Fabien Roussel, secrétaire national du parti communiste français, était l'invité du Face à Face sur RMC et BFMTV, du 3 octobre. Il est revenu sur la condamnation de Nicolas Sarkozy.
00:00D'abord parce que je ne fais jamais de commentaire sur des décisions de justice et je n'ai pas voulu en faire concernant Nicolas Sarkozy.
00:08Il y a une procédure longue, plus de dix ans, il est condamné dont acte et donc je ne vais pas tirer sur l'ambulance, je ne vais pas en rajouter, c'est fait, je ne commande pas une décision de justice.
00:17En revanche, je me suis exprimé pour dénoncer les menaces dont font l'objet les magistrats et ça c'est inacceptable, ça ça remet en cause l'état de droit.
00:26Mais quand il y a une décision de justice qui tombe, que l'on soit misérable ou puissant, il faut l'accepter et ne pas la contester.
00:34Et c'est pour ça que moi je n'ai pas voulu faire quelques commentaires que ce soit sur cette décision de justice et je regrette que certains la remettent en cause.
00:41Il faut accepter la justice.
00:42L'exécution provisoire qui a frappé Marine Le Pen en première instance, condamnée à de l'inéligibilité ou Nicolas Sarkozy également, vous vous dites l'exécution provisoire s'applique à tous les Français, donc elle s'applique aux responsables politiques ?
00:56Mais bien sûr, pourquoi les responsables politiques devraient être exemptés de dispositions qui existent aujourd'hui dans la loi ?
01:02Je rappelle que c'est Rachida Dati, ministre de la Justice, qui l'a introduite dans la loi quand Nicolas Sarkozy était président de la République.
01:09Donc il subit ce que lui-même a voulu introduire dans la loi, s'il ne faut pas l'appliquer l'exécution provisoire, il faut remettre la loi en débat et la sortir des décisions de justice.
01:22Mais si les juges estiment qu'il faut la mettre en application, il faut respecter la justice.
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