
03:52Quand il dit « nous ne nous donons rien », on n'a pas les premiers interrogatoires devant les magistrats instructeurs, puisqu'il y en a deux.
03:59La suite, on est sur une criminalité organisée.
04:05Le reselleur, où est-il ?
04:07Ou les reselleurs ?
04:08On a deux individus.
04:10Regardez, par exemple, pour dire ce temps de l'enquête, la reconstitution de l'itinéraire de fuite de ces individus.
04:17Et en amont également.
04:18Et en amont.
04:19Et en amont.
04:19Est-ce qu'il y a un véhicule relais quelque part ?
04:22Tout ça.
04:22Mais elle a raison, d'ailleurs, madame la procureure, de taire ces éléments-là pour laisser aux enquêteurs le temps.
04:28Sur ces propos, moi, je le prends comme un moyen de pression.
04:31C'est un peu une partie de carte de moyen de pression.
04:36On a deux individus, on a des éléments.
04:39Je vous conseille quand même, faites un effort.
04:42Ça peut être fait d'une certaine manière.
04:44Et on verra après ce qu'il en est.
04:47Je le prends plus comme une avancée stratégique de sa part pour débloquer, tenter, si on peut encore le faire, de récupérer les bijoux.
04:55On pourrait imaginer, effectivement, Rachel, que quelqu'un se signale en disant « j'ai les bijoux » et presque qu'il les monnaie, peut-être ?
05:02Alors là, il ne s'agit plus d'avoir de l'espoir, mais de rentrer dans l'espérance.
05:05La probabilité est quand même relativement faible.
05:08Mais ce qui me paraît intéressant, et je parle sous le contrôle de l'un de nos invités au moins, sur le plan de la sécurité même,
05:16c'est qu'entre les personnes qui ont cambriolé, les deux, trois, quatre, puisque quatre individus, deux sont arrêtés,
05:24et le commanditaire, il y a un monde.
05:28C'est-à-dire qu'il est fort possible que ces gens-là, s'il y a un commanditaire, bien sûr, je parle de ce postulat-là,
05:33ne sachent même pas qui est la personne qui a donné l'ordre.
05:37Donc la qualité de l'information et l'importance de l'information qu'on va avoir ne nous dira peut-être pas où sont les bijoux.
05:43Ce qui est intéressant, effectivement, dans ce que dit Rachel, c'est que quand on regarde, Frédéric Coréal,
05:46le profil des braqueurs qui a été évoqué par la procureure de Paris-Lorbeco,
05:51ce ne sont pas des braqueurs chevronnés, effectivement.
05:54C'est pour ça l'intérêt de remonter la filière.
05:58On a deux exécutants, ces manifestes, qui en plus ont été particulièrement maladroits.
06:04Tant mieux pour nous, voilà, tant mieux pour nous.
06:07Donc ça veut dire qu'à l'échelon au-dessus, ces bijoux, pour l'instant,
06:11ils ont peut-être une grande valeur médiatique, d'un point de vue rendement,
06:14on n'est pas dans de la drogue, des rien, ils sont quand même bloqués.
06:17Ils sont quand même bloqués.
06:18Alors, sont-ils sur le territoire national ? On n'en sait rien.
06:21Monsieur est peut-être plus apte que moi pour en parler.
06:23Mais sont-ils partis ? On est quand même sur des objets qui, en termes d'écoulement,
06:29ça ne doit pas être facile facile.
06:30Vous confirmez, impossible à écouler, effectivement ?
06:32Sur le marché légal du marché de l'art, c'est impossible, bien sûr.
06:36Ils sont trop connus, ils sont inaliénables, ils appartiennent au musée du Louvre.
06:38Enfin, il n'y a aucun doute.
06:39Donc, je m'interroge toujours pour savoir qui sont les commanditaires de ce type de vols.
06:45En partant de l'hypothèse qu'ils ne sont pas dépecés, parce que ça vaut beaucoup moins quand même dépecés.
06:50J'espère, moi, je pars sur cette hypothèse, je ne préfère pas penser à l'autre hypothèse.
06:54Mais dans l'hypothèse où ils ne sont pas dépecés, il y a beaucoup de vols où des bijoux ne sont pas dépecés.
06:58À Dresde, il y avait eu un vol, c'était ça.
07:00Un vol de tabatières très précieuses au musée Cognac-Jay, il y a un an, qui ont été retrouvées en grande partie.
07:07Restituées.
07:08Restituées.
07:09Alors, justement, je n'ai pas...
07:09C'est-à-dire, alors, l'ORBQ a donné des précisions à nos confrères de France 2.
07:12Elle a cité deux exemples de... et les tabatières.
07:15Elle a cité aussi les pépites du musée... du muséum.
07:18Ah, on a retrouvé les pépites ?
07:18Non, elle dit que dans certains cas, il y a des restitutions possibles.
07:22Et que ça peut arriver soit par le travail des enquêteurs et ce travail de fourmi que la procureure a vraiment voulu saluer,
07:27et on la rejoint complètement,
07:28soit par de la restitution anonyme et avec des transactions, notamment avec des assureurs.
07:33Mais ça veut dire...
07:34Qui paye ? Les assureurs ?
07:35Les assureurs.
07:36Les assureurs paieraient les 88 millions d'euros.
07:38Non, non, non, pas du tout les 88 millions d'euros.
07:40Là, ceux-là, ils ne sont pas assurés.
07:42Non, non, ceux-là, ils ne sont pas assurés.
07:43Là, il n'y a pas d'assurance.
07:44Non, non, là, il n'y en a pas.
07:45Non, ils ne sont pas assurés.
07:46Mais il y a des restitutions possibles.
07:47Eh bien, ça prouve que je m'interroge quand même, pour les tabatières, qui a commandé cela ?
07:50Parce que c'était invendable, les tabatières.
07:51Deux appartenaient au Ronde d'Angleterre, deux au Louvre, deux au Victoria's National Museum.
07:55Donc, ces oeuvres ont bien été volées.
07:57Mais par qui et pourquoi ?
07:58Je me demande si les voleurs savent toujours ce qu'ils font, en fait.
08:00Alors, Pauline, là, tout l'enjeu, justement, maintenant que les deux suspects sont placés en détention provisoire,
08:05ça va être, effectivement, de les faire parler.
08:07C'est ça, le...
08:08Alors, moins de les faire parler que de retrouver ceux qui courent encore dans la nature, je crois.
08:12Alors, comme ils n'ont pas parlé devant leur...
08:14Là, pour les premiers temps de l'enquête, je ne sais pas s'ils vont parler par la suite.
08:19Ce qu'il faut, c'est qu'avec, effectivement, le matériau de la police technique et scientifique,
08:23ce travail, ce maillage très fin qui est fait par les enquêteurs,
08:26ils arrivent à remonter au moins les quatre personnes qui étaient sur le site.
08:30Après, il y en a-t-il plus ?
08:31Sans doute, il y a-t-il...
08:31Peut-être.
08:32Mais en tout cas, il faudrait au moins avoir ces quatre-là.
08:34Et ensuite, tirer le fil et, dans un espoir peut-être fou, essayer de tomber sur les bijoux.
08:39Ça, je ne le sais pas.
08:40Effectivement, c'est ce que tout le monde espère.
08:41Mais en tout cas, il faut les auteurs présumer.
08:43Là, on en a deux.
08:44Il en manque au moins deux.
08:45Donc, rappelez-nous les trois principaux scénarii, par exemple.
08:48Ça pourrait être un fou collectionneur, c'est ça, qui aurait demandé, qui aurait passé comment ?
08:53Oui, alors moi, je parle sous votre contrôle, mais je ne crois pas du tout à cette théorie.
08:55Moi non plus, je ne crois pas.
08:56D'accord.
08:57Donc, un fou collectionneur, la piste d'une ingérence étrangère, c'est ça aussi ?
09:02C'est toujours à maintenir ce soir ?
09:04Je ne sais pas.
09:05En tout cas, comprenez que ça n'a pas été évoqué par la procureure de la République.
09:09Pas du tout.
09:10Donc, peut-être que cette piste a été écartée, Victor ?
09:11Il y a quelque chose que je ne comprends pas, justement, dans les propos de la procureure.
09:14C'est que les bijoux sont invendables.
09:17Ceux qui les rachèteront seront coupables de recel, etc.
09:20Donc, c'est bien qu'ils sont vendables, puisqu'elle part du principe que des gens pourront les racheter.
09:23Alors, pas sur le marché légal, évidemment.
09:25Mais donc, il y a bien un monde où, et d'ailleurs, vous précisiez,
09:28ils sont peut-être d'ailleurs moins vendables en entier.
09:31Mais s'ils sont disloqués et revendus, vous dites que ça fait perdre de la valeur.
09:33Mais du point de vue du voleur, mieux vaut moins que rien du tout.
09:37Donc, là, je m'interroge un petit peu sur le mot « invendables ».
09:40Est-ce qu'ils sont réellement invendables ?
09:41En tout cas, sur le marché illégal.
09:43Je dis sur le marché illégal.
09:44Après, sur un marché illégal, certainement, moi, je ne connais pas bien la grande criminalité.
09:47Est-ce qu'on peut, effectivement, retailler les pierres,
09:50faire en sorte qu'on puisse les revendre sans les reconnaître ?
09:53Alors, par exemple, la plupart des diamants sont très petits.
09:55Donc, soit ils sont vendus comme tels,
09:57et c'est des milliers de diamants écoulés avec une taille ancienne,
10:00on les retaille, mais alors, retailler des tout petits diamants,
10:02ça n'a pas de sens, et puis c'est un gros travail.
10:05Donc, il y a les saphirs, il y a les émeraudes.
10:09Il faut savoir aussi que ces pierres, et ça, ce n'est pas moi qui parle,
10:12c'est un spécialiste qui les a eus en main,
10:14quelqu'un qui a participé quand ils ont été vendus.
10:17La plupart ont été vendus assez récemment au Louvre.
10:20Il me dit que la plupart des pierres des bijoux royaux
10:24sont faites pour être vues de loin.
10:26Ce ne sont pas les meilleures pierres, parce que c'est l'ensemble,
10:28c'est l'œuvre qui est importante.
10:29On ne va pas regarder le diamant, etc.
10:32Donc, ce ne sont pas les plus belles pierres,
10:33sauf quelques saphirs de Ceylan, qui apparemment sont très importants.
10:36Mais ils sont tous repérés.
10:39Certainement, moi, je ne suis pas spécialiste des joyaux,
10:41mais ça paraît quand même très compliqué à écouler ensuite.
10:45– Et Laure Beko a aussi dit un mot sur la couronne de génie
10:48qui a été retrouvée dans la fuite des malfaiteurs
10:52et qui serait en très mauvais état.
10:54– Alors, Olivier Gabet, le directeur des objets d'art,
10:56a donné une interview au Louvre et a dit que c'était très restaurable.
11:00Il a indiqué qu'il y a quelques petits diamants qui manquent,
11:03qui ont dû tomber, je pense.
11:04Il y a des petits aigles en métal, mais c'est restaurable.
11:09Elle a été un peu écrasée parce que quand ils l'ont sorti dessus,
11:11mais c'est restaurable, il le dit.
11:13De toute façon, la plupart des œuvres comme ça sont restaurables.
11:16Elle a l'air d'avoir été abîmée, mais rien d'irréparable.
11:18– Alors, la procureure de Paris a aussi pris la parole
11:21pour saluer effectivement le rôle des agents de sécurité
11:24et un système qui, selon elle, a fonctionné.
11:27Et néanmoins, Agnès Évrenne, la sénatrice de Les Républicains de Paris,
11:31était sur le plateau de BFM TV il y a quelques heures.
11:33Elle a été invitée justement à regarder la sécurité du Louvre
11:36et elle dit que ce musée est clairement une passoire.
11:39On l'écoute.
11:40– Je suis allée voir une fenêtre, ils l'ont tout simplement…
11:44Voilà, là aussi, une disqueuse.
11:45C'est facile comme tout à partir du moment où il n'y a pas de vidéoprotection.
11:49– Mais c'est d'en plus une passoire que Laurence Descartes l'a dit
11:51lors de l'audition, elle a dit « j'alerte depuis mon arrivée,
11:55j'ai écrit une lettre confidentielle au président de la République
11:59pour lui dire « attention, tout est totalement vieillot
12:02et on ne peut même pas mettre d'équipement moderne
12:05parce qu'en fait les infrastructures ne le permettent même pas ».
12:08– Monsieur Réal, ça veut dire qu'on savait finalement
12:10que ce musée était plein de défaillance, une passoire comme le dit cette sénatrice ?
12:14– Je crois qu'il y a un rapport de la Cour des comptes sur ce sujet.
12:17Que voulez-vous que j'ajoute ? On ne va pas câbler…
12:19Voilà, c'est vrai qu'il y a des…
12:21Je peux comprendre l'incompréhension, j'en dirais pas plus,
12:24mais c'est vrai que ça suscite quand même quelques interrogations.
12:28– Et ça donne peut-être aussi le signal qu'aujourd'hui encore,
12:32le musée du Louvre est une passoire et même les autres musées français
12:36puisque à cette audition au Sénat hier, il y avait plusieurs personnes interviewées
12:41qui disaient « attention, mais on met les projecteurs sur le musée du Louvre,
12:44mais potentiellement tous les musées, vous dites oui de la tête,
12:47tous les musées en France sont mal sécurisés ».
12:49– Mais c'est une réalité, on voit la recrudescence de vols
12:53dans des musées ou dans des lieux de culte, c'est une évidence.
12:58Il y a une note du SIRASCO là-dessus, elle est très claire.
13:00On a depuis un certain temps, ça veut dire qu'il y a une filière.
13:05Si je peux revenir sur la conférence de presse de la procureure,
13:10posez-vous la question de savoir pourquoi elle fait une conférence de presse
13:12et pas un communiqué en termes de stratégie.
13:15C'est ça aussi, j'en ai fait assez longtemps, la police judiciaire, c'est aussi ça.
13:20C'est qu'elle essaye un coup et on va voir ce que ça va donner.
13:23– Elle le tente.
13:24– Elle le tente et elle a raison de le tenter.
13:25– Bien sûr.
13:26– Et je pense qu'elle le fait en plein accord avec les enquêteurs
13:28qui sont actuellement en train d'exploiter les éléments.
13:31Donc tout ça, c'est assez intéressant.
13:33– Merci à tous de nous avoir fait le point sur cette enquête
13:36qui s'accélère pour le cambriolage du Louvre.
13:39– Sous-titrage ST' 501
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