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  • il y a 3 mois
Regardez RTL Midi avec Amandine Bégot du 03 octobre 2025.

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00:00Bonjour à tous, bienvenue dans RTL Midi, nous sommes ensemble jusqu'à 14h, 1h30 d'infos, de décryptage et de témoignages car cette émission, vous le savez, c'est d'abord la vôtre, c'est vous qui la faites.
00:19Comme chaque jour, vous avez la parole, vous réagissez, on vous attend dès à présent au 3210 mais aussi par sms au 64900, vous commencez votre message par le mot midi et puis bien sûr l'application RTL, vous cliquez sur l'onglet réagir.
00:35A la une aujourd'hui, Sébastien Lecornu qui lâche du lest, le Premier ministre renonce au 49.3 et tend la main aux socialistes, on vous explique tout dans un instant.
00:49Mais alors faut-il s'inquiéter ? On pose la question dans un instant au lieutenant-colonel Arparetier. Dans ce journal également, le débat autour des vacances scolaires.
00:57Le Conseil national de l'éducation propose de les rebaptiser, fini les vacances de la Toussaint, place aux vacances d'automne, le ministère n'y est pas favorable.
01:05Mais ça vous fait déjà beaucoup réagir, Karine vient de nous laisser un message depuis Lille.
01:10Alors je propose aussi à la FSU de supprimer les jours fériés qui sont liés à la religion, puis ils viendront travailler, toujours au nom de la laïcité.
01:17Et trêve de plaisanterie, je me demande s'ils n'ont pas mieux à faire ou à réfléchir en fait dans l'intérêt des élèves et des enseignants,
01:23plutôt que de vouloir changer le nom des vacances. Je pense qu'il y a d'autres priorités dans l'enseignement.
01:27On vous parlera aussi des dépassements d'honoraires de plus en plus nombreux.
01:32Et puis c'est aujourd'hui la journée internationale du sourire. On en a bien besoin en cette période agitée.
01:38Et vous, qu'est-ce qui vous fait sourire ? Appelez-nous au 3210, on attend vos témoignages.
01:43Philippe Cavrivière sera avec nous dès 13h30, vous pouvez lui poser toutes vos questions.
01:46La météo, bonjour Valérie Quintin.
01:48Bonjour.
01:49Pas vraiment souriante ?
01:50Non, pas tellement. On a une première dégradation qui traverse le pays aujourd'hui.
01:54Demain, une sévère. A tout voir, il faut miser sur dimanche quand même, pour les trois prochains jours.
01:58Le programme complet, ce sera juste après ce journal.
02:04RTL Midi, les auditeurs ont la parole.
02:06Mais d'abord, la tapisserie de Bayeux. Vous ne pouvez plus voir l'original, puisque la France, on le rappelle, l'a prêté aux Anglais.
02:13Mais figurez-vous qu'il existe une réplique à Vallès-Dune dans le Calvados.
02:18Réplique que l'on doit à Claude, 92 ans. Il y a consacré un tiers de sa vie.
02:23Plus de 30 ans à broder. Frédéric Veil l'a rencontré pour RTL.
02:26Tout a commencé il y a 35 ans, quand, une fois à la retraite, Claude s'est mis à la broderie.
02:32Au début, ce n'était que des petits tableaux, mais de fil en aiguille, l'ancien boulanger s'est attaqué à la reproduction de la tapisserie de Bayeux.
02:41C'était vraiment un passe-temps, un amusement. Je n'ai jamais pris ça pour un travail.
02:45J'ai passé plus de 25 ans au moins dessus.
02:48À vrai dire, j'ai fait ça machinalement. Bien sûr, j'en suis fier, parce que quand je me rends compte de la surface que ça fait, c'est quand même assez impressionnant.
02:56Alors, elle fait 42 mètres. En largeur, 50 centimètres. Je suis au 9 dixième de l'original.
03:02Et cette œuvre entièrement brodée et fidèle à l'original n'est désormais plus en sa possession, car après avoir notamment été exposée à maintes reprises dans des salons de broderie et à la cathédrale de Bayeux, Claude en a définitivement fait don.
03:15Je ne savais pas quoi en faire. Et le jour qu'on m'a proposé qu'il y avait quelque chose dans la communauté de communes, j'ai dit oui, c'est là qu'il faut qu'elle aille.
03:23Elle sera exposée dans un lieu sûr. Et c'est ça qui me fait vraiment plaisir. C'est un cadeau pour moi.
03:27Oui, car à la communauté de Valaises-Dune, on a promis de la mettre réellement en valeur.
03:33Frédéric Veil dans le Calvados pour RT.
03:35Vous écoutez RTL Midi, les auditeurs ont la parole.
03:40La politique est présent avec ce coup de théâtre. Ce matin sur le perron de Matignon, Sébastien Lecornu a pris la parole.
03:46C'est la toute première fois qu'on l'entend depuis la passation de pouvoir il y a un peu plus de trois semaines.
03:51Et il l'annonce, il renonce au 49.3.
03:53Cet article, au fond, permet au gouvernement d'interrompre les débats, d'engager la responsabilité du gouvernement et au gouvernement d'écrire la copie.
04:02Or, dans un parlement qui fonctionne, dans un parlement en plus qui a été renouvelé il y a plus d'un an, qui ressemble au français, avec ses divisions,
04:10on ne peut pas passer en force et on ne peut pas contraindre son opposition.
04:13Bonjour Thomas Despré.
04:14Bonjour.
04:15Je suis journaliste au service politique de RTL.
04:16On a besoin de vous pour comprendre ce qui est en train de se jouer.
04:19Rappelez-nous d'abord peut-être ce qu'est le 49.3.
04:21Alors, quand on parle du 49.3, on parle donc de l'article 49 alinéa 3 de la Constitution.
04:26C'est celui qui permet au gouvernement de faire adopter un texte, n'importe lequel, sans un vote à l'Assemblée,
04:32ce qui lui vaut des nombreuses critiques.
04:34Sauf qu'avec ce 49.3, pour rappel, le gouvernement s'expose au risque d'une motion de censure et donc à sa chute.
04:40Oui, on est d'accord que c'est la première fois qu'un Premier ministre prend un tel engagement.
04:42Oui, renoncer au 49.3 avant même le début des débats, c'est la première fois.
04:46A chaque fois qu'un Premier ministre n'a pas eu de majorité à l'Assemblée,
04:49le gouvernement a dû utiliser cette cartouche pour faire adopter le budget.
04:53Sauf pour être précis, à une exception, c'était en 1988 avec Michel Rocard.
04:57Mais pour la simple et bonne raison que dans la vie politique, voter un budget, c'est comme un acte de soutien au gouvernement.
05:02Un risque, bien sûr, que ne veulent pas prendre les oppositions.
05:04Bon, maintenant qu'on a dit ça, Sébastien Lecornu peut-il y arriver sans 49.3 ?
05:09Ce sera très difficile. Le risque, c'est en fait d'avoir un budget qui, à la fin, ne ressemble plus à grand-chose.
05:14Fait de mesures composites. Voté un coup par le RN, un coup par les socialistes, un coup par les insoumis.
05:20Avec le risque, selon les macronistes et une partie de la droite, que ce texte devienne incohérent.
05:25Et probablement, à la fin, qu'il présente une addition très salée.
05:29Surtout que ce budget, il faudra, quoi qu'il en soit, qu'à la fin, il soit adopté par une majorité à l'Assemblée.
05:34Aujourd'hui, elle n'existe pas. Voilà pourquoi Sébastien Lecornu doit encore convaincre.
05:38Aux socialistes, il promet, il y a quelques minutes, la création d'une nouvelle taxe contre l'optimisation fiscale.
05:44Et il se dit même prêt à un débat à l'Assemblée sur cette fameuse taxe Zuckmann.
05:49Mais en annonçant, bien sûr, que le gouvernement ne soutiendra pas cette proposition.
05:53Merci beaucoup Thomas Desprès, le Premier ministre qui poursuit ses consultations.
05:56Vous le disiez, il est en ce moment même avec les dirigeants du Parti Socialiste.
06:00Un peu plus tôt, c'est le Rassemblement National qui a été reçu.
06:03Marine Le Pen salue une avancée, mais elle a tant de voir.
06:06Ce que je trouve pour le coup plutôt respectueux de la Constitution,
06:09car je rappelle que le 49-3 a vocation à contraindre sa propre majorité.
06:14Et le Premier ministre n'a pas de majorité.
06:16Il semble quand même, dans les derniers premiers ministres, être celui qui en a conscience.
06:21Donc on en a fait un pas.
06:22Maintenant, nous restons dans l'attente, encore une fois, de ce discours de politique générale,
06:26qui devra être beaucoup plus clair que ce que j'ai pu entendre ce matin,
06:30pour convaincre le Rassemblement National de participer, à tout le moins, aux travaux du budget.
06:37Marine Le Pen au micro RTL de Julien Fautra.
06:40Hier, ce sont les LR qui étaient reçus à Matignon.
06:42A la sortie, Bruno Rotaillot n'a pas exclu un gouvernement sans les Républicains.
06:48Et ce matin, il dit craindre une coalition de démagogues.
06:52Voyons ce qu'en disent les électeurs.
06:53Les électeurs, Marie Bonnetblanc, vous vous êtes rendu à Cagnes-sur-Mer, dans les Alpes-Maritimes,
06:57une commune LR depuis 1995.
07:00Oui, si le clan républicain a déçu pour les électeurs LR,
07:03ce qu'il reste du parti, c'est Bruno Rotaillot.
07:05Et il doit, quoi qu'il en soit, figurer dans le futur gouvernement.
07:09Moi, je dirais d'y être.
07:10C'est le Premier ministre de l'Intérieur qui tient à peu près la route depuis Sarkozy.
07:14Mais il faudrait qu'il s'allie avec le RN, c'est la droite.
07:16C'est le seul qui peut sauver.
07:18Il a l'étoffe, il a l'étoffe, mais seulement il n'y arrivera jamais.
07:21Parce que les autres vont lui mettre des bâtons dans les roues.
07:23J'aimerais bien qu'il soit ministre, parce qu'il a des idées qui me conviennent.
07:26Il n'a pas les mains libres, donc il ne peut rien faire.
07:28Pour certains, cependant, la stratégie adoptée par Bruno Rotaillot n'est pas la bonne.
07:32La pression n'est pas la solution.
07:34Il n'a pas bien agi pour moi.
07:35Il n'a pas de solution pour les LR,
07:37mais je pense que le fait d'aller attirer à U dans l'autre sens,
07:41ça fait du tort à tout le monde.
07:42Ce n'est pas une bonne stratégie.
07:43Il n'a pas à mettre la pression maintenant.
07:45Ce n'est pas parce qu'effectivement, il était en haut au niveau des sondages
07:48que maintenant, il vient de rechuter, il va d'aller encore plus bas.
07:50À Cagnes-sur-Mer, le maire sortant LR a choisi de se représenter aux prochaines municipales
07:55malgré la chute du score du parti,
07:57passé de 56% en 2008 à 39% en 2020.
08:02À Cagnes-sur-Mer, le reportage RTL de Marie Bonnet-Blanc.
08:06Il est 12h38 sur RTL.
08:08Emmanuel Macron, lui, est en Allemagne aujourd'hui.
08:11L'Allemagne où l'aéroport de Munich a dû être fermé
08:13cette nuit après un survol de drones.
08:15Bonjour Nicolas Bonnet.
08:16Bonjour.
08:17Selon la presse allemande, ce n'est pas une première.
08:19Absolument.
08:19Selon l'hebdomadaire Der Spiegel,
08:21des drones suspects ont été aperçus ces derniers jours
08:24au-dessus des sites militaires de Sanitz et de Rostock,
08:27dans le nord-est du pays,
08:29là où se trouve le siège de la marine allemande.
08:31Un drone a également été repéré
08:33au-dessus d'une entreprise d'armement en Bavière.
08:36Le journal Bild affirme aussi
08:37que des sites d'Airbus ont été survolés
08:40pendant plusieurs heures.
08:41Le Quotidien a par ailleurs recensé
08:43une trentaine de survols en Rennanie-Palatina,
08:45la frontière avec la France.
08:47Selon les médias allemands,
08:49ces drones volaient de manière groupée, coordonnée.
08:52Est-ce qu'ils cherchaient à observer,
08:53à mesurer avec précision des installations au sol
08:56lors d'opérations d'espionnage ?
08:57Des enquêtes sont en cours.
08:59Ces drones ont volé la nuit dernière
09:01jusqu'en Belgique voisine.
09:02La VRT, la chaîne de radio-télévision flamande,
09:05affirme qu'une quinzaine d'aéronefs
09:07ont été aperçus au-dessus d'une base militaire.
09:10dans la partie germanophone du pays.
09:12Nicolas Burdant du service international de RTL.
09:14Dans le même temps, on a appris tout à l'heure
09:16que le pétrolier russe intercepté au large de Saint-Nazaire
09:19avait repris la mer.
09:20Le commandant et son second ont été ramenés à bord
09:23à l'issue de leur garde à vue hier.
09:25Vladimir Poutine avait critiqué vivement
09:27l'attitude de la France dans ce dossier,
09:30dénonçant un acte de piraterie.
09:31Bonjour le lieutenant-colonel Harbar Haïtier.
09:35Bonjour.
09:35Et merci beaucoup d'être avec nous en studio.
09:37Vous êtes historien militaire, docteur en sciences politiques.
09:40On a l'impression que le ton est monté d'un cran
09:42entre les Européens et la Russie ces derniers jours.
09:44Et j'allais dire même entre la France et la Russie.
09:47C'est aussi votre sentiment ?
09:48Absolument.
09:49On a franchi une étape en arrésonnant ce pétrolier.
09:53Et ça me fait penser à une époque historique
09:55qui est assez lointaine et que les Français ne connaissent pas,
09:57ou très peu.
09:57c'est l'état de quasi-guerre entre la France et les Etats-Unis
10:00entre 1798 et 1800.
10:03La Première République voulait se faire rembourser
10:05les emprunts que les Américains avaient contractés
10:08pendant leur guerre d'indépendance.
10:09Et il y a eu une guerre de course,
10:12notamment avec des corsaires français
10:13qui sont même allés mettre le feu à Charleston
10:17au sens réel.
10:18Donc si vous voulez, ça a duré deux ans.
10:20Il y a eu la marine nationale de l'époque
10:23qui a capturé 2000 bateaux américains.
10:25Et les Américains ont essayé aussi de...
10:28Il y a eu des batailles navales.
10:30Mais pour vous, on est dans une guerre, là ?
10:31Là, on était en quasi-guerre.
10:33Il n'y avait pas eu de guerre déclarée.
10:33Mais là, aujourd'hui ?
10:34Là, c'est quasiment pareil.
10:35Parce qu'il n'y a pas de guerre déclarée
10:37entre l'OTAN, la France et la Russie.
10:41On est en état de confrontation.
10:42Le problème, c'est que juridiquement,
10:44ça ne correspond à rien.
10:45La confrontation, on l'est tous les jours.
10:48Économique, même à la limite, espionnage.
10:52C'est de la confrontation.
10:53Et là, il y a des actes qui sont hostiles.
10:56Alors, est-ce qu'on fait comme les anglo-saxons le font,
10:59notamment les Américains,
11:00avec un concept de self-défense
11:04lié à une intention hostile ?
11:07C'est-à-dire qu'on tire, a priori,
11:09sur un engin qui nous semble absolument hostile ?
11:12Ou bien est-ce qu'on attend de voir
11:14ce que fait cet engin ?
11:15Ce qui est plutôt la notion européenne.
11:17Donc là, effectivement, il y a de quoi s'inquiéter un petit peu.
11:21Mais on compte sur le sang-froid de nos militaires.
11:24Il y a cette flotte fantôme.
11:27Et puis, il y a ces drones dont on parlait à l'instant
11:29avec Nicolas Burnan.
11:30On a l'impression que la menace se rapproche.
11:32Emmanuel Macron a dit qu'il y a quelques jours,
11:34il faut les abattre, ces drones.
11:35On sait que la question fait débat en Allemagne.
11:38Est-ce qu'il faut les abattre ?
11:40Écoutez, abattre un drone, ça a peu d'importance.
11:43Puisqu'effectivement, un drone n'est pas, a priori,
11:46marqué avec une cocarde nationale.
11:48Et il n'y a personne dedans.
11:50Abattre un avion, c'est déjà autre chose.
11:52Parce que vous avez un pilote dont il va falloir s'occuper.
11:54Et qu'on risque de tuer.
11:56Donc là, on risque d'entrer dans le domaine,
11:59vraiment, de la guerre, si vous voulez,
12:01quand on abat un avion.
12:02Alors, je sais que les Turcs ont abattu un avion
12:03il y a une dizaine d'années.
12:05Et que la Russie n'a pas répliqué.
12:06Mais dans un contexte très particulier, en Syrie.
12:10Et ça n'a pas empêché, d'ailleurs, les Russes
12:11de continuer à envoyer des avions au-dessus du territoire turc.
12:15Ce qu'on sait beaucoup moins.
12:16D'un mot, on a l'impression, effectivement,
12:18je le disais, que la situation se tend de plus en plus.
12:21Est-ce que ça vous inquiète ?
12:23Est-ce que n'importe quel mot ou n'importe quel geste
12:26peut faire basculer les choses, d'après vous ?
12:28Alors, n'importe quel mot, certainement pas.
12:30N'importe quel geste, quand il s'agit d'un pilote d'avion
12:34qui a très peu de temps pour réfléchir,
12:35s'il n'a pas de...
12:37Mais il aura forcément une désordre,
12:39comme l'ont eu les pilotes italiens
12:40qui ont très bien réagi face aux avions russes
12:43identifiés au-dessus de l'Estonie,
12:45où ils les ont raccompagnés sur les eaux internationales.
12:49Donc là, voilà, ça, ça s'est très bien passé.
12:52Bon, il n'y a pas eu d'autres survols de l'Estonie pour l'instant.
12:55Pas plus inquiets que ça, donc ?
12:56Non, parce qu'on sait que nos militaires, français ou alliés,
13:00ont un sang froid.
13:01Ça fait partie de l'entraînement.
13:03Comme le dit d'ailleurs l'armée de terre,
13:05tête froide pour ambiance chaude.
13:08Merci beaucoup, lieutenant-colonel,
13:10et vous allez rester avec nous,
13:10parce qu'on va revenir sur ces menaces avec les auditeurs dans un instant.
13:14Si vous êtes inquiets, appelez-nous au 3210
13:17et on échange dans une quinzaine de minutes.
13:19Autre zone de conflit, le Proche-Orient, bien sûr.
13:22Le Hamas dit avoir besoin de temps
13:24pour examiner le plan de paix proposé par Donald Trump.
13:27Le président américain avait donné un ultimatum,
13:30quelques jours au plus.
13:32Cet ultimatum arrive à échéance aujourd'hui.
13:34Ce plan, on le rappelle, prévoit notamment un cessez-le-feu,
13:36la libération dans les 72 heures des otages retenus à Gaza
13:40et le désarmement du mouvement palestinien.
13:43À Paris, à présent, l'arrestation hier
13:45d'un des plus gros narco-trafiquants français.
13:48Maxime Lévy, il a été interpellé.
13:50Dans sa voiture, tout ça au beau milieu de la circulation.
13:53Oui, au sud de la capitale, dans le 15e arrondissement.
13:56Hier, vers 20h, les agents de la BRI de Versailles
13:59n'ont laissé aucune chance à Hammer Mansouri de s'enfuir.
14:02Il était surveillé dans le cadre d'un énième dossier
14:05lié au trafic de stupéfiants,
14:07ralenti par le trafic parisien pour l'antigang.
14:09C'était le bon moment.
14:11Les enquêteurs l'ont donc interpellé sur la voie publique
14:13sans aucune difficulté.
14:15Le criminel de 49 ans fait partie des 25 narco-trafiquants
14:19les plus recherchés de France.
14:21Il était sous le coup de 7 mandats d'arrêt,
14:23insaisissables jusqu'à présent.
14:25Il avait également été condamné par le passé en son absence,
14:28dont une condamnation à 15 ans de prison
14:31pour enlèvement et séquestration.
14:33Il doit être présenté à un juge parisien dans la journée.
14:35Les explications de Maxime Lévy.
14:38Il est bientôt 12h45 dans un tout petit instant.
14:41Les vacances scolaires, faut-il les rebaptiser ?
14:44Appeler les vacances de la Toussaint, vacances d'automne.
14:47On en parle. A tout de suite.
14:49Amandine Bégaud, RTL Midi, les auditeurs ont la parole.
14:55Amandine Bégaud, RTL Midi, les auditeurs ont la parole.
14:59Faut-il ou non rebaptiser les vacances scolaires ?
15:02C'est ce que propose le Conseil national de l'éducation
15:04qui a voté pour cette semaine.
15:06Bonjour, Hortense Crépin.
15:06Bonjour.
15:07Le ministère annonce ce matin qu'il ne retient pas cet amendement,
15:10mais le débat existe bien.
15:11Il est déporté par le principal syndicat du primaire.
15:14C'est de renommer les vacances de la Toussaint,
15:16vacances d'automne, et celles de Noël, vacances d'hiver.
15:19Aurélie Gagné, la porte-parole de la FSU ce nuit-pépée.
15:22Nous tenons à avoir un calendrier qui présente des appellations,
15:25qui parlent à tout un chacun, à tout élève,
15:28quelle que soit sa religion.
15:29Derrière ce sujet, il y a quand même le sujet de la laïcité.
15:32Et puis d'autant plus, si on s'attarde particulièrement
15:34sur les vacances de la Toussaint,
15:35la Toussaint, ça parle de moins en moins aux élèves.
15:38Quand on leur parle des vacances d'octobre,
15:41ils nous parlent d'Halloween,
15:42mais assez peu nous parlent de la Toussaint.
15:44Le syndicat rappelle que les vacances de printemps
15:46ne s'appellent plus vacances de Pâques depuis 1974,
15:49mais la proposition est loin de plaire à l'Union Nationale Interuniversitaire
15:54qui avait lancé une pétition contre cette proposition.
15:56Baptiste Gilly, délégué national de l'Uni,
15:59était l'invité de RTL Petit Matin.
16:00Pour nous, c'est une attaque qui est profonde aux racines chrétiennes de la France.
16:03C'est pour ça qu'on a voulu lancer cette pétition
16:05pour dénoncer ce coup de butoir dans l'histoire de France
16:08et ses racines catholiques.
16:10Et au-delà de la question de leur nomination,
16:12les vacances scolaires sont l'un des objets
16:14d'une convention citoyenne qui rendra ses recommandations le mois prochain.
16:17Merci beaucoup Hortense Crépin.
16:20Et vous, qu'en pensez-vous ?
16:20Appelez-nous dès à présent au 3210.
16:23Vous l'avez peut-être constaté en vous rendant chez votre médecin,
16:26les dépassements d'honoraires sont de plus en plus fréquents.
16:30Mathilde Piquet, les trois quarts des spécialistes
16:32qui s'installent aujourd'hui les pratiques.
16:33Oui, c'est 10% de plus qu'en 2017
16:35selon un rapport publié par l'assurance maladie.
16:38Désormais, plus de la moitié des spécialistes
16:40exercent en secteur 2 un statut
16:42qui permet de facturer une consultation plus chère
16:45que le tarif fixé par la sécurité sociale.
16:48Les praticiens les plus concernés sont les chirurgiens,
16:50les gynécologues, les ORL.
16:52Ce qui augmente aussi, c'est le montant de ces dépassements
16:54plus 5% par an.
16:56Mais pour Patrick Gasser, président du syndicat Avenir Spe,
17:00la pratique reste justifiée.
17:02Il y a un manque de confiance.
17:03Des professionnels, envers la sécurité sociale
17:06qui n'arrivent pas à suivre l'évolution des tarifs,
17:09on a des coûts croissants aussi.
17:11Nos collaborateurs, on a le coût des nouvelles technologies
17:14que nous mettons en place dans nos propres cabinets.
17:17Mais pour les patients, tout ça est synonyme
17:19de reste à charge important pour une prothèse de hanche.
17:21Les dépassements d'honoraires s'élèvent par exemple
17:24à 630 euros en moyenne.
17:26Les mutuelles, de leur côté, ne remboursent que 40%
17:29de ces dépassements.
17:30Explication signée Mathilde Piquet.
17:31Merci à vous.
17:32Toujours à propos de santé, journée spéciale aujourd'hui sur RTL
17:36consacrée aux troubles de l'apprentissage.
17:39Les fameux dys, dyslexie, dyscalculie, dyspraxie ou encore TDAH.
17:448 à 10% des Français seraient touchés des troubles qui sont souvent difficiles à détecter.
17:50Bonjour Agathe Landais.
17:51Bonjour à tous.
17:51Vous avez échangé avec Cécile.
17:53Son fils, qui a aujourd'hui 13 ans, cumule plusieurs de ces troubles.
17:56Oui, Maël est atteint de dyslexie, de dysorthographie et de dysgraphie.
18:01Trois troubles du neurodéveloppement qui ont commencé à apparaître
18:04dès la grande section de maternelle.
18:05Ses difficultés à écrire, à tenir un stylo, etc. n'étaient pas comprises.
18:09Avec une punition à la clé.
18:11Après, il a continué sa scolarité CP.
18:15Ça a été compliqué.
18:16La lecture était très difficile.
18:17Je lui ai demandé que la psychologue scolaire intervienne pour le tester.
18:21Elle m'a dit, oh non, finalement, il n'a pas tant de difficultés de ça.
18:24Donc, on a fini l'année comme ça.
18:26L'enseignante de CE1 a posé le même constat.
18:30C'était laborieux la lecture, l'écriture.
18:32Et l'enseignante a fait ce qu'il fallait.
18:34Il aura donc fallu plus de deux ans pour qu'une institutrice
18:38oriente enfin cette maman vers un orthophoniste.
18:41Cécile attendra encore un an de plus pour décrocher un rendez-vous médical.
18:45Résultat, Maël ne commence sa prise en charge qu'en CE2.
18:49Pour Cécile, le manque de formation des profs est responsable du lourd retard qu'il a accumulé.
18:53Aujourd'hui, en troisième, son fils a toujours de grosses difficultés en orthographe.
18:57Agatelan, des spécialistes santé ici à RTL du foot ce soir.
19:02Septième journée de Ligue 1.
19:04Le Paris FC reçoit l'Orient.
19:05Le Paris FC nouveau venu dans l'élite.
19:08Un onzième au classement actuellement.
19:10C'est la famille Arnaud qui est propriétaire du club.
19:12Elle veut grimper les échelons pas à pas.
19:14Mais ça va plus vite que prévu.
19:16Nicolas Georgerot, bonjour.
19:17Bonjour.
19:17Il y a même eu déjà un sacré coup d'accélérateur.
19:19Oui, dans la gestion du club, une page se tourne.
19:22On est rapidement, la famille Ferraci est en train de passer la main.
19:25Pierre, président emblématique du club depuis 2012.
19:28François, son fils, ex-directeur sportif qui vient d'être remplacé.
19:32Antoine Arnaud s'entoure de ses proches.
19:34Un nouveau directeur général est arrivé il y a deux jours.
19:36Un ancien de la maison Veuve Clicquot-Pontsardin, propriété du groupe.
19:40Plus de deux décennies à collaborer au sein de l'entité du luxe.
19:43Et le nouveau patron du secteur sportif à 39 ans, passé par le Bayern Munich durant une dizaine d'années.
19:48Il va travailler main dans la main avec le groupe Red Bull, actionnaire minoritaire du club,
19:52afin de dénicher de jeunes talents.
19:53Tout cela au cours d'une saison lors de laquelle Stéphane Gilly, l'entraîneur du Paris FC,
19:58va essayer de maintenir le club dans les viettes.
20:00On est tous ambitieux, mais cet état d'esprit, il est là.
20:03Et ça, c'est quelque chose qui est récurrent.
20:05Après, ce qui se dit et ce qui se passe autour, ça, on ne peut pas le gérer.
20:08Mais que ce soit mon groupe, les actionnaires, les dirigeants et tout le club,
20:12on sait où sont les priorités.
20:13Méthode et mode de management façon LVMH appliquée au Paris FC avec une gestion déléguée.
20:20Et le président Pierre Ferracci, qui a un accord pour rester en poste encore une saison et demie
20:23pour une transition en douceur en 2027, va très probablement voir sa mission se terminer plus tôt que prévu.
20:28Merci Nicolas Georgerot.
20:30Paris FC Lorient, ce sera bien sûr à suivre ce soir sur RTL.
20:33En ouverture de cette septième journée de Ligue 1, RTL foot 20h, 23h comme chaque vendredi avec Eric Silvestro.
20:41Et puis, c'est aujourd'hui la journée internationale du sourire.
20:44Léna Ménager, bonjour.
20:45Bonjour.
20:45Vous avez pu échanger avec les habitants de Bézanne.
20:48Alors, on n'a pas choisi cette commune au hasard.
20:504 500 habitants dans la Marne.
20:53L'an dernier, le maire avait déjà pris un arrêté avec obligation de sourire.
20:58Oui, car le maire Dominique Potard veut faire de la bonne humeur le fil rouge de son mandat.
21:02Alors, aujourd'hui, il a diffusé un message sur les réseaux sociaux de la mairie.
21:05Aujourd'hui, plus que jamais, un petit sourire pour eux, un petit sourire pour les autres, ça s'impose.
21:10Moi, je pense que le maire a un rôle de cohésion.
21:13Pour faire sourire ses administrés, l'an passé, l'élu est allé jusqu'à publier un faux décret dans le journal municipal.
21:19Déjà, l'article 1er, c'était qu'il fallait avoir un sourire radieux en toutes circonstances.
21:23Et puis, on proposait de mettre un acte de Noël quitte obligatoire.
21:27C'est pas les informations qu'on a aux journaux télévisés que ça nous remonte le moral
21:31entre les soucis économiques nationaux et plus les conflits mondiaux qui se rapprochent de nos frontières.
21:37Donc, il est important de leur changer un petit peu les idées.
21:40Il faut toujours positiver, positiver, positiver.
21:43Une bonne humeur qui déteint sur les habitants.
21:45Jean-Pierre, garagiste de 71 ans, colle des petits mots et des blagues sur le comptoir de son garage.
21:51J'essaie toujours de prendre les problèmes de carrosserie, de les présenter avec le sourire,
21:54de présenter une facture avec le sourire.
21:55Avec le petit mot qu'il fait, ça passe mieux.
21:58Une petite plaisanterie.
21:59Voilà, si aujourd'hui, on vous voit des essuies-là.
22:01Si demain, il fait des noirs, on vous changera une ampoule.
22:03Ça arrondit les angles, quoi.
22:05Même s'il l'avoue, pas toujours facile de garder le sourire quand on découvre la facture.
22:09Merci beaucoup, Léna Ménager.
22:15Ça, c'est rapide.
22:17Heureux.
22:18Mais vous, qu'est-ce qui vous fait sourire ?
22:19Rappelez-nous, racontez-nous.
22:21On vous attend dès maintenant au 30 de 10.
22:23C'est parce que, décidément, on a bien besoin de sourire en ce moment.
22:26Petite surprise tout à l'heure à 13h30,
22:28puisque Philippe Cavrivière nous fera le plaisir d'être avec nous en studio.
22:31Si vous souhaitez échanger avec lui, lui poser une question,
22:34n'hésitez pas, là aussi, vous composez le 30 de 10.
22:37Vous pouvez aussi nous rejoindre, nous joindre via l'application RTL.
22:40Vous cliquez sur l'onglet Réagir.
22:43Bon, Valérie, on était prévenus.
22:44Oui.
22:45Ça se dégrade.
22:45Oui, et puis ça se confirme.
22:46Vraiment, pour tout le week-end, là, c'est raté.
22:48Derrière, ça revient au bout la semaine prochaine.
22:50Tout va bien.
22:50Aujourd'hui, on a de la pluie.
22:51Cet après-midi, ce matin en ce moment, d'ailleurs,
22:53de la Bretagne à la Normandie.
22:54Ça touche déjà le bassin parisien ou encore la Touraine.
22:57Des pluies qui vont se répandre peu à peu
22:59et gagner les Ardennes dans le courant de la journée.
23:01À l'avant de tout cela, ça va être de plus en plus nuageux.
23:03C'est d'ailleurs déjà le cas entre le nord-est,
23:05les régions centrales et l'Aquitaine.
23:07Près des Pyrénées et de la Méditerranée,
23:09c'est un tout petit peu plus lumineux.
23:11Je ne dis pas que ce sera bleu limpide,
23:12excepté en Corse, mais en tout cas,
23:14il y aura des éclaircies pas trop vilaines.
23:15Les températures de leur côté sont toujours un peu fraîches dans l'est.
23:18Pas plus de 14 à Strasbourg cet après-midi,
23:2016 à Amiens, 17 à Paris,
23:24pour Angoulême et 24 degrés à Nîmes.
23:27Merci Valérie. Programme du week-end dans 4 minutes.
23:30On en parlait il y a quelques minutes.
23:32C'est drôle, drone, pardon,
23:33qui ont survolé l'Allemagne.
23:35La menace est-elle en train de se rapprocher ?
23:37Faut-il s'inquiéter ? On va en débattre,
23:39bien sûr, dans un instant.
23:41Vous nous appelez au 3210. A tout de suite sur RTL.
23:43Votre avis nous intéresse.
23:45Appelez le 3210.
23:4750 centimes la minute.
23:48Lidl.
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