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  • il y a 7 semaines

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00:00Europe 1, Pascal Trouet-Vous.
00:02Il est 16h16, on est avec Sabrina Medjeber, avec Jules Therès, avec Christophe Bordet, Gérard Carreau et Olivier Guénin.
00:08Et nous sommes donc sur cette tribune publiée ce matin dans Le Figaro.
00:11La condamnation de Nicolas Sarkozy est-elle un parricide, un parricide républicain ?
00:17Expliquez-moi ce titre Jean-Marie Rouard.
00:21Eh bien, vous savez, au moment où Louis XVI a été exécuté,
00:26eh bien, Renan, dans ses fameux livres sur la réforme morale,
00:34a dit que c'est un parricide.
00:36C'est un parricide, et c'est vrai que la France ne s'est jamais remise de la mort de Louis XVI.
00:41Non, non, non, profondément ça a ébranlé un système,
00:45je ne veux pas dire que je suis monarchiste, j'accepte la République, bien entendu, comme tout le monde,
00:50mais ça a ébranlé profondément...
00:52Vous le dites vraiment avec envie.
00:55Non, parce que le parricide, c'est tuer son père,
00:58parce que je me défie de la jeune génération aujourd'hui.
01:00Parce que c'est bien, la Ve République,
01:03et De Gaulle, qui était très intelligent,
01:06eh bien, a créé une monarchie élective.
01:09Ce qui est très très bien, parce que ça permet à la fois de faire venir le mérite,
01:14et en même temps la continuité monarchique.
01:16Donc, c'est ce que disait Renan,
01:18il a parlé d'une certaine façon, de ce parricide.
01:25Eh bien, je crois que, en ce qui concerne Nicolas Sarkozy,
01:29c'est un parricide républicain,
01:31parce qu'il ne faut pas voir l'affaire comme une affaire sentimentale.
01:35Beaucoup de gens réagissent sentimentalement,
01:36c'est vrai que ce n'est pas bien qu'il y ait quelqu'un qui était sympathique,
01:41de le voir en prison.
01:42Mais profondément, ça met en cause la faillite républicaine.
01:47Parce que la République montre à quel point,
01:50en condamnant à la prison,
01:54et en enfermant un ancien président de la République,
01:57à quel point, finalement, le système a failli.
02:01On est dans un système,
02:02puisque, d'une certaine façon,
02:05ça met en cause, eh bien, le Parlement.
02:08Parce que le Parlement a créé, lui-même, des lois
02:11qui l'ont amené,
02:13et il s'est tendu à un piège à lui-même.
02:15Donc, il faut sortir maintenant...
02:17Mais il manque quand même un argument dans votre argumentation,
02:19si j'ose dire.
02:20C'est le fait que ce soit injuste.
02:22Parce que si Nicolas Sarkozy avait tué quelqu'un,
02:24qu'il soit en prison en soi,
02:26n'est pas choquant.
02:29Ce qui est choquant, c'est qu'il est en prison,
02:30alors que c'est injuste.
02:32C'est-à-dire qu'il n'y a pas eu, pour le moment, l'appel.
02:35C'est ça qui choque.
02:36Bien sûr, mais je suis tout à fait d'accord avec vous.
02:38Oui, mais ça, c'est très important de le souligner.
02:41Ce qui est important, c'est de poser le problème de fond.
02:44Et vous avez remarqué, il y a très peu de propositions de fond.
02:47Il y a le problème de Sarkozy,
02:48mais il s'insère dans un autre problème plus vaste,
02:51puisqu'on a eu l'affaire Marine Le Pen,
02:53on a vu l'affaire Fillon.
02:55Et moi, je dis,
02:56il faut que les gens se reprennent en main,
03:00le monde politique se reprenne en main,
03:02et je crois que la seule solution,
03:04ça sera des états généraux,
03:05ça serait, M. Larcher au Sénat devrait organiser des états généraux sur la justice
03:09pour voir toutes les réformes qu'il faut faire sur la justice.
03:12Alors, vous dites, est-ce désormais aux magistrats
03:14qu'il faudra demander la permission de voter
03:16pour les candidats que nous souhaitons voir élus ?
03:18Cette dérive qui justifie, entre autres,
03:21la critique d'une constitution assidieuse d'une république des juges
03:24semble de plus en plus une menace pour la démocratie.
03:26C'est la raison pour laquelle la condamnation d'un ancien président de la République
03:29à une peine de prison ferme,
03:31déjà choquante en soi,
03:32mais en plus sans qu'ait été épuisée la procédure d'appel.
03:36C'est ça qui me paraît effectivement décisif,
03:38est apparu comme une faille républicaine,
03:41une incohérence démocratique.
03:42Alors, ce que vous proposez,
03:43c'est effectivement de repenser, pourquoi pas, la justice,
03:45et notamment l'école nationale de la magistrature.
03:49Oui, parce que dans le principe,
03:51ça pouvait être intéressant, comme l'ENA,
03:53mais vous avez bien vu les erreurs de l'ENA,
03:56et surtout, ça a créé une caste
03:58qui fait qu'on a maintenant des magistrats de droit divin.
04:02Ils ne se remettent jamais en cause.
04:04Il faut voir, c'est presque amusant,
04:07de regarder sur Internet les condamnations des juges entre eux.
04:11Mais c'est merveilleux !
04:12C'est absolument extraordinaire !
04:15Il y a même eu un juge qui avait tabassé sa femme,
04:17et bien, il a eu une réprimande,
04:19et on a condamné la femme pour atteinte à la vie privée.
04:23C'est merveilleux !
04:24Alors, je vous promets, regardez,
04:27comment les juges se jugent, c'est un stand de rire.
04:29J'entends bien, mais quels...
04:30Parce qu'évidemment, il faut des écoles
04:32pour former les hauts fonctionnaires du pays.
04:35Dans tous les pays du monde, j'imagine,
04:37il y a ce type d'école.
04:38Il faut sans doute une école aussi, quand même,
04:40pour former des juristes, en tout cas des juges.
04:42Mais qu'est-ce que vous préconisez ?
04:44Alors, je préconise le système canadien,
04:47au Canada, il faut d'abord être avocat,
04:49avant de devenir juge.
04:51Il faut être 5 ans avocat,
04:53parce que ça permet d'avoir...
04:54Ce qui manque énormément à la justice,
04:57c'est l'humain.
04:59Voilà, c'est le manque d'humanité...
05:00Mais est-ce que vous ne pensez pas que c'est une question d'âge ?
05:02Par exemple, j'ai le sentiment
05:03qu'il faudrait que tous les juges d'instruction
05:05aient plus de 50 ans.
05:06Ah non, alors attendez.
05:07Moi, vraiment...
05:09Que la patte humaine...
05:10Je crois qu'il y a une forme de compréhension plus grande.
05:12On est plus être eux-mêmes, non, je crois.
05:16Ce qui est important, c'est l'expérience humaine.
05:20C'est l'expérience humaine.
05:20Et la situation.
05:21Ce qu'il faut éviter, c'est l'excès de pouvoir.
05:24Et quand vous donnez tous les pouvoirs à quelqu'un,
05:26il en abuse.
05:27Et quand vous donnez à une caste tous les pouvoirs,
05:29il en abuse.
05:30C'est le cas des juges maintenant.
05:32Autrefois, moi j'ai vu l'évolution,
05:33parce que moi, au début,
05:34j'ai défendu le syndicat de l'administrature.
05:36Ça va vous paraître bizarre,
05:37mais c'était comme ça.
05:38Parce qu'ils cherchaient à devenir indépendants
05:41par rapport au pouvoir.
05:42Mais maintenant, c'est l'inverse.
05:43Maintenant, ils tiennent le pouvoir.
05:45Et disons, on n'a plus aucun moyen
05:47de contrôle sur les juges.
05:49Ce qui est, dans une démocratie,
05:51c'est invraisemblable.
05:52Il n'y a pas de raison.
05:53Dans quel pays du monde, imaginez-vous
05:55que la justice fonctionne mieux que le Canada ?
05:58Le Canada.
05:59Donc, il n'y a pas d'école
06:00pour former des juges ?
06:01Il pourrait y avoir une école,
06:03mais qui devrait être une école
06:05où on apprend,
06:07qui mêlerait les avocats
06:10et les magistrats.
06:12Parce que, qu'est-ce que c'est que la justice ?
06:14C'est la conjonction
06:15entre le réquisitoire et la plaidoirie.
06:18Vous n'allez pas me dire
06:19que les avocats
06:20ont vraiment une profonde utilité.
06:23Et c'est ce qui se passe au Canada.
06:25C'est-à-dire que avocats et magistrats
06:26apprennent ensemble,
06:28suivent le même pur.
06:29Bon, je rappelle que la pièce,
06:32parce que la justice,
06:33c'est quelque chose
06:34qui vous aura passionné
06:36toute votre vie.
06:37Et même la justice,
06:38j'ai envie de dire l'injustice.
06:40Et au Théâtre de Passy,
06:41vous avez un écrivain
06:42et un metteur en scène,
06:43Daniel Collat,
06:43qui brosse un portrait
06:44grotesque et cruel de la justice
06:45et de sa propension
06:47à fabriquer des coupables.
06:48Daniel Collat,
06:49que j'ai cité,
06:49qui est donc le metteur en scène.
06:51Je peux citer Daniel Rousseau.
06:53Florence Darrel,
06:54puisque j'ai vu la pièce,
06:55qui a un succès.
06:56elle est jouée le mercredi,
06:57le vendredi,
06:58le samedi à 19h,
06:59le jeudi à 21h,
07:01le dimanche à 15h.
07:02Et c'est une sorte
07:03de vaudeville judiciaire.
07:05Voilà.
07:05Non, c'est beaucoup plus drôle
07:06que ce que je viens de dire.
07:07Moi, j'étais sérieux,
07:08mais je suis un peu comme,
07:09si vous voulez,
07:10toute proportion,
07:11me gardez comme Montesquieu.
07:12Vous voyez,
07:12d'un côté,
07:13il y a l'élève,
07:13il y a l'esprit des lois.
07:15Vous êtes mieux que Montesquieu.
07:17Déjà aussi bien,
07:18ça sera pas mal.
07:19Alors,
07:20les uns les autres,
07:20parce que je dois vous libérer
07:21dans quelques minutes,
07:22Christophe Bordet.
07:23J'ai fait quelques recherches
07:24sur des études
07:26qui ont été menées
07:26sur la sociologie
07:27de ces jeunes
07:29qui entrent
07:30dans les écoles
07:31aujourd'hui
07:32de la magistrature,
07:33dans l'école nationale
07:33de la magistrature.
07:34Et c'est assez fabuleux
07:35quand même
07:35ce qui ressort
07:36de ces études.
07:37Il y en avait une en 2019
07:38qui s'appelait
07:39L'âme du corps
07:40qui a été réalisée
07:42par deux sociologues.
07:43Qu'est-ce qu'on voit ?
07:44Alors,
07:44très peu d'enfants de magistrats,
07:46moins de 4%.
07:47Donc, ça veut dire
07:48que les enfants de magistrats
07:48ne sont pas attirés
07:49par ce que font leurs parents.
07:52Ils ont compris.
07:52Voilà.
07:53Un tiers d'enfants
07:54de cadre supérieur.
07:56Beaucoup d'enfants
07:56de cadre de la fonction publique
07:58qui, dit-on,
08:00auraient ancré en eux
08:01le goût du service public.
08:03Bon, ça,
08:03ça reste à voir.
08:04Beaucoup d'enfants d'enseignants.
08:06Tu m'étonnes
08:06que les magistrats
08:07sont à gauche.
08:08Il y a beaucoup d'enfants
08:08d'enseignants
08:09qui, aujourd'hui,
08:10décident de faire des études
08:11pour devenir magistrats.
08:13Et ce que dit aussi
08:14le rapport
08:14que j'ai consulté,
08:15c'est que l'école
08:16de la magistrature
08:17limite,
08:17alors ça,
08:18ça m'a scotché,
08:19l'entrée des enfants d'ouvriers.
08:21C'est-à-dire que
08:21les enfants d'ouvriers,
08:23ils ne sont pas assez bien.
08:24Alors, on les dirige
08:25plutôt vers,
08:26par exemple,
08:28des études
08:28pour devenir greffiers.
08:29Voilà.
08:29Puis plus tard,
08:30peut-être seront-ils magistrats.
08:31Mais on sent bien,
08:32quand même,
08:32à travers tout ça,
08:34qu'aujourd'hui,
08:34il y a quand même
08:35un problème de diversité
08:36à l'école nationale
08:38de la magistrature.
08:39C'est vrai,
08:39si vous alliez à HEC,
08:41il y a sans doute
08:42un problème de diversité.
08:43De toute façon,
08:44l'étude compare
08:45à Sciences Po.
08:47C'est exactement
08:48la même chose
08:48que ce qui se passe
08:49à Sciences Po.
08:49Oui, mais chaque...
08:50Exact.
08:51J'ai envie de vous dire
08:51que chaque métier
08:52a ses chapelles.
08:53Si vous allez...
08:54Non, non, mais bien sûr.
08:56Enfin,
08:57il ne faut pas venir se plaindre
08:58en disant
08:58qu'avec le syndicat
08:59de la magistrature,
09:00on a des gauchistes partout
09:02et que la justice
09:03est rendue,
09:03bon, voilà
09:04comme elle est rendue.
09:05et après,
09:06ne pas accepter
09:07qu'il y ait
09:08une vraie diversité
09:09au sein de ce corps.
09:11Ce que vous dites
09:11demande à être nuancé
09:12et c'est curieux
09:13que ça vienne de moi.
09:15Mais beaucoup de magistrats...
09:16C'est bien,
09:17c'est bien.
09:17Ça vous change.
09:19Beaucoup de magistrats
09:19m'ont contacté.
09:20Beaucoup de magistrats
09:21m'ont contacté,
09:22soit par mail,
09:23soit directement.
09:25Ils soulignent
09:26que le syndicat
09:27de la magistrature,
09:28c'est effectivement
09:29une influence,
09:30mais ce n'est pas que ça.
09:31Il y a beaucoup
09:32de magistrats
09:33qui penchent à droite.
09:34Simplement,
09:35on les entend moins
09:37et ils sont moins
09:39minorités actives.
09:41La gauche sait
09:43effectivement,
09:44c'est vrai
09:45dans l'État également,
09:46elle sait faire avancer
09:47son pion.
09:49Et c'est vrai
09:50chez les artistes,
09:51c'est vrai
09:51chez les écrivains.
09:53Il faut relever
09:54ce qu'a écrit
09:55dans le journal
09:56du dimanche
09:57l'ancien président
09:58du syndicat
10:00des magistrats,
10:01qui était remarquable.
10:04Alors là,
10:04on aimerait
10:04avec tous les magistrats
10:05et cette modération,
10:07cette intelligence
10:08du droit
10:09de ce grand magistrat.
10:11Bon,
10:11on va marquer de toute façon.
10:12Vous pouvez rester
10:13encore quelques instants
10:14avec nous.
10:15Vous serez ce soir
10:16chez Christine Kelly
10:17entre 19h et 20h
10:19et on pourra
10:19vous écouter
10:20sur ces news,
10:21mais c'est vrai
10:21que vous êtes
10:22un peu référent,
10:22disons-le,
10:23maître
10:24sur ces sujets.
10:25sur ces sujets
10:27de...
10:27En tout cas,
10:28je l'ai dit ce matin,
10:30vous êtes,
10:30me semble-t-il,
10:31le premier,
10:32alors je ne sais pas
10:32si je dois vous qualifier
10:33intellectuel,
10:33romancier,
10:34etc.
10:35Vous êtes le premier
10:36dans une tribune
10:37qui n'est pas un professionnel
10:38du droit,
10:39la personne dont on parle
10:40était un professionnel du droit,
10:42ce magistrat.
10:42Il me semble
10:43que dans le domaine artistique,
10:45parce que vous êtes aussi
10:45un artiste,
10:46vous êtes le premier
10:50à avoir pris la parole,
10:51me semble-t-il,
10:52sous cette forme-là.
10:54Il y a eu évidemment
10:54des voix qui se sont élevées,
10:57des chanteurs,
10:57notre ami Didier Barbe-Livien,
10:59qui a fait également
11:00une très belle chronique,
11:02qui était une chronique
11:02affective.
11:04Dans le JDD, oui.
11:05Voilà,
11:05dans le journal du Manche,
11:06il y a eu quelques journalistes,
11:07il y a eu des personnalités,
11:08mais il me semble que vous...
11:10Il n'y a pas une levée de bouclier.
11:13Regardez le rôle des écrivains
11:14dans l'histoire de la justice.
11:15Ben oui,
11:16regardez,
11:16Voltaire !
11:17Voltaire,
11:18c'est extraordinaire !
11:18Voltaire a fait évoluer.
11:20C'est-à-dire qu'il y a
11:21une difficulté des magistrats
11:23à...
11:24Zola !
11:24Zola et bien d'autres,
11:27et Moriac,
11:28et Camus,
11:30ils ont...
11:30Les écrivains
11:31ont fait avancer la justice.
11:32Et étrangement,
11:34les juges eux-mêmes
11:34n'ont jamais fait de réflexion
11:36sur leur métier,
11:37et ils ont condamné,
11:38ils ont passé leur temps
11:40à condamner
11:40plutôt que de réfléchir
11:41sur comment ils vont être condamné.
11:43On marque une pause,
11:43mais c'est la phrase célèbre
11:44du général de Gaulle
11:45que j'ai cité mille fois,
11:47un fonctionnaire
11:47s'est fait pour fonctionner.
11:49C'est-à-dire qu'un juge,
11:49il applique des lois.
11:51S'il doit condamner à mort,
11:52il condamne à mort.
11:53Il peut les interpréter aussi.
11:54Non, non, certains ont réfléchi,
11:56comme Montesquieu,
11:58il y en a eu quand même.
11:59Oui, mais Montesquieu était magistrat.
12:01Ah oui ?
12:02Mais convenez que ça a quelques temps.
12:04Ah oui ?
12:04Et puis que c'est pas très courant.
12:06C'est pas très courant.
12:07C'est comme les poissons volants.
12:08Exactement.
12:11C'est sa phrase.
12:12Notre ami Jean-Marie Roir est là.
12:15Et puis on va terminer
12:16parce que j'aime bien
12:17quand il vient nous voir,
12:19le taquiner un peu
12:20sur l'Académie française.
12:21Alors après,
12:22il prend son téléphone
12:23et il m'engueule
12:23puisqu'il me dit
12:24tu t'es moqué de l'Académie.
12:27Il vous engueule ?
12:28Oh, il m'engueule gentiment.
12:30Il me taquine.
12:31Mais là, par exemple,
12:31il y a une élection,
12:32j'aimerais qu'il nous dise
12:33quels sont les favoris.
12:34J'aimerais aussi
12:35que vous veniez un jour
12:36en habit vert.
12:37Il est où cet habit vert d'ailleurs ?
12:39Dans mon placard, je crois.
12:40J'espère qu'il y est toujours.
12:41Oui, mais il est où votre placard ?
12:42À l'Académie ?
12:43Il est chez vous ?
12:45Oui, c'est le principe.
12:47Je me mets dans un temps
12:48pour quelques élus.
12:49C'est vrai ?
12:49Ah oui, mais quand je viens
12:51de venir chez vous,
12:52vous nous recevez en...
12:53Parce que les placards,
12:54ils ne sont pas chez vous.
12:55Mon placard.
12:56Ça pourrait être
12:56le placard de l'Académie.
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