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  • il y a 6 heures
Regardez RTL Midi avec Amandine Bégot du 29 octobre 2025.

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00:00...
00:00RTL Midi, les auditeurs ont la parole, Amandine Bégaud.
00:09Bonjour à tous et bienvenue dans RTL Midi, les auditeurs ont la parole.
00:13Nous sommes ensemble jusqu'à 14h, 1h30 d'infos, de décryptage et témoignages.
00:18Car cette émission, vous le savez, c'est d'abord la vôtre, c'est vous qui la faites.
00:22Comme chaque jour, vous avez la parole, vous réagissez, on vous attend dès à présent,
00:26au 3210, mais aussi par SMS, vous envoyez votre message au 64900 avec le mot Midi.
00:32Et puis bien sûr, l'application RTL, vous cliquez sur l'onglet Réagir.
00:35A la une aujourd'hui, les Français et le travail.
00:38Pourquoi autant de Français ont-ils envie de quitter le travail ?
00:41En plein débat autour de la suspension de la réforme des retraites,
00:44Jean-Pierre Farandou, le nouveau ministre du Travail, relance le débat.
00:48Les députés LFIE sont bien décidés à visiter le quartier d'isolement
00:51où est incarcéré Nicolas Sarkozy.
00:53Leur demande en référé était examinée ce matin.
00:56Cette affaire vous fait d'ailleurs déjà beaucoup réagir.
00:59Michel, par exemple, vient de nous laisser un message au 3210.
01:02Mais je ne sais pas si dans les temps comme ça,
01:05ils n'ont pas autre chose à faire, nos parlementaires,
01:08que d'aller se balader en prison,
01:10voir la prison 4 étoiles de M. Sarkozy.
01:15Dans ce journal également, bientôt plus de pouvoir pour les polices municipales.
01:19Les règles d'heure creuse, heure pleine qui changent.
01:22Et puis la Cour des comptes, qui tire la sonnette d'alarme
01:25en cette journée mondiale de lutte contre l'AVC, elle s'inquiète.
01:28Les victimes d'AVC en France sont encore trop souvent mal prises en charge et trop peu suivies.
01:34La météo avec vous, Anthony Kazmarek. Bonjour Anthony.
01:36Bonjour Amandine, bonjour à tous.
01:38Alors aujourd'hui, on n'a pas une, mais deux perturbations.
01:39Exactement. Et la première va arroser toute la moitié ouest cet après-midi.
01:43L'autre remonte de Méditerranée avec des pluies, parfois orageuses,
01:47qu'il faudra surveiller entre les Cévennes, le Languedoc et la Provence-Côte d'Azur.
01:51Ailleurs, ce sera nuageux.
01:52Merci beaucoup Anthony.
01:53Météo complète à la fin du journal.
01:54Et d'abord donc, en plein débat autour de la suspension de la réforme des retraites,
02:04je voulais aujourd'hui vous présenter Eliane.
02:07Eliane, elle a 79 ans et pourtant, elle continue à travailler.
02:11Cela fera bientôt 60 ans qu'elle tient l'un des seuls commerces de Saint-Ternin.
02:16735 habitants dans le Finistère.
02:18Nicolas Boby l'a rencontré pour RTL.
02:20Ça se passe comme ça dans la petite épicerie de Saint-Ternin, c'est très convivial.
02:24Eliane, bonjour.
02:26Bonjour Annick.
02:26Est-ce que vous avez du beurre et des oeufs aujourd'hui, s'il vous plaît ?
02:30Oui, j'ai ce qu'il faut. J'ai 79 ans.
02:32Je suis ici depuis...
02:33Oui, aïe, aïe, aïe, aïe.
02:34Depuis combien de temps ? Je ne sais plus.
02:3658 ans. On écoute beaucoup.
02:38Et puis des fois on conseille aussi.
02:39Je calque mes vacances sur les vacances du boulanger qui me fournit en pain.
02:43La retraite, jamais ?
02:44J'ai deux critères, la santé et la trésorerie.
02:46Et pour le moment, les deux se portent bien, donc il n'y a pas de raison d'arrêter.
02:49Et Eliane aide même à porter les lourdes courses et s'est ouvert 7 jours sur 7.
02:53L'épicière fait partie de l'ADN de ce bourg de 700 âmes.
02:57L'âme du village même, si je me permets.
03:00Ça dépanne bien le petit commerce de Saint-Ternin, de Madame Louarn.
03:03Priorité aux bons produits locaux, parmi les fidèles clientes, Madame le maire, Marie Jaouen.
03:09Non, elle ne veut pas prendre sa retraite.
03:10On est bien contents d'ailleurs, parce qu'on connaît les difficultés pour en placer un commerce de ce type.
03:15Pour rendre service à ceux qui ne peuvent pas se déplacer,
03:17pendant la Toussaint-Éliane vend des chrysanthèmes qu'elle dépose au cimetière.
03:21À Saint-Ternin, dans le Finistère, le reportage de Nicolas Boby.
03:24Et comme Eliane, au moins 127 000 personnes de plus de 70 ans travaillent aujourd'hui en France.
03:29Souvent pour des raisons économiques, parce que leur retraite ne leur suffit pas, parfois aussi par choix.
03:35Hier devant le Sénat, le nouveau ministre du Travail, Jean-Pierre Farandou,
03:38lui a rouvert le débat sur le rapport des Français au travail.
03:42Il souhaite que la question soit au cœur des discussions de la prochaine conférence sur le travail et les retraites.
03:47Le travail, pour le dire très simplement, c'est répondre à la question.
03:49Pourquoi autant de Français, quel que soit leur métier presque,
03:52à 60 ou 62 ans, ont-ils autant envie de quitter le travail ?
03:55Je trouve que cette question, on n'a pas eu l'occasion, pour reprendre un terme neutre, de la traiter.
03:59Il faut la traiter.
04:00Parce qu'elle est déterminante quand même sur le fait que les Français résistent autant à l'idée de travailler deux ans de plus.
04:05S'il y avait moins de résistance, voire pourquoi pas du plaisir à travailler un peu plus,
04:08la question se poserait différemment.
04:10C'est pour ça qu'il est très important que cette conférence parle autant de travail que de retraite.
04:14Pourquoi les Français sont-ils si réticents à travailler un ou deux ans de plus ?
04:18A-t-on ici en France un problème avec le travail ?
04:20Comment redonner le goût au travail ?
04:23Vous avez la parole sur RTL comme chaque jour des 13h.
04:26Vous nous appelez au 3210.
04:28Dites-nous si vous avez le choix aussi de travailler au-delà de 65 ou 70 ans,
04:32soit par obligation pour compenser une petite pension.
04:36J'attends vos témoignages.
04:38A l'Assemblée, les députés poursuivent les débats autour du budget.
04:41Budget invotable.
04:42L'État a prévenu ce matin sur RTL.
04:44Bruno Retailleau, le président des Républicains, a été l'invité d'RTL.
04:48Je pense qu'il est encore moins votable qu'hier,
04:50puisqu'il y a une folie fiscale, il y a un choc fiscal quasiment sans précédent.
04:54La solution de l'impôt, la solution fiscale, n'est en aucun cas la solution pour la France.
04:59Il faut baisser les dépenses.
05:01Par exemple, il va y avoir pratiquement 5000 recrutements à l'éducation nationale.
05:06Et vous savez combien il y a d'élèves en primaire de moins à la rentrée ?
05:09109000.
05:10Ça peut durer comme ça longtemps ?
05:12Mais notre problème, c'est la dépense publique.
05:14Avant de faire la poche des Français, il faut que l'État se serre la ceinture.
05:19Une folie fiscale dit, vous l'avez entendu ce matin sur RTL, Bruno Retailleau.
05:23Faux, répond la députée LFI, Marianne Maximi.
05:27C'est un budget de justice fiscale qui est en train d'être construit, en tout cas avec cet amendement.
05:30Ça fait avancer justement une meilleure répartition, une meilleure participation des plus grandes fortunes de ce pays.
05:36Alors on est loin d'une folie fiscale.
05:37Ce qui est une folie fiscale, c'est d'épargner celles et ceux qui ont profité de la crise,
05:41qui se sont enrichies depuis huit ans et de faire payer à celles et ceux justement qui se sont appauvris,
05:46les classes populaires et les classes moyennes.
05:47La députée LFI, Marianne Maximi, au micro RTL d'Arthur Bélier, la France Insoumise,
05:53qui a déposé une demande en référé auprès du tribunal administratif de Paris
05:57après s'être vue interdire l'accès au quartier d'isolement de la prison de la santé.
06:01C'est là qu'est incarcéré Nicolas Sarkozy.
06:05Marie-Bénédicte Allaire, l'audience avait lieu ce matin.
06:07Oui, et au cours de cette audience, le directeur de la santé a fait valoir que l'incarcération de l'ancien président,
06:12une situation inédite, impliquait de rehausser le dispositif de sécurité au sein du quartier d'isolement.
06:18C'est pourquoi le député Hugo Bernalissi et sa collègue Daniel Obono se sont vus refuser cet accès.
06:24Une décision illégale selon le député, contraire à l'article du code de procédure pénale
06:29qui autorise les visites parlementaires.
06:32Il était à l'audience ce matin et s'est défendu d'avoir voulu accéder jusqu'à Nicolas Sarkozy,
06:36au micro RTL de Rachel Duceppe.
06:38Je ne demande jamais à voir un détenu en particulier.
06:41Et pour cause, la note de l'administration pénitentiaire dit qu'il est impossible d'utiliser l'article 719
06:46pour voir un détenu en particulier.
06:48Pour accéder à un détenu, il faut en effet avoir son autorisation express
06:51et les parlementaires ne l'avaient pas demandé pour l'ancien président.
06:54La décision du tribunal administratif doit être rendue cet après-midi,
06:58demain matin ou plus tard.
06:59Si elle est favorable aux parlementaires,
07:01Hugo Bernalissi se promet de retourner exercer son droit de visite parlementaire à la santé.
07:05Marie-Bénédicte Teller du service politique de RTL.
07:08Et vous, qu'en pensez-vous ?
07:10Trouvez-vous normal que des députés puissent comme ça se rendre dans cette zone
07:13où est incarcéré l'ancien président ? Est-ce que ça vous choque ?
07:16Appelez-nous, 3210, on en débat dès 13h.
07:18RTL midi.
07:21Les auditeurs ont la parole.
07:23En conseil des ministres, le gouvernement a présenté ce matin un projet de loi
07:27réclamé par de très nombreuses mairies.
07:29Un texte qui vise à élargir les pouvoirs des polices municipales.
07:33Bonjour Thomas Després.
07:33Bonjour.
07:35Et vous êtes sur place à l'Elysée.
07:37Que prévoit concrètement ce projet de loi ?
07:40Eh bien, il prévoit de s'adapter, je cite, aux nouvelles réalités de l'insécurité.
07:45Voilà comment il avait été présenté il y a quelques minutes par la porte-parole du gouvernement.
07:49Avec demain, la possibilité pour les quelques 28 000 policiers municipaux
07:53d'acquérir de nouvelles compétences en lien avec leur maire.
07:56La possibilité d'inspecter des voitures, de saisir des trottinettes ou des objets dangereux,
08:02d'utiliser des drones pour surveiller certains événements
08:05et même de pouvoir infliger de nouvelles amendes jusqu'à présent réservées à la police nationale ou à la gendarmerie.
08:11On évoque notamment l'usage de stupéfiants ou encore les squats dans les halls d'immeubles
08:15qui seraient donc plus facilement sanctionnés.
08:18Un projet de loi, vous l'avez dit, qui reçoit jusqu'à présent un accueil très positif.
08:22Reste une interrogation, la date à laquelle il sera débattu par les députés et les sénateurs.
08:27Beaucoup d'élus espèrent qu'il soit voté d'ici les élections municipales
08:31qui doivent se tenir au mois de mars prochain.
08:33Thomas Després, en direct de l'Elysée pour RTL.
08:36Bonjour Augustin Dumas.
08:38Bonjour.
08:38Vous êtes brigadier-chef d'une police municipale dans le Val-de-Marne,
08:41représentant police municipale au sein du syndicat Alliance.
08:46Ce texte, je le disais, les maires, beaucoup de maires en tout cas, le réclamaient.
08:49Vous aussi, policiers municipaux ?
08:52Alors, ce qu'il faut bien comprendre, c'est qu'en police municipale,
08:55on est en application de la doctrine mise en place par le maire
08:57et que, suivant les communes, ça peut être très différent.
09:00On a des communes qui vont aller sur ces nouvelles prérogatives,
09:03d'autres qui vont rester dans leur cadre actuel.
09:05Donc, ça va toucher certains collègues, mais pas l'ensemble des collègues.
09:08Et ça, vous le regrettez ?
09:11Alors, ce n'est pas forcément quelque chose qu'on regrette,
09:13puisqu'on a compris que le maire restait décideur.
09:15Nous, ce qu'on regrette surtout, c'est qu'on avait une revendication
09:18qui était très forte sur le volet social
09:19et que, malheureusement, ça apparaît extrêmement peu,
09:22puisque sur cette proposition de loi
09:23qui découle des travaux du Beauvau de la sécurité,
09:27arrive sur le retour, donc on a eu de la commission des lois,
09:30en 23e position, quand le recul sera suffisant,
09:33l'évaluation de l'impact des récentes réformes indemnitaires et indiciaires.
09:37Et on aurait préféré que ça soit plus mis en avant
09:39pour pouvoir effectivement...
09:40Pardon, concrètement, je ne comprends pas ce que vous auriez voulu.
09:44Alors, on aurait voulu effectivement qu'il y ait un travail
09:46qui soit plus de fond sur le volet social.
09:49C'est les rémunérations ?
09:51Tout à fait, c'est tout ce qui va être le régime indemnitaire,
09:54mais également la retraite.
09:55On a quand même un problème de retraite en police municipale.
09:58Alors, ces prérogatives, pour y revenir,
10:00nous, effectivement, on n'est pas contre,
10:02c'est-à-dire qu'on ne mettra pas un veto sur ces prérogatives.
10:04Comme je vous l'ai dit, elles vont s'appliquer,
10:05certaines communes, sur d'autres noms.
10:06Il y a des choses qui sont totalement cohérentes.
10:09Le fait, par exemple, de créer un permis national de port d'armes,
10:12on est pour, ça évitera les lourdeurs administratives
10:15qui font qu'on a, par exemple, en région parisienne,
10:17plus d'un millier de policiers qui pourraient être armés
10:19et qui ne le sont pas juste parce qu'ils ont changé de commune,
10:21parfois dans la commune d'à côté,
10:23et qui ne sont pas armés parce que le temps d'avoir l'autorisation,
10:26ils ne peuvent pas être armés.
10:27Donc, ça va quand même clairement donner plus de pouvoir
10:30aux policiers municipaux, à la condition, bien sûr,
10:32que les maires le souhaitent ?
10:34Tout à fait, les policiers municipaux
10:35qui sont en application de ce que décide le maire,
10:38ils vont pouvoir notamment aller sur les amendes forfaitaires délictuelles
10:41quand on leur demandera.
10:43Donc, on va pouvoir agir mieux.
10:45On va pouvoir aussi continuer ce continuum de sécurité
10:48qui fonctionne entre les forces étatiques,
10:50donc la police nationale, la gendarmerie,
10:52et la police municipale.
10:53Donc, il y a du mieux sur ces prérogatives,
10:55mais effectivement, ça ne s'appliquera pas
10:56à l'ensemble des polices municipales.
10:58Merci beaucoup, Augustin Dubin,
11:00d'avoir été en direct avec nous sur RTL,
11:02représentant police municipale au sein du syndicat Alliance.
11:07Dans l'enquête sur le cambriolage du Louvre,
11:09à présent, la garde à vue des deux suspects interpellés samedi soir
11:13doit toucher à sa fin d'ici ce soir.
11:16La procureure de Paris, de la République de Paris,
11:18annonce qu'elle donnera une conférence de presse.
11:20Ce sera tout à l'heure à 17h.
11:22Pour l'heure, il est 12h41.
11:24Dans un instant, sur RTL, on va parler de l'AVC.
11:27Et la Cour des comptes s'inquiète.
11:29Les patients victimes d'accidents cardiovasculaires
11:31sont encore trop souvent mal pris en charge.
11:34A tout de suite.
11:35Votre avis nous intéresse.
11:37Appelez le 3210.
11:3950 centimes la minute.
11:42Amandine Bégaud.
11:43RTL Midi.
11:44Les auditeurs ont la parole.
11:46C'est aujourd'hui la journée mondiale de l'AVC.
11:50Et à cette occasion, la Cour des comptes, figurez-vous,
11:52sonne l'alerte.
11:53Aujourd'hui en France,
11:54les patients victimes d'accidents vasculaires cérébrales
11:57sont encore trop souvent mal pris en charge,
11:59mal suivis aussi.
12:01Thierry, par exemple, il a dû attendre plus d'un mois
12:04avant d'avoir un rendez-vous chez le médecin
12:05après avoir fait un AVC.
12:07C'est vous qui l'avez rencontré, Valentin Larkier, à Carcassonne.
12:10Oui, pendant deux jours, Thierry a des problèmes de diction.
12:12Il met cela sur le compte de la fatigue.
12:14J'ai pris un peu de temps à aller voir en pharmacie un docteur.
12:18Aux urgences, le diagnostic tombe.
12:20Il est victime d'un AVC léger.
12:22J'ai fait une batterie de test et, on va dire ça comme ça,
12:25on m'a lâché un peu dans la nature
12:26en me disant, revenez dans un mois.
12:28Parmi les victimes d'AVC,
12:307000 personnes n'ont pas de médecin traitant.
12:32Thierry a mis un mois et demi à avoir un rendez-vous.
12:34J'ai attendu un mois et demi complètement déboussolé
12:37parce qu'il fallait que j'imagine le futur,
12:41un travail ou pas.
12:42Armé de courage épaulé par certains proches,
12:44aidé par la MDPH, il trouve un orthophoniste
12:47ou un kiné pour sa rééducation.
12:49Deux ans après, il poursuit les séances
12:51mais garde des séquelles.
12:52Des fois, une mémoire de poisson,
12:54des saturations mentales.
12:55J'étais quelqu'un qui pouvait faire
12:57entre 8 et 10 heures d'ordinateur par jour.
12:59Et là, au bout de 2h30, c'est terminé.
13:02Et aussi, au niveau des émotions,
13:04c'est comme si un pan de notre vie s'est effacé.
13:06Et aujourd'hui, il ne peut plus travailler
13:08mais il s'investit à Carcassonne
13:10dans une association qui sensibilise
13:11et accompagne les victimes d'AVC.
13:13Bonjour, professeur Amarenko.
13:17Bonjour.
13:17Merci beaucoup d'être en direct avec nous.
13:19Vous êtes membre de l'Académie de médecine,
13:20neurologue à l'hôpital Bichat à Paris
13:22et président de l'association Vaincre l'AVC.
13:25Vous venez d'entendre le témoignage de Thierry.
13:27Ça paraît complètement fou.
13:29Cet homme de 56 ans a été pris en charge aux urgentes
13:32mais ensuite, on l'a, comme il dit,
13:33lâché dans la nature
13:34et il a dû attendre plus d'un mois
13:36avant de voir un médecin.
13:38Ça vous surprend ?
13:39Non, ça ne surprend pas.
13:42Vous connaissez comme moi la démographie médicale
13:44qui fait qu'on a beaucoup moins
13:46de médecins généralistes qu'auparavant.
13:48C'est difficile de trouver un médecin généraliste
13:50et c'est aussi très difficile de trouver un neurologue.
13:54Il faut parfois attendre longtemps.
13:57Les rendez-vous sont éloignés.
14:00Voilà, le problème de la démographie médicale existe
14:02et puis l'accès en unités neurovasculaires
14:06est également très limité.
14:07Il y a encore trop peu d'unités spécialisées dans notre pays ?
14:10Il y en a pas mal.
14:12Il y en a entre 120 et 140.
14:15Il y a eu un plan AVC en 2012, je crois,
14:18ou 2010,
14:19qui a augmenté considérablement le nombre d'unités d'AVC.
14:25Mais souvent, ces unités d'AVC n'ont que le nom.
14:30C'est-à-dire qu'il n'y a pas assez de médecins à l'intérieur,
14:32qu'il n'y a pas assez d'orthophonistes,
14:35rééducateurs, psychologues, etc.
14:39Donc, le personnel n'est pas assez étoffé.
14:42Et puis, on sait qu'un AVC sur deux
14:46n'accède pas à une unité neurovasculaire
14:49et est hospitalisé dans un autre service,
14:52que ce soit aux urgences, à un service de médecine général ou interne.
14:56Et tout ça, à l'arrivée, ce sont des séquelles,
14:58plus de séquelles, en tout cas, j'imagine,
15:00qu'on aurait sans doute pu éviter.
15:02Absolument.
15:03On a montré qu'être hospitalisé en unité neurovasculaire
15:06diminuait de 30% le handicap à trois mois
15:10et diminuait de 30% la mortalité aussi.
15:14Mais au-delà de ça, ce rapport de la Cour des comptes
15:17souligne aussi le fait qu'il faut faire un dépistage
15:20de masse de la population.
15:22Pourquoi ?
15:23Parce qu'un Français sur cinq aura un AVC dans sa vie
15:27et même, c'est une femme sur quatre, pratiquement.
15:30C'est la première cause de mortalité chez les femmes,
15:32on le rappelle, en plus que le cancer du sein.
15:34Absolument.
15:35C'est la première cause de mortalité chez les femmes.
15:37Il y a environ 18 000 décès chez les femmes chaque année par AVC,
15:41alors qu'il y en a 13 000 par cancer du sein.
15:44Donc, vous voyez, c'est une dimension de santé publique très importante.
15:48Et le chiffre très important, c'est que 80% des AVC pourraient être évités.
15:54Mais quand vous parlez de dépistage, pardon, professeur,
15:57comme on fait une mammographie, on ferait quoi pour dépister un AVC ?
16:00Un dépistage de masse.
16:01Alors, Vaincre l'AVC a développé un questionnaire en ligne sur vaincrelavc.org
16:06où l'on répond à 12 questions.
16:10Et au terme de ces 12 questions, on sait si l'on est à risque ou pas d'AVC.
16:14Et ainsi, on reçoit immédiatement sur son adresse mail
16:18un compte-rendu détaillé, personnalisé, en fonction des réponses que l'on a faites,
16:23pour dire comment faire pour diminuer de 80% son risque d'AVC.
16:27On peut l'imprimer, le montrer à son médecin généraliste
16:29ou son spécialiste de cardiologie ou de neurologie
16:32pour pouvoir en discuter, en tout cas,
16:35et faire en sorte qu'on diminue de 80%.
16:37Il faut bien se mettre en tête ce chiffre-là.
16:40Un sur cinq, une personne sur cinq aura un AVC dans sa vie
16:43et 80% auraient pu l'éviter si l'on avait pris les mesures nécessaires
16:48et il n'est jamais trop tard pour bien faire.
16:51Une personne sur cinq aura un AVC dans sa vie,
16:53ça veut dire qu'autour de nous, on en connaît tous.
16:55Juste d'un mot encore, professeur,
16:57il y a sans doute encore un manque d'informations.
17:00Quels sont les deux ou trois signes qui doivent nous alerter
17:03et donc nous inviter à composer le 15 tout de suite ?
17:06Alors, si la catastrophe arrive, oui, en effet.
17:08D'abord, ce sont des signes de survenue brutale.
17:12Les gens peuvent avoir une faiblesse motrice,
17:15c'est-à-dire le bras ou la jambe qui est toute molle d'un coup
17:18et qu'on ne peut pas bouger,
17:20ou bien un fourmillement de tout un côté du corps et de la face,
17:25ou bien encore une perte de la vue,
17:27du champ visuel ou de la vue d'un œil,
17:30ou bien encore un trouble de l'équilibre à la marche
17:33et enfin un trouble de la parole,
17:36c'est-à-dire qu'on a du mal à trouver ces mots,
17:38les mots ne sortent pas, on appelle ça l'aphasie.
17:40Et donc, j'engage tous vos auditeurs à faire le test de dépistage de l'AVC
17:49pour savoir s'ils sont à risque ou pas
17:52et connaître comment diminuer son risque d'AVC immédiatement de 80%.
17:57C'est très important d'informer la population à la fois sur le fait qu'ils sont à risque ou pas
18:05et d'autre part, de connaître les signes d'AVC pour pouvoir les reconnaître sur soi-même
18:11et sur les autres.
18:14Parce que chaque minute de perdu,
18:17et je vous coûte professeur parce que malheureusement on n'a plus de temps,
18:19mais chaque minute de perdu lors d'un AVC,
18:21c'est 2 millions de neurones en moins.
18:24Ce questionnaire, vous le disiez,
18:25il est disponible sur le site de l'association Vaincre l'AVC.
18:29Merci beaucoup professeur Amarenko
18:31d'avoir été avec nous
18:33et si vous ou vos proches ont été victimes d'un AVC,
18:36appelez-nous, racontez-nous
18:37comment vous avez été pris en charge et des galères ou pas.
18:41J'attends vos témoignages au 3210.
18:43Vous écoutez RTL Midi, les auditeurs ont la parole.
18:47Vous faites peut-être partie des quelques 14 millions de foyers
18:51qui ont un contrat d'électricité heure creuse, heure pleine.
18:54Et bien si vous êtes dans ce cas, écoutez ce qui va suivre
18:57puisque les règles changent.
18:58On va bientôt avoir droit à des heures creuses en pleine journée.
19:02Bonjour Nathan Bocard.
19:03Bonjour.
19:03On va prendre un exemple concret, le mien en l'occurrence.
19:06J'ai actuellement le droit aux heures creuses
19:07entre minuit et 8h du matin.
19:09Qu'est-ce qui va changer ?
19:09Alors dans votre cas, c'est-à-dire celui de quelqu'un
19:11qui a toutes ses heures creuses en pleine nuit,
19:13vous allez avoir 3 heures creuses qui vont être déplacées en journée.
19:16Quelque part entre 11h et 17h.
19:19En revanche, patience, parce que pour vous
19:21et donc pour la majorité d'ailleurs des clients,
19:23le changement se fera progressivement à partir de décembre 2026.
19:26Mais pour d'autres, ce sera bien avant des samedis.
19:29À partir de samedis, parce que là aussi,
19:30ça va se faire très progressivement jusqu'en juin.
19:32On parle ici des gens qui ont déjà quelques heures creuses la journée.
19:36Pour eux, tout ce qui est plage horaire du matin ou du soir
19:39ne seront plus considérés comme des heures creuses.
19:41Et donc dans les prochains mois, ils vont voir ces horaires décalés,
19:45là aussi, quelque part entre 11h et 17h.
19:47Mais on ne choisit pas nous-mêmes les horaires.
19:49On est d'accord, c'est imposé ça Nathan.
19:51Exactement, vous n'avez rien à faire.
19:53Vous ne décidez même pas du moment précis où elles seront.
19:56Votre fournisseur les attribue au cas par cas.
19:59Dans tous les cas, il vous en informera environ 6 mois
20:01avant que le changement rentre en vigueur.
20:04Tout ça est fait avec un objectif,
20:06c'est de profiter de l'énergie solaire.
20:08Elle est très peu chère,
20:10elle est logiquement très abondante en journée.
20:12Et pour l'instant, elle est trop peu utilisée.
20:14Merci beaucoup Nathan Bocard pour toutes ces explications.
20:17Autre changement, il concerne cette fois notre compte bancaire
20:21et les découverts.
20:23Mathilde Piquet finit les découverts automatiques.
20:25Ils seront désormais soumis à des contrôles au-delà de 200 euros.
20:28Oui, les conditions seront en fait les mêmes
20:30que pour obtenir un crédit à la consommation classique.
20:33C'est le résultat d'une directive européenne.
20:35Il faudra désormais faire une demande à votre conseiller bancaire
20:38qui épluchera tout, vos revenus, vos dépenses,
20:41mais aussi vos incidents bancaires.
20:43Le banquier appliquera ensuite une règle
20:45pour vous autoriser ou non un découvert.
20:47C'est ce qu'on appelle la règle des 30%.
20:49En clair, que vos charges ne dépassent pas
20:51un tiers de votre salaire net.
20:53Un exemple, un salarié demande un découvert de 400 euros,
20:57sauf qu'il est payé 3 000 euros par mois
20:59et a déjà 1 000 euros de charge.
21:01La banque dira sûrement non.
21:02Pour que le dossier passe,
21:04il faudrait qu'il gagne 5 000 euros par mois.
21:06Et ça concerne tout le monde, Mathilde,
21:07y compris ceux qui ont déjà des autorisations de découvert ?
21:10Alors non, selon la Banque de France,
21:11seules les nouvelles demandes,
21:13à partir du 20 novembre 2026,
21:16seront concernées.
21:17Il sera alors plus difficile,
21:18pour les revenus les plus modestes,
21:20d'obtenir une autorisation.
21:21S'ils se retrouvent malgré tout à découvert,
21:23imaginons le 15 du mois,
21:25eh bien ils auront davantage de frais bancaires.
21:27Merci beaucoup Mathilde Piquet.
21:28Je rappelle qu'un Français sur 4,
21:29un 22% aujourd'hui,
21:31est à découvert à partir du 16 de chaque mois.
21:34L'actualité à l'étranger et au Proche-Orient,
21:36l'armée israélienne annonce reprendre le cessez-le-feu
21:38dans la bande de Gaza,
21:40après une série de frappes menées la nuit dernière.
21:42Des frappes qui, d'après le Hamas,
21:43auraient fait une centaine de morts
21:45et qui inquiètent l'Europe.
21:48Le chef de la diplomatie allemande
21:50appelle Israël à faire preuve de retenue.
21:52C'est aussi ce que dit le gouvernement français.
21:54Le cessez-le-feu est menacé.
21:57Il doit être rétabli au plus vite.
21:59Et puis dans les Caraïbes,
22:00l'ouragan Mélissa,
22:01rétrogradée en catégorie 3,
22:03a violemment touché ces dernières heures l'île de Cuba.
22:06Plus de 700 000 personnes ont été déplacées.
22:09En Jamaïque,
22:09ce sont un demi-million de personnes
22:11qui sont privées d'électricité.
22:12Nicolas Burdan,
22:13c'est le sud-ouest de l'île
22:15qui a été le plus durement frappé.
22:16Oui, les premières images qui nous parviennent,
22:18relayées sur les réseaux sociaux,
22:20montrent des maisons au toit arraché,
22:21des arbres déracinés,
22:23des routes défoncées,
22:24des habitants marchent à gare
22:26au milieu des débris,
22:27tentant de récupérer quelques affaires.
22:29La région de Sainte-Élisabeth
22:31a été particulièrement touchée.
22:33Dans la ville de Black River,
22:34des quartiers entiers ont été rasés de la carte.
22:37Desmond McKenzie,
22:39le ministre jamaïcain des collectivités locales,
22:41a pris la parole à la télévision.
22:43L'hôpital de Black River est privé d'électricité.
22:48Une partie du toit est endommagée
22:49et 75 patients ont été évacués vers un lieu sûr.
22:54Presque toutes les paroisses ont été endommagées,
22:56les routes impraticables,
22:57des arbres tombés,
22:58des poteaux électriques renversés,
23:00des inondations importantes,
23:01et cela dans de nombreuses communautés.
23:03Ce midi, les opérations de sauvetage
23:05et de déblayement ne font que commencer.
23:08Aucun décès n'a pour l'instant été recensé,
23:10mais certaines régions de la Jamaïque
23:12restent totalement inaccessibles,
23:14coupées du monde.
23:15Les autorités s'attendent donc inévitablement
23:17à des pertes en vie humaine.
23:19Merci beaucoup à vous Nicolas.
23:21Burnan du tennis, à présent le Rolex Paris Masters
23:25et cette cousinade qui a lieu en ce moment
23:27à la Défense Arena face à face
23:29entre le monégasque Valentin Vacherot
23:31et le français Arthur Rinderknecht.
23:33Isabelle Langer, où est-ce qu'on en est ?
23:361h43 de jeu, avantage au français Arthur Rinderknecht.
23:39Il a remporté le premier set 7-6,
23:419 points à 7 dans le...
23:4311 points à 7, à 9 pardon,
23:45je vais y arriver, dans le tie-break.
23:47Mais c'est Valentin Vacherot
23:48qui fait la course en tête dans le deuxième set.
23:50Il a pris le service de Rinderknecht.
23:52Il mène trois jeux à deux,
23:53mais attention, il y a 40 partout
23:55sur son engagement à Vacherot.
23:57Il est bien moins fringant qu'hier.
23:58Il était à table déjà à cette heure-là hier,
24:00après avoir plié son premier tour en 54 minutes.
24:03Il a beaucoup plus de mal aujourd'hui
24:05face à son cousin.
24:07Espérons que ça dure un petit peu encore ce match.
24:08Pour le moment, ce n'est pas très enthousiasmant
24:10et le public a du mal à choisir son camp.
24:12Tenez-nous au courant, Isabelle.
24:15On est ensemble jusqu'à 14h.
24:16N'hésitez pas à nous rappeler.
24:18Et puis, je voulais vous signaler
24:20cet excellent démarrage pour Astérix en Lusitanie.
24:24Le nouvel album d'Astérix
24:26qui a fait le plan visiblement de Potions Magiques.
24:28C'est une info RTL.
24:29Déjà 558 104 exemplaires vendus
24:33entre jeudi, le début de l'apparution,
24:36et dimanche,
24:36c'est 9% de plus que le précédent album,
24:39l'iris blanc.
24:42La météo avec vous, Anthony.
24:44C'est nettement moins joyeux.
24:46Gris, pluvieux.
24:47Allez, sur les trois quarts du pays ?
24:49Exactement.
24:50En fait, seule la façade est du pays
24:51entre Grand Est, Bourgogne-Franche-Comté et Alpes
24:54a encore un temps sec pour l'instant,
24:56mais la pluie arrivera ce soir.
24:57Les pluies qu'on va retrouver cet après-midi
24:59dans toute la moitié ouest,
25:00jusqu'aux Hauts-de-France,
25:01à l'Île-de-France,
25:02au centre,
25:03au Poitou-Charentes,
25:04des pluies aussi sur les Pyrénées.
25:06Et puis, une deuxième perturbation
25:07remonte de Méditerranée.
25:09Attention,
25:09cumul de pluies et orages
25:11à surveiller jusqu'à ce soir
25:12et la nuit prochaine
25:13entre les Cévennes,
25:14le Languedoc,
25:15la Provence,
25:16la Côte d'Azur
25:16et la Corse
25:17avec du vent.
25:18Et puis, les températures,
25:19cette saison,
25:2013 à 17 sur la moitié nord,
25:2217 à 23 au sud.
25:23Merci beaucoup, Anthony.
25:25La suite du programme
25:25dans un instant.
25:26Puis, bien sûr,
25:26vous avez la parole.
25:2732 10, à tout de suite.
25:29Amandine Bégaud,
25:29RTL Midi,
25:30les auditeurs ont la parole.
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